Dès qu’ils se sentent menacés dans ce qu’ils ont de plus cher, les pigeons n’ont qu’un réflexe, celui de plonger la main dans la poche qui contient le fric. Le pickpocket repère l’endroit et se met au travail. Quand ses poches à lui sont archi-pleines, il abandonne : c’est sa seule limite.
On peut être corrompu jusqu’à la moelle, il faut tout de même avoir une sacrée dose de sang-froid pour soulager de leurs économies une demi-douzaine de mineurs qui pourraient tous vous aplatir d’un seul coup de poing.
Des politicards aussi propres, j’en ai jamais vu. De vraies fentes de parcmètres. Ni dessous de table, ni ballets roses, ni double comptabilité, rien. Pour une fois que nous tombons sur des bureaucrates honnêtes, on peut dire que le moment est mal choisi.
La vérité, c’est qu’on ne devient pas forain. On l’est en venant au monde. C’est un don.
La vérité lui était apparue d’un seul coup, comme un voile qui se déchire.
Le cirque est l’habitat naturel du pigeonnus prosperus. Là, plus qu’ailleurs, l’homme de science a tout loisir de l’observer et de le plumer.
Il vaut mieux avoir un peu de fric devant Soi et jouer serré plutôt que de se croire riche comme Crésus avec des poches vides.
Notre objectif est de faire rire les gens ou de les émerveiller, non de raviver de vieilles rancœurs politiques.
Quand on n’a que deux jambes, on ne peut pas être partout à la fois.
L’espèce humaine se permet parfois de drôles de caprices.