Un témoignage très fort sur la déportation. L'écriture est vive, et se lit très bien. Un ouvrage qui m'a beaucoup marqué, malheureusement aujourd'hui il n'est plus édité en papier.
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Témoignage d'une jeune fille, arrêtée par la gestapo pour faits de résistance. Il ne s'ait pas à la base d'un témoignage mais d'un exutoire de Béatrix quelques mois après sa libération de Ravensbrück. Elle ressent le besoin d'écrire pour se libérer... Elle ne sera éditée que de nombreuses années après.
Pourquoi a-t-elle été arrêtée, elle n'en dit rien. Elle ne relate ici que sa vie en captivité. Une première partie retrace les semaines emprisonée à Montluc, dans une prison près de Lyon, puis ses 9 mois à Ravensbrück. Principalement sous forme de dialogues avec les autres prisonnières, elle raconte ses quelques mois d'enfer en tant que prisonnière française.
En lisant ce récit, j'ai éprouvé comme un malaise, une interrogation. Ce témoignage est différent de ceux qui ont survécu à la shoah. Peut-être est-ce dû au fait que l'auteur n'est pas juive et dont le traitement en tant que prisonnière a peut-être été différent, même si ces mois ont été très éprouvants.
Peut-être est-ce dû au fait qu'elle avait à peine 20 ans et qu'elle a gardé, malgré tout, une certaine "joie de vivre" insouciante.
En me renseignant sur ce camps "Ravensbrück", je n'ai trouvé nulle part le nom de Béatrix de Gontaut-Biron. Je trouve aussi étrange que ce récit soit si peu lu, et si peu plébiscité. Je n'ai trouvé que peu d'informations relatives à l'auteur et à ce qu'elle a vécu à cette époque. Pourquoi ?
Quoiqu'il en soit, il est intéressant de connaître ce côté de l'Histoire : les déportés politiques emprisonnés.
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Béatrix de Toulouse-Lautrec et sa mère la Comtesse de Gontaut-Biron sont arrêtées par la Gestapo de Lyon et conduites au fort de Montluc pour faits de résistance.
Camus a dit de ce texte "La forme n'est pas littéraire, c'est un fait. Mais sans doute ne pouvait-elle pas l'être". Béatrix de Toulouse-Lautrec n'a d'ailleurs pas cherché à faire un livre. Le manuscrit n° 75.537 n'était au départ qu'un exutoire, une volonté de coucher sur le papier l'indicible mais aussi de porter la mémoire de celles qui sont restées à Ravensbrück.
Elle y raconte ce qu'elle a vu et vécu au cours de ces interminables mois où sa vie et celles de ses comparses a été mise entre parenthèses. C'est un texte avec beaucoup de dialogues, c'est la dure réalité des camps, brute, sans fioritures. Leur convoi entre dans Ravensbruck alors que Paris est libéré mais l'heure de la liberté n'est pas encore venue, contrairement à ce que s'imaginent les optimistes. Il va leur falloir apprendre à "vivre" dans cet enfer dont beaucoup ne reviendront pas. Malgré tout, il y a parfois un peu d'humanité et même de l'humour qui permettent de tenir et de s'accrocher à ce qui leur reste de vie.
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Temoignage interessant d'une jeune fille ayant vécu la vie des camps de concentration
La fin m'a un peu dérangée,face à l'ingratitude et commentaire désobligeant de l'auteur vis-à-vis de la Suède qui a permis à un certain nombre de prisonniers de quitter les camps avant la fin de la guerre;c'est pour moi le seul bémol
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Quelle force et quel courage, à cet âge là, de croire encore à la vie malgré les horreurs subies au quotidien. Cette génération était particulièrement forte, mais n'oublions pas que des populations vivent encore cela aujourd'hui. Un très beau témoignage, parce que la vie est belle, contre toute attente.
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Dans ce livre, l’auteur Béatrix de Toulouse-Lautrec témoigne de son année passée dans le camp de concentration de Ravensbrück en tant que détenue.
En juin 1944, Béatrix de Toulouse-Lautrec, portant alors le nom de Gontaut-Biron, est arrêtée avec sa mère par la Gestapo de Lyon. D’abord incarcérées au fort Montluc, les deux femmes sont ensuite déportées à Ravensbrück en août de la même année. Elles seront libérées en avril 1945. L’auteur a témoigné de cette terrible épreuve dès 1946, mais sans intention d’être publié. Le manuscrit anonyme, signé tout simplement « matricule 75 537 », a finalement circulé dès 1948. Il faudra attendre 1981 pour le découvrir dans sa première édition.
Ce récit, écrit très simplement, témoigne de toute la force mentale de l’auteur. Sans tomber dans le pathos ou dans des descriptions pénibles, Béatrix de Toulouse-Lautrec raconte la vie carcérale de tous les jours avec ses compagnes d’infortune. Dans ces moments des plus angoissants où l’imminence de la mort et l’espoir d’un jour meilleur se côtoient, l’auteur montre également que ces femmes savaient garder confiance en la vie et restaient solidaires face à l’épreuve. L’alternance des dialogues et des scènes révèle toute la spontanéité, l’émotion et la simplicité qui unissaient ces femmes. Face à l’horreur, elles savaient profiter de la moindre petite joie ou lueur d’espoir.
Un beau témoignage, simple et sans ambages, mettant en avant la sollicitude et la confiance en la vie de ces prisonnières.
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Waw que dire… j’ai pris une belle claque en lisant ce livre. Je pense que tout le monde devrait le lire. C’est un récit tout en simplicité retraçant pourtant des atrocités difficilement imaginables. Étant très empathique ça a été parfois difficile à lire, j’ai du faire quelques pauses. On ne peux pas s’imaginer l’horreur que ces personnes ont vécu, pourtant c’est important de savoir.
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