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La seconde Guerre Mondiale dans la littérature française - III. Les camps de concentra...
Liste créée par klakmuf le 21/08/2014
42 livres. Thèmes et genres : seconde guerre mondiale , camps de concentration , déportation , extermination des juifs , littérature française

"L'immensité des crimes donne aux meurtriers, qui proclament leur innocence à grand renfort de mensonges, l'assurance d'être crus plus volontiers que les victimes qui disent la vérité". (Hannah Arendt).

Voici une liste à part pour faire le point sur certaines œuvres de notre littérature consacrées aux camps de concentration et d'extermination pendant la seconde guerre mondiale.

Les ouvrages sur les camps de prisonniers de guerre sont exclus de la liste.



1. Ravensbrück
Tillion Germaine
4.26★ (160)

Première parution en 1946, avec plusieurs éditions postérieures enrichies. Ethnologue et disciple de Marcel Mauss, elle s'est engagée très tôt dans la Résistance (réseaux Musée de l'Homme et Combat) avant d'être arrêtée en 1942, incarcérée puis déportée à Ravensbrück en 1943. A partir de cette terrible expérience personnelle, elle publie à partir de 1946 une série d'études sur Ravensbrück et le système concentrationnaire.
2. J'ai eu vingt ans à Ravensbrück
Béatrix de Toulouse-Lautrec
4.11★ (186)

Béatrix de Toulouse-Lautrec et sa mère ont été arrêtées par la Gestapo de Lyon en juin 1944, internées au fort de Montluc, puis déportées à Ravensbrück en août et libérées en avril 1945. L'auteur, qui avait vingt ans en 1944 et était alors Mlle de Gontaut-Biron, a raconté son épreuve dès 1946, sans intention de publication, pour se libérer de ce qu'elle venait de vivre. Mais le manuscrit a circulé anonymement, signé "matricule 75 537"; (...) Procédant par une succession de scènes et de dialogues qui forment un tableau riche de spontanéité, d'émotion, d'amour et de simplicité, Béatrix de Toulouse-Lautrec fait surgir, sans chercher à philosopher, les mille misères de la vie carcérale, l'angoisse de la mort, mais aussi l'espoir et les petites joies qu'un rien suffisait à faire jaillir dans le malheur. Ce témoignage "sans littérature" méritait une seconde vie, quarante-cinq ans après son éclosion.
3. L'univers concentrationnaire
David Rousset
4.08★ (163)

Prix Renaudot 1946. David Rousset fut un écrivain et militant politique français (1912-1997) torturé en France pendant la guerre et déporté à Buchenwald.
4. Les jours de notre mort
David Rousset
4.69★ (97)

1947. Un roman sur les camps nazis, fondé sur des témoignages de déportés, refondus en plusieurs personnages. L'un des meilleurs récits sur les camps de concentration nazis, selon Hannah Arendt.
5. L'Espèce humaine
Robert Antelme
4.45★ (1332)

Paru en 1947. Un livre inoubliable, de la portée d’un Primo Levi ou Jorge Semprun. Robert Antelme (1917 – 1990) fut poète, Résistant et déporté. Il a été l’époux de Marguerite Duras de 1939 à 1946.
6. Bréviaire de la haine
Léon Poliakov
4.72★ (57)

Paru en 1947, réédité et mis à jour jusqu'en 1993. La première grande étude consacrée à la politique d'extermination des juifs menée par les nazis. Sa plongée dans les archives allemandes, les innombrables témoignages qu'il recueille et cinq années d'efforts lui permettent de mettre à jour les rouages implacables de l'idéologie et de la technique qui ont rendu possible la Shoah. Bréviaire de la haine a été préfacé par François Mauriac (...) Léon Poliakov est également le premier historien à mettre en cause l'attitude du pape Pie XII et du Vatican durant l'Holocauste.
7. Auschwitz
Léon Poliakov
4.04★ (60)

Paru en 1964. " (...) Dans cette histoire totale, l'auteur conjugue les deux aspects qui étaient encore mal distingués : Auschwitz, haut lieu du génocide ; Auschwitz, camp de concentration où l'on vit, fût-ce d'une vie qui n'est pas une vie. (...) "
8. La Mort est mon métier
Robert Merle
4.36★ (9997)

1952. Glissement de perspective avec ce roman sur Rudolf Hoess, commandant du camp d'Auschwitz et inventeur des fours crématoires. Comment diriger un camp d'extermination et mener une vie familiale et culturelle ordinaire en dehors. Adapté au cinéma en 1983.
9. Nuit et Brouillard
Jean Cayrol
4.15★ (76)

Ce récit constitue la trame de Nuit et Brouillard (Nacht und Nebel), le court métrage d'Alain Resnais (1955), avec la voix de l'acteur Michel Bouquet.
10. La nuit
Elie Wiesel
4.43★ (2405)

Paru en 1958. "Ce que j'affirme, c'est que ce témoignage qui vient après tant d'autres et qui décrit une abomination dont nous pourrions croire que plus rien ne nous demeure inconnu, est cependant différent, singulier, unique..." (...) D'origine juive hongroise, né en Roumanie en 1928, et devenu citoyen américain à partir de 1963, Elie Wiesel a reçu le Prix Nobel de la Paix en 1986. Il est mort en 2016. Une partie de son oeuvre a été publiée en français.
11. Habiter les ténèbres
Fred Sedel
4.33★ (8)

Editions Métailié, 1990, - 1ère édition La Palatine, 1963. (...) Fred SEDEL a vu les chambres à gaz; Il a assisté aux sélections préalables. Il a vu les femmes, les hommes, les enfants jetés vers la mort. Il a vu leurs cadavres après l'asphyxie. Son témoignage précis, fondé exclusivement sur les faits, sera assurément retenu par les historiens (...) " - Préface Jean Bernard, 19 décembre 1989. Fred SEDEL était un médecin français, d'origine austro-hongroise, né en Ukraine, à Lviv (anciennement « Lvov » en français) en 1909. Il a été arrêté en banlieue parisienne en juillet 43. Et déporté à Auschwitz.
12. Auschwitz et après, tome 1 : Aucun de nous ne reviendra
Charlotte Delbo
4.59★ (1138)

Ce 1er tome est paru en 1965, suivi par "Une connaissance inutile" (1970) et "Mesure de nos jours" (1971). Aucun de nous ne reviendra est, plus qu'un récit, une suite de moments restitués. Ils se détachent sur le fond d'une réalité impossible à imaginer pour ceux qui ne l'ont pas vécue. Charlotte Delbo évoque les souffrances subies et parvient à les porter à un degré d'intensité au-delà duquel il ne reste que l'inconscience ou la mort. Elle n'a pas voulu raconter son histoire, non plus que celle de ses compagnes ; à peine parfois des prénoms. Car il n'est plus de place en ces lieux pour l'individu. Charlotte Delbo née le 10 août 1913 à Vigneux-sur-Seine et morte le 1er mars 1985 à Paris, est une femme de lettres française et une résistante qui a vécu la déportation. Communiste, issue d'une famille d'immigrés italiens, elle travaille avant la guerre comme assistante du metteur en scène Louis Jouvet. Elle s'engage en 1941 dans la Résistance avec son mari qui sera arrêté avec elle et fusillé en 1942. Elle est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943 parmi 230 femmes. Elle sera l'une des 49 rescapées de ce convoi qui compte principalement des déportées politiques. Elle décide pendant sa déportation qu'elle écrira à son retour son témoignage de ce qu'elles ont vécu qui sera publié en 1965 sous le titre Aucun de nous ne reviendra. Revenue des camps, elle publie une œuvre marquée par sa déportation et garde une activité militante, s'engageant par exemple contre la guerre menée par la France pour garder l'Algérie française. (Wikipédia)
13. Le convoi du 24 janvier
Charlotte Delbo
4.54★ (155)

Paru en 1965. Charlotte Delbo fait un portrait des 230 femmes qui étaient présentes dans le convoi qui l'a amenée à Auschwitz, recherchant leurs origines, les raisons qui les ont poussées à s'engager dans la résistance, les circonstances de leur arrestation et relatant leur vie en camp de concentration, leur décès ou leur vie après guerre. Elle consacre un court chapitre à chacune de ces femmes. Charlotte Delbo fut l’une des quarante-neuf rescapées du camp d’Auschwitz sur les deux cent trente femmes déportées “ politiques ” que comptait le convoi du 24 janvier 1943. Elle est décédée le 1er mars 1985.
14. Treblinka : La révolte d'un camp d'extermination
Jean-François Steiner
4.36★ (304)

Paru en 1966 et préfacé par Simone de Beauvoir. Un roman salué mais aussi controversé...
15. Une petite fille privilégiée
Francine Christophe
4.11★ (167)

Autobiographie écrite en 1967 parue en 1996 et adaptée au théâtre. "Je fus une petite fille privilégiée, parce que mon père avait été prisonnier. Et aussi curieux que cela paraisse, c'est ce qui me sauva la vie." "Bergen-Belsen, j'en reviens, cinquante ans que j'attendais ce moment-là ! Lorsque j'ai franchi la grille, quelque chose m'a arrêté tout net : les oiseaux... ça chantait partout... On me demande s'il n'y avait pas d'oiseaux dans les camps. Je ne sais pas. Peut-être qu'il y en avait, mais on ne le voyait, on ne les entendait pas, parce qu'on voyait et on entendait bien autre chose. A Bergen maintenant, les oiseaux chantent partout.". Née en 1933, Francine Christophe a été arrêtée avec sa mère en 1942 à La Rochefoucauld en tentant de passer la ligne de démarcation, puis a été internée provisoirement à Drancy avant de partir pour le camp de concentration de Bergen-Belsen. Elle a été libérée par les troupes soviétiques en 1945, et n'a pas été tuée grâce à son statut de fille de prisonnier de guerre (son père) défini par les convention de Genève. De Francine Christophe, on pourra lire aussi "Après les camps, la vie".
16. Les grooms de lucifer.
Maurice Bakcha
Paru en 1972, chez Julliard. Mémoires d'un adolescent, né en 1924, fils d'émigrés russes : père juif et mère aryenne, déporté à Auschwitz en 1942, libéré par les Russes en 1945, il échappa à la fois aux SS et aux libérateurs, entreprit de se rapatrier tout seul et y parvint au bout d'un long périple. ‎ Maurice Bakcha, ex-ferrailleur, bistrotier à Montparnasse, qui, entre deux plats, a pu mener à terme le roman de sa vie, « les Grooms de Lucifer ».
17. Les kapos d'Auschwitz
Charles Liblau
5.00★ (8)

Paru en 1974. (...) "le camp était conçu de telle façon que sa violence semblait l'?uvre des détenus eux-mêmes. Les kapos sont placés au centre de ce récit. L'auteur nous en croque plusieurs portraits extrêmement vifs et saisissants. Il est étonnant de constater que cet ouvrage a pratiquement été ignoré par l'historiographie au moment de sa parution, en 1974. Son importance n'a cependant pas échappé au musée d'Auschwitz, qui en a publié une version polonaise en 1996 et une allemande trois ans plus tard. " (préface d'Enzo Traverso). Né en 1910 à Tarnow (Pologne), Juif et militant communiste dans les années 30, sous le joug de Pilsudski, combattant dans les Brigades internationales en Espagne, Charles Liblau arrive en France en 1939. Il s'engage alors dans la légion étrangère pour continuer le combat anti-fasciste. Démobilisé en 1940, il rejoint la Résistance et est arrêté à Paris en 1942. Déporté à Auschwitz, il y restera presque trois ans. Son récit a pour fil conducteur les kapos, rouages essentiels du système concentrationnaire nazi. Il est mort à Paris en 1973.
18. Le tunnel
André Lacaze
4.36★ (571)

Paru en 1978. André Lacaze a été résistant et déporté au camp de Mauthausen en Autriche puis de Loibl Pass en Yougoslavie. Journaliste, grand reporter ,il est médaillé de la résistance, croix de guerre 1939/1945, commandeur de la légion d'honneur. Il a été Chef des Informations au magazine "Paris Match", et directeur de la rédaction à RTL.
19. Les Russes sont à Lemberg
Renée Louria
3.00★ (8)

Paru en 1979. Renée Louria, déportée à Auschwitz-Birkenau, raconte sa vie au camp et celle de quelques compagnes. Dès les premières lignes de son récit, elle trouve d'instinct la façon la plus directe et la plus simple de dire ce qu'a été son existence.
20. Le Temps écartelé
Louise Alcan
Louise Alcan (1910-1987) était une résistante et écrivaine française d'origine juive. Elle a été arrêtée en décembre 1943 et déportée à Auschwitz. Dès son retour de camp, elle couche sur papier ses souvenirs qu'elle publie en 1946 sous le titre « Sans armes et sans bagages » (Limoges, Les imprimés d'art, 1947). Elle y a évoqué, entre autres, le sort de la résistante juive polonaise Mala Zimetbaum. En 1980, son témoignage, augmenté de commentaires sur l'actualité du moment, est réédité sous le titre du « Le temps écartelé » (éditeur Louise Alcan). Il lui a semblé important de s'exprimer au moment où Louis Darquier de Pellepoix et Robert Faurisson nient la réalité du génocide juif, et où la France est confrontée à l'attentat antisémite de la rue Copernic. « Le chemin de la rue Copernic à Auschwitz paraît soudain très court », écrit-elle.
21. Quel beau dimanche !
Jorge Semprun
4.08★ (117)

Paru en 1980. Un dimanche ordinaire d'hiver au camp de Buchenwald.
22. Le Mort qu'il faut
Jorge Semprun
3.94★ (483)

Paru en 2001. Roman autobiographique qui se déroule au camp de Buchenwald.
23. Le Déporté : La haine et le pardon
Jean Mialet
3.50★ (15)

Grand Prix catholique de littérature, paru en 1981. "Au coeur de l'été 1975, je suis revenu sur les lieux dans lesquels, trente ans plus tôt, j'avais connu la condition de déporté. Ni à Buchenwald, ni à Dora, ni à Harzungen, je n'ai ressenti la peur, la colère ou la haine. Le temps a guéri des blessures que j'avais cru définitives." (...) Jean Mialet (1920 - 2006) était Magistrat honoraire à la Cour des comptes.
24. J'étais le numéro 20832 à Auschwitz
Eva Tichauer
4.50★ (9)

Paru en 1988 aux éditions L'Harmattan. "La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre, elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre." Eva Tichauer est née à Berlin en 1918. Sa famille s'était réfugiée en France en 1933.
25. Shoah
Claude Lanzmann
4.45★ (546)

1985. Ce livre reprend les témoignages du film documentaire éponyme qu'il a réalisé. Né en 1925, frère de Jacques Lanzmann, il s'est engagé dans la Résistance en Auvergne.
26. La Shoah : L'impossible oubli
Anne Grynberg
4.00★ (109)

1995 (Découvertes Gallimard) A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les 9 millions de Juifs européens présentent une image diversifiée : tradition et modernité, repli sur soi et acculturation, observance religieuse et laïcité. Pendant la Shoah - la " Catastrophe " en hébreu -, plus de 5 millions d'entre eux sont assassinés, au nom de l'idéologie raciste d'Hitler. Marginalisation, exclusion, expulsion, transferts forcés, enfermement dans les ghetos... autant d'étapes avant la " solution finale ", la " liquidation de la race juive ", mise au point froidement, technologiquement par les nazis. Par convois entiers, hommes, femmes, enfants sont déportés " vers l'Est ", dans les camps d'extermination : Auschwitz-Birkenau, Maïdanek, Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka. En historienne, à l'écoute des témoins, Anne Grynberg analyse la Shoah. Afin que nul n'oublie.
27. Chroniques d'ailleurs
Paul Steinberg
4.25★ (35)

Publié en 1996 aux éditions Ramsay. "En 1943, Paul Steinberg, à la veille de ses dix-sept ans, est déporté à Auschwitz. Fait exceptionnel: il sortira vivant de ce camp d'extermination. Après plus de cinquante ans de silence, il restitue l'inconcevable, en des tableaux parfois oniriques dans leur absurdité et leur horreur. (...)". Paul Steinberg est né en 1926 à Berlin et mort à Paris en 1999. Sa famille s'était établie en France en 1933.
28. La Baraque des prêtres à Dachau
Jean Kammerer
3.00★ (4)

Paru en 1996. Cinquante ans après, le Père Jean Kammerer a voulu témoigner sur son expérience de prêtre déporté à Dachau. Mais il était resté longtemps perplexe sur son statut dans cette surprenante baraque des prêtres. Il a entrepris un travail de recherche qui lui a permis d'expliquer son sort lié aux négociations commencées dès mars 1940 entre le Vatican de Pie XII et le Berlin du IIIe Reich. A partir de 1941, les nazis regroupèrent les prêtres déportés dans un seul camp, celui de Dachau. Ils étaient alors isolés dans deux baraques : la 28 abritait les prêtres polonais et la 26 ceux des autres nationalités. C'est dans ces circonstances très particulières que Jean Kammerer passe l'hiver 1944 et le printemps 1945. Son récit, éclairé en annexe par des archives du Vatican, ne dévoile pas seulement l'atmosphère de cette baraque dans l'univers concentrationnaire, il est écrit comme un chant, une voix simple qui dit la gloire de Dieu, l'homme debout.
29. La traversée de la nuit
Geneviève de Gaulle Anthonioz
4.15★ (499)

Publié en 1998. Geneviève de Gaulle (1920 - 2002), nièce de Charles de Gaulle, fut résistante, déportée et présidente d'ATD Quart Monde. Résistante dès juin 1940, elle multiplie les actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau « Défense de la France ». Arrêtée par Pierre Bonny de la bande du 93 de la rue Lauriston, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de Ravensbrück le 2 février 1944. En octobre de la même année, elle est placée en isolement au Bunker du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l'utiliser comme monnaie d’échange. Elle est libérée en avril 1945, et épouse l'année suivante Bernard Anthonioz, jeune éditeur d’art et lui aussi ancien résistant, avec lequel elle a eu quatre enfants. Cinquante ans après sa libération du camp de Ravensbrück, elle a raconté sa vie en camp de concentration et l'entraide entre femmes.
30. Le plus long des chemins..
Camille Touboul
Paru en 1998, aux éditions du Losange. Par Camille Touboul. D'origine marseillaise, elle témoigne de sa déportation à Auschwitz-Birkenau. Auteure aussi d'un livre aujourd'hui introuvable "Un relais d'étoiles - Souvenirs d'Auschwitz" (éditeur : Julad).
31. La traîne-sauvage
Rosine Crémieux
4.08★ (16)

"Infirmière au maquis du Vercors, déportée à Ravensbrück, Rosine Crémieux a longtemps refusé de revenir sur ses épreuves. Comment confier aux autres, amis ou proches, une expérience de cet ordre ?" (...) Un témoignage publié en 1999 et coécrit avec Pierre Sullivan. Rosine Crémieux fut l'une des infirmières de la grotte de Luire dans le Vercors en 1944. Née dans une famille juive originaire d'Alsace, elle avait rejoint le maquis du Vercors et soignait les résistants blessés en juillet 1944. Arrêtée et et déportée à Ravensbrück, elle s'était échappée et avait rejoint les armées alliées après une marche de 100 kilomètres.
32. Le passage à niveau
Michel Ribon
Paru en 2004. Sous-titré "Vivre et mourir au quotidien dans un camp nazi". " (...) l'auteur dit ce que devient l'homme quand on lui vole tout ses mots, son corps, son visage, les autres, sa mémoire. Il a voulu montrer comment l'homme peut tenter de résister à ce dépouillement, et aussi les limites de cette résistance. Les faits sont montrés dans leur "pure et ignoble simplicité".
33. Le courage d'espérer
Paul Chytelman
4.40★ (23)

1ère édition en 2003. Né en 1922 en Pologne et arrivé l'année suivante en France, il sera agent de liaison à partir de la fin 40. Dénoncé, il est arrêté en janvier 44 et déporté à Auschwitz le mois suivant. Il sera affecté à Monowitz jusqu'à l'évacuation. Paul Chytelman a été une mémoire vivante de l'Holocauste et il nous livre ici son témoignage.
34. Et pourtant cela fut... Témoignage d'un rescapé d'Auschwitz
Paul Chytelman
5.00★ (3)

2005. Paul Chytelman porte son témoignage auprès des lycéens. Pour en savoir plus, consulter son blog http://paulchytelman.over-blog.com/
35. Triangles rouges à Auschwitz : Le convoi politique du 6 juillet 1942
Claudine Cardon-Hamet
3.00★ (5)

Paru en 2005. (...) L'histoire de ces résistants et militants antifascistes, dont quelques-uns furent les créateurs du premier réseau français de Résistance à Auschwitz, est racontée à travers les témoignages des survivants - 119 seulement en mai 1945. Le lecteur se trouve plongé dans l'univers hallucinant d'Auschwitz et de Birkenau, rarement dépeint pour l'année 1942, et suit l'odyssée de ces déportés liés par un destin commun. D'intenses moments d'émotion se dégagent de ces remarquables documents ainsi qu'une claire perception des mécanismes du système concentrationnaire nazi, grâce aux analyses et aux mises en perspectives de l'auteur.
36. Le Savoir-déporté : Camps, Histoire, Psychanalyse
Anne-Lise Stern
3.83★ (23)

Suggestion de Patsales. Ce livre offre une mise en perspective, en analysant l'impact de ces évènements sur la société française d'après guerre et sa vie artistique, notamment. Sont aussi publiés pour la première fois les textes que l'auteur avait écrits, durant l'été 1945, à son retour de déportation. Ce récit témoigne d'une acuité de perception et d'une liberté d'analyse impressionnantes de la part d'une jeune femme de 24 ans, à peine revenue, de surcroît, d'une expérience aussi traumatique (...)". Née à Berlin en 1921, fille d'un militant social-démocrate pourchassé par les Nazis, sa famille émigre en France après 1933. Elle est arrêtée sur dénonciation à Paris en 1944. Son convoi (n° 71) part de Drancy le 13 avril 1944 vers Auschwitz-Birkenau, puis vers Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt.
37. Si tu t'en sors... : Auschwitz, 1944-1945
Nadine Heftler
4.67★ (8)

Suggestion de Moravia. L'auteure a été déportée avec ses parents à Auschwitz et raconte son histoire. Avant de rejoindre la chambre à gaz, son père lui a glissé à l'oreille « Tu sais, si tu t'en sors, c'est une bien belle école ». Née en 1928, dans une famille de la bourgeoisie juive, elle n'a publié son récit qu'en 1992, sous la forme d'un dialogue avec ses parents.
38. Un trotskiste dans l'enfer nazi : Mauthausen-Auschwitz-Buchenwald (1943-1945)
Jean-René Chauvin
5.00★ (7)

Suggestion de Moravia. Jean-René Chauvin (1918- 2011), était un militant trotskiste, résistant et déporté français. Arrêté à Paris en 1943, il a été déporté à Mauthausen, affecté dans le kommando du Loibl-pass, puis déplacé à Auschwitz et au kommando de la mine de Jawischowitz. (...). Dans cette chronique de l'enfer publiée en 2006, il relate ses souvenirs qui se prolongent par une réflexion sur l'expérience concentrationnaire notamment celle des camps soviétiques. Au-delà de ses propres aventures où il frôle la mort à de nombreuses reprises, il s'attache à nous dresser les portraits de ceux qu'il a rencontrés, notamment des commissaires politiques russes. On retrouve aussi Neunoeil, le kapo sadique décrit par André Lacaze, ami de l'auteur, dans Le Tunnel. (...)
39. Le wagon
Arnaud Rykner
4.25★ (64)

Paru en 2010. En juillet 1944, l’un des derniers convois de déportés met trois jours pour aller de Compiègne à Dachau. Plus de 2000 hommes sont entassés dans 22 wagons, plus de 500 mourront pendant le voyage. Sur ce fait historique, vécu par un membre de sa famille, Arnaud Rykner fait le pari de la littérature, en inventant le monologue d’un jeune homme de 22 ans qui raconte, au fil des heures, l’enfer vécu.
40. Kinderzimmer
Valentine Goby
4.12★ (2693)

Roman paru en 2013. En 1944, le camp de concentration de Ravensbrück compte plusieurs dizaines de milliers de détenues. Mila a vingt-deux ans quand elle arrive à l’entrée du camp. Autour d’elle, quatre cents visages apeurés. Dans les baraquements, chacune de ces femmes va devoir trouver l’énergie de survivre, au très profond d’elle-même, puiser chaque jour la force d’imaginer demain. Et Mila est enceinte mais elle ne sait pas si ça compte, ni de quelle façon.
41. KLB Journal de Buchenwald (1943-1945)
Jean Hoen
3.67★ (13)

"Quand on l’arrête, il a 58 ans. On le conduit à Buchenwald dans un convoi où sont entassés près de 1000 hommes. Comme il est souffrant on le classe parmi les invalides. Sa rage de vivre va l’empêcher de périr dans le camp de la mort. " Menuisier, blessé lors de la 1ère Guerre Mondiale, Jean Hoen est né en 1884 et mort en 1949.
42. L'Aube à Birkenau
Simone Veil
4.54★ (801)

Publié en 2019 *** "J'ai un souvenir de Bergen-Belsen, sur la grande allée centrale jonchée de tas de cadavres. Un jour, j'ai aperçu un chandail, il était d'une jolie couleur bleu pâle. Même au mois de mai, il ne faisait pas si chaud et ce vêtement m'aurait été utile. A quelques mètres de distance, il avait l'air en angora. Je me suis rapprochée. Il était infesté de poux." *** "Le livre est composé en deux parties : 200 pages de récit de Simone Veil sur son enfance, sa déportation, son retour des camps, la mémoire et l'antisémitisme, ainsi que l'impact de cet événement a eu dans ses engagements ultérieurs, notamment la cause des femmes. 100 pages de dialogues en trois séquences : entre Simone Veil et sa soeœur aînée Denise, entre Simone Veil et Marceline Loridan- Ivens et, enfin, entre Simone Veil et Paul Schaeffer, deux anciens camarades de déportation."
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