Bertrand Crapez

Non, la treizième existe bien, elle s’appelle la Terre. Une bande d’illuminés à l’autre bout de notre galaxie qui, à peine débarqués, ont tout fait pour emmerder les douze autres avec des religions et des cultes les plus débiles possible. La Fédération en a eu marre, elle leur a laissé trois silex, une roue, et elle leur a dit de se démerder tout seuls. C’était il y a trois ou quatre mille cycles...

Il laissait monter à l’avant des gens qui ne se doutaient de rien, permettant à une partie des nouveaux zombies de sortir par les portes arrière, et ainsi envahir les rues de la ville rose. Pendant ce temps-là, ceux qui étaient restés à bord du véhicule agressaient les nouveaux passagers inconscients du danger, car trop souvent les gens ignorent les autres dans les bus, préférant garder leurs yeux collés à leur webphone.

"La seule chose qui vaille sur cette terre, c'est l'amour, et si pour cela je dois me débarrasser de sales types dans ton genre, ma conscience s'en remettra."

"_Vous êtes connu sous le nom de plume de Bram Stoker. Vous avez été recruté il y a des années par un agent des Templiers, Florence Balcombe. Vous étiez un brillant intellectuel, elle vous a fait confiance et vous a même épousé. Cependant, rongé par votre ambition littéraire, vous avez renié votre parole et vous avez utilisé nos secrets pour écrire un roman mysticosentimental : Dracula. Hélas
pour vous, ce récit a eu beaucoup trop de succès. Peu importe que cette histoire soit truffée d'âneries, vous avez révélé l'existence des nôtres au monde entier, et le nombre de mortels qui y croient, trop naïfs, ne cesse de croître depuis."

je suis bien un jeune chevalier qui a juré de venger son roi, de venger son père et de venger son royaume. Et par dessus surtout, je suis le nouveau porteur d'excalibur...ou du moins ce qu'il en reste.

"Anecdote : Le réalisateur Joël Schumacher, jaloux du succès d'Armageddon de Mickaël Bay, a longtemps bataillé pour adapter de manière libre cette tragédie au cinéma. Nicolas Cage, pressenti pour le rôle principal, s'entraîna même avec le GIGN français pour apprendre à sortir d'une cabine d'avion en plein vol et sans parachute. Gravement blessé, il dut jeter l'éponge. Steven Seagal fut alors choisi pour le remplacer mais le film ne put finalement se faire car l'acteur, devenu obèse en Russie, ne pouvait plus se faufiler pour s'enfuir et sauver la Terre d'une invasion de criquets géants et radioactifs. Le 7ème art ne s'en est jamais vraiment remis."

"Cathédrale Saint Paul, dite "Le Sacré-Cœur du pauvre" :

Sous-groupe : Bâtiments dont on recherche encore l'utilité.

Proches : Lieux touristiques qui font du bien aux petits commerces du quartier (voir article Tour Eiffel)

Origine :Au départ le roi d'Angleterre voulait juste un abri de jardin pour ranger ses outils car il aimait s'occuper des fleurs du château. Mais l'architecte n'a pas pu s'empêcher de gonfler le devis avec plein d'options inutiles..."

Je ne connais aucune réponse. Mais qui utilise encore ces conjugaisons qui doivent remonter au temps des dinosaures !?

"_En théorie ?
_Oui, nous ne sommes pas dans ces films à sensation où ils restent actifs pendant des années. L'organisme se détériore, les tissus et les ligaments se désagrègent vite et la masse osseuse finit par s'effondrer sur elle-même au bout d'un certain temps.
_Très bonne nouvelle, donc...en théorie. Je reviens à vous, Laure. Le gouvernement est aussi au courant de cette information, que disent-ils ?
_Je pense qu'à la conférence de presse qui aura lieu demain à Matignon, le Premier Ministre va se montrer encore plus optimiste quant à une sortie de crise rapide.
_Nous le souhaitons tous..."

Dès que le mot « Action ! » retentit dans les talkies-walkies environnants, on ouvrit d’un coup sec la caisse, laissant s’échapper deux zombies affreux et puants. Ils avaient dû être des athlètes dans leur ancienne vie car les muscles de leurs jambes étaient encore volumineux et puissants. Les monstres virent devant eux deux humains bien vivants, ils se lancèrent aussitôt à leur poursuite. Ils ignoraient que la meute qui les suivait ne comptait dans ses rangs que des vivants déguisés en cadavres. Leurs proies étaient devant, rien d’autre ne les intéressait.
Kyra courait vite pour rester en tête. Nikolas l’avait compris et la laissa faire. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’une fois arrivée au coin de la rue, bien en vue des caméras, sa partenaire s’arrêterait pour jeter un regard en arrière, jouant à la perfection la frayeur mâtinée de courage. Il fit un pas de côté pour l’éviter, mais il la bouscula légèrement, ce qui eut pour effet de la déséquilibrer et la faire tomber. Mince, que faire ? S’arrêter pour l’aider ? Cela accentuerait encore l’intensité dramatique de la scène, mais le réalisateur avait été clair : on ne s’arrête pas.

Bonsoir, chers téléspectateurs ! Merci de votre fidélité ! Merci d’être venus si nombreux dans notre studio, ça nous fait chaud au cœur, à moi et toute mon équipe ! La chaîne D15 et moi-même sommes très heureux de vous accueillir pour la quotidienne de notre émission de télé-réalité : Zombies Survivors®

Ce furent ses derniers mots. Il mourut en héros, sa vaillance n'avait pas faibli. Son adversaire avait été le plus fort, tout simplement.
Kad se ressaisit et vit Galaad au bout de la pièce serrer sa mère dans ses bras. Mais Viviane déjà se libérait de l'étreinte de son fils et commençait à avancer vers le corps du roi. Alors, sans réfléchir, l'apprenti de Merlin glissa la main sous le rideau pour attraper le pommeau d' Excalibur. C'était la dernière volonté de son roi. Cependant, une chose étrange se produisit : quand il toucha l’Épée brisée, une sorte de magie bienfaisante le parcourut. Quelques brefs picotements le réchauffèrent et estompèrent un instant sa colère, mais il n'y prêta pas vraiment attention, car il devait filer au plus vite loin de ces meurtriers et appeler Merlin à l'aide. Il s'éclipsa sans un bruit.

Il avait une sainte horreur de se retrouver dehors, là, avec les gens pas geeks, pas nerds, pas têtes, pas intellos... Les gens normaux lui fichaient la trouille.

Un livre surprenant ! Au fil de la lecture, la bêtise humaine s'invite, dans toutes les situations, même les plus apocalyptiques... J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a fait sourire, frémir...

Au lieu de combattre le crime, je passe le temps à pester tout seul dans mon salon.

Une dette est une dette, honore-la et ça sera la fête.... déshonore-la et on te coupera la tête

"Un Vénitien d'une vingtaine d'années, barbu, le regard pétillant et les habits poussiéreux après un aussi long périple, ouvrait la marche. Il n'était encore rien dans l'Histoire du monde, pourtant les Hommes retiendraient un jour ses exploits de marchand, de diplomate et surtout d'écrivain. Son nom ? Marco Polo. Un jeune et séduisant vampire vénitien."

Prends ce qui reste d’Excalibur et pars. Reforge l'épée, le magicien t'aidera. Tel est ton destin : deviens le nouveau défenseur du royaume... Adieu mon jeune ami.

- Pour être franc, je dois bien avouer que j'ai moins peur quand il s'agit de se battre contre un ours que quand il faut... Enfin, vous voyez, je suis tellement timide que je n'ose pas parler aux dames. Alors pour me donner du courage, je bois un coup. Mais comme il m'en faut beaucoup, je dois boire en conséquence... Et finalement, je suis toujours fin soûl avant de pouvoir leur offrir une chopine.
- Des fleurs, mon ami, des fleurs ! J'ai lu quelque part que ça permet d'aborder une dame, le coupa Merlin avec un sourire compatissant. Et comme ça, vous ne seriez pas ivre tout de suite...
- Des fleurs ? Mais je ne veux pas épouser une chèvre, moi ?

Alors qu'Ambroise en apprenait de plus en plus sur l'anatomie humaine, le vampire fossoyeur enrichissait sa compréhension des rapports sociaux.

Plus le temps passait, plus les deux amis se mirent à éprouver une forme d'attirance indéfinissable, et ce qui devait arriver arriva : un soir qu'ils venaient de mettre à l'air tous les organes d'un enfant mort-né, ils s'enlacèrent, sous la lumière de la lune qui filtrait par la seule petite fenêtre de la pièce, et firent l'amour. Ambroise, qui refusait de croire que son amant puisse être autre chose qu'un être vivant, avait pourtant perdu son pucelage avec un mort, devenant, de facto, un nécrophile.