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Critiques de Ben Bova (43)
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Mars

La planète Mars comme si vous y étiez.

Des paysages qu'on n'imaginerait même pas en rêve ou en cauchemar. Un monde doux. Un monde pétrifié et froid. Un monde effrayant. D'immenses pics rocheux qui ressemblent à d'étranges totems. Les cônes massifs de volcans aux yeux de lézards, éteints depuis des millions d'années. Ces tempêtes de sable rouge surgies de nulle part et qui vous enveloppent toute une éternité. Ces hautes falaises percées d'interminables canyons qui ne mènent à aucune mer. L'horizon si proche ; le soleil, astre lointain si petit, si modeste.

Les frontières de l'inconnu poussées un peu plus loin par treize jeunes femmes et hommes unis par leur soif d'aventures, de connaissances et de gloire. Être les premiers à marcher sur la planète rouge. Poursuivre coûte que coûte la grande aventure humaine, et entrer dans la légende.

Une aventure imaginée par des fous, des poètes et des rêveurs et mise en oeuvre par des cyniques et des financiers. Drôle de cocktail !

Treize héros, surentrainés, survitaminés, surpuissants qui, dans leur voyage de plusieurs millions de kilomètres, vivent coude à coude comme des sardines dans une boite de conserve. Des terriens malgré tout qui ne sont pas parvenus à laisser de côté leurs vieilles haines et leurs vieilles rancunes.

Les premiers pas hésitants sur ce monde vierge et les regards effrayés, toujours à la frontière de la mort. La recherche frénétique d'un peu de vie dans cet univers glacé et d'une immobilité marmoréenne.

Sur Mars, le beau et charismatique Jamie s'impose vite comme le leader. Quelle idée extraordinaire d'avoir choisi un descendant des Navajos, peuple vaincu et massacré, pour être le meneur de ce groupe composé de personnalités si fortes, si complexes.

Huit cents pages de pur régal. Des images plein la tête, plein les yeux ; de l'évasion et beaucoup de sensations fortes.

L'aventure. La vraie.







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Mars

Ce livre est une vraie réussite et c’est aussi un billet sympathiquement offert au lecteur , pour un beau voyage dans notre système solaire !



L'auteur nous fait découvrir une grande partie des aspects et des contraintes liées à une éventuelle expédition habitée vers Mars .

Le texte n'est pas barbant bien qu'il comprenne une foule d'informations sur la planète rouge , ainsi que sur le matériel de l'équipe scientifique et sur les expériences soignées des membres d’équipages .



Les relations entre les membres de l'équipe sont également très finement détaillées et cela apporte beaucoup de consistance au roman , et de même les rapports avec les médias et leurs répercussions sur l'expédition sont appréhendées de façons utiles et profitables pour le lecteur au-delà d’ailleurs , du contexte très spécifique de ce roman.



Les rapports des membres de la mission entre eux , sont une des variables cruciales de toute exploration spatiale de longue durée .

Et merci à l’auteur de nous livrer ses réflexions sur cet aspect de la question de l’exploration spatiale , sous la forme d’un récit très humain où les personnages existent éloquemment dans un environnement très contraignant et absolument palpable pour le lecteur . Ces personnages irriguent et animent à la perfection cet univers modérément futuriste.



C’est un premier tome dont la lecture se suffit grandement à elle-même .

C’est vraiment très digeste comme expérience de lecture , et c’est grandement un récit de voyage scientifique accessible .



Bref Mars comme si vous y étiez et rien de fumeux , Mars dans tous ses états ….

Un texte qui embarque au-delà du ciel bleu , au travers de la nuit noire , pour découvrir de façon méticuleuse un autre monde à l’atmosphère glacée et raréfiée , un monde très minéral .

Un monde , dont la question centrale est sans doute de savoir si l’eau y a jamais coulée , et si ce fut le cas de savoir , s’il y reste encore un peu d’humidité et enfin , de savoir si la vie y a jamais vécue , et si elle se maintiendrai dans quelques recoins propices de ce monde ferreux et rouge ocre .



-UN MUST POUR LES AMATEURS DE HARD SF ET POUR LES PASSIONNES DE MARS-



Une belle ballade tout simplement .

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Retour sur Mars

Une impression mitigée ....



En fait je dois dire que ce roman est bien construit et que le style de Ben Bova est toujours bien au rendez-vous ...

Et cette ballade sur Mars demeure un moment de dépaysement sympathique et absolument solide d'un point de vue « martien « .

Je veux dire sous l'angle de la planétologie .

La caractérisation est assez bonne encore que le personnage de Jamie est un peu , et de plus en plus , une caricature d'amérindien , d'autres personnages , auront par exemple les traits assez stéréotypés de l'homme d'affaire caricatural aux projets non moins caricaturaux ..

Je tiens à dire que je n'ai pas pu apprécier ce roman en partie , parce que j'ai rejeté en bloc ce que nos amis ont découvert sur Mars , et au jugé du roman précèdent qui est excellent , je ne m'attendais pas à sombrer dans ce que je qualifierais de développements clichés , faciles et opportunistes .

L'auteur a préféré rebondir sur la mythologie martienne plutôt que d'exploiter et de se tenir , aux montagnes de données qui sont disponibles sur cette planète Mars . Une planète qui est enfin démystifiée de façons définitives par la science et par les magnifiques images qui abondent partout et qui suffiraient nettement à alimenter une exquise fiction sur la planète rouge et ses problématiques fondamentales ...

Cependant , les liens entre ces cinq membres d'équipage et cette planète très réaliste que pose l'auteur , continue de faire de ce roman une expérience martienne de premier choix à l'image du premier roman (Mars) qui est très correct , voir excellent .

Mais en ce qui me concerne , j'aurais dû m'en tenir au premier tome et en rester là ..

Ce texte parvient aussi à poser quelques limites intéressantes quant à la toute-puissance de la technologie et dans l'espoir légitime , placé en elle , car le moins que l'on puisse dire et qui est parfaitement validé par ce roman : c'est que Mars st un très gros défi si on considère cette planète comme le lieu et l'objet d'une mission habitée d'exploration dans un futur relativement proche ...

Ce roman c'est pas à fuir , mais il est en partie décevant , et quelquefois assez mièvre dans ses quelques positionnements quant à l'histoire des Etats-Unis et dans sa perception de la puissance et des faiblesses des entreprises privées ...

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Colonie 2

Colony est disponible en un seul tome , en anglais maintenant . Colonie 1 et Colonie 2 sont épuisés de longue date en français. Ce roman ( colonie 1 et 2 ) fut publié en deux tomes ( une partie plus spatiale , une partie plus terrestre ). C'est assez opportuniste comme stratégie , mais dans ce cas précis cela fonctionne pas trop mal , car il y a une dissociation sur le fond et les environnements , entre les deux tomes .



C'est un roman qui ne manque pas d'intérêt et de dimension . Une histoire d'amour ( un peu désuète dans le vocabulaire ) , de l'ingénierie génétique , un habitat spatial fabuleux .

Cette sensation est néanmoins bridée par le fantastique habitat spatial , colonial qui est dans ce texte , en orbite terrestre , pour alimenter entre autre la terre en énergie . Cet habitat cylindre est très proche de la grande vague scientifique et romanesque qui a créé , ce concept qui fut popularisé à une très grande échelle à cette époque .

Il s'agit des habitats cylindriques rotatifs pour la gravité . La gravité artificielle , permettait d'investir toutes les parois et le ciel était constitué par la partie supérieure du cylindre occupée par d'autres installations visible depuis le sol qui était assez classique finalement et donc de type planétaire dans son occupation malgré une gravité moindre .



La terre est en proie à une géopolitique chaotique , très conflictuelle et en l'espèce crédible . Cet aspect ne manque pas de parler au lecteur le plus contemporain . Il y a une intrigue bien ramifiée dans ces pages et cette dynamique se télescope avec des problématiques qui nouée à l'intrique viennent nourrir une réflexion de fond , sur des sujets assez inquiétants qui sont les thèmes du roman : mon florilège de citation en donne une vague idée , chercher à citations Ben Bova ou à Colony la version en langue anglaise ) .



La planète bleue est alors peuplée de 17 milliards d'habitants . En fait elle n'est plus très bleue à cause de la pollution excessive . Nominalement la planète est unifiée sous la direction d'un gouvernement central , occasionnellement , officieusement et localement concurrencé pas sociétés privées immenses , une organisation terroriste très active qui veut prendre le contrôle sur les ressources énergétique de la planète (y compris celles qui viennent de l'espace) ou des guérillas locales et des régions sécessionnistes .

Comme aujourd'hui le tableau est noir mais , comme aujourd'hui y a de l'espoir . L'espoir vient de la science , des corps politiques et industries et du hasard. Les personnages sont évocateurs des problématiques qui sont macro –impact(antes) pour la planète .

Dans colonie 2 en français comme dans colonie 1 ( le volume Colony en langue de Shakespeare ). C'est un roman très pensé , et de qualité dans les détails . Il met en lumière une foule d'idées futuristes (toujours futuristes à l'heure actuelle) ou bien non futuristes, et des idées politiques , scientifiques (théoriques et appliquées) , disséquées dans ce texte où les personnages débattent de manière approfondies de sujets expérimentaux ou théoriques) .Nos personnages ne font pas que débattre , ils se débattent aussi dans des situations difficiles sur les terrains mouvants où est requise leur expérience comme leur connaissances.



A mon humble avis c'est un texte intéressant pour se pencher sur le caractère prospectif potentiel de la science-fiction. La question est intéressante je trouve , car le lecteur se ressent nettement comme posé dans un présent alternatif amélioré , plus que dans un futur proche ( un peu comme dans : Tous à Zanzibar ) .



C'est une grande fresque ambitieuse quand même . Cela rappelle les grands textes de Kim Stanley Robinson . Il y a une vision grandiose , un certain humour pince-sans-rire et beaucoup de vie autour de personnages très parlants au plan thématique.

Dans le registre amoureux le vocabulaire a peut-être un peu vieillit , mais ce n'est pas un grand écueil au regard de l'envergure du texte qui possède une réelle ampleur narrative largement déployée sur les deux tomes et des sujets plus prospectifs que les relations sentimentales .

Mais le caractère désuet est perceptible en zone de flirt ( sourires) , c'est vrai .



Sur ce vocabulaire , je pense qu'il ne manquera pas d'insister sur les bases nécessaires de la politesse ( sourires ) , qui enseigne le respect pour les dames , plus qu'à tolérer les comportements qui ont pour effet de les gonfler et de contribuer à dominer tristement dames aujourd'hui , comme hier .

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Colonie 1

Colony , toujours disponible en deux tomes et en un seul tome , en anglais . Colonie 1 et 2 sont épuisés de longue date en français.

Pourtant c'est un texte qui ne manque pas d'intérêt et de dimension . Une histoire d'amour ( un peu désuète dans le vocabulaire ) , de l'ingénierie génétique , un habitat spatial fabuleux .



Une terre chaotique en proie à une géopolitique fantasque mais crédible qui ne manque pas de parler au lecteur très contemporain .

C'est un roman très pensé , et de qualité dans les détails .

A mon humble avis c'est aussi un texte intéressant pour se pencher sur le caractère prospectif potentiel de la science-fiction.

La comparaison est intéressante je trouve , car le lecteur se ressent nettement comme posé dans un présent alternatif amélioré , plus que dans un futur proche .



Cette sensation est néanmoins bridée par les fantastiques habitats spatiaux , coloniaux qui sont en orbite terrestre et très proches de la grande vague scientifique et romanesque qui les a créés et popularisés à une très grande échelle à cette époque .

Il s'agit des habitats cylindriques rotatifs pour la gravité . La gravité artificielle , permettait d'investir toutes les parois et le ciel était constitué par la partie supérieure du cylindre occupée par d'autres installations visible depuis le sol qui était assez classique finalement et donc de type planétaire dans son occupation malgré une gravité moindre .



Ce roman fut publié en anglais comme en français en deux tomes ( une partie plus spatiale , une partie plus terrestre ). C'est assez opportuniste comme stratégie , mais dans ce cas précis cela fonctionne correctement car il y a une dissociation sur le fond et les environnements entre les deux tomes .

En anglais on accède aussi désormais à ce texte en un seul tome maintenant .



C'est une grande fresque ambitieuse quand même , ça me fait penser aux textes de Kim Stanley Robinson . Il y a une visions grandiose , un certain humour pince-sans-rire et beaucoup de vie autour de personnage très parlant au plan thématique.

Dans le registre amoureux le vocabulaire a peut-être un peu vieillit , mais ce n'est pas un grand écueil au regard de l'envergure du texte qui possède une réelle ampleur narrative largement déployée sur les deux tomes , mais le caractère désuet est perceptible en zone de flirt ( sourires) .

Sur ce vocabulaire , je pense qu'il ne manque pas d'enseigner les bases de la politesse (sourires) . En effet c'est un univers pragmatique où les jeunes filles ne disent pas par exemple , je m'en bas les « co … i… ll ..es » . Car ce n'est pas joli et surtout parce qu'elles n'ont rien à battre , vue qu'elles n'ont pas de …. Non?

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Les oubliés de New York

Ce livre est très probablement le premier ouvrage traduit en français (1978) de Ben Bova, né en 1932, scientifique de formation et s'inscrivant dans la ligne directe d'une SF dont le rôle est (sera ?) de "servir d'interprète à la science auprès de l'humanité".



À cause de la pollution, New York a été mise sous "cloche" et abandonnée par ses habitants. Deux mois par an, la ville se transforme en centre de plaisir payant. le reste de l'année, l'ancienne métropole est délaissée et (re-)devient, malgré les négations des autorités, un lieu pullulant et impitoyable.

Clandestinité, violence, misère, racisme et prostitution s'attribuent les rôles majeurs. Des bandes de jeunes oubliés s'entre-déchirent...

Ronald, 16 ans, ne sait pas s'il sortira vivant de cet enfer urbain...



Lu, il y a une trentaine d'années...il m'est resté le souvenir d'un court roman, rude et intransigeant...



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Mars

Mars est près de nous. Cette planète parait si proche, si familière qu’on finit par oublier les autres. Héroïne de tant de romans, films, bd, d’un fantasme récurrent de nuits martiennes, elle semble n’avoir plus de mystère ou d’en avoir trop. Je me suis plongée dans le roman de Ben Bova et j’ai vite été séduite par l’écriture, le déroulement de l’histoire. Livre très terrien en fait, on se mêle la politique, la science, l’aventure, une pointe de sociologie et un soupçon de romantisme… D’avoir choisi pour « héros » un amérindien est un atout romanesque indéniable. James Waterman – Jamie – est un fil conducteur puissant. Navajo par son père, il cristallise le mythe « indien » au mythe « martien ». Cette collusion offre une réflexion métaphysico-socio-ethnique intéressante. Vu par ses collègues d’expédition, par les organisateurs, comme « un martien « - qu’est ce qu’un Peau-Rouge fait dans un tel programme spatial ? Sinon comme un intrus, il doit affirmer sa compétence –géologue – sa différence et son ambition toute scientifique face aux autres. Comme il le dit si bien, ils sont tous venus sur Mars pour voir ce qu’il y a à découvrir ou pas. Y-a-t-il de l’eau ? Y-a-t-il la vie même sous forme larvaire ?

La description de ce séjour sur Mars est réaliste, sobre et convaincant. Le va-et-vient narratif entre l’entrainement de Waterman avant la sélection des participants à cette mission et leur quotidien martien apporte une profondeur toute terrienne à l’ensemble. Nous sommes loin des aventures galactiques intersidérales en tous genres. Point de petits hommes verts ou gris à l’horizon. Juste le fantasme que peut-être….. La critique de Finitysend avait aiguisé ma curiosité. On se surprend à souhaiter que cette mission dure plus longtemps, comme Waterman d’ailleurs qui se désespère de devoir rentrer sur Terre. La planète rouge garde son mystère. Est-elle bienveillante comme le souhaite Jamie Waterman ? Est-elle irrémédiablement hostile, seule et silencieuse dans l’immensité du système solaire ?

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Mars

Superbe roman sur Mars.



De la hard science ultra réaliste.

Ici pas question de super héros, d'épiques combats entre vaisseaux spatiaux.



On pourrait presque croire qu'il s'agit du compte rendu d'une expédition et de sa préparation ou du moins que si une telle expédition se préparait, c'est ainsi qu'elle se déroulerait.



Les personnages sont très attachants, l'histoire est passionnante.

Le style de Bova permet une lecture facile, pas du tout rébarbative comme peuvent l'être certains romans de hard science.



Une référence en matière de roman sur Mars.

Une fois ce tome lu, précipitez vous sur : Retour sur Mars, vous retrouverez avec délice tout ce qui vous a plus dans ce premier tome.
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Où cours-tu mon adversaire ?

Ce premier contact avec l’écrivain Ben Bova me laisse un goût mitigé dans la bouche.



Certes l’histoire de cette expédition terrienne venue chercher dans un lointain système solaire des réponses à la question « qui sont ces bâtisseurs qui ont laissé ces machines sur Titan, le satellite de Saturne » possède certaines qualités – la principale étant à mon sens l’immersion de l’anthropologue Lee dans la société primitive de la planète en orbite autour de Sirius.

Cependant, je n’ai pas apprécié le comportement de ce Lee qui déploie une théorie complotiste et catastrophiste et l’impose à tout l’équipage alors qu’il n’a aucun élément à sa disposition pour la corroborer. Ce type n’a rien d’un scientifique. De surcroît, il renâcle à l’obéissance à son capitaine. J’ai vraiment du mal à croire qu’il aurait passé les tests de sélection d’un équipage destiné à l’un des premiers vols interstellaires.



Enfin, j’ai senti venir le dénouement à des années-lumière, et cela a quelque peu gâché mon plaisir. J’attendais mieux de la part d’un auteur qualifié de célèbre vulgarisateur scientifique au niveau de Carl Sagan. J’ai cependant apprécié l’hommage fait à ce dernier en donnant son nom au vaisseau.

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Vénus

Voici une nouvelle étape dans le « solar system tour « de Ben Bova qui en anglais propose déjà de nombreuses étapes mais qui semble être la dernière pour les francophones ...



Je diviserais ce bouquin en deux parties ( pour faire simple ) :



- un épisode familial centré sur la relation d’un père et de son de son fils qui embrayent sur une relation ambiguë et conflictuelle alors que l’ombre , d’un brillant frère pour l’un , et d’un brillant fils pour l’autre , et qui est décédé , plane sur la relation entre les deux hommes en attisant aussi des braises plus anciennes mais causes de brulures toujours assez vives . .



- Un vol vers Venus et une exploration limitée de la surface de Venus .



L’auteur a choisi de développer cette relation ambiguë entre le père et le fils , et ce n’est ni mal fait , ni vraiment hors sujet surtout si on considère que l’un des objectifs de la littérature de science-fiction est d’explorer également les relations humaines dans un contexte de civilisation futuriste et dans des environnements qui pour l’instant ne sont pas ( et pour longtemps encore ) à notre portée .

Par ailleurs , cette relation entre le père et le fils impacte cette mission de diverses manières , alors pourquoi ne pas la développer , surtout si l’on se place d’un point de vue romanesque ?



C’est une première partie qui est rondement menée et bien écrite , que certains lecteurs de ce texte trouveront hors-sujet , mais à tort à mon humble avis très misérable ..



La seconde partie , c’est le « vol « vers venus , avec un contexte méticuleusement fouillé de tous les points de vue , que ce soit les aspects techniques avec les contraintes spécifiques à cette destination , comme pour les détails qui abondent dans l’analyse de la psychologie et des comportements du bord .



Quand nos explorateurs du futur arriveront dans les parages de Venus , il se passera quelques bricoles dans la haute atmosphère tourmentée et opaque de cette planète , des bricoles qui se prêtent à une remarquable « scénarisation « de la part de l’auteur avec des questionnements et des contraintes qui se nouent autour de cette haute atmosphère planétaire originale et lointaine .



Quand ils se pencheront sur la chaude surface de ce véritable enfer , là je suis moins crédule et beaucoup plus sceptique et donc incidemment plus déçu , car ma crédulité a de toute façon d’autant plus de limites que les faits ne sont pas solidement étayés d’un point de vue conceptuel dans le récit ( ? ) .



Cependant ce texte est une belle ballade , un peu plus près du soleil que ce à quoi nous sommes habitué couramment , et j’ai pris plaisir à la ballade même si de fait cette ballade constitue la plus grande partie du récit , mais c’est vrai , pas la totalité du récit ...



Personnellement , si je devais avoir des réserves au sujet de ce texte , je les ferais plutôt porter sur la toute fin du roman , mais je ne peux argumenter ici sur ce point , car cela impliquerait de révéler le dernier chapitre du roman et donc c’est impossible évidement ...



D’une façon générale , je pense qu’il ne faut pas minimiser les environnements planétaires que Ben Bova explore dans ces œuvres de fiction , car il ne faut pas perdre de vue non plus , qu’avant d’être auteur de science-fiction à succès et directeur d’une collection de science-fiction , il fut avant tout , un employé de la NASA , bien assis aux premières loges , pour ce qui est de l’exploration du système solaire .

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Mars

Si vous voulez lire un roman sur une expédition martienne, c’est le livre qu’il vous faut.

Si vous voulez connaitre des personnages sympathiques et une histoire intéressante avec de multiples rebondissements, c’est le livre qu’il vous faut.

Si vous voulez de la hard science facile à comprendre et agréable à lire, c’est le livre qu’il vous faut.

Enfin si vous voulez, vous lancer dans votre premier livre de science-fiction, c’est le livre qu’il vous faut pour débuter dans ce genre tant décrié (on aime ou on n’aime pas). On est plongé dans l’aventure du début à la fin. Si le livre date de 1992, la conquête de Mars reste un brûlant sujet d’actualité. Ben Bova vous prend par la main et vous entraîne dans l’aventure de façon réaliste et magistrale. On a vraiment l’impression de fouler aux pieds la planète rouge, en avance sur les futurs programmes humains d’exploration. A lire et à relire.

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Mars

Quel conteur ! Il nous place au cœur des personnages, de l'action, des lieux. Il prend son temps et décrit à merveille toute cette aventure. Il n'en fait pas trop, si bien que nous la trouvons très réaliste et imaginons que tout cela pourrait bien se produire. C'est une manière de plus de voir la colonisation de Mars, ou plutôt le début de cette aventure humaine. J'ai en effet été déçu de découvrir un peu tard que ce livre est suivi d'un second tome qui est plutôt moyennement critiqué pour n'être qu'une sorte de recommencement du premier.



C'est un livre pour scientifiques (soft) ou amoureux de la conquête de la planète rouge.



Les personnages sont profonds et nous prenons le temps de nous attacher à chacun, de comprendre son caractère et de goûter les interactions avec les autres. Il y a une incroyable diversité et nous partageons leurs pensées, le protagoniste principal (nous sommes placés de son point de vue les trois-quarts du temps) étant passionnant.



Comme nous sommes dans un réalisme total, il manque pas mal d'émerveillement "SF". Juste des situations étranges : amours, aventures, voire mystères.



Il n'y a pas grand-chose de plus à dire. Cela n'a rien à voir avec Mars la Rouge car le livre de Ben Bova se déroule sur un très court laps de temps : une mission !


Lien : https://www.patricedefreminv..
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Mars

Ce roman n'est pas seulement la description d'une aventure spatiale, présentant la première mission habitée sur Mars, ce n'est pas que de la hard-science, sinon, je m'y serai ennuyée.

C'est surtout l'aspect psychologique qui est très intéressant ; une poignée d'hommes représentant le monde entier va se retrouver confrontée à l'inconnu, ils devront dépasser leurs propres limites, apprendre à se connaitre et à se supporter. C'est indispensable que l'homme parte explorer d'autres planètes, c'est vrai, c'est ainsi que le monde évolue.Mais avant de partir, il faut vraiment qu'il se connaisse lui-même, qu'il soit déjà bien dans sa tête sur Terre avant d'aller explorer d'autres mondes.

C'est aussi un roman qui fait rêver, en attendant de futures découvertes sur l’existence ou non de la vie sur Mars, et pourquoi pas d'une vie intelligente supérieure à la nôtre et qui aurait depuis très longtemps disparue.
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Mars

Les premiers pas de l'homme sur Mars, comme si vous y étiez !

Après avoir exploré la Lune, la prochaine étape logique est la planète rouge. Comme il s'agit d'une entreprise trop coûteuse pour n'importe quel pays, seule une mission internationale est envisageable. Un homme, Alberto Brumado, consacrera sa vie entière pour que ce rêve devienne réalité. Grâce à lui, ce sont 25 hommes et femmes qui s'envoleront vers Mars. Un voyage de neuf mois, pour huit semaines d'exploration.



Je suis très mitigé concernant ce roman. Comme je préfère terminer par les bons points, je vais commencer par ce qui ne m'a pas convaincu.



À commencer par les personnages. En dehors de Jamie Waterman, l'amérindien et personnage central de l'histoire, les autres ne sont que des seconds couteaux, pour la majorité résumés à un nom, une nationalité et une fonction. On ne nous épargne pas les clichés : le japonais est zen, les russes sont droits dans leur bottes, les américains sont plus cools... et niveau psychologie, c'est vraiment faible. Les rapports entre les membres d'équipages se résument le plus souvent à la jalousie professionnelle ou au sexe. Et franchement, tout ce qui concerne le sexe est écrit avec la balourdise d'un collégien. Jugez plutôt : Ilona la nymphomane couche avec tous les hommes de l'équipage, mais pas les russes car elle les déteste. Tony voudrait bien en faire autant avec les femmes, mais Joanna lui résiste. Il semblerait que la brésilienne n'ait d'yeux que pour Jamie. Tony doit trouver un plan pour semer la discorde entre les deux... Sérieusement, c'est digne d'une (mauvaise) sitcom. Heureusement, cela ne prend pas beaucoup de place dans le récit, mais ce peu est déjà de trop à mon goût



Quant au personnage principal, Jamie Waterman, je n'ai pas accroché non plus. Le fait qu'il soit considéré d'abord comme un navajo avant d'être américain, et tout le laïus sur le manque de reconnaissance des amérindiens, sur la crainte de la Vice-Présidente des USA que Jamie devienne un héros pour son peuple et menace sa réélection, blablabla... C'est de la politique americano-centrée qui m'a carrément soûlé. Ce n'est pas ce que j'ai envie de lire dans un bouquin qui s'appelle Mars ! Et cela prend beaucoup de place, contrairement aux fantasmes sexuels du médecin anglais. Et en dehors de ses origines, le seul point qui soit développé est son attirance pour la jolie Joanna et j'ai déjà dit ce que j'en pensais plus haut.



Par contre, toute la partie politique concernant la sélection de l'équipe, qui consiste à choisir les meilleurs candidats tout en ménageant la susceptibilité des différents pays participants à l'opération, je l'ai trouvée excellente. En fait, tout ce qui concerne Mars et la mission est passionnant. La préparation, l'entrainement, le voyage, l'exploration, les découvertes et les problèmes rencontrés. Tout est raconté de manière très réaliste. On s'y croirait et on se dit qu'au fond, cela pourrait ce passer comme cela. De plus, le roman a beau avoir déjà presque trente ans, il n'est pas encore daté scientifiquement. Le seul détail qui m'a rappelé que le texte était écrit en 1992 est la présence de pellicule dans les appareils photos, c'est dire.



Ce qui m'a plu dans Mars, c'est Mars et seulement Mars. Mais en soi, c'était suffisant pour m'avoir donné envie de lire jusqu'au bout, quitte à lire en diagonale quelques paragraphes de politique ou de fantasme de collégiens. Il est juste dommage de ne pas avoir de bons personnages auxquels s'attacher.



Ce roman, c'est comme faire un magnifique voyage en mauvaise compagnie : j'ai parcouru de splendides décors, mais je n'en ai pas profité autant que je l'aurais voulu.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Retour sur Mars

Un Remake de Mars par le même auteur? Oui, c’est vrai que ça ressemble au premier livre, mais quel plaisir de retrouver notre astronaute mi- américain et mi- navajo. Le scénario reste identique même si cette deuxième expédition est financée par le secteur privé. On a toujours aussi en arrière-plan la question qui nous tenaille (ainsi que notre Jamie Waterman) d’une ancienne vie possible sur Mars?. Sans rien dévoiler de l’histoire, Ben Bova continue pourtant à nous faire toujours aimer ses personnages et comme pour sa prose, il parvient encore à nous maintenir en haleine tout au long de ce deuxième opus.

J’ai continué grâce à lui à explorer la planète rouge avec toujours le même plaisir. A quand une traduction du tome 3 « Mars Life » sorti en 2008?

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Retour sur Mars

Vous avez aimé Mars du même auteur ?

Vous aimerez cette suite.



On pourrait dire, on prend les même et on recommence. On retrouve notre sympathique géologue narajo, cette fois en chef de l'expédition qui retourne sur mars.



Cette fois l'expédition est financée par des fonds privés.



Toujours de la hard science hyper réaliste, des personnages vrais et attachants. Un compte rendu précis de l'histoire mais toujours une lecture facile, prenante.

On ne s'ennuie pas une seconde.
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Vénus

Le pitch : Van Humphries, fils honni d'un multimilliardaire, retourne chercher son frère crashé sur Vénus, où personne n'a encore posé les pieds à cause des conditions cauchemardesques qui y règnent, pour un prix de 10 milliards de dollars proposé par son père. Mais il aura de la concurrence.



Les vols habités sont désormais monnaie courante, la lune est habitée et on fait de la prospection minière dans la ceinture d'astéroïdes.

Vénus a déjà été explorée par de nombreuses sondes.

La vie extra-terrestre (non évoluée) est également courante.



On ne retrouve plus le réalisme et la curiosité qu'on avait pour les deux premiers tomes des "planètes du grand tour" que sont Mars et dans une moindre mesure pour Retour sur Mars.



L'auteur insiste beaucoup sur la vie privée de ses personnages et assez peu sur Vénus finalement. Il y a beaucoup d'action, mais on a l'impression que c'est pour compenser les faiblesses et/ou la pauvreté des connaissances sur Vénus. Et c'est sans compter sur les surprises hautement improbables que le héros va découvrir sur la planète.



Au final, un style fluide et agréable, un rythme suffisamment soutenu pour maintenir un intérêt de lecture tout au long du roman, mais clairement une déception par rapport à Mars et Retour sur Mars.

Il existe des suites dans la série : Jupiter , Saturn , Mercury et Titan mais qui n'ont pas été traduites en français...
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Retour sur Mars

Exploration ou exploitation ?



Après un Mars excellent, je ne pouvais que poursuivre avec ce Retour sur Mars. Après une ellipse sur le retour de la première mission, la seconde démarre tout aussi vite. Mais après quelques pages, le soufflé retombe assez vite. Alors que le premier roman était "science based", cet opus oublie très rapidement le réalisme pour nous offrir moultes rebondissements. Làs, ces derniers jouent surtout sur les relations entre les personnages, sexuelles bien entendu. Loin de moi que de penser qu'un voyage de deux ans doit se passer sans sexe, mais ici, on dirait que c'est le ressort principal de l'intrigue. Nous connaissons le dicton "ils ne pensent qu'à leurs bites" c'est bien le cas ici, même si les femmes ne sont pas en reste...



Dans cette seconde mission, c'est le privé qui finance, mais le principal financeur est une caricature de lui même, il ne pense qu'au fric et son fiston aussi, qui a réussi à avoir une place pour le voyage. La tension dramatique est donc le méchant est il aussi méchant qu'il en a l'air ? Bref, un ressort dramatique qui ne m'a guère subjugué. Le programme part à vau l'eau sans trop inquiéter, chacun fait ce qu'il veut en fonction de son pouvoir et de ses envies, en dépit du bon sens.



Ben Bova a assez de talent pour me faire tourner les pages assez vite, mais la déception demeure : où est le réalisme que j'avais tant aimé dans le premier tome ? Même la découverte extraordinaire qui arrive au milieu m'a semblé bien trop peu probable, jetant le discrédit sur le réalisme encore un peu plus.



Reste le sujet de l'exploitation commerciale de Mars en l'ouvrant au tourisme (nous sommes dans un avenir récent ou certaines zones de la lune sont habitables). Mais même ici, c'est fait de manière assez caricaturale. Cela ne m'empêchera pas de continuer à explorer la biblio de l'auteur, en particulier son cycle sur le système solaire.
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Mars

De toutes les planètes du système solaire, c’est Mars bien entendu qui sollicite le plus l’imaginaire des Terriens. (Remarquez, je dis les Terriens, mais si vous êtes Mercurien ou Jupitérien, ne vous vexez pas, c’est juste parce qu’il y a plus de Terriens sur Terre que de touristes venant des autres planètes, en tous cas pour l’instant). Depuis la nuit des temps, et même sans doute bien avant, Mars, la planète rouge, hante nos nuits et nos jours. Les écrivains de SF se sont rués sur la manne (céleste, forcément) que représentait ce nouveau territoire inviolé (en principe) et à conquérir, parce que nous les Terriens, conquérir, on sait faire. Il suffit de nous dire « Mars » et ça repart sur les chapeaux de tubulures de nos engins (spatiaux, je précise).

Parmi ces écrivains que Mars a fait fantasmer, j’en retiens trois, non pas que les autres ne soient pas dignes d’intérêt, mais ces trois-ci méritent une mention spéciale : Ray Bradbury, le pionnier, avec ses « Chroniques martiennes » (1950) a posé la première pierre de la martiologie (martiologie = étude de Mars, comme géologie = étude de la terre et fédulogie = étude du ménage). Ensuite Kim Stanley Robinson, avec sa somptueuse tétralogie :trois romans : « Mars la rouge » – 1992, « Mars la verte » – 1993, « Mars la bleue » – 1996 et un recueil de nouvelles : « Les Martiens » – 1999) a écrit l’épopée quasi définitive de la planète rouge. Le troisième auteur, Ben Bova, moins connu que les deux précédents, est à mon avis le plus attachant.

Ben Bova (1932-2020) est un auteur prolifique dans le domaine de la SF, De tous les cycles qu’il a écrits (et des cycles il en connaît un rayon) il faut retenir « Le Grand Tour » qui comme vous pouvez le supposer est l’équivalent du Tour de France, mais pour toute la galaxie. « Mars » en est le premier volume.

« Mars » est le récit de la première mission d’exploration vers la planète rouge, en 2020. Forcément, en 2022, ça fait un peu réchauffé, mais souvenez-vous que le roman a été écrit en 1992, et à l’époque c’était encore de la science-fiction (et ça le reste !)

Contrairement à d’autres œuvres de SF où la technique prend souvent le pas sur les problèmes psychologiques et purement humains, ici, nous sommes dans une aventure certes scientifique, mais rythmée par les sentiments, les sensations et les états d’âme des personnages : Ben Bova nous rappelle à tout moment que la conquête spatiale n’est pas seulement technologique, elle est aussi profondément humaine.

De l’aventure, il y en a, bien sûr. On ne part pas dans un tel voyage sans s’attendre à de petits désagréments : un équipage d’une douzaine de cosmonautes, spationautes, astronautes etc, amenés à vivre ensemble, sous un commandement-russo-américain, ça ne va pas toujours tout seul, ajoutez à ça les petits inconvénients du voyage, tempêtes stellaires, pluie de météorites, virus inconnu, promiscuité entre hommes et femmes, (la routine habituelle, quoi) et bien sûr le but du voyage, le débarquement sur Mars.

Ben Bova réussit plusieurs tours de force dans ce livre : d’un bout à l’autre il maintient un suspense haletant. Ses personnages sont d’une grande vérité humaine et psychologique, tant ceux qui sont dans la fusée que ceux qui sont restés sur la Terre. Le héros principal présente l’originalité d’être un indien navajo, ce qui donne une dimension particulière au récit. Le dosage entre technicité et romanesque est si bien effectué qu’on n’a jamais l’impression d’être dans de la science-fiction dure, pas plus que dans un roman « classique », on est dans les deux à la fois …et on s’y trouve bien.

Lisez « Mars » et faites-le lire autour de vous, notamment à ceux qui n’ont jamais osé se lancer dans la SF : c’est une remarquable introduction à ce genre littéraire. Sans parler du plaisir de la lecture.



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Mars

Un excellent livre de science-fiction, qui mise d'avantage sur la psychologie que sur l'action. On obtient un livre rafraîchissant, optimiste, avec de l'humour. L'histoire et bien construite et crédible, en effet, lorsque l'auteur nous pose sur Mars, il n'oublie pas les enjeux politiques et financiers sur la Terre. Excellent ! Cependant, on peut reprocher à Ben Bova que la deuxième moitié de son livre est un peu trop sérieuse, et que le suspense autour du grand mystère laisse le lecteur frustré, malgré sa résolution dans le second opus qui n'apporte qu'une réponse plate, qui ne révèle rien en fait au lecteur. Le deuxième roman est juste commercial. Un conseil, si vous avez aimé ce livre, ne lisez surtout pas la suite, vous risqueriez d'être très déçu !
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