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Critiques de Bruce Lowery (127)
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La Cicatrice

Voilà un récit court, fort, intense et dérangeant.

En effet, comment rester de marbre devant la discrimination et l'injustice ?



Jeff, 13 ans, est un jeune américain comme tant d'autres sauf qu'il est affublé d'un bec-de-lièvre. Cette déformation faciale lui vaut les moqueries des autres élèves de son nouvel établissement. La cruauté et la méchanceté se révèlent alors dans le cœur de ces enfants, offrant un contraste avec leur jeune âge.



Mais, attention, "La cicatrice" n'est pas uniquement le récit d'un drame social lié à la différence, c'est bien plus que cela car au-delà de ce thème déjà propre à faire s'indigner et larmoyer le lecteur le plus endurci s'en cache un autre, à contre-courant, qui rend l'innocent coupable à son tour. Jeff va en effet commettre un vol et s'endurcir jour après jour dans le mensonge, trahissant la confiance de tous ceux qui l'aiment, parents et amis.



Ce court roman fait l'effet d'un véritable coup de poing en pleine poire. Il aborde, dans un même temps et avec violence, la solitude, l'exclusion, la psychologie de l'enfance, le lien social, le mensonge, l'amitié et la quête de soi-même. Dur à encaisser, laissant à l'âme un hématome cuisant, ce récit (initialement écrit en français) est remarquablement transcrit, dans un style épuré, sobre, incisif et prenant.



"La cicatrice" replace chacun de nous devant le miroir de sa propre enfance où les souvenirs érodent souvent trop facilement les états d'âmes juvéniles, les humiliations mal pansées et les errements adolescents.



A découvrir.





Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015

Challenge de lecture 2015 - Un livre qui vous a fait pleurer
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La Cicatrice

Cette lecture de jeunesse, était un "classique", au début des années 1970. De lecture facile et attrayante, il nous était recommandé par nos enseignants.

J'ai ressenti cette situation impossible, dans laquelle s'enferme Jeff, le héro de ce récit si simple et si riche.

Une sorte de roman noir à l'usage des enfants: sans happy end, avec une tragédie annoncée.

Une histoire tristement banale et intemporelle, d'exclusion d'un enfant par le groupe.

Le livre se relit bien, et l'histoire en est toujours, hélas, d'actualité.

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La Cicatrice

L'inconnu fait peur, c'est bien connu, mais la différence aussi et plus que l'on veut bien le croire. Jeff, un jeune garçon va en faire l'expérience ici, à cause d'un bec-de-lièvre présent sur sa lèvre et qui lui vaut la risée de ses camarades de classe. Cette marque qu'il porte en lui peut aussi être une force mais cela, il ne le sait pas encore car la période de l'enfance et de l'adolescence est très ingrate. Si 'on ne se fond pas dans le moule et que l'on n'est pas comme "tout le monde" ou comme "il faudrait être", on est souvent le souffre douleur (j'en ai fait moi aussi l'expérience parce que j'avais le malheur d'amer les livres et de me réfugier au cœur d'eux...aujourd'hui, je suis sûre que cette anecdote vous fera sourire mais imaginez vous à l'âge de 10-12 ans...). Aussi, Jeff, et ce malheureusement pour lui, n'a pas le courage de hurler sa rage envers ceux qui le repoussent en intériorise tout...mais un jour ou l'autre, il faudra bien que tout cela sorte...

Très bel ouvrage sur un sujet intemporel : la Différence de l'autre. A travers le personnage de Jeff, jeune garçon blessé, non pas uniquement physiquement à cause de sa "cicatrice" mais surtout moralement en raison du fait de ne pas être accepté. Livre très émouvant, à découvrir !
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La Cicatrice



" - Mes enfants, je vous présente un nouvel élève que nous sommes très heureux d'accueillir parmi nous. Je veux que vous soyez gentils avec lui. Il s'appelle...

Jamais elle ne put terminer. Un tollé de rires, pareil à une épidémie, se répandait dans toute la classe.



Des moqueries d'élèves, Jeff en subit tous les jours. Parce qu'il est né avec un bec-de-lièvre, sa scolarité est un véritable calvaire en injures et brimades de ses camarades dont il devient le soufre douleur. Pourtant, tout change au cours d'une escalade lorsque Will, flanqué de grandes oreilles qui a su se faire respecter malgré cette différence, prend Jeff sous son aile. À dater de ce moment, les sarcasmes envers ce dernier cessent. Une nouvelle vie s'ouvre à lui au grand soulagement de ses parents et de son petit frère, d'autant plus que les deux amis se découvrent une passion commune pour la philatélie.

Hélas, son univers bascule lors de la disparition d'une série de timbres appartenant à Will.



Dès les premières pages, Bruce Lowery nous plonge dans l'univers cruel de la discrimination à l'encontre du physique d'un jeune garçon de treize ans. Au fil des pages ce récit nous fait partager le quotidien de Jeff et sa famille. Cependant, on devine bien qu'un drame se profile par l'étrange changement d'attitude de Jeff envers ses parents et son petit frère Bubby, un ange parmi les anges. Tous les ingrédients corroborent pour une trame exceptionnelle dans laquelle le lecteur se trouve confronté à la dure réalité de la vie d'un enfant, " hors norme " aux yeux de ses camarades de classe. L'auteur nous renvoie de plein fouet le mépris sur la différence quelle qu'elle soit,l'exclusion,la culpabilité,le mensonge,le remord,l'intolérance des enfants entre eux et de ses conséquences dramatiques.

Une cicatrice qui, depuis 1960 ( l'année de sortie du roman de Bruce Lowery) demeure encore de nos jours,une immense souffrance sur la discrimination en tous genres.

Une lecture poignante, bouleversante et tourmentée pour tous âges confondus.
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La Cicatrice

Livre que je classerai dans la catégorie "Littérature jeunesse" parce que le narrateur est un jeune adolescent et que l'action se situe principalement parmi cette tranche d'âge, voire plus jeune. Livre assez moralisateur. J'ai moyennement apprécié, il n'y a pas eu cette petite étincelle découverte en cours de lecture qui aurait rendu cet ouvrage exceptionnel. Livre bien écrit cependant.
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La Cicatrice

Voilà un roman jeunesse ( mais pour moi tous publics) poignant et porteur de thèmes à forte résonance : la différence,le regard des autres, la solitude, le deuil.



Le titre est tout à fait représentatif de l'histoire, il s'agit bien de blessures mal refermées, de marques indélébiles. Pour Jeff, le personnage principal, cette cicatrice est double, physique d'abord, à cause du " bec de lièvre" , infirmité qui l'isole des autres enfants, et bien sûr morale, en raison des méchancetés et des moqueries qu'il subit.



Il a l'espoir de se faire un ami, Willy, le seul qui le défende à l'école et avec lequel il partage une passion: la collection de timbres. Mais il va commettre de mauvaises actions qui vont le replonger dans sa solitude et mèneront, de façon indirecte et sans qu'il le veuille, au drame final...



Le livre présente subtilement aussi d'autres cicatrices: celles par exemple de Monsieur Sandt, vieil allemand vivant aux Etats-Unis et mal considéré . De cet ami collectionneur, Jeff dit:" Je devinais bien qu'en ce temps de guerre, sa nationalité était un peu ,pour lui, comme ma cicatrice." Il y a aussi celles de Willy et de sa mère, en raison du grand frère tant aimé, mort au combat.



Un livre touchant, qui montre avec force le désarroi et l'impuissance d'un enfant face à l'injustice , la cruauté des autres. Les adolescents sont sensibles au sort de Jeff , à la discrimination dont il est la victime. En cette période où l'on parle beaucoup du harcèlement à l'école , à lire et à faire lire!
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La Cicatrice

Pas très emballée par ce récit d'enfance solitaire et douloureuse, malgré la fine complexité de l'étude de caractère proposée et tout le bien que j'en avais entendu.

Outre le style, sa désuétude et ses quelques maladresses (compréhensibles de la part d'un auteur américain ayant écrit en français) qui m'ont tenu à distance, j'ai manqué d'empathie pour cet enfant affublé d'un bec de lièvre, brutalement rejeté de ce fait par les autres gossses, enfermé dans sa solitude au point de s'enferrer dans sa part d'ombre. le récit, pourtant court, m'a du coup paru très délayé.

Ce qui m'a plu en revanche à la marge, c'est la toile de fond du récit, la seconde guerre mondiale vue d'une bourgade bourgeoise des Etats-Unis avec ses marines sur le front, l'évocation lointaine du nazisme et ce vieil allemand réfugié.

Je suis passée à côté de cette cicatrice, dommage.

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La Cicatrice

En fouillant sur un site de vente de livres, je cherchais le prochain chef-d’œuvre à découvrir et je suis tombé sur ce roman.

Mes années jeunesse me sont réapparues au fond de mon esprit, et ce livre que j’avais dévoré.

Je lis souvent (dans les magazines) qu’il ne reste rien de nos lectures, même mon conjoint me dit parfois « pourquoi tu lis au temps, tu ne dois pas te rappeler de tout, ça ne sert à rien ! ».

Et pourtant tous mes revenus après tant d’années (les années 80) comme un flash, même la fin et ce soupçon d’optimisme.

Je garde donc l’espoir que dans 40 ans certains livres exploseront mes neurones de leurs délicats souvenirs.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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La Cicatrice

Un roman pour le jeunesse bien sympathique, même si l'histoire ne fait pas toujours sourire. Le jeune héros de treize ans à une cicatrice sur le visage qui va le voir rejeté par les autres. Il va devoir survivre à une accusation de vol mais il s'en sortira par conviction et expression de sa liberté. Les sentiments sont certes un peu faciles, adaptés à la jeunesse avec du manichéisme à foison.

Ce qui fait la qualité de ce roman, c'est son texte. Les descriptions sont belles et bien construites et le vocabulaire de qualité. C'est un bon livre à faire lire ou à étudier.
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La Cicatrice

Le racisme, cette hostilité latente qui renvoie parfois l'individu dans l'enfer des bannis n'est pas une simple question de race, de religion ou de couleur elle nait dans la différence. Et cette différence s'apparente souvent à la cruauté dans le monde de l'enfance où celui qui est 'hors normes' est rejeté.

Sa différence "Grosses lèvres" la porte comme un bec au milieu du visage, un bec de lièvre que ses parents plus discrets nomment 'cicatrice'.

Jeff s'interroge:"Si Dieu est bon pourquoi m'a t il fait ma cicatrice?" sous entendu pourquoi ne m'aime t on pas?

Cet amour recherché à TOUS prix auprès des autres écoliers lui est refusé. Le seul copain qui lui accorde un peu de pitié, il l'envie, au point de lui voler ses timbres car le vol comble le vide pas vrai?

Cruelle injustice, l'unique, le frêre, celui qui l'aime vraiment il ne le voit pas et lorsqu'il se rendra compte de ce don sans attente de retour, il sera trop tard.

Un livre dur comme un miroir brisé, une glace qui se déchiquette puis fond pour emporter le lecteur vers les abysses de la solitude au risque de l'y noyer.
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La Cicatrice

Cruauté enfantine.



Jeff est un enfant comme les autres. A un détail près. Il est né avec un bec de lièvre. Cela lui vaut rejet et moquerie de ses camarades de classe.



J'ai eu du mal à me décider à lire ce roman. Le sujet m'intéresse autant qu'il m'effraye. C'est une thématique incroyablement dure que le rejet d'un enfant par d'autres enfants, et encore plus si c'est à cause d'un handicap.



La lecture a été moins difficile que prévue. Toutefois j'en ressors mitigée. L'auteur a fait l'erreur de sombrer dans le mélodrame. Cela n'apporte rien car le sujet est déjà assez difficile en soi. De plus, certaines actions du narrateur n'ont aucun sens et ne sont là que pour accentuer l'aspect dramatique.



Je retiendrais quand même comme points positifs le beau style de l'auteur, ainsi que la dénonciation des discriminations entre enfants.



En conclusion, un roman qui aurais pu être une référence sur le harcèlement scolaire, mais qui sombre dans le mélodrame.



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La Cicatrice

C'est l'histoire d'un jeune garçon, âgé de 13 ans qui a un bec-de-lièvre. Sa famille n'est pas très aisée, et le jour où il déménage, l'enfant se retrouve dans une école où les élèves sont superficiels et ne cessent de se moquer de lui. Durant la première partie du livre, nous suivons Jeff qui essaie de s'intégrer du mieux qu'il le peut. C'est fou comme ça peut être douloureux pour un enfant d'être constamment rejeté pour un physique qu'il n'a pas choisi. Il subit les moqueries, et la méchanceté de ses camarades à longueur de journée, des insultes cruelles. Il est constamment harcelé. Jeff est malheureux à l'école. Sa famille le soutient du mieux qu'elle le peut. Malgré tout, il garde espoir. Les parents de Jeff sont exemplaires, surtout sa mère qui s'intéresse à sa vie, essaie d'arranger les choses même si c'est difficile. Jeff a un petit frère. J'ai trouvé que c'était trop mignon, les passages où Bubby demandait telle ou telle chose à son grand-frère. Pendant 100 pages environ, on découvre l'entourage de Jeff, où il vit, comment il est. C'est un bon garçon, sage, sensé. La vie lui sourit un moment. Malheureusement, elle ne reste pas toujours rose. Un événement va en déclencher pleins d'autres, jusqu'à la fin de l'ouvrage. C'est affreux, et triste. On ne comprend pas vraiment ce qui lui a pris, à Jeff. C'est lui qui va engendrer tout ça. D'un côté c'est mérité, mais de l'autre... On se rend compte que c'est injuste. Puis, quand tout commence à s'améliorer un autre élément tragique survient, qui nous fait oublier le précédent problème. J'ai pleuré, c'est très émouvant. Au fil de l'histoire, je me suis attachée aux personnages. L'auteur a réussi à m'émouvoir. J'ai compati pour la famille de Jeff, et pour Jeff lui-même. Je ne pensais pas qu'en ouvrant un si petit livre, j'allais recevoir un tel flot d'émotions. Et principalement à la fin, qui était particulièrement dure. J'ai songé à la réalité de cette histoire, aux impacts que peuvent produire de simples moqueries, jusqu'où cela peut aller. Ca perturbe l'enfant, qui ne mérite pas ça au fond. Il n'a rien demandé après tout. Les enfants sont tellement méchants entre eux. Tout est pareil partout, de toute manière. Je ne peux pas confirmer ce que je vais écrire, mais apparemment l'auteur aurait raconté la vie de son frère. Comme quoi... le monde est bel et bien cruel. Ce livre m'a beaucoup fait réfléchir. C'est drôle parce que je ne m'y attendais pas du tout, pas à ce point en tout cas. La cicatrice n'est pas un coup de coeur, mais il mérite sa note. Je ne vois aucun défaut. Et puis c'est du concret. Je ne vais pas m'attarder, car ce livre est court et je n'ai pas grand-chose à dire dessus. Mais un livre qui m'a fait pleuré, je ne peux que l'aimer. Je ne sais pas pourquoi, mais en ce moment j'apprécie beaucoup les histoires tragiques, émouvantes. Je suis très contente d'avoir découvert La cicatrice. Un chapeau à l'auteur, qui a su retranscrire les émotions de Jeff, comme il le fallait.


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La Cicatrice

En 1944, Jeff, 13 ans, et sa famille, déménagent pour s’installer dans une nouvelle ville. L’intégration n’est pas des plus simples pour Jeff qui a un « bec de lièvre ». Il devient tout de suite la risée de ses camarades de classe qui n’hésitent pas à se moquer de sa « cicatrice » et lui donnent très vite un surnom : « grosses lèvres ». Isolé et sans ami, Jeff trouve du réconfort auprès de ses parents, très aimants, et son petit-frère Bubby, 6 ans, qui voue une admiration sans borne et un amour inconditionnel à son grand-frère.

Pourtant, un camarade de Jeff, Willy, va lui montrer quelques signes de sympathie. Les jeunes garçons vont en plus se trouver un point commun dans leur passion pour la philatélie. Mais ce sera également cette passion qui mettra fin à cette amitié naissante… En effet, alors que Willy tente de faire accepter Jeff à ses autres amis, ce dernier va commettre un geste qui va anéantir tous ses espoirs d’amitié et le changer à jamais.



Bruce Lowery aborde ici le thème du passage de l’enfance à l’adolescence, avec toutes les cruautés que peuvent s’infliger entre eux les enfants. Le mensonge et la culpabilité, avec tous les bouleversements psychologiques et changements de personnalité que cela inclut, sont au centre de ce roman. J'ai lu ce livre en 5ème et il m'avait beaucoup marquée à l'époque. Un mélange de tristesse et de malaise.

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La Cicatrice

J'ai lu ce livre dans mes jeunes années et je le retrouve 30 ans plus tard dans une BAL près de ma boulangerie!

Je ne souvenais plus que c'était si triste...

Le livre se lit vraiment très facilement, on suit le quotidien de ce jeune garçon affublé d'une cicatrice ( bec-de-lièvre) à qui ses parents racontent qu'il a eu un accident enfant..On voit ses difficultés à être accepté par ces camarades de classe, la douceur de son cercle familial ( ses parents et son jeune frère qui l'entourent, le soutiennent et lui montrent leur affection), la rencontre qui va changer sa vie de collégien "harcelé"..on croit alors qu'enfin tout va bien se finir..

Mais non, cela va se dégrader à nouveau et finir d'une façon tellement, mais tellement triste..que j'ai un peu regretté de l'avoir relu..

C'est une histoire qu'il faut lire pour se rappeler de ne pas juger les autres sur leurs différences car ce jugement peut avoir des répercussions terribles dans la vie de ces "victimes".
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La Cicatrice

Etats-Unis, 1944. Jeff a treize ans et coule une vie assez heureuse auprès de ses parents et de son petit frère Bubby. Le bonheur pourrait être parfait pour ce garçon s'il n'avait pas été frappé d'un bec-de-lièvre à la naissance, lui coûtant une opération signée d'une cicatrice inratable. Mais Jeff et son entourage s'y sont habitués et n'y font plus vraiment attention.



Un jour, la famille déménage ; une nouvelle vie commence, les enfants changent d'école. Evidemment, la cicatrice de Jeff crée l'émoi dès son arrivée en classe, et il écope rapidement du surnom de "Grosse Lèvre". Hélas, il comprend très vite que sa prof, Miss Martel, brave femme un peu molle du genou et dépourvue de tout charisme, ne lui sera d'aucun secours. Jour après jour, les brimades vont crescendo ; plus Jeff s'accroche pour se faire une place parmi les autres enfants, plus il se fait jeter, tant par les garçons que par les filles : mauvaises blagues, coups "accidentels", interdiction d'accès aux jeux sous prétexte qu'il "ne soit pas capable de" ou qu'il "porte la poisse"... On va pas faire la liste, mais si vous vous lancez dans la lecture du roman, vous remarquerez à quel point les situations racontées sont proches de celles auxquelles on peut assister dans les collèges, de nos jours.
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La Cicatrice

Je sort de ce roman complétement émue et bouleversée, un court roman fort sur la violence de la différence.

Jeff est un garçon de treize ans qui est né avec un bec de lièvre,vivant dans une famille relativement heureuse, il grandit auprès de ses parents qui pour le protéger lui expliqueront que "sa différence" est du a un accident, son petit frère Bubby lui est très attaché.

Mais Jeff va subir des brimades constantes à l'école et seul un élève s'intéressera à lui, il partagerons une passion commune pour les timbres.

Puis un jour un événement va tout bousculer et la vie de Jeff va en être complètement bouleversé, son comportement va changer et ce bouleversement sera dévastateur pour sa famille.

Un roman puissant en émotions laissant le lecteur dans un sentiment de bouleversement total, une prise de conscience, un coup au cœur, comme un cauchemar dont on veut se réveiller.

A lire absolument!
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La Cicatrice

Jeff a 13 ans, vit heureux dans une famille unie auprès de ses parents attentionnés et de son petit frère Bubby qui l'adore. Seule ombre au tableau, une cicatrice sur une lèvre de Jeff dont l'origine ne semble pas bien claire. Il aurait eu un accident alors qu'il était petit. Jeff traîne cette cicatrice comme un fardeau. Il aurait sûrement bien fini par l'oublier, si ses nouveaux camarades de classe ne l'avaient pas affublés du surnom de "Grosse-lèvre". Jeff fait alors tout pour être reconnu, considéré et aimé, pour glaner des bribes d'amitié. Il y parvient quasiment, lorsqu'il commet -on ne sait pouquoi- une erreur pour ainsi dire irréparable...



Voici un roman fort sur la différence et l'exclusion qu'elle peut engendrer, sur les petits incidents de la vie qui deviennent parfois de réelles catastrophes. Acceptez la mélancolie ambiante du roman pour accompagner Jeff, le héros, dans ses abîmes de réflexion, dans son envie acharnée et bien maladroite de vivre pleinement comme les autres et avec les autres.
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La Cicatrice

Vendu comme un roman pour ados , ce trés beau plaidoyer pour la tolérance s'avére un livre bien plus profond qu'on ne le pense. Certes ce n'est pas un chef d'oeuvre mais l'étude psychologique est trés bien pensée , il y a ici davantage de profondeur que dans la grande majorité des romans de ce genre. Au final voici une oeuvre bien plus complexe qu'on ne le pense , qui s'avére passionante .
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La Cicatrice

Livre lu une première fois il y a 30 ans environ, puis une seconde fois en 2021 donc. Je me souvenais seulement que c'était bien triste et qu'il y avait un drame qui allait venir. Je ne sais pourquoi je me souvenais d'une bombe ou d'une contamination. En l'occurrence, ce n'est pas ça, et comme il faut attendre les dernières pages, j'ai cru que rien ne viendrait, et que ma mémoire avait tout inventé. Finalement c'est venu, terriblement triste. Surtout, la dernière page vous serre le coeur et la déglutition se fait difficile, les larmes pourraient venir si vous vous donnez un tout petit peu de mal.

A noter que cette histoire, écrite en 1960, nous renvoie à une autre époque. Celle qui a effectivement existé et qui consistait, après le retour de classe, à s'occuper de sa collection de timbres. Les jeunes d'aujourd'hui, en cinquième ou quatrième, ne peuvent pas comprendre.
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La Cicatrice

C'est l'histoire d'un enfant qui souffre d'une toute petite infirmité, un bec-de-lièvre, nommée ici "la cicatrice", et qui découvre la cruauté des autres enfants. Ce roman est vraiment poignant, on adopte le petit Jeff dès les premières lignes et on s'interroge avec lui, on souffre pour lui... Ce roman est très bien écrit, les dialogues sont très forts, et malgré ces dialogues, la solitude est partout.
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