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Critiques de Bérengère Cournut (728)
Née contente à Oraibi

Un livre qui vous entraîne dans un autre lieu, dans un temps indéfini, à la rencontre d’un peuple méconnu pour moi. C’est un vrai dépaysement, les personnages et particulièrement la jeune héroïne sont très attachants.

Il y règne une liberté douce et rude à la fois.

Une belle poésie.

J’ai lu ce livre après avoir lu « De pierre et d’os » que j’avais beaucoup aimé aussi.
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Née contente à Oraibi

Depuis le décès de mon père, j’ai l’impression de voir des orphelins dans chacune de mes lectures. Est-ce parce que je n’y faisais pas vraiment attention auparavant ou parce que j’ai influencé bien malgré moi le choix de mes lectures ? Je ne saurai le dire mais une chose est sûre, j'ai parfaitement su me reconnaître en l'héroïne de ce roman que je vois comme un petit havre de paix dans lequel se plonger.



J’ai toujours été fascinée par les nombreuses cultures amérindiennes et je remercie Bérengère Cournut d'avoir su leur rendre hommage dans ses écrits. Ici, on est loin des clichés habituellement véhiculés sur les amérindiens. On y suit la vie parfaitement ordinaire et pourtant si extraordinaire dans un monde comme le nôtre d’une jeune femme Hopi en quête de savoir et de connaissances.



Pas d’aventures héroïques, de vilains antagonistes ou de scénario plot twist mais un roman brillant par sa simplicité et la description de la vie et des croyances d’un peuple amérindien. C’est une lecture apaisante et ô combien intéressante ! Je vous invite à jeter un coup d’œil à la fin du roman pour profiter des photographies présentes si vous l'avez en votre possession. Ils attireront peut-être suffisamment votre curiosité pour vous lancer dans la découverte d’un monde simple, beau et lumineux.
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L'étrange féminin

Dans ces six nouvelles, l'étrange est féminin. Par leurs autrices d'une part, et par leur personnage principal ou leur narratrice d'autre part, car elles sont toutes des femmes.



Le fil conducteur est donné, mais un thème semble se superposer, celui de la création. Les nouvelles sont tour à tour créatives ou destructrices mais toutes les héroïnes sont indépendantes et s'inventent elles-mêmes.



La première héroïne est une femme du fleuve qui peint le ciel troublé, la deuxième réinvente les rapports entre genre et domination, la troisième nouvelle est un femmage à Mary Shelley qui s'inspire de son expérience de la maternité pour écrire, la quatrième construit sa propre maison et enfante des êtres asexués, la cinquième puise sa vision de la création du monde dans la fiction, la dernière doit se créer une nouvelle vie loin de son environnement naturel et noue une relation profonde avec une humaine.



J'ai eu deux gros coups de cœur pour les nouvelles de Bérengère Cournut et Karin Serres. Dans la première, je pensais suivre une femme préhistorique, Pierre-Luisante, dans son quotidien fait de chasse, cueillette et masturbation jusqu'à ce que paraissent les contours d'un fascinant univers fantastique minéral. La deuxième décrit les humains avec toute la cruauté qu'ils méritent et m'a rappelé le film "The Shape of Water", en mieux car la créature est féminine et son alliée une sorcière.



Ces nouvelles, tour à tour fantastiques, gothiques ou horrifiques, sont à lire au coin d'un feu crépitant, le cœur palpitant. Je suis très contente que cette sublime couverture avec son titre en relief ait capté mon attention, car ce livre est une très belle découverte.
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De pierre et d'os

J'ai trouvé ce livre super et très original. Il se lit très vite car ses chapitres sont très courts et j'ai adoré suivre le voyage et la vie d'Uqsuralik, le personnage principal.



C'est un livre très poétique qui fait voyager son lecteur. On arrive presque à sentir le froid quand il est décrit et on ne peut qu'imaginer des paysages qu'on n'a pas l'habitude de voir, que la plupart d'entre nous n'a vu qu'en photo ou dans des reportages.



Très prenant également avec la description de ce signifie vivre au jour le jour, survivre même, dépendre complètement de la nature, de la météo et de tout ce qui nous entoure.



Pour finir on peut dire qu'on est complètement imprégnés dans les traditions des peuples de l'histoire, avec toutes les croyances qu'ils peuvent avoir, et que c'est un livre à la fois très poétique et très terre à terre qui fait voyager ses lecteurs.
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De pierre et d'os

J'ai suivi l'histoire de cette jeune fille inuit et à travers elle, le peuple inuit, sa culture, son mode de vie. Il peut peut à certains moments se lire comme un documentaire. Le style et l'univers m'ont transpercée.

L'auteur joue avec les alternances poétiques oniriques, dureté et douceur. Une évasion dans l'espace et le temps. Une histoire qui me reste en mémoire
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De pierre et d'os

Un bon roman se déroulant en Alaska avec les Inuits, leur vie rude sur la glace. L’auteur a bien étudié son sujet, les détails ethnographiques sont chiadés mais l’histoire manque de texture, peut-être de sentiments, on ne développe ni sympathie ni antipathie particulière à aucun personnage. Ça finit donc par être une somme de savoirs documentaires, certes intéressants mais pas très attachants. On sent que l’auteur est studieuse, sérieuse, elle a fait du bon boulot, son choix du point de vue d’une femme est pertinent, l’intermittence des chapitres avec des poèmes dévoile bien la culture Inuit. Le style est correct, assez académique. Il y manque quelque chose d’un peu débridé, de plus engagé, sans doute une inspiration romanesque un peu moins cadrée. Elle est restée sage, n’a fait aucun écart, pour faire plaisir à qui ?
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De pierre et d'os

Je n’aurais sûrement pas choisi ce roman : les inuits, la banquise, le froid ...trop loin de notre univers, on me l’o offert. J’ai eu du mal à y entrer dedans ... et puis à un moment un truc s’est passé... je me suis laissée emporter ( les esprits sûrement) car dans ce livre les esprits il y en a plein , ils rythment la vie des inuits , leur quotidien, leur vie .

C’est beau, c’est troublant : cette culture, ces croyances, leur relation à la mort, aux naissances, au choix de prénom , leur rapport à la nature , aux animaux , le chamanisme..

J’ai adoré , je le relirai pour encore mieux l’apprécier et je l’offrirai , je le transmettrai car ce livre est une vraie pépite.
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De pierre et d'os

Un très beau roman plein de poésie ancré/encré ;-) dans les dures conditions humaine et climatique du pôle. Un roman écrit par une femme et qui résonnera en chacune de nous bien qu à mille lieux de notre civilisation occidentale actuelle. L imaginaire est indispensable à la survie. Une certaine philosophie à transposer ces jours ci. J ai adoré et je l ai déjà offert à ma maman. Merci à l auteure pour ce roman hors du commun qui m a beaucoup fait voyager.
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De pierre et d'os

Une ode à la vie, à la synergie entre l’humain et la nature la plus pure et brute qu’est le grand nord Inuit.

Cette femme pourtant simple humaine, arrive par le simple fait de la volonté de croire en ses chances, le respect de son monde (environnement et apprentissages ancestraux) à nous donner une lecon de vie humble.



Ecrit avec une poésie incroyable mêlant récit, chants, et contes chamaniques, on apprend comment Uqsularik seule, livrée à elle même suite à un accident de banquise, va tracer sa vie d’Inuit et devenir une femme respectée de tous.



Un vrai échappatoire en cette période ou l’on manque de grands espaces! 5🌟 comme j’aime!
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De pierre et d'os

De Pierre et d’Os est un récit de Bérengère Cournut.

On parcours l’histoire d’Uqsuralik depuis son enfance et le moment ou elle s’est retrouvée livrée à elle-même face la vie qui l’attend. L’histoire se déroule en Arctique et aborde des thématiques telles que la maternité, la transmission, la famille, les rites, les tabous et le chamanisme, …

Parfois le récit m’a semblé surréaliste mais j’imagine que c’est normal car j’y suis rentrée sans ne rien y connaître à la culture Inuit, les légendes et les rites qui s’y rapportent.

J’ai été frustrée au début de ma lecture, n’ayant pas vu d’avis au préalable, j’ai eu du mal à continuer parce qu’une scène est particulièrement choquante dans les 1ère pages mais finalement en refermant la 4ème de couverture, on se dit que c’est la vie qui est ainsi faite, rude, comme s’il fallait faire avec.

J’ai pas trop kiffé la vision de la maternité, comme si cela était un but, une motivation, un besoin presque et par ailleurs Uqsuralik est une femme forte, battante, qui en a dans le bagage, qui se débrouille toute seule ou en tout cas sans être dépendante d’un homme. C’est finalement un joli mélange entre tradition et progrès, en tout cas c’est l’interprétation que j’en fais à travers ma vision des choses plutôt occidentale.

Le récit est écrit en « Je », je ne sait pas ce qui à motivé ce choix mais cela ne m’a pas aidé à m’identifier au personnage principal aux mœurs et à la culture bien trop éloignés des miennes que pour les comprendre et en parler davantage sans être maladroite.

Dans le récit ça et là, on peut lire des chants qui sont parfois riches de sens et à d’autres moments, je ne les comprenais pas forcément. Ils permettent néanmoins d’alléger l’histoire et c’est une façon il me semble au sein même de la culture Inuit de transmettre.

Le plus transcendant pour moi est la culture de l’essentiel, le quotidien des Inuits ne semble que perturbé par les préoccupations de l’instant présent et de la survie et ça c’est extrêmement rafraichissant mais ça rend aussi la description très répétitive. Les mêmes actions sont souvent opérées, on constate juste sur une temporalité très longue que l’environnement et ce qu’il a à offrir change à cause du passage des hommes à travers les générations.

Enfin, l’exposition de la pratique de la chasse et la pêche qui est tout à fait différente qu’au sein de la culture occidentale actuelle rend la pratique normale, acceptable et nécessaire, là ou pour ma part elle est intolérable chez nous.

Je pense que même si ce bouquin n’était pas fait pour moi, parce que j’ai parfois le sentiment de passer à côté de l’essence du récit, il pourrait plaire aux anthropologues dans l’âme.

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L'étrange féminin

Que dire de ce choeur féminin ? Il est beau, il est poétique, il transporte, il exalte, il nous anime et réveille en nous le pouvoir du féminin.



L'Étrange féminin ou les femmes étranges, parce qu'il est question de femmes, de sororité, de ce qui intrigue chez elles, du mystère même des créatures féminines qui ne sont plus tout à fait (ou qui n'ont jamais véritablement été) des femmes humaines.



Chacun des textes nous transporte sur une cinquantaine de pages dans un univers singulier, bien connu pour certains puisque des mythes ou figures célèbres y sont repris, revisités, éclairés sous un jour nouveau. Ou sous une nuit illuminée par le pouvoir de la Lune, ce bel astre féminin.

On retrouve : la Marquise de Sade et le mystère de ses penchants macabres ; une métamorphose féminine d'une peintre qui, de la tempête, se fond à l'eau de ses couleurs aquarelles ; l'accouchement de la terrible histoire de Frankeinstein ; une lecture pleine de vertige des Hauts de Hurlevent ; l'apprentissage et la transformation d'une enfant dans une forêt luxuriante et sauvage, microcosme superbe de notre bel Univers ; enfin, la rédemption d'un monstre qui, grâce à la sororité, fait l'expérience de l'amour féminin mais surtout, de la communion avec la Nature.



Ces lectures sont riches, foisonnantes de références, de styles variés et poétiques qui nous transportent, émeuvent, bouleversent et transcendent. J'ai été délectée de lire un recueil de femmes dont le talent littéraire est incontestable et dont les plumes méritent d'être encore davantage reconnues.

Par ce recueil, on est émerveillé de voir le portrait de femmes puissantes et tout à la fois sensibles, de la puissance de la jeunesse à la sagesse de la vieillesse, de la force salvatrice qui vient du féminin et de ce qu'il a de plus poétique.



Grâce à ce magnifique collectif, on ne doute plus de la qualité littéraire de femmes qui n'ont rien à envier à leurs collègues masculins.
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De pierre et d'os

Grand coup de cœur pour De pierre et d’os ; une ode touchante, poétique et documentée sur le peuple Inuit et les terres rudes qui l’entourent. Habité d’animaux, d’Hommes et d’esprits, ce récit initiatique se dévore avec plaisir, émotion et simplicité.
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L'étrange féminin

Un ouvrage qui s’annonce étrange, comme c’est bizarre. Pourtant mystérieux, cabalistique sont les premiers vocables qui tournent dans la tête, puis au fil de la lecture. Déjà la présentation originale donne le ton : du noir et blanc et des illustrations de Jérôme Minard qui mettent en scène la nature dans tout son fantastique : branches, pierres, eau, brouillard qui peuvent soudainement se déchaîner en des tourbillons phosphorescents et troublants.



L’éditrice et communicante Lucie Eple a rassemblé six voix féminines pour une chorale aux rythmes incantatoires et fabuleux, pour une plongée dans des ombres gothiques ou surgissent des êtres imaginaires, des fantômes, des formes spectrales ou tout simplement les forces de la nature dans un déchainement ténébreux.



Quelques figures littéraires du passé rencontrent des êtres d’aujourd’hui, des ectoplasmes ou fascinantes divinités. Frissons qui pourtant apaisent, obscurité qui porte une lumière, puissance de l’écriture sur la fragilité du monde, un ensemble qui dompte les peurs tout en les faisant sortir. Un chœur qui chante en solo mais sur la même harmonie.



La femme du fleuve

Caroline Audibert brosse le portrait de Naïs, telle une déesse du fleuve en proie aux forces de Zeus, un orage terrible s’est abattu et des pluies diluviennes rendent les routes comme des torrents. Partant à la dérive elle est sauvée par Theo (le choix des prénoms n’est pas anodin). Il lui apporte les premiers secours, repartent ensemble et vont s’aimer le temps d’une nuit. Le récit le plus réel de l’ouvrage et qui résonne terriblement par rapport à l’actualité météorologique. Dans cette vésanie qui embrasse la nature, une plume sculpte les contours de l’inattendu.



Une robe couleur de souffrance

Clara Dupuis Morency trempe une plume de sang dans les veines d’une histoire ancienne, celle d’une femme, Mary Barbe dans « La marquise de Sade » de Rachilde, dont la première robe commandée avait été créée par la couleur de la souffrance. Mante religieuse, cruelle, elle se joue des hommes à cause d’une enfance marquée par un père qui n’avait que faire d’une fille et de l’image ineffaçable d’une vache égorgée. Vampirisant.



Cette nuit ne finira donc jamais

Hélène Frappat convoque le fantôme de Mary Stelley, s’habille de lueurs translucides pour éparpiller des feux follets d’où surgissent ses phrases. La femme de lettres anglaise a été entourée par la Grande faucheuse, est née avec elle, sa mère décédant onze jours après sa naissance. Elle-même va vivre le même cauchemar, par trois fois. Que dire, que faire… Convoquer les esprits qui crient la détresse, la chair écorchée d’une mère. Le courage d’une vie broyée.



Jaune vif, veiné de noir

Bérengère Cournut raconte l’histoire de Pierre-Luisante, femme de la forêt dans un temps suspendu. Sa communauté a été dévastée, elle survit puis vit en chassant, en humant, en regardant. Sauvée par une louve, elle part en plaine mais retourne dans sa forêt pour retrouver ses arbres, ses ruisseaux, sa grotte. Elle fait corps avec la nature jusqu’à faire l’amour avec elle. De là, vont naître d’autres petites pierres. Conte poétique qui rappelle, sur le fond, Regain de Jean Giono.



Petit traité d’immortalité à la fenêtre

Marie Cosnay fait hurler le vent dans la noirceur de la lande d’Emily Brontë. L’écrivaine découvre une édition de 1962 du célèbre roman et se met à imaginer qu’elle a aussi convoqué Catherine, Hearthcliff, Edgar, Lockwood… mais soudain, un autre fantôme entre dans le paysage, celui de Didon, Didon la femme courageuse face à la jalousie. Entrechats imaginaires entre une divinité phénicienne et romantisme anglo-saxon.



Niglo

Karin Serres ferme le ban par l’élément vie de la terre : l’eau. Une confrontation entre des êtres étranges plongés dans des aquariums de laboratoire et des nage-pas aux différentes couleurs de peau, qui s’habillent en blanc et plongent des mains vertes ou bleues dans les bacs. Mais enfermer des ondines n’est pas aisé et l’une d’elle va s’échapper… Une fontaine aérienne dans des flots fantasmagoriques.



Et maintenant, à vous de vous immerger dans ces incantations et métamorphoses féminines.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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De pierre et d'os

Poétique et d'une beauté à couper le souffle
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Le Roi de la Lune

L'histoire est intrigante.

La première de couverture ne semble pas vouloir nous dévoiler dd quoi il s'agit vraiment avant d'avoir ouvert le livre.

Le style graphique de l'illustrateur Donatien Mary, d'une esthétiquement joliment rétro à l'encre noire, inspirera aux grands lecteurs d'anciens albums jeunesse anglo-saxons des années 50-60 mais aussi des contes sur le peuple des Sélénites, des animés des années 70 avec le réalisateurJean Image. L'emprunt n'est pas anodin car, nous semble t-il, cet imaginaire des contes lunaires y était bien plus populaire, la Science-Fiction de l'époque appartenait beaucoup à cet endroit lointain.

L'aventure du Roi de la lune deviendra amusante lorsque l'on réalisera clairement qu'elle est sans aucun doute folle et à dormir debout.

C'est donc l'histoire du roi de la lune, un personnage imaginaire adorablement capricieux( nous disons "adorablement" parce que nous sommes de l'autre côté du miroir de l'histoire, de l'autre côté de la page).

L'auteure Bérangère Cournut viendra contredire les parents de son histoire qui en feront un régal des albums pour le dodo des enfants.

Mon oeil!

Le roi de la lune finira par intervenir après l'une de ces sempiternelles lectures très sucrées pour rétablir une vérité qui lui convient.

La petite Anathilde( bon sang, quelle prénom!) qui était prête à fermer ses paupières finira bien par son rendre compte, il n'est pas comme dans l'histoire, il est même pire.

Nous serons donc étonnés de suivre ce personnage à l'humeur électrique tirant l'enfant par la manche jusque dans la lune, ceci pour lui montrer quel est son royaume.

Amathilde tombe des nues, le roi de la lune est en réalité un enfant " roi" qui pille dans les réserves des enfants qui dorment pour agrandir sa propre collection.

Quelle honte!

Les auteurs feront comme dit preuve de beaucoup de fantaisie engageant la pauvre Anathilde dans le prochain plan du roi: l'acquisition d'un jouet qui lui échappe.

Le personnage infâme fera rire, déterminé par tous les moyens à obtenir ce qu'il veut et à ôter de la joie des enfants le "pain de la bouche".

Comment pourraient-ils aimer les jouets plus que lui?

Un album qui fera sortir de son chapeau de curiosité des facéties délicieusement irrésistibles.

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De pierre et d'os

J'ai dévoré ce livre, captivant et dépaysant !
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De pierre et d'os

De pierre et d'os est un roman poétique qui nous met en contact avec la culture des Inuit. Il est dépaysant et immersif. À travers la vie de l'héroïne Uqsuralik, on est au contact de ce mode de vie singulier : la vie nomade, la chasse, la pêche, la cueillette, le monde des esprits, la filiation et le rapport à la mort, les liens sociaux et familiaux, tout nous est étranger et parfois difficile à comprendre ou à appréhender, mais toujours passionnant.

J'ai beaucoup aimé même si sur le même sujet je voue une vénération sans bornes à Jorn Riel et son Jour avant le lendemain que je ne saurais trop conseiller à ceux qui ont aimé celui-ci, c'est une pure merveille.

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De pierre et d'os

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en lisant ce livre prêté par une amie. Et quelle surprise! Quel envoûtement !



Ne connaissant rien à la culture inuit, je craignais de ne pas tout comprendre. Pourtant, dès la première page, j'ai été transportée par les mots de l'auteur sur cette banquise glaciale, sans pitié, mais terriblement belle, où la jeune Uqsuralik va construire son propre destin. J'ai eu peur avec elle, je me suis laissée porter par les chansons mystiques qui ponctuent ce récit, et surtout, j'ai découvert la beauté sauvage de ces contrées lointaines.



L'objet en lui-même (le livre) est également très agréable à lire, avec une belle présentation, et une sélection de photographies qui permettent de découvrir le monde de la banquise non seulement avec les mots, mais aussi avec le regard.



Je vous conseille vivement la lecture de ce livre, parfois dur, mais toujours beau.
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De pierre et d'os

Je ne lis que des critiques dithyrambiques. J'ai même lu le mot "poésie", pour décrire ce livre, waow !

En fait de poésie je n'ai trouvé que 95% de violence, et encore, je suis gentille.

Cet ouvrage est, pour ma part et au mieux, intéressant. A condition d'avoir réussi à s'accrocher envers et contre toute cette "rudesse" jusqu'au bout.

Je m'étais laissée convaincre par cette avalanche d'éloges, tout en me doutant qu'il y aurait de la chasse. Et je l'accepte de la part des Inuits. Mais à ce point, c'est du délire !

Je m'en suis débarrassée dès que j'ai pu.
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De pierre et d'os

Dans l’immensité arctique, où tout est une question de survie, ces nomades vivent en communion avec la nature, les animaux et les esprits.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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