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3.96/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Lleida, Catalogne , 1979
Biographie :

Ariadna Castellarnau est journaliste et écrivaine.
Elle est diplômée en philologie espagnole et en littérature comparée de l'Université de Barcelone et d'une maîtrise en sciences humaines de l'Université Pompeu Fabra.

En 2009, elle est partie à Buenos Aires dans l’intention de terminer sa thèse de doctorat sur Macedonio Fernández, mais elle n’a pas terminé. Elle a travaillé pour des médias, au Ministère de la Culture (en 2013) et a donné des cours d’espagnol pour étrangers. Elle a écrit pour Radar (Página/12) et le supplément culturel du journal Perfil.

Ses récits ont été publiés dans les anthologies Panorama Interzona (Interzona) et Extrema ficción (Antologías Traviesa).

Elle publie "Brûlées" ("Quema"), son premier roman, en 2015 chez l’éditeur Gog et Magog. Ce dernier a reçu le Premio Las Américas de Narrativa Latinoamericana 2016.

Depuis 2016, Ariadna Castellarnau vit en Espagne.

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Source : editionsdelogre
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Ariadna Castellarnau - Finalista "Almacellenc de l'any!


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
La réticence des autorités à voir des femmes occuper des chaires universitaires s'explique non seulement par l'ancestrale dépréciation de leurs capacités intellectuelles, mais aussi par une volonté clairement affirmée de les écarter des postes de pouvoir.

NDL : c'est à la fin du XIXè siècle.
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Cette terre est rouge sans raison : pour désespérer, pour que l'impression de chaleur et d'étouffement soit plus forte. Lorsqu'il pleut, ce qui arrive fréquemment et de façon imprévue, se forment des rigoles qui ressemblent à du sang.
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Je m’assis au bord du chemin, paralysée par l’ampleur des événements. Que devais-je faire ? Était-ce moi la coupable de toute cette folie ? Je venais de perdre mon foyer et le Gallois, et je n’avais aucune idée d’où aller. Jamais je ne m’étais sentie aussi perdue et en même temps aussi excitée. Une émotion commençait à monter dans mon estomac. Elle avait la forme d’une joie intense, débridée, irrationnelle.
Cela me prit un moment, peut-être des heures, mais je décidai finalement de la direction qu’allait prendre ma vie à partir de ce moment. Je décidai que j’allais commencer par me lever, pas à cet instant précis, mais bientôt, à peine aurais-je repris des forces, et qu’ensuite je partirais de là, en direction du continent. Le feu avait déblayé un chemin auparavant obstrué par des pensées inutiles, et je ne me laisserais plus distraire par rien de ce qui se mettrait en travers de ma route. J’étais complètement seule, fascinée par ce monde nouveau qui s’ouvrait devant mes yeux. Les gens pouvaient bien tous disparaître de la face de la terre demain matin, je résisterais quand même. Je survivrais comme les cafards. Dure et farouche.
Le moment était venu pour moi.
Maintenant, j’allais régner.
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Il lui avait parlé de la maison, des longs moments de bonheur dans le jardin, de ses parents qui, supposait-il, étaient toujours en vie, et qui les accueilleraient les bras ouverts. Rita préférait ne pas le contredire. Elle aussi avait grandi à la campagne, dans un endroit assez lointain, une île reléguée au sud des cartes. Mais elle ne parlait de cela à personne, car elle voulait garder tous les souvenirs pour elle, comme des capsules de cyanure sous la langue.
La campagne n’était pas un endroit idyllique. Le mal était arrivé partout. Mais de toute façon elle accepta de faire ce voyage avec l’homme. Tout était mieux que rester en ville.
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L'attente use. Les enfants sans parents et les femmes enceintes qui ont essayé de s'en débarrasser, mais ne l'ont pas pu et qui trimballent maintenant leur paquet comme on trimballe un bidon d'essence et une allumette. Ça aussi ça use. Sans parler de la pluie, car il pleut presque tout le temps, même si toute la pluie du monde ne suffirait pas à nettoyer la saleté qui les ronge. Une saleté tellement incrustée dans la nature des choses qu'elle est devenue héréditaire.
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Un type somnole à côté de Silas. Sa figure est très bleue et, lorsque Silas le touche, il se rend compte qu'il est froid comme une pierre. Il y a de pires façons de mourir. Celle-ci a été pacifique. Tant de cris, de vols, de meurtres, alors que la seule chose que tout le monde veut, c'est trouver un endroit chaud où mourir.
L'essentiel. La substance du bonheur.
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La nuit vient et Rita et l’homme m’ont toujours pas décidé qui des deux mangera la dernière pêche au sirop. C’est une décision importante, non seulement car c’est la dernière, mais aussi parce qu’ils ont également convenu qu’une fois la boîte terminée ils se laisseraient mourir de faim.
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Tu sais comment ça se passe. La douleur vient d'un coup, comme arrive soudain un déluge.
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La lumière est un lieu, l'obscurité en est un autre. Où veux-tu être Lucia ?
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