"Pour ses innombrables pratiquants et pour l'immense majorité de son public, le football est un sport. Pour une fraction des dirigeants des grands clubs et de la Fédération, c'est une affaire. [...] Une affaire qu'on se propose de rendre encore plus rentable, même s'il faut bafouer l'esprit du sport." [François Thébaud]
" Un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du Monde, déclare Jérôme Valcke. Quand on a un homme fort à la tête d'un Etat qui peut décider, comme pourra peut-être le faire Poutine en 2018, c'est plus facile pour nous les organisateurs qu'avec un pays comme l'Allemagne où il faut négocier à plusieurs niveaux."
"La World Cup voyage, mais jamais au hasard. Les USA pour l'Amérique, le Japon et la Corée du Sud pour l'Asie, l'Afrique du Sud pour le continent noir : la Coupe va où il y a de l'argent. En deux décennies, sous la férule du Brésilien [Joao Havelange] la FIFA est devenue une multinationale alliée aux multinationales. Aux marques mondialisées, pour qui le football est une autoroute globale vers l'argent facile".
"Seules trois choses amènent des abonnés aux réseaux de télévision payante, résumera Robert Louis-Dreyfus, le patron d'Adidas et de l'OM. Le cinéma, le foot, et le porno. Si vous êtes dans ce métier-là, il faut donc en avoir au moins deux." (L'Equipe, 5 mars 1999)