Aurélie Delahaye | "Bianca" : invitation à la lecture, à léchange et au partage
Ici, je me suis rencontrée. Et mon cœur me dit qu'il peut t'arriver la même chose. A condition d'y aller pas à pas, de faire des apprentissages de ne pas rebrousser chemin dès que tu te casseras la figure (car il va y en avoir des chutes).
Ce livre n'est ni un témoignage ni une vérité, il est le fruit de voix de la campagne, la mienne parfois, mais aussi celles d'autres, que j'ai glanées çà et là.
Oublie ce que disent ou pensent les autres. Une chose est sûre : quand t’auras trouvé ton bonheur, plus personne n’aura rien à y redire.
Le lendemain n'est pas incertain, il est inconnu.
La peur fait partie de la vie, mais il nous appartient de décider de la remplacer par la confiance.
Cette fois, ce n'est pas dans la tête que je vis les choses, je ressens au plus profond de moi que rien ne sert de se sentir responsable du poids de tous les maux de l'humanité, ni d'essayer de les réparer, il faut vivre en paix.
Je suis angoissé car c'est dans ma nature, mais au plus profond j'ai renoué avec moi-même et me suis libéré de mes peurs.
Dorénavant, chaque choix que je ferai sera motivé par ce qui résonne en moi et par mon désir de protéger le monde qui m'entoure.
Je ne chercherais plus à inventer le futur, je vivrai au présent et aurai confiance dans l'avenir.
Je saurai qu'être à ma place m'apportera ce dont j'ai besoin, juste ce dont j'ai besoin. J'ai appris à vivre avec peu, je n'aurai pas envie d'avoir plus, car j'ai découvert bien plus important.
Partir, c'était me rendre libre de ce que les autres pensaient, de ce que j'avais pu faire auparavant, et de ce que l'on croit devoir faire parce que c'est ainsi que l'on a appris et toujours fait.
Nous aurions pu nous résigner. Nous dire qu'il fallait apprendre à vivre raisonnablement, suivre la cadence. Mais nous ne l'avons pas fait.
C’est à ce moment-là que la réalité a commencé à changer pour moi. Avant, je me demandais comment gagner suffisamment pour pouvoir faire les choses que j’avais envie de faire. Là, j’apprenais à vivre et faire en fonction de ce que j’avais. Je me rendais compte que je pouvais faire deux fois plus avec deux fois moins.