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Citations de Astrid Monet (17)


Depuis la naissance de son fils, son monde se résumait à Solal. Qui tournait autour de qui ? Qui était le satellite de l'autre, de la mère ou de l'enfant ?
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Les cendres s’abattent sur les vitres dans un bruit d’ailes crispées.
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Tu vas y arriver. Tu vas vivre.
Toi, tu vas vivre. Il n'y aura plus les erreurs, les mensonges comme pour moi. Et tant d'autres.
Toi.
Tu vas vivre.
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Mon frère était malade depuis la naissance et je m’étais enfermé dans une maladie mentale. Souffrance permanente. Culpabilité. Combien de fois me suis-je dit que je voulais prendre sa place ?
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Mais c'est toute la ville qui se vide de sa substance moléculaire, de son âme, tandis que les cendres du volcan continuent de pleuvoir sur les premières ruines du tremblement de terre.
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Astrid Monet
Dans cette nuit d’été tranchante et noire, Marika garde les yeux grands ouverts sur les zébrures du monde et de sa vie. »
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Sa voix électrique, hypnotique, transperce le ciel furieux de Berlin pour frapper dans le cœur de Marika. Il faut que ce cœur batte, d'amour, de vie, de colère, de rage.
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Ma vie devenait un point d’interrogation, un jour sans lendemain. La vie, finalement était une sacrée mascarade. Ne nous fallait-il pas simplement trouver une occupation pour passer le temps avant la mort ?
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Les flocons noirs s'engouffraient dans sa gorge comme des grains dans un sablier"
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Soudain, le bus freine brutalement.
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Dans le parc, les familles du quartier, allemandes, turques, venaient avec des poussettes chargées d’enfants et des sacs remplis de provisions. La langue allemande se mélangeait à la langue turque. Dans le Görli, comme dans tous les parcs de Berlin, les barbecues étaient autorisés. Les familles étalaient des draps et des couvertures sur les grandes pelouses, les gamins jouaient au foot, les femmes discutaient entre elles et bientôt une odeur de viande et de légumes grillés crépitait autour d’elles. Au matin, des étudiants traversaient le parc. Ils sortaient de boîte de nuit, les oreilles bourdonnantes de musique électro, les yeux fiévreux. Les vêtements sentaient le tabac froid. Ils discutaient rapidement avec un type le prix pour quelques grammes d’herbe. Ils fumaient assis sur un banc. Des chiens couraient. Dans le Görli, tout ce monde cohabitait parfaitement.
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La foule reprend son cri en choeur ; en face, les policiers ne bougent pas. le visage figé derrière la visière de leurs casques, le torse bombé par les gilets pare-balles, ils se tiennent droits, campés sur leurs jambes carrossées de protections. Impassibles sous leur carapace noire. Sur un ordre, ils avancent lentement vers le groupe furieux.
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Les cendres collent aux visages comme de la terre. Les corps avancent avec lourdeur sous cette pluie grise. Marika appelle Solal de toutes ses forces, les flocons noirs s’engouffrent dans sa gorge comme des grains dans un sablier.
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Un épais brouillard écrasait la ville et on ne distinguait plus rien à deux mètres. Pourtant, pas loin, on aurait pu voir des cabanes en bois verni avec des fleurs en plastique aux fenêtres, des odeurs de vin chaud ou de gaufre au chocolat, le tout mêlé aux rires des passants, des badauds, des curieux, des touristes venus croiser les habitués du quartier, et apprécier combien ce lieu de béton et de squares, combien Paris, par endroits, était encore une fête.
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Il lisait en anglais les poèmes de William Blake. Souvent, il retournait son édition ancienne, papier jauni et corné, qu'il posait sur son genou. Il sortait du tabac de sa poche, roulait une cigarette et, la portant à ses lèvres, l'allumait d'un claquement de doigts sur son zippo. Mary lâcha son sac sur les journaux étalés par terre et s'assit près de lui. Mary, elle avait dix-neuf ans et l'allure un peu sauvageonne.
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Ma mère m'avait dit également que les donneurs ne pouvaient être que des « gens très bien ». Comment accepter de se faire planter une aiguille et de laisser couler ce liquide si précieux, si nécessaire à la vie? « Ce sont des anges, répétait ma mère, sans eux, ton frère ne pourrait pas vivre. »
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Bercé par la mélancolie de ce chant, je repensai à ma première soirée chez les Hongrois et au poème de Baudelaire que Janos m’avait demandé de lire. Quel était le « noir océan » que je fuyais ? Est-ce que je cherchais le rêve de Malone ou, à l’inverse, peur de vivre sans lui ? Dans cette nuit brûlante d’Espagne, au son tragique du flamenco, comme des cris et des pleurs, je sentis un cadenas s’ouvrir en moi.
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