Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Leigzig , le 28/04/1900
Mort(e) le : 7/04/1979
Né(e) à : Leigzig , le 28/04/1900
Mort(e) le : 7/04/1979
Biographie :
Bruno Apitz, né le 28 avril 1900 à Leipzig, mort le 7 avril 1979, est un écrivain d'Allemagne de l'Est, rendu mondialement célèbre par un roman Nackt unter Wölfen publié en 1958 en RDA, publié en France en 1961 sous le titre Nu parmi les loups.
Très jeune, il rejoint le mouvement révolutionnaire. Il est arrêté pour la première fois à l'âge de 17 ans pour propagande contre la guerre. En 1927, il adhère au KPD. (Parti communiste d'Allemagne) et subit la répression nazie dès 1933. Il est emprisonné huit ans au camp de concentration de Buchenwald. Après 1945, il est rédacteur et dramaturge dans un organisme culturel de la RDA, puis écrivain indépendant à partir de 1955.
Le roman Nu parmi les loups vaut à l'auteur le Prix national en 1958. Ce sont ses souvenirs de Buchenwald, que Bruno Apitz utilise pour raconter l'histoire d'un enfant de trois ans qui survit trois années durant, caché dans une valise, dans le monde concentrationnaire. Découvert par le comité clandestin de la Résistance internationale du Camp, l'enfant devient l'enjeu d'un débat : faut-il continuer de le cacher au risque de mettre en péril l'organisation ? Traduit en 15 langues, le roman est publié en France par la maison d'éditions dirigée par Louis Aragon, Les éditeurs français réunis. Sous la traduction de Yves-Pierre Loreilhe, il est réédité régulièrement par les EFR et il est préfacé à la fin des années 1960 par un ancien déporté du camp de Buchenwald, Georges Séguy.
+ Voir plusBruno Apitz, né le 28 avril 1900 à Leipzig, mort le 7 avril 1979, est un écrivain d'Allemagne de l'Est, rendu mondialement célèbre par un roman Nackt unter Wölfen publié en 1958 en RDA, publié en France en 1961 sous le titre Nu parmi les loups.
Très jeune, il rejoint le mouvement révolutionnaire. Il est arrêté pour la première fois à l'âge de 17 ans pour propagande contre la guerre. En 1927, il adhère au KPD. (Parti communiste d'Allemagne) et subit la répression nazie dès 1933. Il est emprisonné huit ans au camp de concentration de Buchenwald. Après 1945, il est rédacteur et dramaturge dans un organisme culturel de la RDA, puis écrivain indépendant à partir de 1955.
Le roman Nu parmi les loups vaut à l'auteur le Prix national en 1958. Ce sont ses souvenirs de Buchenwald, que Bruno Apitz utilise pour raconter l'histoire d'un enfant de trois ans qui survit trois années durant, caché dans une valise, dans le monde concentrationnaire. Découvert par le comité clandestin de la Résistance internationale du Camp, l'enfant devient l'enjeu d'un débat : faut-il continuer de le cacher au risque de mettre en péril l'organisation ? Traduit en 15 langues, le roman est publié en France par la maison d'éditions dirigée par Louis Aragon, Les éditeurs français réunis. Sous la traduction de Yves-Pierre Loreilhe, il est réédité régulièrement par les EFR et il est préfacé à la fin des années 1960 par un ancien déporté du camp de Buchenwald, Georges Séguy.
Source : Wikipédia
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Citations et extraits (7)
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"Camarades ! C'est un jour de victoire ! Les fascistes ont battu en retraite ! Nous sommes libres ! Vous m'entendez ? Nous somles libres !"
Son cri strident se joua dans sa gorge. Il sanglota, appuya son front sur le micro, et ce bonheur incommensurable se brisa en un flot de larmes qu'il ne pouvait contenir davantage.
Son cri strident se joua dans sa gorge. Il sanglota, appuya son front sur le micro, et ce bonheur incommensurable se brisa en un flot de larmes qu'il ne pouvait contenir davantage.
Ceux à qui le camp de concentration octroiera la vie derrière ses barbelés, ceux-là formeront l'avant-garde d'un monde plus juste ! Nous ignorons ce qu'il arrivera. Qu'importe la forme que prendra ce nouveau monde, il sera plus juste - ou alors nous devons désespérer de la raison humaine. Nous ne sommes pas du lisier, nous ne sommes pas des martyrs, nous ne sommes pas des victimes. Nous sommes les messagers du plus grand devoir !
Un regard humain ! Dans lequel la lumière recelait, comme sous le miroir d'un lac sans fond, tout le mystère du conscient et de l'inconscient, toutes les erreurs et les égarements du cœur, toute la compréhension et l'intelligence, tout l'amour.
De même que son costume rayé était une cage où l'être humain était emprisonné, de même l'uniforme gris du SS était une armure impénétrable derrière laquelle il épiait, fourbe, lâche et dangereux comme un prédateur dans la jungle.
Attendre d'abord. Mais, pour nous, je ne vois que des ténèbres. Tu penses qu'eux, là-haut, ils vont nous laisser aux Américains ! Plutôt tous nous tuer avant.
Une petite étincelle de vie était apparue, réchappée d'un camp de la mort. Ne devait-il pas préserver cette petite chose de l'anéantissement ?
Je salue ici nos camarades de combat de toutes les nations que, sur la route du sacrifice, nous avons laissés mort au camp de Buchenwald. En souvenir d'eux j'ai donné à plusieurs personnages de ce livre leur nom
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