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Amazing Grace tome 1 sur 1
EAN : 9782344024584
144 pages
Glénat (15/05/2019)
3.85/5   44 notes
Résumé :
Le futur n'est pas pour les enfants sages.
USA, 2035. Huit ans après l'apocalypse nucléaire. Personne ne sait qui, pourquoi ou comment les trois quarts des États-Unis ont été ravagés. Seule une bande transversale allant de New York à la Californie a été préservée de l'hiver nucléaire. Dans cette Amérique dévastée, comme des milliers d'autres survivants, John et sa fille Grace errent sur les routes essayant de descendre vers le sud pour y trouver nourriture, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce récit post-apocalyptique est centré sur la relation père-fille, ou cette fille née pendant la catastrophe nucléaire est une mutante, jolie petite fille mais doté d'un duvet noir sur tout le corps et d'une force et d'une agilité incroyables. le graphisme est assez classique, bien fait, mais sans originalité. Les personnages sont attachants, l'ambiance bien maîtrisée et l'histoire est bien rythmé, tournant autour de ce phénomène de mutation. Mais j'ai un sentiment de déjà vu, j'ai eu l'impression de lire une bande dessinée bien léchée, bien formatée pour répondre à un phénomène de mode, je me demande si je ne commence pas à saturer du port-apocalyptique. Lecture agréable mais pas sûr que je lise la suite.
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Amazing Grace est le premier titre inaugurant la collection Grindhouse stories chez Glénat. Une collection qui se focalise sur les récits de genre inspirés par les séries b, la pop-culture indé, tout droit sortie des salles d'exploitations (grindhouse) ou immergée désormais dans des cartons de K7 mise au rencart par le vorace numérique.
Cette collection s'adresse à la fois aux nostalgiques du bon vieux cinéma de genre mais aussi à tout les amateurs actuels de pop-culture générique décomplexée allant de l'horreur au western en passant par l'espionnage et le fantastique.
Et je trouve que Glénat fait fort avec Amazing Grace, un premier coup réussi pour un titre prévu en 3 tomes.
Au scénario, nous retrouvons Aurélien Ducoudray, " écriveur" de front dont j'ai apprécié L'Anniversaire de Kim Jong-ill chez Delcourt. Pour ce titre, Ducoudray combine également le point de vue de l'innocence d'un enfant dans une société cruelle et dangereuse avec cette fois une histoire post-apo tarissant pas mal de blâmes sur une humanité désespérée et enragée.
Pour donner vie à ce scénario efficace, saluons le travail de Bruno Bessadi, dessinateur habitué à la bd de genre, et qui a contribué à rendre cette bd dangereusement vivace en s'inspirant notamment du comics. C'est navrant que ce dessinateur soit d'ailleurs absent de la fiche information. J'espère que cela sera vite rectifié.
Amazing Grace est une histoire tantôt cruelle, tantôt touchante. Dans un monde post-apo, un père et sa fille tentent de survivre. Ils traversent des Etats-Unis sauvages à la recherche d'un travail et d'un abri. Cela, ce monde devenu fou n'est pas des plus tendre et il l'encore moins pour nos héros car Grace est une "enfant de la bombe", une enfant mutante considérée comme un monstre par les humains.
Pourtant, c'est à partir de cette "monstruosité' que Ducoudray fait aussi naître l'innocence et une sorte de bonté. Quelques passages magiques traversent le cauchemar comme la lecture d'un conte au coin du feu, une ballade à cheval dans une atmosphère de Petit Chaperon Rouge, un moment de détente sur le balcon avec une petite bière à la main. Ces moments sont d'autant plus savoureux que la bd arrive parfois à se montrer cruel. le dessin de Bessadi est assez dur, j'ai retenu ma respiration devant certaines scènes tragiques. Il y a une âpreté dans cette histoire qui n'appartient qu'au genre du post-apo et dont les auteurs s'emparent avec merveille. Il y a un récurrent jeu d'équilibre entre le choc et l'innocence, entre la laideur physiques des enfants de la bombe et leurs triste candeur face à une humanité qui ne les épargne pas.

Amazing Grace est un puissante histoire post-apo. Ce premier tome inaugure avec fracas la nouvelle collection de chez Glénat qui tient à affirmer un esprit très indé. Bon, ce n'est pas nouveau dans le domaine de la bd. Ankama l'a déjà fait avec la série Doggy Bags. Glénat semble surfer sur une vague d'affection pour le grindhouse. Et c'est tant mieux, car j'ai trouve ce premier titre assez marquant. Bien évidemment, c'est un dessin et un contenu monstrueux qui peut rebuter, mais c'est aussi une marque de fabrique un peu plus audacieux pour un titre qui n'a pas peur de vouloir sortir des carcans habituels.
Mention spéciale au travail éditorial dont la couverture faussement usée donne un grain bien grindhouse au titre. Vous avez en plus une interview complète des auteurs avec un cahier graphique. Oh joie dans nos chaumières, je vais allez me regarder une K7 !

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L'apocalypse nucléaire a détruit le monde tel que nous le connaissons. Comme beaucoup d'autres John et sa fille tentent de survivre dans les USA dévastés. Mais Grace n'est pas tout à fait comme les autres. Depuis la catastrophe des enfants naissent poilus, avec des crocs et des ongles.

Voici une bande dessinée post apocalyptique très bien menée. L'histoire est centrée sur cette relation père-fille très émouvante. Dans un monde où les codes ne sont plus les mêmes, éduquer une petite fille comme Grace n'est pas facile tout les jours. Malgré la dureté de certains propos, il y a aussi de la tendresse et de l'amour.
La centaine de pages que composent l'ouvrage passent vite et c'est avec plaisir que nous retrouveront Grace et son père dans le tome suivant.
Les dessins de Bessadi sont excellents.
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Une catastrophe. Laquelle ? Personne ne sait vraiment et personne n'en parle. En revanche, il y a des conséquences : certains enfants sont plus que différents. Des enfants avec un côté bestial, genre poils, croissance accélérée, et grandes dents. Mais que dans certaines situations. Comme la petite Grace qui ne sort ses armes que dans des situations de stress ou de dangers intenses.
Mais qui est aussi une petite fille, qui a peur, veut qu'on lui raconte des histoires, n'aime pas l'injustice, cherche des ami.e.s... Et avec sa petite cape rouge, on dirait le Petit Chaperon rouge qui a mangé le Grand Méchant Loup.
Ce premier tome pose les personnages, le contexte, nous permet de nous familiariser avec cette environnement à la fois proche et étranger. le lecteur prend Grace et son père en sympathie, parce qu'ils sont sympathiques sans être naïfs (sinon, ils seraient morts). Cela fait penser au roman Sur la route de MacCarthy : ils vont et viennent, s'arrêtant ici ou là.
Si l'ensemble ne manque pas d'action, en revanche l'intrigue ne commence vraiment qu'avec les toutes dernières cases. Pour sans nul doute se continuer dans les tomes à venir.

Challenge BD 2019-20
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Une BD post apocalyptique dont on ne sait rien sur ce qui s'est passé. Et dont on ne saura rien de plus, l'auteur ne s'en cache pas. Ca pourrait avoir un côté frustrant sur l'univers mais pas du tout. Car le récit n'est pas tourné vers cet aspect. Il permet juste un contexte et d'exacerber les lois et les relations entre humains qui gouvernent notre univers.
La loi du plus fort, une petite fille qui ne rentre pas dans les normes, il n'en faut pas plus pour voir la violence et l'intolérance du quotidien surgir de plein fouet. Heureusement il y a l'amour d'un père et la naïveté de cette petite fille. Ca rend le récit beaucoup moins sombre. On peut y voir une critique de la société.
En tout cas un récit touchant avec des émotions justes. Ca m'a manqué d'une intrigue. le récit est basé sur la survie du père et de la fille et des difficultés qui rencontrent.
D'ailleurs ce duo est touchant et attachant avec un bon équilibre. Immédiatement on se prend d'affection pour eux et surtout pour la petite Grace qui ne se voit pas comme un monstre.
Les dessins sont très beaux, expressifs et précis. La colorisation les met bien en valeur et leur donne du caractère.
Le cahier à la fin nous permet d'avoir le point de vue des auteurs et de voir le travail accompli. C'est enrichissant et intéressant de voir la différence entre ce que le lecture perçoit de l'histoire et ce qu'on voulu en faire les auteurs.
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critiques presse (3)
BoDoi
10 juin 2019
Le talent d’Aurélien Ducoudray est toujours là : aborder les thèmes les plus durs et les genres les plus violents avec finesse et surtout à hauteur d’enfants.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
07 juin 2019
Encore mystérieux mais accrocheur, Amazing Grace démarre fort et laisse entrevoir de belles promesses. Rendez-vous est donc pris pour le deuxième acte (trois sont prévus) qui devra transformer l'essai pour faire de ce récit un modèle du genre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
29 mars 2019
Toujours est-il que ces quelques 90 pages se dévorent d'une traite, merveilleusement servies par Bruno Bessadi au sommet de son art, avec une narration particulièrement fluide et très efficace. C'est très beau, sobre et expressif. On sent la culture comics derrière cette virtuosité graphique, ne serait-ce que dans les plans, ces cadrages très bien dosés et les couleurs de Fabien Alquier !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A ma grande surprise, Grace n'était pas la seule de son "espèce", d'autres enfants avaient fait leur apparition après la fin du monde... Certains les appelaient "mutants", d'autres "enfants de la bombe", d'autres encore " préhistos"... Expliquant ainsi que Dieu, voyant les dégâts qu'avaient causés deux milles ans d'occupation humaine égoïste, avait décidé de remettre les compteurs à zéro et de recommencer l'histoire avec une autre souche de sapiens...
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Conserve précieusement tes souvenirs, mon enfant, car ils sont la seule preuve véritable que tu existes.
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La seule date dont je me souviens, c'est celle du jour ou le monde s'est éteint dans un grand souffle blanc... et ça a été le plus beau jour de toute ma vie.
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Sur son lit de mort, mon père m'a dit : "Conserver précieusement tes souvenirs, mon enfant car ils sont la seule preuve véritable que tu existes..."
Pour les scientifiques, les vrais souvenirs n'existent pas. Notre cerveau recrée immédiatement les situations passées en fonction de notre culture, de notre point de vue et de notre humeur au moment où les choses se sont produites.
Nos souvenirs sont donc faux, pas à 100%, bien sûr, mais ils portent en eux une part de mensonge, d'inexactitude. (...).
Nos souvenirs sont faux, mais sans eux, nous n'existerions pas.
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Futures victimes nucléaires de tous les pays, unissez-vous !
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Videos de Aurélien Ducoudray (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Aurélien Ducoudray
Chine de nos jours, Yuan est un routier qui vit du commerce du charbon, seule source de revenus pour sa famille. Laissé pour mort par un usurier, il doit retrouver son véhicule et laver son honneur, coûte que coûte !
D'un important fonds documentaire, les auteurs, Fred Druart et Aurélien Ducoudray, proposent un récit de fiction tendant vers le polar, afin de décrire au mieux ce mécanisme de vente frauduleux qu'est l'exploitation des mines clandestines, et l'approvisionnement des petits commerçants des bords de route.
Feuilleter la BD : tinyurl.com/amesnoires
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