AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Bruno Combes (849)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Je ne cours plus qu'après mes rêves

Mon premier roman de Bruno Combes et comment dire, je suis plutôt perplexe de mes affinités sur ce genre de littérature. Est-ce du feelgood ? Un mixte entre Musso et Lévy ? Je l’ignore...



Ce roman nous fait rencontrer trois femmes aux ailes coupées comme trois prénoms en L. Louise, Lorene et Louane.

Louise a 77 ans, elle vient de perdre son mari adoré et vient d’apprendre que sa mémoire part en vrille. Alzheimer.

Lorene en a 39, responsable aux ressources humaines, elle gâche sa vie à licencier de pauvres innocents et à octroyer une bonne partie de son temps à son bureau passant à côté de sa vie.

Louane, la benjamine n’a que 18 ans. Elle est terrorisée par ses parents dont son père chirurgien qui veut décider de la vie de sa fille à sa place.



Ces trois femmes vont être amenées à se rencontrer et feront alors preuve d’une solidarité sans pareille pour recoller un à un des petits bouts de bonheur que chacune avait perdus.



C’est un joli roman que j’avais trouvé très intéressant dans sa première partie. La relation entre Louise et Louane est belle et forte en émotions. La maladie d’Alzheimer est bien décrite mais un peu trop sombre et déprimante pour qualifier ce roman de feelgood. Les cris des pensionnaires de l’aile B sont décrits avec tant de réalisme que cela m’a glacé le sang.



Au carrefour de la rencontre des trois femmes, on perd un peu en intensité et profondeur. On s’attend en effet à recevoir un peu de légèreté après cette première incursion dans les déboires de chacune mais j’ai trouvé la seconde partie trop superficielle et insipide.



Ce roman ravira les amateurs de lectures d’été, les lecteurs éloignés des prises de tête, les lecteurs aimant les jolies histoires qui démarrent mal et finissent bien comme dans les contes de fée. Je crois que de mon côté, j’en attendais un peu plus...
Commenter  J’apprécie          862
Je ne cours plus qu'après mes rêves

Dès le prologue, les trois femmes du roman sont présentées brièvement. On sait qu'elles vont se rencontrer mais comment ?

Louane, 18 ans , vient de rater son bac. Elle avait subi la pression de son père, chirurgien et se trouvait dans une filière qu'elle n'appréciait pas. Fou de rage, son père l'envoie travailler deux mois dans une maison de repos pour personnes âgées afin qu'elle apprenne la vraie vie, dit-il. Facile à dire pas à faire : sans formation.

Louise, 77 ans, vient de perdre son mari et c'est un grand drame pour elle. de plus, elle vit la maladie d'Alzheimer à ses débuts. Elle est venue d'Andalousie dans sa jeunesse et voudrait y retourner mais ses enfants ont décidé de la placer en maison de repos spécialisée. C'est résolu. On sait comment Louane et Louise vont se rencontrer et se lier d'amitié. Louane va aider Louise à réaliser son rêve.

Laurene est directrice des ressources humaines à Paris et obéit un peu trop aux directives jusqu'à causer un drame humain. Elle va prendre la direction de l'Espagne pour s'éloigner, prendre des vacances et c'est lors du voyage qu'elle va rencontrer Louise et Louane.

Les 3 L comme l'auteur les surnomme vont vivre une belle amitié, une belle entraide, une belle aventure.

Louise, malgré sa maladie, apporte énormément de sagesse aux deux autres qui vont pouvoir faire le point sur leur situation . La famille espagnole de Louise-Luisa sera très accueillante.

Louise a deux enfants : Marie et Paul. Leur réaction est difficile à accepter car Marie ne voit qu'une chose, caser sa mère et obtenir de l'argent du décès de son père et Paul voit plutôt le bien de sa mère sans avoir pris l'initiative de passer au-dessus de la volonté de sa sœur. Faites des enfants qu'ils disaient ! Les relations de familles sont souvent bien difficiles.

Louane pourra gagner en maturité, Laurene en humanité et Louise en générosité, en dignité pour ses derniers jours.

Un roman très bien écrit qui reprend un thème assez exploité dans d'autres romans actuellement : les relations transgénérationnelles mais ça ne me dérange pas trop car chaque auteur(e) arrange le thème à sa façon.
Commenter  J’apprécie          571
Le secret de la Montagne Noire, tome 1 : Le..

Tess, une jeune fille de 18 ans, vit dans une famille de viticulteurs dans la montagne noire près de Carcassonne où elle suit les cours de terminale avant son bac.

Chez elle, elle subit une atmosphère très lourde entre son père pas agréable, sa mère soumise au père, obligée de prendre des calmants, une grand-mère maternelle très autoritaire avec sa fille. Seul, son frère aîné, Thomas, lui apporte un peu de vie normale.

Un matin, au lieu de se rendre au lycée, elle fausse compagnie à Emma, sa meilleure amie et prend le train.

Tess sait très bien ce qu'elle va faire, elle a tout préparé. Sa démarche est originale, elle se réfugie dans une abbaye bénédictine à La Bourboule où elle a décidé d'effectuer une retraite pour ordonner ses pensées et tenter par la suite de lever les mystères qui planent sur sa vie car elle est certaine qu'ils existent.

La suite lui donnera raison.

Bruno Combes a une plume très agréable à lire.

Le fil du récit est bien tissé.

Une lecture bien agréable.
Commenter  J’apprécie          460
Je ne cours plus qu'après mes rêves

L'histoire de Louise me touche personnellement. Trois femmes, trois histoires. Solitude, rêves d'évasion, derniers rêves...chacune doit prendre en main sa vie, faire des choix et affronter son destin. Ensemble, elles seront plus fortes pour prendre les bonnes décisions. Elles sont différentes mais complices. La fougue et la sagesse. La jeunesse et la vieillesse. Ce livre est vraiment plein d'émotions. Promesses, confessions, voyage, Bruno Combes nous embarque dans son histoire. De la France à l'Espagne, nous allons suivre trois générations de femmes qui ne souhaitent qu'une seule chose: courir après leurs rêves. L'auteur nous parle de la difficulté des liens familiaux, des liens intergénérationnels, de la maladie mais surtout du choix de choisir son destin. Bref, ce roman feel good est très touchant et marque nos coeurs! (...)



Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          410
Je ne cours plus qu'après mes rêves

Une fois de plus, le club des lecteurs de la médiathèque m’aura permis de faire une très bonne découverte que je vous recommande à mon tour ! « Je ne cours plus qu’après mes rêves », c’est un joli roman contemporain avec trois héroïnes appartenant à différentes générations, un road trip qui m’a rappelé celui de « Le Dernier Voyage de monsieur Baxter » de Matthew Crow, une bonne psychologie des personnages, des thématiques fortes comme la maladie d’Alzheimer, des destins croisés, des messages qui parleront à tous et de belles valeurs. Ce titre m’a fait passer par plusieurs émotions, notamment avec le portrait de Louise, une femme de soixante-dix-sept ans dont la mémoire joue des troubles, qui va être envoyée dans un établissement spécialisé à Strasbourg… Son caractère, sa lucidité sur la vie et sa franchise m’ont beaucoup plu, car elle n’est pas du genre à se laisser faire. Mais ce qui m’a le plus impressionnée, c’est la façon dont l’auteur a traité l’évolution de sa pathologie : c’est douloureusement crédible… Ainsi, on assiste de plus en plus à des crises d’absence et d’agressivité chez cette personne âgée qui refuse de prendre son traitement, se fiche des conséquences et préfère vivre comme elle l’entend, tout en ayant conscience qu’elle disparaît peu à peu… J’étais déjà bouleversée par ce qu’elle traversait, mais j’ai trouvé sa situation tellement plausible que cela m’a émue du début jusqu’à la fin…



Son binôme avec la jeune Louane, une adolescente vraiment mature et courageuse pour son âge, m’a également touchée ! Celui avec Laurene est également intéressant cependant, j’ai été moins attachée à cette dernière, sans doute parce qu’elle est un personnage se livrant peu et celui qui me fait moins écho… Les différences de ces « 3 L » font leur force ! Ensemble, elles vont affronter leur destin, faire des choix, découvrir quels sont leurs rêves et se reprendre en main ! La plume de l’auteur m’a agréablement surprise : à la fois poétique, juste, profonde et plaisante, on prend plaisir à le lire… Je suis d’ailleurs particulièrement conquise par ses citations ou ses paragraphes en début de chapitre. Souvent, les propos sont remplis de délicatesse ainsi que de vérité. Tout cela nous touche en plein cœur… C’est une très belle histoire poignante que Bruno Combes nous conte… Un récit dans lequel on embarque aisément et qui ne laisse pas insensible ! Le seul défaut qui me fait échapper au coup de cœur, c’est le côté trop prévisible du scénario même si, à y réfléchir, je n’imaginais pas un autre dénouement… Je savais où on allait, quels personnages allaient être sympathiques et lesquels ne se montreraient pas toujours sous un bon angle…



Pour une fois, ma critique sera assez courte, car je trouve dommage le fait d’annoncer quel lien unit ces trois femmes de caractère ou encore ce qui les attendra au fil des pages… Ainsi, je vous invite à simplement faire leur rencontre et à vous laisser emporter par un tourbillon de sentiments.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          362
La part des anges

C’est l’histoire d’une famille meurtrie par le décès accidentel d’un enfant : Théo, âgé de huit ans , renversé par un chauffard sur un passage protégé .



Lisa, sa maman, professeur d’anglais à Paris, son mari Hugo, médecin et leur petite fille Émilie décident de quitter Paris pour s’installer à Véminam, petite commune du Périgord, près de Sarlat .



Hugo s’y installe et ouvre un cabinet médical, bien aidé par le maire de cette commune .

Émilie se fait rapidement à sa nouvelle vie, à l’école de Véminan se découvre une nouvelle amie ….



Lisa, actuellement en congé longue durée, grave dépression suite à la perte de son fils , dont elle se juge entièrement responsable ,…



Elle a perdu le goût de vivre…, On ne fait jamais le deuil d’un enfant , elle a vécu le plus violent traumatisme qu’une mère peut connaître, sa fille est attristée par l’attitude de sa mère, cloîtrée , emmurée dans sa douleur jusqu’au jour où un journal intime, retrouvé dans le grenier de leur propriété change tout: celui d’Alice qui a vécu là, quatre - vingts ans auparavant .

Page après page, elle y conte à Gabriel, son mari, exilé dans un stalag allemand, ses épreuves, les pires souffrances qu’elle a dû endurer pour assurer la sauvegarde de sa famille .



Lisa décide que ce sera son secret, elle n’en parlera à personne …



Et si cette rencontre virtuelle aidait à la reconstruction lente d’Alice ? .



L’auteur nous offre un ouvrage poignant, pétri de sensibilité, touchant, un très bel exemple de résilience et d’espoir : deux histoires, deux vies qui se croisent , Lisa, un mélange de fragilité et de sérénité après une longue léthargie, entre tristesse, renouveau et espoir , j’ai éprouvé une sincère admiration pour Hugo ,sa longue patience à l’égard de Lisa , où il a compris que c’était le moment de s’échapper de cette vie abîmée par le deuil, les douleurs d’Alice, ces lettres d’autrefois qui ouvriront les yeux à Lisa, l’aideront à surmonter sa douleur .



L’auteur nous offre une très bonne étude psychologique de chaque personnage , délicate, fouillée, j’ai été agacée parfois par l’attitude de Lisa et le début m’est apparu trop lent et laborieux.



La plongée dans le passé m’a interpellée, l’écriture est douce, fluide, poétique parfois , certaines situations m’ont laissée dubitative……

Un sujet douloureux, une superbe leçon de vie ou comment se reconstruire après un drame ? .



Serait - ce une part d’autobiographie ? .

Je ne connais pas cet auteur ,ouvrage emprunté par hasard à la médiathèque.



Commenter  J’apprécie          317
Je ne cours plus qu'après mes rêves

Les « 3L » (Louise, Louane, Laurene), 3 femmes, 3 générations. Une rencontre improbable et pourtant elles vont partager une aventure commune. Leur point commun : vouloir réaliser leur rêve.

Louise, retraitée, vient de perdre son mari André et elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle a le sentiment de ne plus être maitresse de sa vie. Ses enfants ont décidé de la placer dans un établissement spécialisé pour les malades atteints de formes débutantes de la maladie d’Alzheimer. Son dernier souhait : revoir un lieu de son enfance.

Louane, 18 ans a un rêve : voyager. Il était d’ailleurs prévu qu’elle parte en Italie avec ses amies cet été. Ses parents ont décidé de changer ce programme car elle a échoué au baccalauréat. Il décide de l’envoyer travailler dans un établissement de santé pour lui « apprendre la vraie vie »

Laurene a fait de brillantes études, est propriétaire d’un duplex, elle gagne bien sa vie et dépense sans compter. A 39 ans, elle collectionne des amants de passage pour occuper ses soirées. Une belle vie en apparence. Cette directrice des ressources humaines doit superviser un plan social. Un employé déjà fragile, n’a pas supporté son licenciement et c’est donné la mort. Ca va être le déclic pour elle pour un changement de vie radical.

Ces 3 femmes sont très attachantes. On apprécie de les suivre et de les voir s’épanouir et réaliser leurs rêves. Derrière cette histoire, des thèmes importants et profonds sont abordés. Ils peuvent amener le lecteur à une certaine réflexion s’il le souhaite. Une plume très agréable à lire.

Commenter  J’apprécie          280
Je ne cours plus qu'après mes rêves

C’est le premier livre que je lis de Bruno Combes et je pense que ce sera le dernier.

L’histoire au départ m’intéressait et puis ce fut le chaos… Récit irréel, tout est trop cliché, trop et pas assez… Enfin brouillons comme ma critique.

Je ne me suis pas attaché aux personnages, la fin était trop évidente… Enfin bref rien ne m’a plu.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          228
La part des anges

Grâce à une adhérente de la médiathèque, j’ai pu continuer de découvrir la plume de Bruno Combes. Celui-ci avait su me séduire avec « Je ne cours plus qu’après mes rêves ». Hélas, ses autres ouvrages – des romances un peu trop naïves ou faciles à mon goût – n’avaient pas réussi à me combler, si bien que j’ai tardé la lecture de ce dernier prêt. Je ne vous ferais pas languir davantage : « La part des anges », que cette connaissance a pourtant adoré et chaudement recommandé, n’a pas su me convaincre. Cela dit, je persiste à dire que la plume de l’auteur est agréable : un style très fluide, poétique, simple et doux. On tourne les pages avec aisance, car Bruno Combes arrive aussi bien à retranscrire les émotions de ses personnages féminins que masculins. Je lui trouve une sensibilité rare et je regrette d’autant plus le fait que je n’accroche au contenu de ses histoires !



Cet écrit aborde des sujets difficiles avec, en point central, la perte d’un enfant. En tant que jeune maman, je reconnais que je n’avais pas envie d’être confrontée à ce sujet… C’est également pour cela que j’ai repoussé ma lecture. Ici, la pauvre Lisa, la mère d’Emilie et autrefois de Théo, a perdu son fils à cause d’un chauffard. Le garçon n’avait que huit ans. Il avait des rêves et toute la vie devant lui… Pour Lisa et ses proches, c’est la descente aux enfers. Le lecteur assiste, impuissant, à la dépression de toute la famille : les grands-parents qui réagissent à leur façon, la petite Emilie qui encaisse tout le stress de ses parents, Hugo le papa qui m’a semblé assez exemplaire malgré la situation et Lisa qui n’arrive pas à relever la tête, car elle se sent responsable. J’ai aimé le fait que l’auteur n’apporte aucun jugement de valeur aux personnages. En dépit de ses erreurs, le mari est passé par toutes les phases, mais s’est toujours accroché pour sa compagne et pour leur fille cadette. Il va faire énormément d’efforts… Néanmoins, il constate avec amertume que son épouse s’éloigne inexorablement de lui et que c’est peut-être la fin de leur histoire… Peut-on alors lui jeter la pierre quand la suave Sarah vient lui faire les yeux doux ? Cèdera-t-il à la tentation ? Les sentiments pour sa femme peuvent-ils renaître avant qu’il ne soit trop tard ? Avant le drame, cette dernière était une mère géniale, enthousiaste, communicative, pétillante et pleine de vie. Mais comment lui en vouloir de ne pas remonter la pente ? Comme le souligne Bruno Combes, le deuil d’un enfant est impossible… On ne se remet jamais de cette épreuve. On doit simplement réapprendre à vivre, au moins pour l’enfant qui reste… Ce roman retrace tout le parcours de cette femme perdue : son chemin vers l’acceptation et la résilience…



Le contexte du livre est donc lourd. Chargé d’émotions. Je reconnais avoir trouvé la lecture trop pesante avec tout ce qu’il se passe en moment… En ce moment, la littérature est synonyme d’évasion chez moi. Lire de tels sujets me mine plus qu’autre chose. De plus, cette héroïne à la dérive ne m’a pas paru attachante. Certes, j’éprouvais de la compassion pour elle toutefois, je la trouvais trop molle, renfermée et pas spécialement passionnante. Hormis le fait qu’elle aide les gens à apprendre l’Anglais, Lisa n’a pas l’air d’avoir de loisirs ou d’intérêt particulier. Elle se laisse porter. Même lorsqu’elle ira mieux, sa personnalité n’a pas réussi à me toucher. Elle m’a semblé si transparente et concentrée sur sa douleur ! À l’inverse, son époux fut un personnage plus intéressant. On assiste vraiment à ses efforts au sein du couple, en tant que père, puis en tant qu’Homme. Malgré le deuil qui lui pèse sur les épaules, il ne cesse d’encourager sa femme ou de prendre soin de leur fille. Son travail l’occupe beaucoup toutefois, il ne va pas arrêter de chercher des solutions. Un homme plutôt idéal.



Comme le mentionne le résumé, Lisa va trouver un carnet datant de la Seconde Guerre mondiale. Or, c’est ce bel outil qui lui permettra de faire la rencontre d’Alice, la femme d’un soldat français. Aux côtés de l’héroïne, on va découvrir l’histoire du couple, leurs épreuves, l’attente, le travail dans les champs, les problèmes familiaux, … Quelques passages sont terribles cependant, je n’ai pas ressenti grand chose pour Alice et Gabriel. Des romans historiques sur 39-45 se déroulant sur le front, dans les camps, en ville ou dans les champs, j’en ai déjà parcouru plusieurs… Des destins sombres, poignants et révoltants, j’en ai malheureusement lu d’autres… Et c’était généralement plus fort émotionnellement que le quotidien de ce duo !… De ce fait, je n’ai pas eu le déclic lors de la lecture des carnets de lettres.



Malgré ma déception, « La part des anges » (dont j’adore l’idée du titre !) est un ouvrage correct qui saura trouver son public. S’il n’a pas été à mon goût, cela n’aurait peut-être pas été le cas il y a quelques années. Loin du contexte sanitaire et si j’avais lu moins d’œuvres historiques sur la Guerre, j’aurais sans doute eu un ressenti différent !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          222
La part des anges

Ce roman m'a laissé un sentiment mitigé. D'une part, j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur que j'ai trouvé très poétique et très délicat dans la description des sentiments de Lisa. Cela m'a permis de comprendre et me mettre à la place de ce personnage.

Mais, j'ai trouvé par moment que ce livre n'était pas crédible. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à certains personnages dont je n'ai pas compris l'intérêt dans cette histoire.



Malgré tout, j'ai apprécié ce livre. C'est un roman fluide qui aborde un sujet plutôt difficile
Commenter  J’apprécie          212
Seulement si tu en as envie ...

J'avais lu une bonne critique de ce roman, et je l'ai trouvé dans une boîte à livres. L'occasion était trop belle. Je l'ai saisi. Je l'ai lu en une seule journée. Ce n'est pas le roman du siècle, de la grande littérature, mais c'est un roman qui fait du bien. Chaque lecteur peut ayant passé un certain âge peut se retrouver dans ses situations, les rapports obligés avec la belle-famille, l'usure du couple, le travail qui prend trop de place, la tendresse trop souvent absente... La fin ne me satisfait pas. Il faut parfois prendre ses responsabilités!
Commenter  J’apprécie          210
Parce que c'était toi

L'amour de jeunesse, voilà ce que nous raconte Bruno Combes à travers l'histoire bouleversante de Camille.

L'amour de jeunesse, une chimère que Camille n'arrive pas à s'en défaire.

On retrouve notre héroïne, Camille, 45 ans, belle et avocate de renom, 2 enfants adorables. Mais voila, en tant que femme elle n'est pas accomplie, il lui manque la passion. Richard son mari la délaisse, ne s'exprime pas sur ses sentiments. Et voila que son seul refuge est Stephen son grand amour d'adolescente. Mais peut-on tout avoir et trouver une excuse à l'infidélité de Camille. Peut-on avoir la famille, la belle maison, rester mariée et avoir l'amant sous le coude? Il faut faire un choix dans la vie et Camille va devoir s'y résoudre une bonne fois pour toute.

Mais voilà, comment choisir entre une chimère et une vie qui s'est construite et s'est solidifié avec le temps?

Alors je vois déjà les lectrices telle que moi, juger Camille qui veut tout sans faire d'effort. Je les vois les lectrices qui pointeront du doigts (j'en fais partie malheureusement).

Camille refuse de prendre une décision et a des œillères sur son bonheur. Dans Parce ce que c'était toi, il va se créer deux clans, ceux qui choisiront la passion en sachant le risque de tout perdre et ceux qui choisiront la stabilité et la famille soudée. Et puis Bruno Combes sous entends que le mauvais karma existe ou qu'un signe du destin peut débarquer à tout moment et faire réalise à Camille quel est son véritable bonheur....

Cette magnifique femme qui pourrait être n'importe laquelle d'entre nous va enchainer les coups durs. Ces signes vont être un électrochoc pour Camille qui devra choisir et sceller enfin sa destinée. Camille qu'on va suivre dans ses réflexions. On se lie à cette femme. On ne peut à aucun moment la juger car la lectrice sera amener à penser à son amour de jeunesse.

Je tiens à féliciter Bruno Combes pour sa plume sensible et qui a réussi à nous faire partager tous les émois de Camille. On vibre avec elle, on pleure avec elle, on veut l'aider, lui prendre la main mais chaque femme est différente. Une choix que seule l'héroïne peut faire pour ne jamais regretter. J'ai été touchée au cœur par cette femme et sa chimère. Je suis une passionnée et je ne sais pas comment j'aurais fait à sa place.

Un très bon roman d'amour qui avec l'happy end de l'auteur pourrait déconcerter plus d'une lectrice. Je respecte et je lui donne mon coup de cœur.

Commenter  J’apprécie          211
Soixante secondes de bonheur

Ce roman est tout d'abord un flash back sur la terrible tempête qui a balayé la France en fin d'année 1999 et plus particulièrement, les forêts landaises.

On retrouve la plume sensible de Bruno Combes qui sait faire jouer nos émotions. Les personnages des ados, Océane et Maxime, sont très attachants, très matures pour leur âge et ressentent ce que leurs parents n'osent s'avouer. Maxime explique d'ailleurs à sa mère : "on sait peut-être rien de la vie, mais ce qui nous crève les yeux on le voit. Et vous, les adultes, des fois on a l'impression que vous avez des oeillères. Ou que vous fermez les yeux pour ne pas savoir."

J'ai beaucoup aimé tous les débuts de chapitres qui nous font réfléchir au sens que l'on souhaite donner à sa vie et surtout à notre bien être, comme par exemple : "Les souvenirs ne changent pas, contrairement à nous qui, chaque jour, évoluons".

J'ai été très surprise de découvrir quelques coquilles typographiques et orthographiques dont l'auteur n'est pas familier. Est-ce mon édition "J'ai Lu" ou la version numérique ?
Commenter  J’apprécie          190
Seulement si tu en as envie ...

Ca faisait un bail que je lisais des retours positifs et enthousiastes sur les roman de Bruno Combes. Je me suis lancée et aucun regret....

Parlons d'abord de l'auteur et de sa plume. Une narration douce qui fait plaisir à lire. Une narration à la 3ème personne où l'on plonge dans la têtes des héros. C'est simple Bruno Combes nous transporte dans cette histoire d'amour et d'adultère. J'ai eu l'impression de lire une autrice et non un homme. Cette finesse des mots.... Dans ce roman, l'auteur parle de Camille, 43 ans, avocate émérite et mère de deux adolescents!. Un mariage en apparence heureux mais si l'on égratigne un peu il y a quelques failles (comme tous les couples certes). Camille va voir sa coquille fissurée par le retour de son amour jeunesse Stephen.

Un sujet que l'on a pu lire d'une fois mais l'auteur s'en approprie autrement et rajoute sa petite patte d'originalité. Bruno Combes se concentre sur Camille, ses besoins, ses idéaux, son mal-être qui augmente pour peut-être donner une légitimité à son acte.... Des personnages touchants qui va de même pour Richard. Une femme qui s'est enfermée dans un rôle pendant 27 ans et qui vacille à la quarantaine. Oh la fameuse crise....

Un premier amour qu'on idéalise et difficile d'y faire face qu'on est plongé en pleine routine. Une bataille loin d'être égale...

Bruno Combes m'a surprise pour sa prise de position à la fin du roman. Une impression d'inachevé et surtout pour moi qui partait sur un avis négatif. Je me serais arrêtée à ce roman et pas cherché plus loin dans la bibliographie de l'auteur ma note aurait bien basse. J'ai vu une suite sortie cette année et je vais foncer lire la suite des aventures de Camille. Si j'avais pris position et jugée le choix déconcertant de Camille, je n'aurais pas été objective sur le travail parfait de l'auteur. Le choix de Camille met mal à l'aise et ouvre la porte malheureusement pour moi au grand n'importe quoi... mais c'est la profonde romantique qui parle.



Par contre j'ai un coup de gueule! Le synopsis raconte tout le livre. Le manuscrit débarque qu'aux deux derniers chapitres. Je ne supporte pas qu'on me vende du rêve mais heureusement le roman est très bon!
Commenter  J’apprécie          191
Il existera toujours un chemin

Il y a des choix à faire devant une pile de livre.

Action, aventure, amour, polar, historique, biographie, saga…

Quand le choix est faiblard, la lecture peut-être pesante.

Sans aprioris, elle peut être une belle découverte.

Et si l’on s’attache à une couverture, à un titre, cela est quelquefois une évidence, le bon choix.



J’ai choisi le bon chemin, non pas celui de Compostelle, mais de la remise en question. J’ai souvent ce sentiment dès que le travail se termine pour des vacances, une décision pour un nouvel élan, ma prochaine rentrée de septembre comme les élèves…

De nouveaux sujets en peinture, des lieus inédits, des nouvelles rencontres. Et bien ce fut ce livre !



Belle évasion, 3 personnages assez atypiques et différents. Leurs lassitudes, leurs familles incomprises, leurs douleurs.

Le besoin de tout changer, quitter ces angoisses constantes. Se trouver sur le même chemin, ici c’est celui de Compostelle en Espagne, ils vont partager la douleur de la route mais celui également de leurs âmes perdues.



Pas besoin d’un résumé, mais le ressenti, celui de marcher, de faire de belles rencontres et pourquoi pas un nouveau destin ?
Commenter  J’apprécie          180
Il existera toujours un chemin

Trois personnes avec des histoires différentes vont se retrouver à faire une partie du chemin de Compostelle.

Margot s'enfuit de chez elle, son mari la frappe depuis six ans.

Alexandra influenceuse de renom abandonne tout lorsqu'elle découvre que son agent qui est aussi son compagnon l'a trahie.

Matthieu quitte sa vigne et sa famille, il est en faillite et n'arrive pas à le dire.

Trois êtres avec des blessures différentes de la vie vont faire un bout de chemin ensemble et rester amis.

Un livre moderne sur les maux de notre société qui à petit feu nous détruisent.
Commenter  J’apprécie          180
La part des anges

Mitigée et dubitative...

D'un côté, une écriture toute en douceur, simple et efficace. Une histoire que l'on a du mal à lâcher.

Et d'un autre côté, l'histoire est sans originalité, assez plate. On attend, on pense, on espère que quelque chose d'inattendu arrive...mais non. Écriture très linéaire et sans émotion. Personnages mollassons, même énervants.

En fait ce livre c'est tout et son contraire. Pas une daube mais ne mérite pas toutes les éloges que j'ai pu voir passer.
Commenter  J’apprécie          180
Ce que je n'oserai jamais te dire...

Après avoir apprécié « Je ne cours plus qu’après mes rêves » de Bruno Combes, j’ai souhaité découvrir d’autres titres de l’auteur. Le résumé de « Ce que je n’oserai jamais te dire » me paraissait prometteur, car il avait l’air d’annoncer un récit haletant, intense et plein d’émotions. Je pensais que Guillaume, jeune marié abandonné par sa compagne le soir de leur mariage, vivrait une multitude d’aventures en partant à la recherche de son épouse. Je m’attendais à de l’action, à des rebondissements ou à des secrets étonnants. Je n’ai finalement eu rien de tout cela : il n’y pas de suspense, ou rien qu’un léger soupçon… Je suis ressortie très déçue par cette lecture. Personnages trop lisses et pas assez exploités, scénario à la fois cousu de fil blanc, fleur bleue et utopique, rythme lent, … Les défauts m’ont paru légion ! Les seules choses m’ayant plu sont la plume toujours aussi fluide de l’auteur ainsi que les valeurs mises en avant (amour, amitié, famille, entraide, etc.). À part ça, j’ai malheureusement trouvé le récit creux et sans saveur…



Trois narrateurs vont avoir la parole et, tour à tour, vont tenter d’avancer malgré le choix des autres. Il y a bien évidemment Guillaume, un époux perdu qui va essayer de comprendre ce qui lui est tombé sur la tête du jour au lendemain. Ses doutes, sa peine et sa colère sont légitimes, d’autant que le message laissé par sa compagne met du temps avant d’être trouvé. Cependant, j’avoue que, hormis son métier, son amour infaillible et sa loyauté, je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur cet homme. Je n’ai ressenti aucun attachement pour lui. Il ne m’a jamais émue et je ne me suis pas inquiétée pour son avenir. Les chapitres lui donnant la parole sont très lents. Certes, je ressentais une pointe d’empathie pour lui en début de roman toutefois, ce ressenti a rapidement été balayé en constatant qu’il avait un tempérament aussi lisse que stéréotypé. Il en va de même pour Emma, collègue et amie de la mariée, qui sera parfois narratrice. La demoiselle va s’occuper de Paulo, le frère de son ami… Et c’est à peu près tout ! Hormis un caractère changeant ainsi qu’un rapprochement hasardeux et vite avorté avec Guillaume, Emma ne sera pas plus développée que celui-ci ! Je me suis même demandé pour quelles raisons on lui avait donné la parole et si elle allait finir par surprendre le lecteur en fin d’ouvrage. Hélas, ce ne fut pas le cas. Comme Paulo, elle ne fait malheureusement partie que du décor.



Joy, la femme de Guillaume, est finalement celle qui aura le plus de consistance. Je reconnais que c’est pour elle que j’ai avancé dans l’histoire. Je souhaitais savoir quels mystères elle cachait, les raisons qui l’avaient poussée à partir et quelles péripéties elle allait vivre à Rio. C’était une héroïne avec énormément de potentiel ! Néanmoins, le soufflet est rapidement retombé. Si j’ai apprécié l’idée d’intégrer la mafia brésilienne, j’ai finalement cru m’étouffer avec le comportement d’Esteban. On est clairement dans la caricature du grand mafioso… sauf que celui-ci n’est pas crédible. De coutume, les mafieux sont sans cœur, corrompus, avides de pouvoir et d’argent et sèment la peur. Mal leur parler est passible de mort et il est quasiment impossible pour un sous-fifre de s’en sortir facilement… Apparemment, c’est le cas ici ! Esteban semble être un chef compréhensif et gentil avec tout le monde. C’est tout simplement improbable, trop facile et incohérent ! On a du mal à y croire. Jamais il n’y aurait dû y avoir un tel dénouement…



Je veux bien qu’un feel-good se termine bien, mais il y a des limites. On est clairement un monde utopique où l’Amour et l’argent surpassent tous les problèmes. Je comprends que des personnes cherchent une lecture légère où tout se finit bien toutefois, j’en attendais plus de cet ouvrage. Contrairement à la majorité, je ne fais donc pas partie des lecteurs satisfaits du voyage.
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          174
Instants

Ce recueil de citations tirées des livres de Bruno Combes offre une parenthèse de légèreté et de douceur sur une centaine de pages. Les textes courts et fluides abordent des thématiques universelles telles que l'amour, la vie, les souvenirs, le temps qui passe, l'instant présent, les rencontres, etc. Chaque lecteur peut se retrouver dans ces extraits, tant ils reflètent des expériences communes et des émotions partagées.

Même pour ceux qui ne sont pas habitués à lire des textes poétiques ou qui ne connaissent pas encore l'auteur, ce recueil peut être une source d'inspiration et d'émerveillement. Les textes sont bien choisis et peuvent être facilement consultés grâce aux titres thématiques.

Pour les amateurs de Bruno Combes, ce recueil est une occasion de retrouver les textes inspirants qui introduisent chaque chapitre de ses romans. Chaque lecture est une redécouverte, un moment de réflexion et d'évasion.

En somme, ce recueil offre un moment hors du temps, une invitation à la contemplation et à la réflexion. C'est une manière agréable de patienter en attendant la sortie du prochain roman de l'auteur.

Commenter  J’apprécie          160
Il existera toujours un chemin

Trois personnes aux caractères et aux univers si différents qui se rencontrent par hasard sur le chemin de Compostelle et qui vont s'ėpauler mutuellement. En mettant leur coeur à nu, en se confiant aux autres sans peur de leur jugement, ils vont chacun comprendre le sens qu'ils souhaitent donner à leur vie.



Bruno Combes nous rappelle, si besoin est, que la seule richesse importante est celle du coeur et que le bonheur ne peut se concevoir qu'autour des plaisirs les simples de la vie.
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Bruno Combes Voir plus

Quiz Voir plus

Le mot "homme" dans le titre

La nouvelle de Jean Giono, "L'Homme qui plantait des arbres" se passe dans quelle région ?

En Corse
Dans les Vosges
En Aquitaine
En Haute-Provence

10 questions
25 lecteurs ont répondu
Thèmes : homme , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}