Émission complète à découvrir sur : http://www.web-tv-culture.com/les-vacances-du-petit-renard-d-arthur-cahn-1274.html Retenez bien son nom et son visage. Il s?appelle Arthur Cahn et son premier roman est salué à la fois par la critique et les libraires. A juste titre. Après des études dans les métiers de l?image et du son, Arthur Cahn a réalisé plusieurs courts-métrages, dont certains ont été primés, et il travaille actuellement à la réalisation de son premier long-métrage. Mais parallèlement, Arthur Cahn a eu aussi l?envie de se frotter à l?écriture romanesque et voici donc « Les vacances du petit Renard ». Paul a 14 ans, c?est l?été, il part en vacances dans la maison de famille. C?est un ado comme les autres, avec ses petites joies, sa mélancolie, ses questionnements. Il y a les parents qui s?engueulent, il y a la petite s?ur, Maude, elle est sympa mais elle reste la petite s?ur. Il y aussi Arnaud, le fils du paysan d?à côté. Et puis Béné, la s?ur de Maman, la tante un peu déjantée. Enfin, il y a Hervé, le copain de Béné. Hervé a 45 ans et Paul tombe amoureux. A la fois récit de l?adolescence, roman d?apprentissage, histoire sensuelle et parfois même érotique, le premier roman d?Arthur Cahn est magistral. Alternant des passages d?une grande poésie, d?une douce mélancolie à certains moments, sensuels voire très crus à d?autres, l?auteur démontre la maîtrise de son écriture et de son style. Mais au-delà de l?histoire du jeune Paul, et des balbutiements intemporels de l?amour adolescent, Arthur Cahn nous interpelle aussi sur la place prise par les nouvelles technologies dans la parade amoureuse, notamment chez les plus jeunes, quand d?un clic les sentiments sont bafoués, quand par une image nocive, l?enfance peut être détruite. le jeune Paul Renard fera aussi l?apprentissage de la désillusion. Un beau roman et un talent prometteur à suivre « Les vacances du petit Renard » d?Arthur Cahn est publié aux éditions du Seuil.
Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.