Citations de Blandine P. Martin (251)
Jamais personne ne m’a observée avec une telle intensité. C’en est troublant, comme si quelque chose de particulier se passait. Nos âmes échangent sans paroles, pourtant elles se rejoignent, se comprennent, résonnent ensemble.
Deux iris clairs me scrutent sans détour, francs et profonds. Sören ne se cache plus derrière aucun masque, il ne maintient aucune retenue. Il se contente de se livrer à moi dans toute son entièreté, le temps d’une danse.
L’humanité renaît chaque jour un peu plus, mon âme se libère doucement des chaînes de ses bourreaux. La liberté semble être le rêve de tous ici, mais moi, elle me fait peur. Je ne la connais pas encore assez bien pour l’apprécier. Ressentir, souffrir, aimer… tout ça, c’est nouveau pour moi, toute cette « normalité » n’a rien d’ordinaire
Derrière cette apparence ténébreuse, Sören semble cacher bien des secrets. Une part de lui paraît insaisissable.
Il dégage une aura qui me fascine. J’ai l’impression d’être un insecte devant le feu, incapable de résister au danger de l’élément, inévitablement attiré par le mystère qu’il libère.
« À vouloir tout contrôler sur cette planète, la Grande Emmerdeuse a oublié un petit détail : l’humain reste un être imparfait, on ne construira jamais un univers idéal. »
« Ils parlent un langage que je ne maîtrise pas, celui des émotions. »
« En temps de guerre, même l’intolérable devient monnaie courante. J’en sais quelque chose. L’humain s’habitue à tout, surtout au pire. »
« Je n’ai jamais eu peur de personne. Ce n’est pas Sören Thorgard qui changera cette donne. »
« Le plus important, ce n’est pas de vivre ou de mourir, mais de préserver l’équilibre instauré par le GUN sur Gemma. »
— Tu en connais beaucoup, toi, des filles assez fières pour t'envoyer balader en dépit de ta célébrité, se moquer de ta richesse, de ton succès, de ton nom ? Des filles capables de surmonter un traumatisme d'enfance tellement leur confiance en toi dépasse tout le reste ? Des filleséperdument amoureuses, au point de renoncer à toi si ce n'est pas pour t'avoir complètement ?
Il faut parfois réaliser à quel point le fait de perdre quelqu’un pourrait nous anéantir pour prendre conscience de l’importance qu’il tient dans notre existence.
— Je n’ai aucune idée de ce que l’avenir nous réserve, mais je m’apprête à plonger dans ton monde, après t’avoir trouvée dans le mien. Je veux que nos destins restent liés, Maya.
Le feu nous a liés, mais je suis convaincu qu’elle était surtout ma destinée. Je ne la laisserai pas s’en aller sans faire mon possible pour lui montrer que notre rencontre n’était pas simplement le fruit du hasard.
Dans ce énième échec, j’ai su tirer profit d’une révélation. C’est là que j’ai compris : la vie ne m’attendra pas, c’est à moi de sauter dans le train avant qu’il ne parte sans moi. Tant pis si j’ai mal, tant pis si j’ai peur, et si j’ai parfois l’impression que tout part en vrille. J’ai au moins la certitude d’essayer, de faire ce que je peux avec les outils dont je dispose : ma volonté de vivre et ce que je suis, point que je tente d’apprivoiser un peu plus chaque jour. Je n’ai pas besoin d’un autre que moi pour avancer, j’ai juste besoin de croire en moi. Je ne dois dépendre de personne. Et si un jour quelqu’un veut faire partie de mon quotidien, il devra respecter cela. Nous ne serons pas esclaves l’un de l’autre. Je m’y refuse. Nous serons libres et indépendants, ensemble. Plus jamais je ne laisserai quiconque devenir une condition de mon bonheur. Je suis capable de le créer seule. Point final.
On se relève de tout, paraît-il. Il faut pour cela s’accorder le temps nécessaire pour faire le deuil de ce que l’on a perdu. Certaines fois, cela prend des années. D’autres, toute une vie. Rien n’est simple, mais rien n’est impossible non plus.
Il est magnifique dans son entièreté, bien au-delà de sa simple apparence physique. Il émane de lui le charme dangereux de ceux dont le cœur livre bataille.
tout mon corps répond au sien de façon naturelle, comme deux vieilles âmes qui se retrouvent et se saluent après des siècles de séparation
On ne soigne pas les blessures liées à la perte d’un être cher. On se contente juste de poursuivre sa route en composant avec. Mais la plaie reste ouverte à jamais.
Partager cet instant avec lui, c’est un véritable cadeau que j’avais envie de lui faire. Parce que tout au fond de moi, je sais que ces instants magiques peuvent marquer à jamais la vie d’une personne, et la bouleverser de manière radicale. Ces géants des mers laissent émaner d’eux une sagesse qui nous remet à notre place, une force capable de nous faire entendre raison. Ils parviennent à faire taire les petites voix inutiles en nous pour nous ramener à l’essentiel. La vie dans son plus simple appareil.