AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.45/5 (sur 92 notes)

Nationalité : Slovaquie
Né(e) à : Tchécoslovaquie , 1969
Biographie :

Arpád Soltész est l'un des journalistes slovaques les plus connus pour son travail sur le crime organisé en Slovaquie.

Issu de la première génération de journalistes indépendants dans son jeune pays, il y dénonce inlassablement les ravages de la corruption et du crime organisé – non sans risques. Son premier roman, « Il était une fois dans l’Est », fait de ce climat malsain une fiction captivante.

Il a fondé et dirige le nouveau Centre slovaque pour l'investigation journalistique qui porte le nom de Ján Kuciak, son confrère assassiné en 2018. Tout ce qu'il ne peut pas écrire dans ses articles, il en fait des romans.

"Il était une fois dans l'Est" est son premier roman, lauréat du prix du Premier roman slovaque en 2017.

C'est aussi un célèbre journaliste d’investigation, il a écrit dans les années 90 sur la mafia, la politique et les privatisations en Slovaquie orientale.

Dans son œuvre en prose, il aborde avec un réalisme saisissant les pratiques de la mafia, des oligarques, des groupes qui ont acquis leur pouvoir par la force, et des trafiquants d’êtres humains, mais aussi les pratiques de la police, des services secrets ou encore des juges. L’authenticité est assurée par l’utilisation de l’argot et d’une langue crue ou familière.

Bien qu’il parle du côté sombre de notre société, ses écrits ne manquent ni de légèreté ni d’humour. Son premier roman Mäso. Vtedy na východe (La viande. Il était une fois dans l’est) est le récit d’une fille qui est kidnappée pour être vendue sur le marché de la prostitution. L’auteur nous fait découvrir un réseau de trafiquants d’êtres humains liés aux plus hautes sphères du pays.

Son dernier roman s’intitule Sviňa (Sale porc), il présente la vie quotidienne dans les pays d’Europe centrale, ces vingt dernières années.

Au début, on assiste à des scènes de la mafia, à des affaires de corruption, à des scandales politiques, à des événements inexplicables apparemment sans lien, qui se mêlent peu à peu et se complètent pour qu’enfin les fils de l’histoire imbriquées de manière inexplicable fassent apparaître l’image peu flatteuse d’un jeune État qui, en quête de liberté et de démocratie, se perd dans une voie sans issue.

Ce roman documentaire culmine avec un événement, la mort d’un journaliste d’investigation, qui n’est pas sans rappeler l’assassinat de Ján Kuciak en février 2018 en Slovaquie.

Les trois composantes du roman, des faits réels, la fiction qui les expliquent et les relient, et
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Arpad Soltesz   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Árpád Soltész - Le bal des porcs

Podcast (1)


Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
En Slovaquie, les filles étaient jolies,la gnôle forte,les policiers faibles, les politiciens bon marché et les services secrets aveugles.
Commenter  J’apprécie          170
Celui qui veut te faire du ma ne prévient pas.S'il a le pouvoir de blesser, il ne fait pas de menaces. Quand tu mets quelqu'un en danger et qu'il ne se met pas en rogne, c'est là que ça devient inquiétant. (page 74)
Commenter  J’apprécie          110
Si tu veux être saint, il faut mourir en martyr pour ta foi (page 178)
Commenter  J’apprécie          100
Miko regarde autour de lui, plein de confusion. Il est tout habillé. Dans un lit. Le sien. Çà c’est bien. Mieux que tout nu dans un lit étranger. Il y a beaucoup de lits au monde plus propres que le sien. Moins en vrac. Qui ne grincent pas tant. Mais celui-ci, c’est le sien.
Commenter  J’apprécie          50
Le métier de passeur n'est pas le gagne-pain local des bouseux d'ici mais une industrie surpanationale gérée de manière très pointue. Les professionnels du tourisme devraient prendre des leçons chez les passeurs.
Commenter  J’apprécie          50
Une partie de cette histoire s’est vraiment produite, mais d’une autre manière. Les personnages sont fictifs. Si vous vous êtes tout de même reconnu dans l’un d’eux, soyez raisonnable et ne l’avouez pas. Les gens n’ont pas à savoir quel salopard vous êtes.
Commenter  J’apprécie          40
.
EST CE BIEN DIFFERENT AU FLORE OU LA CLOSERIE DES LILAS ?

" Le Slovan est un territoire neutre. Le meilleur établissement de la ville. Tout le monde le fréquente – mafieux, agents du SIS, juges, journalistes, policiers, hommes d’affaires, politiciens, avocats et escrocs financiers.

Ils peuvent s’ignorer entre eux, ou se saluer d’un discret signe de tête. Partager un café. Régler d’anciennes querelles ou en commencer de nouvelles. Se livrer à une arnaque ou en inventer une. "


.
Commenter  J’apprécie          30
Plus d’un pedzouille demeuré a écopé de dix ans sans même savoir pourquoi. Littéralement. Non seulement il n’avait rien fait, mais il n’était même pas capable de comprendre correctement de quoi on l’accusait. La plupart n’essayaient même pas. Pour eux, cela faisait partie du cours normal des choses : les pandores débarquaient quelquefois dans le village, ils pinçaient quelqu’un et le coffraient.
Certains n’arrivaient même pas à comprendre ce que cela signifiait, dix ans. Ils vivaient dans un temps tout à fait différent. Ils ne connaissaient que le jour, la nuit et les saisons. Des mots comme « lundi », ou « septembre » ou « année » n’avaient pour eux aucun sens. Ils les connaissaient, sans pouvoir les relier à une idée concrète. Ils savaient qu’is allaient partir et qu’à leur retour les enfants seraient déjà grands. La chose ne leur faisait pas plaisir, pas plus qu’un hiver rigoureux, une inondation ou une congestion cérébrale. La taule, ce n’était qu’une mauvaise chose de plus apportée par la vie et il fallait tenir le coup ou crever là-dedans.
Commenter  J’apprécie          20
Allah avait béni le Joli Petit Pays sous la Minuscule Chaîne de Hautes Montagnes. La vie y était belle. Chaque village était pourvu d'une route et de courant électrique. Même les hameaux roms. Ils avaient tous de quoi bouffer et c'est avec de l'eau potable qu'ils tiraient la chasse sur leurs merdes. Les gens du cru ne s'entretuaient pas. Du moins pas sans raison. Avec de l'argent, on pouvait tout acheter.
Commenter  J’apprécie          20
Celui qui ose affirmer que les actrices du porno ne sont pas des actrices n'a qu'à venir essayer.
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Arpad Soltesz (118)Voir plus

¤¤

{* *}