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3.12/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Edmond , le 18/07/1945
Biographie :

Aurélien Boivin est professeur titulaire au Département des littératures de l'Université Laval et essayiste.

Membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ), il travaille depuis plusieurs années avec l'équipe dirigée par Maurice Lemire à la rédaction du Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec et il a contribué aux premiers tomes de La Vie littéraire au Québec. Il a été nommé chevalier de l'Ordre des Palmes académiques du gouvernement français en 1996. En mai 1998, il a reçu la décoration de l'Ordre des francophones d'Amérique. Il est également membre de la Société royale du Canada depuis 1998.

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
L'amour sous toutes ses formes
L'amour est encore un thème récurrent dans cette période: amour entre les êtres dans Le vieux Chagrin de Jacques Poulin, le romancier par excellence de ce thème; amour passion dans Toute la terre à dévorer (1987), amour paternel, dans Une histoire de cœur (1988) de Jacques Savoie, entre un scientifique, qui joue le rôle de père auprès du frère de celui qui, assassiné, lui a permis d’hériter de son cœur et de pouvoir vivre et ainsi de poursuivre ses recherches en génétique; amours incestueuses dans Béatrice vue d’en bas et Le passé composé de Michèle Mailhot, et dans Le poison pêché de Chrystine Brouillet, amours entre femmes dans Le carnet fantôme (1989), dans Le désert mauve de Nicole Brossard, dans L'ange de la solitude de Marie-Claire Blais, amours entre hommes dans les romans de Michel Tremblay, Le cœur découvert et Le premier quartier de lune, par exemple.
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C’était le mardi gras de l’année 17--. Je revenais à Montréal, après cinq ans de séjour dans le Nord-Ouest. Il tombait une neige collante, et, quoique le temps fut très calme, je songeai à camper de bonne heure ; j’avais un bois d’une lieue à passer, sans habitation ; et je connaissais trop bien le climat pour m’y engager à l’entrée de la nuit. Ce fut donc avec une vraie satisfaction que j’aperçus, au bord de ce bois, une petite maison où j’entrai demander à couvert. Il n’y avait que trois personnes dans ce logis lorsque j’y arrivai : un vieillard d’une soixantaine d’années, sa femme et une jeune et jolie fille de dix-sept à dix-huit ans, qui chaussait un bas de laine bleue dans un coin de la chambre, le dos tourné à nous, bien entendu ; en un mot, elle achevait sa toilette. « Tu ferais mieux de ne pas y aller, Marguerite », avait dit le père, comme je franchissais le seuil de la porte.
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LE BOUT DU MONDE
roman de Paule Doyon
Premier roman pour adultes de Paule Doyon, qui a publié jusque-là des œuvres destinées aux enfants, en particulier la série « Francis et Nathalie», parue aux éditions Paulines, Le bout du monde est à la fois un récit autobiographique et sociologique. L'histoire se déroule entre 1916 et 1920, en Abitibi, cette « Terre promise », qui a tant attiré le père de la jeune narratrice de douze ans qu’il a abandonné sa terre de Victoriaville, dans les Bois-Francs, pour vivre un nouveau rêve: permettre à ses fils d’échapper à la conscription et leur assurer un avenir prometteur dans ce pays qu’on disait pourtant inhospitalier. Raconté à la première personne, le récit s’amorce avec le voyage de la famille de Pierre Ramsay — c’est le nom de la mère de la romancière — que le lecteur suit jusqu’à son arrivée au modeste camp que le père et ses deux fils aînés ont construit en vitesse lors d’un voyage précédent.
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« Ma pensée, comme toujours, voyage entre mes deux pays1 ». Cette citation de Marie Le Franc résume l’attachement irrépressible qu’elle éprouvait pour son pays d’adoption, le Canada, et sa terre natale, la Bretagne. Ce besoin vital de ces deux espaces, pour elle complémentaires, explique et motive ses va-et-vient de part et d’autre de l’Atlantique. Entre la fascination de la mer et l’envoûtement des forêts du Grand Nord, il n’y a pas de choix possible mais l’obligation de les vivre tous les deux, alternativement.
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Il n’y a pas de coupure sensible entre les romans publiés à la fin des années 1970 et ceux qui paraissent à la suite du Référendum de 1980, soit de 1981 à 1985 inclusivement, période retenue pour ce septième tome du Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec. Leur nombre est sensiblement le même, soit un peu plus de 400, ce qui correspond à une moyenne de 80 par année. De ce nombre, environ 300 sont recensés dans ce tome, les autres figurent en bibliographie générale des œuvres. Il s’est aussi publié une centaine de recueils de contes et de nouvelles, dont plus des deux tiers sont analysés ici. Voilà qui démontre que la prose narrative a retenu l’attention des écrivains et écrivaines de cette période, plus sensibles, on le verra, à la forme et à l’esthétique.
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Lorsque nous nous sommes réunis, en 1985, pour mettre sur pied un groupe de recherches sur le fantastique et la science-fiction (SF) au Québec, qui deviendra le GRILFIQ, nous avions conscience de deux choses : d'une part, nous savions, pour l'avoir déjà longuement fréquenté, commenté ou enseigné, qu'il avait un corpus important d'œuvres québécoises fantastiques et de SF; d'autre part, nous savions aussi que, tant pour l'institution littéraire que pour le public lecteur en général, ce phénomène était relativement (ou tout à fait) méconnu. Nous en sommes ainsi venus à croire qu'il fallait mettre en lumière cette partie de notre "répertoire national" et, par des recherches poussées, démontrer l'importance et la pertinence d'un telle activité littéraire au Québec.
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[Marie Le Franc] n’avait aucune forme de vanité. Il arrive quelquefois que, chez des auteurs, chez de bons écrivains – et Marie Le Franc est un bon écrivain – qu’il y ait une sorte de vanité qui s’installe. Elle n’avait aucune sorte de vanité et je peux dire que, avant de la connaître je n’avais pas lu ses livres. Quand je l’ai connue, par curiosité, j’ai voulu lire ses livres… et j’ai été charmé, parce que j’ai découvert un auteur d’une qualité assez rare…
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Paris ne s'est pas fait en un jour, Terrebonne non plus.
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