Brianna Wiest

Voici donc 10 choses que ne font pas les gens à forte intelligence émotionnelle :

1. Ils n’imaginent pas que ce qu’ils pensent et ressentent reflètent la réalité. Ils savent que leurs émotions sont des réactions personnelles et non des instruments de mesure de la réalité. Ils sont conscients du fait qu’elles reflètent leurs propres vécus et non une situation objective.
2. Ils n’imputent pas leurs émotions au monde extérieur. Ils savent que les autres ne sont pas responsables de leurs émotions, et qu’il revient à chacun de gérer les siennes. Conscient que ce que nous ressentons ne dépend que de nous , ils ne tombent pas dans le piège l’indignation passive, qui nous pousse trop souvent à accuser l’univers de tous nos maux et attendre qu’il remédie.
3. Ils n’affirment pas savoir avec certitude ce qui les rendre heureux. Puisque notre seul véritable point de référence est le passé, nous n’avons aucun moyen de déterminer ce qui fera ou non notre bonheur à l’avenir. Nous ne faisons que fuir ce qui nous a été désagréable. En comprenant cela, les personnes émotionnellement intelligentes s’ouvrent à toutes les expériences que la vie leur présente, en sachant qu’elles auront autant de positif que de négatif à offrir.
4. Ils n’interprètent pas la peur comme un signe d’erreur. Si vous ressentez de l’indifférence, ce que vous êtes sur la mauvaise voie. Si c’est la peur qui prévaut, ce que vous avancez vers quelque chose qui vous tient à cœur mais que certaines croyances ou des traumatismes se mettent à travers de votre chemin et surtout, demandent à être guéri.
5. Ils savent que le bonheur se choisit mais ne se sentent pas obligés de le poursuivre à tout instant. Les gens émotionnellement intelligents ne s’illusionnent pas en pensant que le bonheur est un état de joie permanent qu’il faudrait maintenir à tout prix. Ils prennent le temps de ressentir pleinement les choses et s’autorisent à exister naturellement et simplement. C’est dans ce laisser-aller qu’ils trouvent la satisfaction.
6. Ils ne se laissent pas imposer des pensées. Ils savent que les conditionnement social et l’inconstance humaine peuvent aisément faire vaciller nos pensées, convictions et opinions, qui, de toute façon nous ont été inculquées par d’autres. C’est pourquoi ils remettent en question leur certitude, réfléchissent à l’origine de leur raisonnement et font le tri entre les pensées qui les servent et celles qui leur nuisent.
7. Ils ne considèrent pas l’impassibilité comme un signe d’intelligence émotionnelle. Ils ne refoulent pas leurs sentiments et ne tentent pas de les atténuer au point de les faire disparaître. En revanche, ils peuvent retenir leurs réactions émotionnelles en attendant de pouvoir les exprimer dans un environnement approprié. Ils n’étouffent pas leurs émotions, ils les gèrent efficacement.
8. Ils savent qu’une émotion ne les tuera pas. Ils savent que tout, même le pire est éphémère, et ont conscience de pouvoir y résister.
9. Ils ne se lient pas d’amitié avec n’importe qui. Ils savent que la confiance et l’intimité se construisent avec des personnes de choix, sélectionnées avec discernement. Mais les gens émotionnellement intelligents ne sont pas non plus des individus renfermés ou solitaires. Ils font simplement attention à qui ils laissent entrer dans leurs vies et dans leurs cœurs. Ils sont amicaux avec tous, mais ne s’ouvrent véritablement qu’à un petit nombre d’élus.
10. Ils ne laissent pas les mauvais moments définir leurs vies. Ils savent qu’il est dangereux d’extrapoler, de projeter le moment présent sur l’avenir, et se retiennent de penser que ce qu’ils vivent un jour est révélateur de leur vie entière. Ils savent que ce que nous vivons à un instant n’est qu’une expérience éphémère, un épisode passager au sein du grand film de l’existence. Les personnes émotionnellement intelligentes s’autorisent à passer des mauvaises journées. Elles s’autorisent à être humaines, et ce laisser-aller leur offre une paix incomparable.

(...) Votre esprit s'attache parfois à des fantasmes. Il vous dépeint un avenir idéal où tout finirait par trouver sa place, et vous vous accrochez à ce rêve où tout ce que vous pensez devoir obtenir s'épanouirait.
Pourtant, si tout ce que vous imaginez est inatteingnable c'est bien qu'il s'agit d'une fiction. Et quand on croit trop fort à une illusion, elle se transforme en prison.
Une chose est sûre : ce qui n'est pas censé faire partie de votre vie ne durera pas. Malgré, les histoires que vous vous racontez, vous savez au fond de vous, que vous ne convoitez pas toujours les bonnes choses. Vous le sentez. C'est pour cela que vous vous y accrocher si fort. Si quelque chose est fait pour vous, vous n'aurez jamais besoin d'user de ruse ou de force. Vous n'aurez jamais besoin d'argumenter pour plaider votre cause.

Si vous êtes sûr de ne pas pouvoir oublier ce qui vous fait souffrir, ne vous forcez pas.
Au lieu de cela, faites un premier pas aujourd'hui vers votre nouvelle vie, puis un second. (...).
Tôt ou tard, vous vous rendez compte qu'une heure a passé sans que vous pensiez à ce qui vous fait souffrir. Puis, ce sera un jour, une semaine... Jusqu'à ce que des années, des pans de vie se déroulent sans que cela vous obsède.
À la fin, ce qui vous prend aujourd'hui tant de place dans votre vie ne sera plus qu'un lointain souvenir auquel vous reprenserez peut-être en souriant.
Avec le temps, vous vous rendez compte que ce que vous avez perdu n'était pas censé vous accompagner dans votre destin et vous empêchait au contraire d'avancer.

Votre montagne se dresse entre vous et la vie à laquelle vous aspirez. Il n'y a qu'en la gravissant que vous pourrez vous épanouir. Si vous êtes aujourdhui à son pied, c'est qu'un événement a révélé en vous une blessure enfouie.
Cette blessure vous montrera la voie à suivre, et cette voie vous guidera vers votre destin.

Si ce qui n'est pas bon pour vous ne perdure jamais, ce n'est pas parce que des forces supérieures régissent votre vie mais parce que vous savez, au fond de vous, qu'elles ne vous seront jamais bénéfiques. C'est vous qui finirez par ouvrir les yeux et vous en séparer. Oui, vous qui résistez aujourd'hui, vous qui vous mettez des bâtons dans les roues, vous qui tentez d'imposer dans votre vie ce qui n'y a pas sa place.
Ce qui n'est pas bon pour vous ne perdurera pas, car vous n'en voulez pas et finirez le rejeter. Vous vous en séparerez quand vous serez prêt, quand vous en serez capable et quand vous comprendrez enfin que le rêve après lequel vous courez n'est qu'une chimère visant à vous rassurer.

C'est exactement comme si quelqu'un vous disait de ne surtout pas penser à un éléphant blanc. Vous seriez alors incapable de vous concentrer sur autre chose que sur l'animal défendu.
De ce point de vue là, notre coeur est aussi têtu que notre esprit : plus on tente de se convaincre d'oublier quelque chose, plus on s'y attache.
Alors ne le faites pas.
Au lieu de vous répéter que vous devriez tourner la page, dites-vous que vous avez le droit de pleurer autant que vous le voulez. Dites-vous que vous pouvez vous effondrer et laisser votre vie à vau-l'eau si vous en avez besoin. Dites-vous que vous pouvez baisser les bras.
Vous vous rendez compte que vous êtes toujours debout.

Au lieu d'essayer de prédire l'avenir, nous ferions mieux de concentrer notre énergie sur le moment présent "l'ici et le maintenant" car en réalité, le passé et le futur ne sont que des illusions créées dans le seul temps qui existe : le présent.

Se raccrocher à sa vie d'avant est le plus grand acte d'auto-sabotage que I'on puisse accomplir. Pour qu'un véritable changement s'opère, il faut être prêt à la laisser derrière soi.

N'importe qui peut se donner une meilleure image. N'importe qui peut modifier ses photos, ajouter des filtres et publier des tas de clichés pour se fabriquer un récit de vie idéale, mais fictive. N'importe qui peut paraître sous un meilleur jour et convaincre tout le monde que son existence est parfaite.
Or, quand on concentre toute son énergie à vouloir prouver sa valeur aux autres, c'est son se sent bien vide à l'intérieur.

Ce n'est pas que nous voulions absolument ce qui est mauvais pour nous, mais nous nous y attachons. Nous avons peur. Nous sommes convaincus que nous ne trouverons jamais rien de meilleur, que son absence laissera un vide sans fin, qu'une souffrance incurable s'ensuivra. Nous ne voulons pas ce qui est mauvais pour nous, nous redoutons simplement de nous séparer de ce qui nous rassure.