Citations de Blandine P. Martin (251)
il y a toujours des solutions, à toi de les trouver. Il n'y a rien de plus simple que de vivre, finalement. Mais ça, nous le comprenons bien trop tard... Il suffit d'accepter de laisser partir ce qui était, de laisser aller ce qui est, et de laisser venir ce qui pourrait être.
– Croyez-vous vraiment qu'il suffise de couloir vivre pour ne pas mourir ?
– Je crois simplement que se laisser mourir vous ôte toute chance de vivre.
Vous avez été choisie pour servir une grande cause. Celle d'aider les âmes perdues à trouver leur chemin
entre le monde des vivants et celui d'après.
— Ce n’est pas une question de choix, mais de survie.
Oui. Voilà qui jette un froid.
Mais il a raison.
— Qu’est-ce qui me dit que tu ne vas pas m’abandonner au bon vouloir de ces démons ?
Il fait mine de réfléchir à la question puis m’offre un rictus encanaillé.
— Rien, c’est justement ce qui est le plus amusant.
La vie est faites pour être dévorée, elle n’a aucune valeur si on la passe à fuir, il faut aimer, pleurer, rire et crier, parce que c’est ça finalement, vivre.
C’était cela, le Happiness Palace. Un peu de tout ça. Un doux mélange de rires, de joie, d’amitiés, de limites franchies et de vie croquée à pleines dents.
𝘓'𝘢𝘭𝘤𝘩𝘪𝘮𝘪𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘢 𝘭𝘪𝘦́𝘴 𝘯𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘵 𝘢𝘶𝘤𝘶𝘯𝘦 𝘳𝘦̀𝘨𝘭𝘦, 𝘩𝘰𝘳𝘮𝘪𝘴 𝘱𝘦𝘶𝘵-𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥'𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘴𝘰𝘪-𝘮𝘦̂𝘮𝘦 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘱𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦́𝘲𝘶𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴.
"— Qui es-tu, Kenan ?
Je repose cette question, mais j’attends cette fois une réponse.
Il ne parvient pas à me répondre. Alors je l’abandonne, mais il me rattrape et, une fois encore, me tourne face à lui, une main sur mes hanches comme lors de notre danse.
— Quelqu’un de confiance.
— Pourtant, tu caches beaucoup de choses.
— Nous sommes deux dans ce cas, chuchote-t-il, trop près de mes lèvres.
Je ne sais pas à quoi il fait référence, ou tout du moins, j’espère ne pas le deviner. Nos souffles se défient, nos regards se cherchent, se perdent, se confrontent dans une danse enflammée et risquée.
— Ah oui ? Et à quoi je pense, maintenant ? le provoqué-je, poussée par la colère.
Mon cœur accélère sa course, ma poitrine s’élève et s’abaisse dans un rythme saccadé. Mon corps et le sien se cherchent dangereusement. L’attraction est telle que je devrais me sentir gênée, mais j’ai besoin de cracher ma rancœur d’une manière ou d’une autre, et dans ses bras, elle se transforme en un intense besoin primitif. Je ne me reconnais plus, les émotions à vif dans ce contexte inadapté.
Il déglutit, mis à mal par ce qu’il perçoit. Envolée son assurance, il paraît soudain bien moins confiant. Un peu plus et je le verrai rougir.
Mes pensées ne sont plus des mots, ne forment pas de phrases. Ce sont des ressentis purs et animaux.
Il s’approche de mon oreille, resserrant un peu plus notre étreinte infernale.
— Là, tu ne penses pas, tu vis.
Son murmure me fait l’effet d’une décharge électrique. Lorsqu’il rapproche son visage du mien, nos lèvres s’effleurent et déclenchent un tourbillon de chaleur dans tout mon être. Soit je m’enfuis maintenant, soit je…"
« Après cette attente insoutenable, l'improbable s'est produit. Je ne suis plus seule. »
Le présent, c’est tout ce que nous avons, qu’importe notre histoire.
- Je sais parfaitement ce que vous êtes. Je vous vomis, tous autant que vous êtes, et je jure qu'un beau jour, je n'aurai plus à me préoccuper des cadavres que vous laisserez derrière vous, parce qu'il n'y aura tout simplement plus de place pour vous ici, j'y veillerai.
OK. Certes, les gens qui fréquentaient cet endroit n'avaient rien de génies. Ou bien ils cherchaient les ennuis, ou encore le grand frisson. Mais tout de même. Allô, on se réveille! Si un type Si un type au teint blafard venait à vous reluquer plus que de raison, bon sang, vous devriez partir en courant! Un peu de bon sens, enfin!
« Le sang des Wild Crows coule dans mes veines depuis le jour où je les ai rencontrés. »
« — Je jure que si tu n’étais pas mon prez’, je t’aurais déjà refait le portrait.
Comme seule réponse, lui se marre.
Je me passe une main sur le front et jure intérieurement. Quand est-ce qu’on sait qu’on touche le fond, au fait ? »
« J’ai l’impression d’être l’esclave que deux maîtres se refourguent.
Je vais buter mon boss. »
𝘌𝘯 𝘤𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘴𝘵𝘢𝘯𝘵, 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘶 𝘥𝘦𝘴 𝘳è𝘨𝘭𝘦, 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘪𝘨𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘴é𝘤𝘶𝘳𝘪𝘵é 𝘦𝘵 𝘧𝘢𝘪𝘴 𝘭’𝘪𝘮𝘱𝘦𝘯𝘴𝘢𝘣𝘭𝘦. 𝘑𝘦 𝘭𝘶𝘪 𝘥𝘰𝘯𝘯𝘦 𝘮𝘰𝘯 𝘮𝘢𝘴𝘲𝘶𝘦 à 𝘰𝘹𝘺𝘨è𝘯𝘦
« J’ai comme la sensation que notre relation se construit sur la provocation, l’humour et le conflit. On se teste en permanence. »
"En pleine nature, tu ne peux plus te cacher derrière des Faux-semblants. Tu es livré à toi-même. Elle te renvoie tes vérités en pleine face, même si celles-ci sont difficiles à accepter."
"La vérité, c'est que nous sommes liés dans ce destin tragique : aucun de nous deux ne s'en sortira si l'autre abandonne."