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Citations de Aurélie Chateaux-Martin (28)


- Je suis à la douche ! crie Denis. Viens me rejoindre, si tu veux.
- T'es con, je réponds. Je voulais juste savoir si ça te tentait une soirée série-pizzas-bière-glace.
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Je ne peux pas faire ça.
Je ne peux pas coucher avec lui.
Encore moins imaginer sortir avec lui.
Lui, il ose affirmer qu’il m’aime.
Moi, je n’ai pas cette force d’âme.
Ce courage.
Ou ce grain de folie.
Parce qu’un tel amour est condamné, qu’il est insensé et impossible. Il le sait, et pourtant, il a l’air de s’en foutre. Je ne doute pas une seule seconde qu’il ait conscience de ce qu’on penserait de nous, de la manière dont tout le monde définir une telle liaison.
Inceste.
C’est un mot qui me semble horrible.
Vulgaire.
Honteux.
Laid.
Il me file la nausée.
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Tracy serra les dents et fit une grimace, l'air effaré par le boucan de Malin.
"Au défilé d'Emen Dracks, soupira-t-il. Vous ne pouvez vraiment pas vous empêcher de parler ? Si on se fait tuer, ce sera de votre faute, je vous préviens..."
Le nain éclata de rire, au plus grand effroi du jeune homme.
"Se faire tuer ? Ne t'en fais pas, je te protègerai, petit !"
Tracy lui lança un regard incrédule, puis il bifurqua dans le petit sentier qui courait vers la droite.
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– Plus têtu que toi, c’est pas envisageable, affirmant-t-il. Écoute moi bien Raph, Tu veux pas croire qu’il t’aime, libre à toi. Tu veux te casser de chez lui, ok, je comprends. Vivre sous le toit de cette manière c’est pas tenable.

– C’est clair…bredouilla Raphaël;

– Maintenant, tu vas partir, et te connaissant, tu vas jamais regarder en arrière. Tu garderas des liens avec Greta et Mark, mais tu t’arrangeras pour plus les revoir, et encore moins Angel. Pas vrai ?
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Reprenant le fil de sa mission, l'assassin regarda autour de lui, vérifiant qu'il était enfin seul, puis il entama son ascension avec vivacité et aisance. Porté par une exaltation incroyablement puissante, il grimpa au troisième étage en un temps record. Couper le carreau avec sa bague en diamant fut un jeu d'enfant. Il retint le bout de verre dans sa chute, passa sa main à l'intérieur de la pièce et ouvrit la fenêtre. Le tout dans le silence le plus total. Une ombre n'eût pas su se montrer plus discrète que lui.
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– Mais j’ai mûri, le coupa celui-ci. Et je suis prêt à aller à ton rythme. Et à respecter tes choix. Parce que je t’aime, non pas seulement d’un amour passionnel et aveugle, mais de toute la tendresse de mon âme, de toute la force de mon coeur, avec tes qualités et tes défauts.
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Mais l’amour le plus profond, le plus pur, le plus immense ne peut pas suffire à vivre heureux.
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Aimer, c’est parfois simplement savoir perdre ses repères.
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La perfection, c’est tellement plat…
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—Tu vas faire quoi ? demanda-t-elle.
—Par rapport à quoi ?
—À tout ça. Ta situation merdique.
—Merci pour le jugement, rit Armand.
—Ce n’en est pas un. C’est merdique, non ? Tu souffres, ton Kris a l’air de souffrir de ouf, et Sophie…
—Je sais, soupira son frère. Tu as raison. C’est le gros bordel. Je ne sais pas, Chiara. Je ne sais pas quoi faire. Je ne veux pas les perdre. Ni l’un, ni l’autre.
—Je comprends, murmura Chiara. Je suis désolée pour toi, mio caro. 
Son jumeau inspira profondément.
—Selon toi, je devrais faire quoi ? demanda-t-il timidement.
  La jeune femme se redressa, le fixa intensément. Son regard brillait d’amour et de compassion.
—Suivre ton cœur, Armando. La vie est trop courte, tu devrais apprendre à la savourer. Go wild. Sii pazzo, sii appassionato, sii spontaneo. Goditi la vita"
Ces paroles broyèrent le cœur d’Armand. Sa sœur venait de lui présenter une voie à laquelle il n’avait même pas pensé. Abandonner ce qui avait toujours fait de son existence une machine parfaitement bien réglée. Écouter son instinct, écouter cette voix qui, en lui, le suppliait de se libérer de ses chaines. Tout lâcher, pour les beaux yeux verts d’un séduisant Danois.
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Il avait eu ce désir d’aller de l’avant parce que tout le monde attendait cela de lui, lui y compris, plus que par une vraie envie de cette vie qu’il s’était imaginée et forgée. Lors de sa visite chez Nonna et Nonno, ses grands-parents, en Sicile, il avait été fasciné par leur couple si uni malgré les années. C’était une réussite complète, à ses yeux. Et il avait eu cette impulsion de vivre la même chose. Sauf que ce n’était pas lui. Oh, c’était le « lui » que tout le monde connaissait, que tout le monde s’attendait à ce qu’il affiche, mais ce n’était pas ce qu’il souhaitait être, au fond. Il n’avait jamais compris avant de rencontrer Kris qu’il existait en lui une part immense qui dormait profondément, dépressive, attendant qu’il la remarque et lui permette de s’exprimer. Il l’avait laissé émerger, et il ne pouvait juste plus retourner à ce demi-sommeil qu’avait été son existence jusqu’à présent. Ça aurait été trop douloureux. Trop inhumain.
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—Raconte-moi, conclut Armand. Qui t’a fait du mal comme ça ? Kris prit une profonde inspiration, puis expira avec force avant de se relever.
—Si je te raconte, tu ne voudras plus de moi.
—Pourquoi ? Tu pourrais avoir commis les pires crimes du monde que je t’aimerais quand même. Le passé ne m’intéresse que parce qu’il t’a forgé, en bien ou en mal, Kris. Je t’ai déjà accepté avec tes forces et tes qualités, mais aussi avec tes faiblesses et tes défauts. Tu ne veux pas me faire confiance ? Avoir foi en moi ?  Kris pinça les lèvres d’un air dépité.
—La confiance, c’est quelque chose qui m’est difficile, murmura-t-il.
—Je sais. Mais tu sais aussi que je ne te ferai jamais de mal volontairement. Tu le sais, hein ?  Son ami acquiesça gravement. Puis se tut, et baissa les yeux. Armand respecta son silence, posa sa main dans ses cheveux, les caressa affectueusement.
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Il se redressa, le fixa avec gravité.
—Je ne veux jamais abuser de toi. Je veux t’aimer comme tu le mérites. Avec douceur, tendresse, ardeur, passion et respect. Parce que sans tout cela, l’amour n’existe pas vraiment. Ou alors, il ne vaut pas la peine de perdurer.  C’était exactement ce qu’il pensait, à cet instant-là, alors que son cœur s’ouvrait complètement à Kris, et à l’idée qu’il allait perdre Sophie définitivement. Oui, il avait aimé Sophie. Mais il lui avait toujours manqué quelque chose. Quelque chose qu’il avait l’impression de pouvoir trouver en Kris. Quelque chose à quoi il aspirait réellement.
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L’idée de mener la vie dure à son frère d’accueil le stimulait étrangement. Et repousser le bel ange blond l’empêcherait définitivement de s’en rapprocher. Ce qui était clairement indispensable, parce qu’à vivre avec un mec qui ressemblait à un top model et qui était capable de vous bouffer du regard comme Angel l’avait fait à son arrivée n’était définitivement pas sans risques…
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Lire de la littérature homo était l’une de ses principales échappatoires pour s’évader de son quotidien rempli de frustration et de non-dits. Lire sur une liseuse évitait les questions indiscrètes sur ses lectures, lui permettant de ne pas avoir à révéler ce à quoi il rêvait dans le secret de son esprit très fertile.
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La jeune fille avait quatorze ans, et ses hormones devaient sacrément la travailler parce qu’une fois passé son premier temps de recul et de répugnance, elle n’avait pas lâché ses basques. Elle le fixait avec un air de merlan frit typique des filles de son âge à la vue d’un beau mâle séduisant et mystérieux.
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Angel était un putain de canon. Du genre immanquable, qui devait faire tourner la tête de toutes les filles. Il avait des cheveux blonds qui ondulaient doucement autour de son joli visage aux traits ovales dans une coupe évasée cachant le haut de ses oreilles. Ses grands yeux possédaient un iris d’un vert si pur que Raph avait dû lutter de toutes ses forces pour ne pas tomber dedans. Une couleur rare, assez unique, qu’il partageait pourtant avec sa sœur et sa mère. Quelques taches de rousseur couraient autour de son nez un peu pointu, parfait, très visibles sur sa peau claire.
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Il avait trop souvent été rejeté, chassé, hué pour s’ouvrir au premier venu, fût-il super souriant et agréable.
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Il espérait, de tout son cœur, que cette exposition lui permette de cogiter un peu plus profondément ce qu’il souhaitait vivre, ce qu’il était prêt à vivre, et ce qu’il n’avait pas du tout envie d’expérimenter. Mais il pressentait que croiser le regard du splendide virtuose lui ferait perdre tous ses moyens, compliquant largement ses pensées en les teintant de désir et de fascination…
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Difficile, face à une bombe pareille… Je suis quasiment sûr de l’avoir déjà croisé dans des soirées libertines, quand même, et si c’est bien lui, il avait pas l’air désintéressé du tout par les mecs, si tu vois ce que je veux dire…
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