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Citations de Antonio Fogazzaro (40)


L'immortalité de l'âme est une invention de l'égoïsme humain qui, en fin de compte, veut faire servir Dieu à notre intérêt. Nous voulons une récompense pour le bien que nous faisons aux autres et un châtiment pour le mal que les autres nous font.
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(...) si je ne suis pas croyant, j’apprécie toutefois le principe religieux comme un élément d’ordre public (...)

Chapitre VII. Dans le tourbillon du mon. III
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Le thé, servi par le professeur et par une jeune sœur à lui, fit languir un moment la conversation, qui bientôt après se ranima sur le discours de Benedetto et qui devint une telle macédoine de raisonnements sans raison, de jugements sans jugement, de doctrines sans doctrine, que la dame silencieuse, vêtue de noir, proposa à Mme Albacina, avec qui elle était venue, de s’en aller.

Chapitre VII. Dans le tourbillon du monde. I
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Dans ce désert de montagnes sans beauté, sur ces rochers brûlés par le soleil, le silence pesait d’un poids mortel.

Chapitre V. Le saint. II
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Au milieu de cette muraille, en grands caractères noirs, était écrit le mot : SILENTIUM. Durant des siècles, depuis que ce mot avait été écrit, jamais voix humaine n’avait résonné là.

Chapitre IV. Face à face. III
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Il avait été moine. À trente ans, il avait jeté le froc aux orties et s’était marié. Homme de médiocre talent et de médiocre instruction, il avait vécu dans la misère avec sa femme et ses deux filles, faisant le métier de copiste. Sa femme était morte, ses filles se conduisaient mal. Et il s’éteignait lentement, à ce quatrième étage de la rue de la Marmorata, près de la rue Manuzio, consumé par l’indigence, par l’étisie, par l’amertume de son âme.

Chapitre VII. Dans le tourbillon du monde. III
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(...) ils ne comprennent pas que, si Dieu est infini et immuable, l’homme toutefois se fait de lui une idée qui grandit de siècle en siècle, et qu’il en est de même pour toute la Vérité Divine.

Chapitre VII. Dans le tourbillon du monde. II
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Et, plus profondément encore, il y a une autre région de son âme, celle de l’Inconscient, où des facultés occultes accomplissent un travail occulte et où se produisent les contacts mystiques avec Dieu.

Chapitre VII. Dans le tourbillon du monde. I
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Noémi, (...), se tut, le cœur plein d’effroi, comme si ces voix mélancoliques du ciel nocturne lui eussent parlé d’un destin de son amie, d’un destin d’amour et de douleur qui malgré tout s’accomplirait.

Chapitre I. Lac d'amour
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Excuse-moi si je t’écris au crayon. J’ai relu ta lettre ici, à une demi-heure de l’hôtel, assise sur le bord d’une fontaine où les troupeaux viennent s’abreuver. Le filet d’eau qu’y verse un petit canal de planches me rappelle, par sa voix tendre, quelque chose qui m’endolorit le cœur : une promenade avec lui dans les prés et les bois, par le brouillard, une halte près de cette même fontaine, des paroles douloureuses, des larmes, un mot tracé sur l’eau, un moment heureux, le dernier !

Chapitre VI. Trois lettres
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Cette Anglaise, venue avec elle, était une vieille lady, fameuse pour son mysticisme théosophique et chrétien, métaphysiquement amoureuse du Pape et aussi de la duchesse (...).

Chapitre V. Le Saint. IV
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Mademoiselle, répondit Benedetto, un jour viendra où tous adoreront le Père en esprit et en vérité, sur les cimes. Aujourd’hui, c’est encore le temps où on l’adore dans les ombres et dans les figures, au fond des vallées. Nombreux sont ceux qui peuvent monter plus ou moins haut vers l’Esprit et la Vérité ; nombreux sont aussi ceux qui ne le peuvent pas. Il y a des plantes qui, au delà d’une certaine zone, ne fructifient plus ; et, si on les transporte plus haut encore, elles meurent. Ce serait folie de les enlever à leur climat. Je ne vous connais pas et je ne saurais vous dire si les idées religieuses de votre beau-frère, transplantées en vous sans préparation, peuvent donner un bon fruit. Ce que je vous dis pourtant, c’est d’étudier beaucoup, beaucoup le Catholicisme, avec l’aide de votre beaufrère ; car il n’y a pas un seul protestant convaincu qui le connaisse bien.

Chapitre V. Le Saint. IV
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Il est possible que je sois un aveugle ; mais je ne me sens nulle envie de demander la lumière au Pape, et pas davantage à Luther.

Chapitre V. Le Saint. IV
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Si trois aveugles me demandent ma lampe de vérité, que leur répondrai-je ? Je leur répondrai : Allez d’abord et préparez vos yeux à la lumière ; car, si je remettais maintenant ma lampe entre vos mains, elle ne vous éclairerait pas et vous ne pourriez que la casser. (...)
— Je ne voudrais pas, reprit l’étudiant long, mince et pourvu de lunettes, que, pour voir votre lampe de vérité, on fût obligé de fermer la fenêtre à la lumière du soleil.

Chapitre V. Le Saint. IV
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Une parole de vous m’a donné la vie ; votre départ me fera mourir encore. Répétez-la-moi, cette parole ! Redites-la pour moi, pour moi seule !

Chapitre V. Le Saint. IV
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Mon Père, dit Benedetto, je ne pense nullement à ce qu’il adviendra de moi demain. La seule pensée qui m’occupe est : Magister adest et vocat me ; mais je n’y pense pas comme à une voix surnaturelle. J’ai eu tort de ne pas comprendre que le Maître est présent toujours et qu’il appelle toujours, moi, vous, tous les hommes. Il suffit que nous fassions un peu de silence dans notre âme, et aussitôt Sa voix se fait entendre. »

Chapitre IV. Face à face. II
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Près du lit du moine, au-dessus d’un prie-Dieu, une grande croix nue disait : « Jésus-Christ est ressuscité ; c’est à toi maintenant de clouer ici ton âme. »

Chapitre IV. Face à face. II
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Maintenant, le fils spirituel était mystérieusement certain que cette femme, si mal aimée par lui au temps où il subissait l’aveugle et violente attraction des choses inférieures, avait découvert sa présence au monastère et viendrait l’y chercher. Descendu en lui-même, rapproché de l’Esprit qui résidait au fond de son propre cœur, il y puisait un pieux sentiment de ce Divin qui existait aussi en elle, mais caché à elle-même, une mystique espérance qu’un jour, par quelque obscure voie, elle parviendrait, elle aussi, à cette océan de vérité éternelle et d’amour qui attend un si grand nombre de pauvres âmes errantes.

Chapitre IV. Face à face. II
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Sous la forêt humide des cheveux en désordre, les yeux du jeune homme exprimaient une paisible joie céleste ; et le visage émacié, pâle comme l’ivoire, avait cette spiritualité occulte qui émanait des pinceaux du XVe siècle.

Chapitre IV. Face à face.II
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Dans le murmure de la pluie sans vent qui tombait en silence, dans la grande voix de l’Anio, dans la majesté reposée des montagnes, dans l’odeur sauvage de la terre humide, dans son propre cœur, Benedetto sentait le Divin confusément mêlé à la créature et, pour ainsi dire, une secrète essence de paradis. Il avait la sensation de se fondre dans les âmes des choses comme une petite voix dans un chœur immense, d’être un avec la montagne odorante, avec l’air bienheureux.

Chapitre III. Nuit de tempête
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