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Citations de Antoine Peillon (15)


Participer aux éléctions, c'est accepter de reduire la politique à des enjeux de pouvoir, cautionner la domination sociale et économique d'une élite sur tous, et donc de légitimer le régime que l'on croit combatre.
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« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue."  (Dom Hélder Pessao Câmara)
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Je n’aurai pas dû taper les gendarmes. Mais c’est comme si je voyais une dame se faire agresser dans le métro par dix personnes.
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La servitude volontaire ce n'est pas ce que nous enseigne , de façon cruelle certes " Le discours de la servitude volontaire " de La Boétie , qui protestait , vers 1548 , contre l'absurdité et la tyrannie : " soyez résolus à ne plus servir , et vous voila libres . " Dans la présentation qu'elle en a faite pour la collection " Mille et Une Nuits " ( 1997 ) , la philosophe Séverine Auffret expliquait ainsi que ce texte ( Ô combien actuel ! ) analyse les rapports maître- esclave qui régissent le monde et reposent sur la peur , la complaisance , la flagornerie et l'humiliation de soi-même . Elle concluait , on ne peut plus nettement : " Leçon politique mais aussi leçon éthique et morale , La Boétie nous invite à la révolte contre toute oppression , toute exploitation , toute corruption , bref contre l'armature même du pouvoir .
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Oui, votre combat contre sa tyrannie, vous l'avez si clairement signifié, avec des paroles sorties tout droit de votre cœur de boxeur :"Je manifeste pour tous les retraités, le futur de mes enfants, les femmes célibataires. Je suis un Gilet jaune, j'ai la colère du peuple qui est en moi."
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Georges Bataille est un grand maître et je comprends ce qu'il confiait en avant-propos de son chef-d'œuvre "Le Bleu du ciel", roman désespéré écrit au milieu des années 1930 alors qu'il travaillait aussi à un essai sur "la structure psychologique du fascisme", et qu'il titra d'abord "Les Présages", ayant le pressentiment de la guerre civile espagnole et de l'apocalypse nazie ;
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Pour être faite, la justice est faite. Mais de façon indigne de l'état de droit. Préventive, expéditive, inéquitable et, surtout, subordonnée à l'exécutif.
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Cher Christophe Dettinger,
Je commence à écrire ces lignes, dans la deuxième semaine de février 2019, alors que vous êtes embastillé depuis plus d'un mois, en détention provisoire, à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis.
Ici, j'ai d'abord fait une sorte d'apologie de vous-même, mais il faut entendre "apologie" au sens de justification, de défense, en aucun cas d’idolâtrie.
J'ai ensuite poursuivi mon travail dans le but de démasquer la déviance monarchique du "régime Macron", en m'en tenant autant que possible, aux vérités de fait qui révèlent l'abus présidentiel de tous les pouvoirs. C'est donc aussi le récit d'une résistance à la tyrannie.
Bien entendu, je suis le seul responsable de ce qui est écrit dans ces pages.
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Une libération ! Cette liste électorale qui suscitait en moi un tel dégoût en ce qu'elle révélait d'arrangements et d'affairisme, ce bulletin déchiré portant le nom de traîtres à la cause qu'ils prétendaient représenter, furent l'occasion providentielle d'un arrachement à des décennies de discipline politique, de conditionnement culturel et de déterminisme sociologique. Famille de gauche, républicaine, intellectuelle et bourgeoise aussi... Autant de plis presque naturels, ou de rets, dans lesquels ma citoyenneté restait prise, depuis près de quarante ans, malgré les constats renouvelés que les motifs les plus sincères de mes votes et de mes engagements étaient systématiquement méprisés, bafoués et trahis par ceux à qui je donnais ma voix. Jusqu'à l'humiliation et la rage.
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Vaincre la corruption exige enfin la révolte, celle du « révolté métaphysique » de Camus, de celui qui « se dresse sur un monde brisé pour en réclamer l’unité », de celui qui « oppose le principe de justice qui est en lui au principe d’injustice qu’il voit à l’œuvre dans le monde ».
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Le procureur de Nice a aussi dévoilé que le ministère de la Justice lui avait donné l'ordre , toujours à la même époque, de restituer les données du dossier HSBC aux autorités suisses afin de mettre fin à ses investigations.
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Dans un monde où l’omerta s’impose, où la voix des pouvoirs et des puissants dicte la voie à suivre, il faut un courage certain pour ne pas renoncer à publier « quelque chose que quelqu’un d’autre ne voudrait pas voir imprimé », surtout lorsque ce « quelqu’un » détient le pouvoir d’acheter de l’espace publicitaire ou celui de distribuer les aides publiques à la presse.
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Ne jamais plus laisser l’avancement de nos compréhensions économiques ne rien donner du point de vue civique. La démocratie meurt de ne plus rien faire des informations qui sont données aux citoyens. »
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Aujourd’hui les fléaux s’appellent le terrorisme, les crimes contre l’humanité, mais aussi le dérèglement climatique, le chômage de masse. Ce n’est pas comparable, mais c’est aussi ce qui peut provoquer des conflits. À nous, représentants des peuples unis ici, de tenir la promesse écrite avec le sang des combattants. À nous d’être fidèles à leurs sacrifices en construisant un monde plus juste et plus humain.
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Mais le problème de la justice est qu’elle vient après le mal. Or, la course du mal se fait aussi dans le temps. Le mal se sert du temps pour agir : se perpétrer et se perpétuer. Quand la justice attend trop longtemps, le mal, qui a déjà accompli sa course, efface ses traces.

Éliette Abécassis
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