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4.25/5 (sur 118 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Je suis enseignante dans une école primaire au Québec. Je suis née à Drummondville, au Québec en 1982. Je suis une femme bien ordinaire, une mère poule, une prof spontanée et une amie toujours partante. Je suis une femme passionnée qui se jette dans le vide les yeux fermés, qui carbure aux nouveaux projets et qui adore relever des défis. Je suis aussi celle qui voit toujours trop grand, mais qui n'est jamais déçue parce qu'en fin de compte...j'aurai essayé! J'écris toujours avec passion, humour et simplicité.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
— Rosaline, c’est maman.
— Ah merde !
— Je te remercie pour l’accueil…
— Non, non, c’est pas ça… je viens de piler dans de la crotte de chien.
Évidemment, je ne pouvais pas me contenter de me rendre tranquillement à la table en jasant au téléphone avec ma mère, il fallait que je marche dans la merde d’un chien que son maître n’a pas eu la décence de ramasser.
— Maman, je te rappelle.
Je raccroche pour analyser le tout. Comme je n’ai pas eu la présence d’esprit de l’enlever aussitôt que je l’ai mis dans la merde, mon pied est bien enfoncé, et les talons de mes escarpins ont eu le temps de s’enliser assez profondément dans le gazon trop mou. Finalement, l’idée de m’aventurer en chaussures fancy dans un parc au gazon encore humide n’est pas la meilleure que j’ai eue. En tentant de faire un pas, je perds mes deux chaussures, restées bien ancrées dans le sol. Je bascule vers l’avant pour me retrouver étendue à plat ventre dans le gazon, en bas de nylon.
La scène doit être belle à voir ; moi, couchée sur le ventre, ma robe sous les hanches, le contenu de mon sac à main éparpillé sur le sol, ma salade qui vole au vent et mon orgueil fortement écorché. Je jette un rapide coup d’oeil aux alentours dans l’espoir d’être seule dans ce parc. Malheureusement pour moi, un policier à vélo pédale déjà dans ma direction. La honte à la puissance mille, je me relève pour admirer le désastre qui m’entoure.
— Êtes-vous correcte, madame ?
— Eille ! Lâchez-moi le « madame » ! Non, je ne suis pas correcte. J’ai l’air d’une folle, j’ai pus de lunch, mes beaux souliers sentent la merde et leurs talons sont finis, tout le parc a vu mes fesses et j’ai honte…
Vu que je n’ai pas cet aplomb, ça ne sonne pas tout à fait ainsi, mais plutôt comme :
— Oui, oui, merci, ça va aller…
Pendant que je cherche un peu de dignité parmi mes effets personnels étalés par terre, je lorgne discrètement le policier qui s’affaire à me donner un coup de main. Début trentaine sans doute, de taille moyenne, légèrement sculpté au niveau des biceps et des cuisses ; sous son pantalon de travail se dessine une paire de fesses rondes à souhait. Dommage qu’il cache ses yeux sous des lunettes de style aviateur…
— Merci de votre aide…, dis-je en replaçant ma robe.
Je ramasse mon sac à main dans lequel j’empile sans ménagement portefeuille, Post-it, rouge à lèvres et cellulaire. Comme si je n’avais pas eu mon lot d’humiliations, le policier me tend mes quelques tampons super absorbants et mon paquet de mouchoirs à motifs de coeurs. J’ai les joues tellement rouges qu’elles matchent maintenant avec mes escarpins, toujours bien enfoncés dans la terre… et la merde.
— Ne bougez pas, je vous les sors de là, m’informe le policier.
Là, debout, les bas de nylon parcourus de mailles, je regarde le policier s’activer. Évidemment, l’affaire ne peut pas être simple… Le talon du soulier droit est resté coincé dans le sol, alors que l’autre partie se retrouve dans la main du policier, me faisant du même coup une ballerine. Le policier, grimaçant de dégoût, retire la seconde chaussure avec plus de précautions et, d’un air désolé, me tend la paire maintenant dépareillée.
— J’imagine que c’est ce qu’on appelle être dans la merde…, soupiré-je, au bord des larmes.
— Il ne faut pas voir ça comme ça…
— Je ne sais pas comment il faut que je le voie, mais je n’ai pas d’autres chaussures, mon auto est à cinq minutes de marche, et j’ai un rendez-vous important dans à peine une heure. Et regardez-moi, j’ai des mailles plein les bas, ma robe est mouillée et mes souliers…
Sans ajouter un mot, le policier met un genou par terre et, tel un prince, m’enfile la « pantoufle de merde ». Je dois admettre que c’est le geste le plus romantique qu’on ait accompli pour moi de toute ma vie. Je me sens littéralement comme Cendrillon ; je suis en haillons devant un prince très
charmant. Comme s’il pouvait lire dans mes pensées, il termine en disant :
— Princesse, je crois que cette chaussure vous appartient.

:-)
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Rien n’arrive davantage à gâcher ma journée qu’un air bête. Et venant d’une réceptionniste ? ! C’est le comble !
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Pourtant, je m'aime bien. Ce sont les stéréotypes qui ne m'aiment pas. Je l'aime, moi, mon corps ; mes cheveux longs bouclés, mes yeux bleus, mes dents bien droites et presque trop blanches, mes sourcils parfaitement épilés, mon teint légèrement basané, mes courbes, mes quelques vergetures, mes seins démesurés, mes fesses trop rebondies, mes cinq pieds cinq, mes mollets trop gros pour entrer dans une paire de bottes hautes et mes hanches trop larges qui me donnent l'air d'une poire. En fait, j'aime bien mon corps, mais j'ai de la difficulté à l'assumer. J'ai toujours été ronde... et belle. Même aujourd'hui, à vingt-neuf ans, lorsque je me regarde dans le miroir, j'apprécie ce que je vois... en haut des épaules.
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Je le promets avec certitude, avec amour... je le promets pour la vie et la mort et même au-delà. Je promets que jamais je ne laisserai rien ni personne faire obstacle à cet amour, je promets de tout cœur de ne jamais oublier le nous que nous sommes.
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Même si, avec le temps, je me suis affinée, je n’ai jamais attiré les hommes. Mon passé amoureux n’est donc pas très garni, ce qui fait que mes conseils ne valent pas grand-chose… Bref, je n’ai pas vraiment d’amies, juste beaucoup de connaissances.
À défaut d’avoir une vie personnelle intéressante, j’ai une vie professionnelle plutôt exaltante. J’ai ouvert ma propre compagnie de stylisme, et je compte parmi mes clients plusieurs gros noms du show-business. J’adore mon boulot. Il me permet de magasiner de belles choses que jamais je ne pourrai porter, et d’entrer dans les endroits qui habillent uniquement des filles à la taille de guêpe.
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Les seuls hommes qui s'intéressent à moi ne m'attirent pas. Et, contrairement à ce que la masse populaire pense, je ne vais pas me mettre en couple avec le premier venu sous prétexte que je n'ai pas l'embarras du choix. Ils me font rire, ces gens qui sous-entendent que je ne dois pas être trop difficile sur la marchandise qui s'offre à moi. Je suis peut-être ronde, mais j'ai quand même du goût. J'ai le droit de rêver, et il est tout à fait faux de croire que les personnes rondes méritent ce qui se fait de plus laid dans le monde, et vice-versa.
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À vingt ans, je sortais à vingt-trois heures, mais, à presque trente ans… c’est l’heure à laquelle je me couche. Plus je m’arrête pour réfléchir au temps qui passe, plus je trouve que c’est pathétique de vieillir. On prend des allures de matante, on a de la difficulté à suivre le rythme d’une vie folle et on a souvent la chienne pour toutes sortes de raisons. Pourtant, dans ma tête, j’ai encore vingt ans ! Mais mon corps se fait un plaisir, malheureusement, d’arborer les traces
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Carrie, Miranda, Samantha et Charlotte. Ces femmes, bien que fictives, m’ont initiée à la mode, m’ont permis de rêver et de découvrir ma véritable passion. Aujourd’hui, si Sex and the City n’avait pas existé, je serais probablement serveuse dans un petit restaurant, un peu amère des pourboires que je recevrais. Alors, chaque fois que je viens à New York, je me promets de faire un pèlerinage Sex and the City. Et, chaque fois, je reporte cette escapade par manque de temps.
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Plus je me regarde et plus je me trouve grosse. J’oublie le visage qui me semblait si mignon il y a deux minutes ; ces yeux qui me confèrent mon charme versent maintenant des larmes en silence. Du fin fond de moi-même, je maudis la vie d’être ainsi faite. Comment pourrais-je séduire un homme, alors que je n’arrive pas à me séduire moi-même ?
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Je suis tout sauf une madame. J’ai un certain goût vestimentaire, j’aime suivre les tendances, mes boissons, je les préfère corsées, et les fourneaux, très peu pour moi !
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