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Critiques de Aurélien Ducoudray (799)
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L'Anniversaire de Kim Jong-il

L’horreur d’une vie en Corée du nord vue et racontée par Jun Sang, un petit garçon âgé de 8 ans. Son regard innocent est d’autant plus marquant par contraste avec la violence et l’absurdité de la vie de milliers de coréens, littéralement réduits à la condition de prisonnier et d’esclave par un état tortionnaire.

Les couleurs vives disent une vie construite sur une propagande où le mensonge tient lieu de vérité. Le noir et blanc est ensuite réservé à la réalité des camps de concentration.

Sur ce sujet terrible, les auteurs arrivent non seulement à incarner leurs propos mais aussi à trouver le ton juste. Un exploit en quelque sorte.

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Bots, tome 1

J'ai eu un léger doute quand j'ai commencé ma lecture, le dessin ne m'a pas tout de suite emballé, le trait est très précis, les coup de pinceaux sont brutes en apparence, mais en réalité très posés, très élaborés, le détail est très poussé et la lecture se perd un peu, est un peu hachée. Le coté « destroy sophistiqué » me paraît toujours suspect (j'ai toujours détesté la New Wave). Mais le scénario est superbement construit, avec les flash back où il faut, quand il faut, des rebondissements, et des textes pleins d'imagination : c'est un monde ou ne vivent plus que des robots, les humains on disparus de la planète, du coup les dialogues partent toujours d'un point de vue mécanique et informatique, et c'est une réussite, drôle et pleine de clins d'oeil :

« Quand nous chanterons, le temps des 8 bits,

Les gais processeurs, les gigas moqueurs

seront tous en veiiiiilleu...

Les unité centrales auront le bug en tête

et les processeurs du soleil au bios !

Quand nous chanterons, le temps des 8 bits,

sifflera bien moins le modem moqueur ! »



Évidemment, lorsqu'apparaît un bébé humain, c'est un peu la panique et la confusion (même pas de port USB !)

Et si le dessin m'avait parut trop fouillis dans le premier chapitre, et c'était normal puisque c'était une scène de guerre. Par la suite, l'harmonie des couleurs, la vivacité du trait participent à la dynamique de la BD. Et les détails graphiques aussi sont chargés de nombreux clins d’œils et donnent encore un peu plus de piment à l'histoire, comme un assaisonnement subtil.



J'ai démarré sceptique et j'ai terminé totalement convaincu.
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Bob Morane - Renaissance, tome 1 : Les terr..

Transposition de l'univers de Bob Morane dans un futur proche réaliste (2024). Ce premier tome introduit de façon assez fouillée le personnage.

Cela m'a fait penser au premier tome de XIII, en moins intriguant néanmoins.



Politique, diplomatie, jeux de pouvoir, sont au menu de l'album. Avec un peu d'action et d'aventure. Après cette introduction prometteuse, j'espère que le deuxième tome m'emportera!





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L'Impudence des chiens (BD)

Aurélien DUCOUDRAY et Nicolas DUMONTHEUIL. L’impudence des chiens.



Une lecture divertissante et j’en ai bien besoin. Oui j’ai traversé une zone fort inhospitalière en compagnie des héros de Sandrine COLLETTE, dans son dernier roman : "On était des loups ». Avec Yasmine KHADRA, quatre ans sur le front lors de la première guerre mondiale avec Yacine Chéraga, puis guerroyer aux confins de l’Algérie, du Maroc et du Sahara, j'ai défendu mon territoire. Maintenant c’est l’heure du repos du guerrier, bien méritée !



Quel bel album que ce volume, « L’impudence des chiens ». Un vaudeville hilarant, gai, satirique et plein de mansuétude. Le comte François de Dardille , un retraité de l’armée a épousé, il y a six mois une gente demoiselle tout juste pubère, la comtesse Amélie de Figule. Et notre homme, un peu trop âgé, n’a pas encore honorée sa dame. Celle-ci, par l’intermédiaire du Marquis dit « le membré », le provoque et l invite à prouver sa virilité lors de l’épreuve dite « du congrès », sous peine de divorce et de perte de la moitié de ses biens  ! Le comte doit donc s’accoupler avec son épouse dans un lit clos mais devant toute une cour de juges, médecins, membres du clergé, enfin devant un public pour accomplir l’acte de procréation. Cruel dilemme ? Sera-t-il à la hauteur de sa virilité pour contenter sa jeune épouse ? Afin de stimuler sa libido, le Marquis le mènera dans une maison close ! Toutes ces demoiselles, fort dévêtues vont-elles révéler la masculinité et la renaissance de la verdeur de notre héros et l’inciter à copuler ? En un mot, sera-t-il apte à bander ! Sera-t-il tenter par ce spectacle, ses seins, ses croupes rebondies qui lui sont offertes ?



Merci aux deux auteurs, Aurélien DUCOUDRAY, le scénariste et Nicolas DUMONTHEUIL, le dessinateur et coloriste, pour cette ravissante mise en scène de l’épreuve dite « du congrès ». Le graphisme illustre parfaitement les textes de l’auteur. Des dessins un peu osés, mais en totale adéquation avec les textes. Les images de cette ville nous rappelle le Paris du « siècle des lumières ». De plus les tenues des divers personnages indiquent bien le règne du « Roi Soleil ». Une fort belle mise en scène de cette épreuve, ordonnée par la justice, à la demande de l’épouse. De nombreuses allusions aux dramaturges et auteurs prolifiques de cette époque : MOLIERE, RACINE, CORNEILLE.… Satirique, ubuesque, grivois, cocasse, libertin, paillard, rempli d’humour, un bel album qui nous permet de nous délasser, de prendre une bonne tranche de rire. Je le recommande pour passer une bonne heure de détente.



Je remercie, Babelio et les éditions Delcourt, pour l’envoi de ce bel album de BD, à réserver en priorité aux adultes. Je vous promets de vivre un agréable moment. Bonne journée.

( 03/09/2022).
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Le repas des hyènes

C’est un superbe conte africain, une histoire de rencontre avec les esprits de l’au-delà, les “Yébans”. Ici, il apparaît sous la forme d’une hyène géante qui va forcer Kana, un des fils jumeaux du sorcier du village, à la suivre. Cette histoire est une quête initiatique qui englobe un large éventail des différentes mythologies et de l’histoire, reliant le mythe d’Orphée à la colonisation de l’Afrique, avec un style de récit de griot africains, une pointe d’espièglerie et beaucoup d’intensité dramatique. Le graphisme est chargé en couleurs, assez sombres, sauf dans le chapitre initiation ou elles deviennent alors psychédélique, le graphisme est plein d’invention, de liberté, de lyrisme un peu fou, et renforce la dramaturgie du récit. Cette lecture est impressionnante et belle, à découvrir.
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Bots, tome 1

Une chouette découverte que cette BD dont je n'attendais pas grand chose.

Les premières pages ne m'ont pas franchement emballées et puis, petite à petit, je me suis laissée prendre au jeu et je me suis bien amusée.

De gags en bons mots, de clins d’œil en situations drolatiques, nous sommes pris dans une aventure plutôt bien pensée et prenante.

Il faut toutefois être un peu geek pour saisir une bonne partie des gags...sans ça, ça se lit tout de même sans déplaisir.

Sur une planche, on voit la reproduction d'un tableau de Magritte "Le fils de l'homme" où la pomme est remplacée par le logo de Apple...ça m'a fait rire pendant le reste du livre...faudrait que je le trouve en poster
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Mort aux vaches !

Quelle détente ! BD jubilatoire, drôle, cocasse, sans prise de tête. Le ton fait remémorer, avec beaucoup de plaisir, Les tontons flingueurs. Deux couples (seulement une femme à sacré caractère), après le braquage d’une banque vont se mettre au vert dans une ferme chez l’oncle et cousin de l’un d’entre eux. Histoire de famille qui refait surface, la vache folle, les flics, les commères. Beaucoup d’interférences pour une planque. Dessin simple et généreux en noir et blanc. Et surtout des dialogues à la Audiard. Critique tapée en écoutant ‘Mort aux vaches’ interprété par Sanseverino.

♫ Mort aux vaches, mort aux condés

Vive les enfants d'cayenne à bat ceux d'la sureté ♫

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Inspecteur Balto : Manufrance, bichons et c..

Balto est un flic en retraite, sa base arrière est un bar restaurant "le Balto". Il occupe ses journées comme il peut, s'enfonçant dans une forme de routine qui inexorablement l'entraîne vers la fin.



Mais ce brave Balto est sollicité par deux camgirls pour retrouver une de leur copine. Il faut déjà que Balto comprenne ce qu'est une camgirl, la différence avec une escorte girl ou même une prostituée. Eh oui, il raisonne par rapport à ses modèles, à ses représentations. Il va accepter de s'occuper de ce cas et pour cela il va se faire aider de sa jeune voisine, un peu geek et hackeuse à ses heures.



Plusieurs histoires sont imbriquées les unes dans les autres : l'histoire de la camgirl, un trafic d'animaux de compagnie et la propre histoire Balto et de sa relation à sa femme.



Tous les ingrédients sont posés pour présenter les aventures d'un nouveau détective, le sieur Balto. Il est vrai qu'il fait un peu penser à l'inspecteur Columbo pour ses méthodes à l'ancienne, méthodes d'un autre temps mais efficaces. Comme Columbo, Balto est cependant ouvert aux technologies nouvelles et à l'aide de personnes compétentes. Comme Columbo, il a un sens acéré de l'observation des moindres détails et une excellente mémoire.



Ducoudray et Geffroy nous présente un personnage qui a tout de l'antihéros. Il ouvre des portes pour une suite éventuelle en particulier autour de la vie personnelle de Balto. Le scénario de Ducoudray est intéressant même s'il faut rentrer dans sa logique au début. Le graphisme de Geffroy est sobre, clair.



Balto est nouveau type de policier ou de détective. Il a un physique banal, il semble fatigué mais son esprit est vif. J'attendrai une suite éventuelle pour juger de l'évolution de ce personnage principal mais aussi des personnages secondaires.









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L'Impudence des chiens (BD)

Tout d’abord, je remercie Babelio ainsi que la maison d’éditions pour cet envoi drôle, et rafraîchissant ! Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre en ouvrant cette bande dessinée, malgré la citation en quatrième de couverture qui nous prédisposait à une aventure somme toute grivoise…



La Comtesse Amélie de Figule, nouvellement mariée au Comte François de Dardille demande un congrès : un jury et la foule sont réunis pour observer si mécaniquement, ni l’homme ni la femme du couple ne présente d’anomalie dans la réalisation de l’acte d’amour conjugal. En effet, Amélie est loin d’être satisfaite par son mari. Lorsque le marquis apprend ce qui se trame, il met tout en œuvre pour résoudre le problème de son ami le Comte…



Une tragi-comédie en quatre actes, écrite en vers. Un moment plein d’humour, où la trivialité des dessins joue avec la versification des textes. Une bande dessinée grivoise, que je vous conseille de lire en savourant les délicieuses coucougnettes de la maison Francis Miot. Ne vous méprenez pas, il s’agit d’une amande grillée enrobée de chocolat noir, roulée dans une savoureuse pâte d’amande.
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Bettie Hunter, tome 1

Plutôt une très bonne surprise !

A voir la couverture dans le genre néo-punk mâtiné de space opera, je n’aurais pas parié un seul Cred – pardon, un seul kopeck – sur Bettie Hunter. Pourtant, c’est tout l’inverse !

Bettie, 20 ans, docteur en Ethologie et en Xérobiologie, fraîchement émoulue de l’Université Interstellaire de Cassiopée, est : humaine, blonde, athlétique, binocleuse ; elle porte une seyante combinaison intégrale magenta – donc peu discrète – et de gros protège-genoux jaune en forme de smiley ; elle porte aussi un casque muni d’un respirateur et des gants de protection car elle s’apprête à investir les intestins d’un Lombricus Stockus femelle géant (la bête mesure entre 40 et 60 mètre de long, excusez du peu) pour tenter d’en extraire un criminel supposé encore en vie ; l’animal ayant pour habitude de stocker un certain temps ses proies vivantes dans une sorte de cocon de conservation en vue de les bouffer ultérieurement pour de bon.

L’opération comporte donc certains risques…

Ledit criminel n’inspirant pas la compassion (fraude fiscale, détournement de fonds, recel d’organes volés, …), notre sympathie est donc entièrement reportée envers Bettie et son étrange – mais cependant fort aimable – acolyte métallique nommé Harvey.

Harvey est un droïde tuteur. Grand, gris, fluet, loquace, il accompagnait les enfants à l’orphelinat avant que son attachement à la petite Bettie le contraigne à la faute professionnelle ; depuis, ces deux là sont inséparables.

Cette opération justicière devrait leur garantir une rentrée de fonds d’un montant appréciable ; Bettie est une universitaire chevronnée mais elle est aussi un redoutable chasseuse de primes.

L’aventure commence…



Autre indication notoire : les humains, quels qu’ils soient, ont très mauvaise presse et sont personæ non gratæ en tout lieu de la galaxie ; leurs antécédents ont montrés qu’ils savaient être parfaitement cruels, bellicistes, pervers, intéressés, méchants… outre le fait qu’ils soient moches et qu’ils puent.

De nombreux thèmes seront abordés tels que le rejet ou l'abandon, l'humiliation, la trahison ou l'injustice et le tout dans un second degré… délicat. On est loin de l’humour potache. Scatologique, certes, mais avec raffinement. Et puis l’album comporte de nombreuses références de SF…



J’ai hâte de lire le tome 2 !
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KidZ, tome 1

Je ne suis pas du tout convaincu par cette bande dessinée.

C’est une ènième histoire de zombies, les héros sont des enfants, très stéréotypés, c’est servi par un graphisme à la mode, ça manque singulièrement d’originalité. Et le langage grossier des premières pages m’a dérangé, à qui est donc destiné cette bande dessinée… Vu et revu des milliers de fois, je me suis vraiment ennuyé, le récit se conclut sur un cliffhanger, mais la suite est tellement prévisible que je m’abstiendrai.
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Bots, tome 2

J'avais démarré cette série assez sceptique, mais arrivé à la fin du deuxième tome, je suis totalement emballé. Le graphisme joue sur l'aspect rétro un peu rouillé, bien en adéquation avec ce monde de vieux robots. Le langage est une sacré réussite, tout est en référence au monde de l'informatique, par exemple le robot juge dit "Silence ou je fais réinitialiser la salle", l'avocat est un "formaté d'office"... les trouvailles se bousculent, pas un phylactère sans référence humoristique au langage informatique ou robotique.

Dans ce monde, les robots ont éradiqué les humains, War-Hol est un robot guerrier nourrice, il renferme dans son ventre un bébé humain qu'il est programmé pour protéger. Dans cet épisode nos deux héros War-Hol et Rip-R se retrouve au pénitencier. L'histoire est mouvementée, pleine de rebondissement, d'action, et les références au cinéma, à la littérature rythment cette aventure et apportent une touche humoristique subtile : "Eh, X27 ! Tu rêves encore de moutons électriques ?!" J'y ai repéré Asimov, Philip K. Dick, Le golem, Vol au dessus d'un nid de coucou, Le bon, la brute et le truand, Le silence des agneaux, Garfield, les Beach boys... et j'en oublie un paquet. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir avec cette lecture. Vivment le troisième tome.
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Les chiens de Pripyat, tome 1 : Saint Chris..

BD qui traite d’une manière un peu inattendue de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Dans les mois suivent l’accident de 1986 des chasseurs sont embauchés pour liquider les animaux vivants qui errent dans la zone interdite. Accompagnés par le jeune Kolia, ils arrivent dans une ville de Pripyat abandonnée, figée par la fuite de ses habitants. Le sensible Kolia du mal à tuer les chiens qui se sont multipliés sur la zone, alors que les adultes qui l’entourent en font un carnage. Mais Kolia a l’impression des ombres l’accompagnent dans ses déplacements.

Tour à tour guerrière, écologique, poétique puis fantastique, cette BD a un certain charme. Les dessins sont naïfs, comme l’est l’esprit de Kolia, mais la vérité d’un territoire dévasté pour des siècles s’impose. Une bonne surprise.
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L'Anniversaire de Kim Jong-il

Je possédais cette BD depuis plusieurs mois mais ne l'avais encore pas lue. Vous savez comment c'est, on accumule des livres et ils se reposent dans un coin jusqu'à ce qu'on daigne enfin les lire (car un livre est surtout fait pour être lu ^^).



Lire cette BD en cette période où l'on nous parle assez régulièrement de la Corée du Nord c'est un peu comme si j'avais attendu que l'actualité me pousse à la lire.



L'histoire qui nous est racontée ici, c'est celle d'un jeune enfant Nord Coréen né le même jour que Kim Jong-il. Dans un pays où seul l'anniversaire du leader est fêté, avoir le même jour anniversaire que lui c'est un peu le moyen d'avoir le privilège d'une célébration pour son anniversaire, même si ce n'est pas vraiment le votre que l'on fête... Voilà un des maigres privilèges qu'un habitant Nord Coréen pourrait avoir. Il faut se contenter de peu quand on vit là bas car votre vie passe après la patrie. Vos parents et votre famille ne pèsent pas autant que votre dirigeant...



La Corée du Nord est un pays somme toute peu connu dans la mesure où il est très difficile d'accès et où l'information ne circule pas vraiment. Le régime dit ce qu'il veut et montre ce qui l'arrange. Essayez d'aller passer quelques jours là bas... Quand vous aurez réussi vous me le direz ! ^^



J'ai trouvé cette BD très bien faite, le garçon narrateur m'a interpellé et j'ai véritablement suivi son histoire avec une grande envie. Ce fut une excellente lecture, pas terriblement joyeuse (vous vous en douterez) mais sincère sans être trop prise de tête.



Je vous conseille la lecture de cette BD, c'est enrichissant et instructif.



J'espère que la situation s'améliorera un jour et que tous ces individus pourront connaître une vie plus sereine, plus digne, plus libre.
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Mort aux vaches !

Une surprenante BD sur un groupe de 4 braqueurs drôlement assorti. Le vieux couple bien rodé moteur de l'équipe et le jeune couple de chiens fous difficile à contrôler. Un casse qui risque d'être compliquer !



Très sympas et plutôt original, j'ai passé un bon moment !
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Bob Morane - Renaissance, tome 1 : Les terr..

Dans cette nouvelle BD, nous sommes certes en 2024, mais le monde ressemble bien au nôtre. Bob Morane après une carrière avortée de militaire, est devenu le bras droit du président du Nigéria. Un outil révolutionnaire vient d'être inventé pour permettre aux enfants nigérians d'apprendre en version accélérée. Invention qui n'est pas au goût de tout le monde...



Bob Morane, je le connais juste de nom. Mon cher et tendre a bien une belle collec d'anciennes BD, que j'ai feuilletée par ci par là, mais sur laquelle je ne me suis jamais penchée sérieusement.

Pour moi, avec mon oeil de totale néophyte, Bob Morane, c'est donc de l'aventure avec un grand A et de la science fiction.

En lisant Renaissance - Les terres rares, ce n'est pas du tout ce que j'ai ressenti : Bob Morane reste un aventurier, mais avec un côté sage et rangé qui m'a légèrement surprise. Mais une suite est prévue, et la fin est prometteuse.

Les dessins sont réussis, les couleurs sont superbes.

Une BD intéressante, mais qui ne m'a pas semblé pourtant d'une grande originalité.

J'essaierai une ancienne BD, juste pour voir .



Merci à la masse critique de Babelio.

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Lucienne ou les millionnaires de la Rondière ..

Un village à la campagne. Des habitants qui vivent dans leurs fermes. Des anecdotes sur chacune et chacun. Les habitudes des villageois ou bien leurs rituels. De nouveaux arrivants avec tous les clichés relatifs aux jeunes et aux gens de la ville.



Lucienne voit sa vie perturbée par l'arrivée d'une lettre des magasins Outillor (célèbres pour leurs camions sillonnant les campagnes pour apporter l'objet, l'ustensile ou l'outil qu'il manque au foyer) lui annonçant un gain de 200000€. Georges, son mari, essaie de la raisonner, de lui faire comprendre qu'une fois de plus c'est un attrape nigaud.



Lucienne et Georges ont perdu un fils. Lucienne s'est consacrée à aider des enfants d'ailleurs pour leur permettre d'avoir une éducation, c'est devenu son but, celui de Georges étant de faire démarrer son tracteur.



Aurélien Ducoudray a voulu rendre hommage à ses grands parents et aux habitants du village où, petit, il passait ses vacances. Il décrit chaque personnage avec ses qualités et ses défauts, dépeint les relations entre ces vieilles et ces vieux. Il dépeint les instants de la vie quotidienne comme la venue de l'épicier ou du facteur. Il y a aussi les moments où l'on va à la ville. Aurélien s'attarde sur la venue de nouveaux arrivants qui vont chercher à s'intégrer après avoir fui la ville. Difficile d'être ce que dans les campagnes on appelle des survenus voire des étrangers.



En arrière plan, il y a la lettre et la promesse de la grosse somme d'argent, Lucienne ne voulant pas passer pour une illuminée.



L'histoire n'est pas novatrice ni le trait de crayon. Est-ce qu'il faut faire référence aux "Vieux fourneaux" ? Je ne crois pas. C'est juste un hommage d'un garçon à sa famille, à son passé avec un brin de nostalgie et un peu de poésie dans ce monde de brutes. Et cela se laisse lire avec plaisir. Le cahier photographique final nous éclaire sur la démarche de l'auteur pour mettre en images et en mots des gens ordinaires et ne pas les oublier.







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Lucienne ou les millionnaires de la Rondière ..

Les vieux fourneaux ont lancé une mode : la bande dessinée rurale de troisième âge. Donc voici encore une histoire de vieux, pleine de bons sentiments, on sort les violons et la double couche de confiture, à fond dans la caricature, les dialogues sont d’un ennui, commérages, nostalgie (overdose !), disputes entre vieux, chien fidèle… on sort toute la panoplie, et le graphisme dégage un nouvel académisme, je crois que je ne supporte plus le petit sourire de vieux vu de trois quart avec le regard en coin, bienveillant, avec une pointe d’espièglerie, ça parle de poules, d’argent, de la vie rurale, de résistance contre la modernité, bienvenu aux stéréotypes. Bref, c’est peut-être bien fait, mais je me suis profondément ennuyé. Il y a un dossier à la fin que je n’ai pas lu, pas envie d’une deuxième couche.
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L'Anniversaire de Kim Jong-il

A chaque fois que je lis une bd sur la Corée du Nord, je sens la colère qui monte en moi. Une colère légitime contre un régime ultra-totalitaire qui soutient un petit dictateur grassouillet n'ayant aucune considération pour son peuple que de le laisser dans l'ignorance ou pire encore le laisser mourir de faim. Vu la bonhomie de ce sinistre personnage, on peut dire qu'il ne manque de rien. Il est véritable une honte pour la face du monde et pour l'humanité.



Si j'étais obligé de chanter à sa gloire le jour de son anniversaire sous la menace d'une arme, que ferais-je ? On dit qu'il a le sens de la famille. Après avoir pulvériser son oncle, il vient de faire assassiner son grand frère dans un pays étranger. Comment peut-on encore tolérer cela ? Certes, il ne faut pas se tromper de camp.



Cette bd nous donne des détails qui frôlent l'insupportable sur ce que son peuple subit à travers les yeux d'un petit garçon et de sa famille. Sa vision des choses est effrayante notamment au début puisqu'il est dans l'ignorance la plus totale en acceptant l'horreur. C'est d'ailleurs l'une des premières fois qu'on a une bd qui permet de mieux comprendre le quotidien de ce peuple meurtri.



Le dessin est réaliste mais avec un côté assez expressif. J'ai bien aimé également le choix des couleurs qui sont souvent dans les tons tristes reflétant ce pays coupé du monde extérieur.



J'ai trouvé la fin un peu abrupte alors que le récit s'étale sur près de 140 pages. On termine certes avec une petite note d'espoir. En tout cas, je suis tout de même heureux de vivre dans une démocratie et ne pas être obligé de souhaiter un joyeux anniversaire à Kim Jong Il, l'étoile brillante du mont Paektu ou le commandant invaincu à la volonté de fer ou le dirigeant mondial du XXIème siècle. Il ne faut jamais oublier que notre système de politiciens tous pourris est encore le moins pire de la planète.
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Amazing Grace, tome 1

L'apocalypse nucléaire a détruit le monde tel que nous le connaissons. Comme beaucoup d'autres John et sa fille tentent de survivre dans les USA dévastés. Mais Grace n'est pas tout à fait comme les autres. Depuis la catastrophe des enfants naissent poilus, avec des crocs et des ongles.



Voici une bande dessinée post apocalyptique très bien menée. L'histoire est centrée sur cette relation père-fille très émouvante. Dans un monde où les codes ne sont plus les mêmes, éduquer une petite fille comme Grace n'est pas facile tout les jours. Malgré la dureté de certains propos, il y a aussi de la tendresse et de l'amour.

La centaine de pages que composent l'ouvrage passent vite et c'est avec plaisir que nous retrouveront Grace et son père dans le tome suivant.

Les dessins de Bessadi sont excellents.
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