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3.76/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Petite, Armèle Malavallon voulait être Dian Fossey ou Simone de Beauvoir. Elle est devenue vétérinaire, a frayé avec les maladies infectieuses et la vaccinologie en Provence, les cochons et les poulets au Vietnam et les chimpanzés au Congo. Entre autres. En 2011, elle écrit deux chapitres du polar interactif Connexions lancé par l’émission de TF1 « Au Field de la Nuit » et publié chez Plon. Elle a participé aux deux dernières saisons de "L'eXquise Nouvelle" en 2012 et 2013. Elle vit à Montpellier.

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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
«  L enfer n’existe pas pour les animaux , ils y sont déjà » .

Victor Hugo .
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Les morts ont parfois meilleure mine que les vivants.
Certains restent figés dans la beauté de leur jeunesse lorsque le temps, pris de court, n’a pas eu le loisir de faire son œuvre. Un sourire éternel plaqué sur leurs lèvres tendres, les yeux pétillants de bonheur, ils semblent se moquer de ceux qui les regardent, noyés dans la douleur et les larmes.
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Il avait appris à observer, à écouter. Il avait appris les silences. Il avait appris les regards. Il avait appris les mots qu’on hurle en les taisant.
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La théorie qui consiste à expliquer l’embrasement du corps par une étincelle, une cigarette ou une bougie et sa combustion par l’effet chandelle, dans lequel la graisse humaine fait office de cire et auto-entretient sa propre combustion, s’avère inadaptée dans un grand nombre de cas. Entre autres, lorsque aucune source de chaleur n’a pu être retrouvée à proximité du corps.
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Demander une femme en mariage pour l’empêcher de vous quitter, c’est pathétique. Il le sait, mais il n’a pas envie de la perdre. Pas maintenant. Il a besoin d’elle. Elle est son équilibre, le socle sur lequel il repose et sans lequel il risquerait de s’écrouler.
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Il mettait à profit le silence qu’il chérissait tant pour activer les mécanismes complexes de son cerveau. Il était capable de dénouer l’écheveau des enquêtes les plus difficiles en parvenant à discerner l’élément important qui conduisait à la vérité.
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Le silence tombe sur l’arène et écrase tout, les mots, les rires, les chuchotements, les souffles et les frôlements.
La vie a déserté la scène.
Plus rien n’existe que la bête immobile et le pantin enluminé qui se pavane devant elle.
Sous un soleil féroce, le temps est suspendu, arrêt sur image de corps figés, pétrifiés par la solennité de l’instant.
Le pantin s’agite un peu, une goutte de sueur glisse le long de sa tempe. Il soulève sa muleta, se prépare pour l’estocade.
La bête luisante, maculée de sang, se tient droite malgré le cou rompu et la tête en prière.
Elle attend.
Elle attend que les dorures scintillent un peu plus au soleil.
Elle attend le moment venu.
Le pantin aussi qui hésite sur sa chorégraphie de fin de faena.
Ses yeux fiévreux scrutent l’air ensablé et noyé de lumière. Il peine à distinguer sa victime, mais il la sent. Il perçoit sa puissance et sa force, il a hâte d’en finir avec elle.
Il relève la tête, redresse son dos, cambre ses reins et la voit. La montagne de muscles se jette sur lui avant même qu’il ait eu le temps de se mettre en position. Son bras refuse de soulever la muleta, ses jambes ne lui obéissent plus, son cœur s’arrête.
La bête l’a pris par surprise. Elle n’a pas gratté le sol, n’a pas expiré son souffle chaud en mugissant, elle a bondi, la tête en avant, pour en finir.
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Entre un sadique qui jouit de la souffrance d’autrui, qui la recherche, la provoque et en tire du plaisir et un homme «   normal   » qui se contente de l’ignorer ou de la trouver acceptable, la marge est grande. Pourtant, c’est cette indifférence, cette validation passive que Clément a le plus de mal à comprendre et à pardonner. Le premier cas relève de la psychopathologie. Le sadique obéit à une pulsion, son comportement est explicable. L’indifférence, en revanche, est forcément coupable selon Clément. Elle ne s’explique pas, ne se pardonne pas. Le vétérinaire pense aux chimpanzés massacrés au Congo pour la viande de brousse, aux orphelins récupérés par les braconniers pour les vendre dans les villages où ils deviendront trophées attachés à une chaîne dans une cour sordide. Leur sort n’est guère plus enviable que celui de leurs parents abattus sans étourdissement. L’indifférence, toujours. Le prétexte de la chasse pour se nourrir, de la suprématie d’une espèce sur l’autre, de l’hégémonie humaine sur la nature, quoi qu’il en coûte.
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Un accomplissement   ? Combien de fois je l’ ai entendu ce refrain   ! Qui veut nous faire croire qu’une femme n’est pas tout à fait une femme tant qu’elle n’a pas mis un enfant au monde. Mais quel discours ringard et rétrograde   ! Ça me donne envie de gerber   ! Quant à l’expérience merveilleuse, vous me faites marrer, vous, les bonnes femmes, les bonnes mères qui ont merveilleusement enfanté dans la douleur. Toutes les femmes que je connais qui ont des enfants passent leur temps à se plaindre. Et la grossesse qui est un enfer, l’accouchement un calvaire, et les nuits blanches, et les diarrhées du bébé, et ses dents qui poussent, et le couple qui explose et ceci et cela… Elles dressent le tableau de l’apocalypse et ensuite finissent toujours par un «   oh, mais c’ est tellement merveilleux d’être maman   !   » Non mais, sans blague, vous vous foutez vraiment de la gueule du monde   ! Sophie a pâli d’un coup. Elle sait que sa fille a une opinion tranchée sur ce sujet, mais elle ne l’avait encore jamais vue s’ emporter de la sorte. – Non, mais je suis d’accord que ce n’est pas une sinécure d’avoir des enfants, je n’ai jamais dit le contraire. C’est difficile, mais c ’est un cadeau de la nature, il faut le voir comme ça. – Va le dire aux femmes qui ont eu des grossesses non désirées que c’est un cadeau de la nature. Pourquoi tous ces efforts pour mettre au point la contraception et l’IVG si c’est un cadeau de la nature   ? Pourquoi les femmes se sont-elles tant battues pour avoir le choix alors   ? – Oui, bon, là tu exagères un peu. Je ne parlais pas de ces situations particulières, mais des femmes qui ont un vrai désir d’enfant et qui veulent être mères. – Eh bien, il se trouve que moi, je n’ai jamais ressenti ce désir d’enfant, jamais. Il me semble que c’est la seule et unique raison qui doit te pousser à faire un enfant, non   ? Sophie acquiesce en faisant la moue. – Bien sûr, bien sûr, mais il y a d’autres raisons. Léo s’attendait à cette réponse. Elle réplique aussitôt, pleine de conviction. – Non, selon moi, il n’y en a aucune autre valable. Je respecte les hommes et les femmes qui ont un désir profond d’être parents, pour qui c ’est une évidence, un besoin viscéral.
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La victimologie est essentielle. Nous devons nous concentrer sur les victimes, apprendre à les connaître, tout savoir de leur vie, fouiller dans leur passé, trouver s’il y a un lien entre elles pour comprendre qui pourrait vouloir leur mort.
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