Découvrez "La bibliothécaire d'Auschwitz" d'Antonio G. Iturbe, disponible depuis le 25 août 2021 aux Éditions J'ai lu.
"Peu importe combien d'écoles les nazis fermeront. À chaque fois qu'une personne s'arrêtera dans un coin pour raconter quelque chose et que des enfants s'assiéront autour pour écouter, une école aura été fondée".
À Auschwitz-Birkenau la vie humaine ne vaut rien. Elle a si peu de valeur que plus personne n'est fusillé, parce qu'une balle vaut plus qu'un être humain.
(page 11).
Au cours de l’Histoire, tous les dictateurs, tyrans et répresseurs, qu’ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes, slaves ou de n’importe quelle autre couleur de peau, qu’ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont eu un point commun : ils ont toujours traqué les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux, ils font réfléchir.
Dans un endroit comme Auschwitz où tout est conçu pour faire pleurer, le rire est un acte de rébellion.
Ces engins, tellement dangereux que leur possession justifie la peine maximale, ne tirent pas de projectile et ne sont pas non plus des objets pointus, coupants ou contodants. Ce que les implacables soldats du Reich redoutent tant, ce ne sont que des livres: de vieux ouvrages sans les reliure, aux pages arrachées et presque en lambeaux. Mais les nazis les traquent, les chassent et les bannissent d'une façon qui tourne à l'obsession. Au cours de l'histoire, tous les dictateurs, tyrans et répresseurs, qu'ils soient aryens, noirs, orientaux, arabes, slaves ou de n'importe quelle autre couleur de peau, qu'ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont eu un point commun : ils ont toujours traqué les livres avec acharnement. Les livres sont très dangereux , ils font réfléchir. (p.14)
Les livres gardent dans leurs pages la sagesse de ceux qui les ont écrits. Les livres ne perdent jamais la mémoire.
En fin de compte, H.G. Wells avait raison et sa machine à explorer le temps existe bel et bien : ce sont les livres.
Dita fait une urne avec ses mains pour recueillir un peu de cette pluie d'âmes et elle ne peut retenir ses larmes qui dessinent des sillons blanchâtres sur son visage sali de suie.
Au cours de l'Histoire, tous les tyrans et redresseurs,qu'ils soient aryens ,noirs, orientaux,arabes,slaves ou de n'importe quelle autre couleur de peau, qu'ils défendent la révolution du peuple, les privilèges des classes patriciennes, le mandat de Dieu ou la discipline sommaire des militaires, quelle que soit leur idéologie, tous ont un point en commun:ils ont toujours traqué les livres avec acharnement.Les livres sont très dangereux , ils font réfléchir.
Personne ne complimente ceux qui font machine arrière. elle se rend compte qu'il est facile de mesurer la grandeur de l'héroïsme, de le quantifier avec des honneurs et des médailles. Mais comment mesure-t-on le courage de ceux qui renoncent ? (p. 101)