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Critiques de Bruno Combes (862)
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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Mon opinion :

J’ai été intriguée dès les premières pages car on a envie de savoir ce que Joy cache. La narration se fait du point de vue de Joy et de Guillaume et il est intéressant de voir ce que chacun ressent. J’adore les préliminaires que fait Bruno Combes à chaque début de chapitre. C’est une magnifique histoire d’amour qui nous montre l’importance de la confiance et du partage dans le couple. Au risque de me répéter, je suis une fan de littérature sentimentale, mais jamais je n’ai lu de livres d’un auteur masculin qui parle aussi bien d’amour et des attentes des femmes. « Mister Combes », vous nous avez vraiment bien cernées. Merci à vous pour cette très belle découverte, je n’ai pas été déçue et j’attends impatiemment de lire « Parce ce que c’était toi… ».


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Seulement si tu en as envie ...

Seulement si tu en as envie est le dernier roman de Bruno Combes. Initialement publié aux éditions Demi-Pointes, il a par la suite été édité par les éditions Michel Lafon.



Promu comme étant une romance, Seulement si tu en as envie risque d'en décevoir quelques uns. Certes il y a une part de romance mais c'est avant tout un roman de vie.



L'histoire narrée par Bruno Combes est celle de Camille. Avocate quarantenaire, elle mène de front une belle carrière et sa vie de famille. Ses retrouvailles hebdomadaires avec ses deux amies viennent compléter cette vie bien remplie.



La quarantaine est connue pour être la décennie des remises en question. C'est ce que l'on pourrait penser à première vue de Camille mais il n'y a pas d'âges pour se souvenir et pour éprouver à nouveau des sentiments enfouis. L'âge n'est qu'une broutille.



Un simple post-it va changer la vie de la belle avocate. Quand le passé frappe à la porte, faut-il le laisser entrer ? Au risque de balayer toutes ses certitudes et sa vie.

Stephen, l'amour de jeunesse de Camille, aujourd'hui libraire entre Paris et Londres va renouer avec celle qu'il n'a jamais pu oublier.



Cette histoire pourrait passer pour une banale romance mais les apparences sont trompeuses.Derrière la relation amoureuse se cache la vie d'une femme qui remets en cause sa vie où le bonheur semble fissurer.



Bruno Combe manie les mots avec talent et fait ressentir à son lecteur tous les sentiments et questionnements de ses personnages.



Le personnage de Camille m'a beaucoup plu. C'est une femme mûre, réfléchie, épanouie. Une épouse fidèle et une mère aimante. Sur le papier, elle va vivre une relation adultère mais la réalité est à mes yeux tout autres. Le bonheur est une chose qui se construit. Il faut parfois faire quelques concessions pour être heureux mais aussi pour ne pas être et rendre malheureux.



Seulement si tu en a envie aborde avec une plume singulière et légère les thèmes de la vie tel que le couple, l'amour, le bonheur, le temps qui passe... Les pages du roman de Bruno Combes se lisent avec délectation et se tournent avec plaisir. Je n'ai pas vu le temps passer en compagnie de Camille et Stephen. Une fois la dernière page tournée, je me suis sentie heureuse et comblée.



Ce roman pousse à la réflexion, donne envie de vivre des bonheurs et de joies, pour soi même et les siens. C'est ce que le personnage de Camille fait et je ne peux que la remercier elle et son auteur pour les sentiments qu'elle m'a procuré.



Je vais me plonger avec délice dans les précédents romans de Bruno Combes qui m'a procuré le même plaisir littéraire que lors de mes lectures des livres d'Agnès Martin-Lugand. C'est pour vous dire à quelle point j'ai apprécié les moments passés avec Seulement si tu en as envie.



N'attendez pas plus et partez à la rencontre de la douceur et de la beauté de Seulement si tu en as envie et de Camille et Stephen qui vous raviront j'en suis sûre.
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Soixante secondes de bonheur

C'est toujours un plaisir de retrouver la plume de Bruno Combes.



Il a l'art de donner vie à des personnages attachants aux prises avec les aléas de la vie. Avec délicatesse et franchise, il décrit une adolescente en souffrance morale et physique. Mal physique méconnu et souvent mal perçu et mal interprété.



Ces romans sont toujours actuels et ici, il nous propose un retour en arrière et nous fait revivre la terrible tempête qui a balayé les Landes juste avant l'an 2000 ! Ses descriptions , justes et précises, nous rappellent la force et la puissance de la nature qui nous laisse souvent bien démunis et désemparés.



j'ai beaucoup apprécié les introductions des différents chapitres. L'auteur en profite pour nous interpeler, nous inciter à nous poser, à réfléchir, à prolonger notre lecture.



Certes, c'est un peu utopique ! On rêverait tous d'avoir des ados aussi matures, aussi responsables mais ça fait rêver et ça fait du bien !
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Un souffle sur la main

"... D'un souffle sur la main, renaître enfin."



J'ai eu du mal à comprendre l entêtement de Lou, que de temps perdu...

Ses choix et attitudes sont durs, difficile de s'attacher à ce personnage. Avoir ce genre d'attitude, adolescente je le conçois mais avoir autant de ressentiment à 40 ans, me laisse perplexe.

Heureusement, qu'elle est entourée de personnages tous plus attachants et bienveillants les uns des autres dans cette histoire familiale remplie de secrets, qui mène à la reconstruction de Lou.



J'ai tout de même passé un agréable moment du côté d'Avignon, le roman se lit facilement, mais ne sera pas mon préféré, même les citations poétiques des débuts de chapitre m'ont parues moins poignantes, elles m'ont moins interpellées.



Pour conclure :

"... qu'il soit d'étoiles ou de ruines, nous devons accepter notre passé"
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Soixante secondes de bonheur

UN ROMAN DOUX ET ÉMOUVANT ✨️



1999. Elena, mère divorcée adore sa vie londonienne et son boulot par dessus tout. Son fils Maxime, lui, peine à s'adapter à ce quotidien, sans son père et loin de ses amis.

Dans les Landes, Sébastien vit seul avec sa fille qu'il surprotège. Alors que qu'une tempête comme ils n'en ont jamais connu sévit sur la région, leur vie va être bouleversée...



Soixante secondes de bonheur, c'est un roman où des enfants grandissent et où des adultes retrouvent leur jeunesse. Et malgré la terrible tempête qui fait rage, c'était tellement doux. Une lecture comme cocon qui fait du bien et réchauffe le cœur. 🥰



J'ai adoré la philosophie de vie portée par ce roman. Big crush notamment pour les paragraphes de chaque début de chapitre, de vraies pépites qui invitent à réfléchir sur la vie, le sens qu'on veut lui donner, nos priorités. ✨️



Hélena, Sébastien, Maxime, Océane, Héloïse.

Des personnages qui ont des blessures intérieures mais qui veulent croire en un avenir empreint de douceur. Eh oui, il y a les intempéries de la nature qui traumatisent. Mais aussi celles qui sont moins visibles, mais qui nous touchent tout autant et auxquelles on doit faire face. Océane traverse un autre genre de tempête, l'épilepsie. Et on sent qu'il tenait à cœur pour l'auteur de parler de ce sujet et de permettre aux gens de mieux le comprendre.



Je découvrais avec ce roman la plume de Bruno Combes, que j'ai beaucoup aimée ! C'était poignant et intime. Une superbe parenthèse et donc un auteur que je relirais avec grand plaisir ! 🥰



"Comme il est doux d'imaginer qu'il y aura un lendemain à espérer, une main à saisir, un visage à embrasser. Comme il est urgent de s'aimer, de ne plus se cacher, de s'autoriser à revivre. Comme il est essentiel de se tourner vers les étoiles, de sentir la chaleur d'un corps, de lâcher ses peurs et, à nouveau, faire confiance. Comme il est doux de redécouvrir la tiédeur d'un matin, la tendresse d'un regard, la promesse d'un nouveau jour."



Vous aimez cet auteur vous? Tenté.e.s par ce roman empreint d'humanité? 😇



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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Cela fait un peu moment que j'ai lu ce livre et pourtant il me marque encore. Eh oui, je me suis ennuyée, j'étais exaspérée par le chemin que prenait l'histoire et cela dès le début et l'auteur m'énervait avec ses mièvreries.



Toute l'histoire est tirée par les cheveux. Je n'ai eu aucun intérêt à lire ce livre, le premier de l'auteur. Je me suis faite avoir par la jolie couverture pleine de couleurs et une quatrième pas si mal... si j'avais su! Quel malheur de savoir que j'ai encore un autre livre de Bruno Combes dans ma PAL. La bonne nouvelle c'est que je l'ai achetée en poche et pas en grand format.



Je ne le conseille pas aux lecteurs qui aiment les histoires structurées, avec un fil conducteur et profondes. Même pour s'aérer l'esprit, ça ne fait pas son job : j'y allais en rechignant tous les soirs. Non! Je ne me ferais plus avoir par les jolies couvertures pleines de couleurs (ou pas...)
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Parce que c'était toi

Après mon coup de cœur pour « Seulement si tu en as envie... » je n’ai pas résisté longtemps avant de lire cette suite. Pourtant, je suis habituellement réticente avec les deuxièmes tomes, car je suis souvent déçue.



Pour celui-ci pas de déception, mais je n’ai pas eu de coup de cœur comme pour « Seulement si tu en as envie... »

Cela n’a rien à voir avec la qualité de l’écriture qui est toujours aussi belle. J’ai notamment pris plaisir à retrouver les petites introductions de chapitre de Bruno Combes. Je m’attendais juste à un dénouement différent. L’auteur à su me surprendre, mais j’aurais aimé que leur histoire prenne un autre tournant. Qu’elle soit plus passionnelle.



J’avais hâte de retrouver Camille et Stephen, mais surtout découvrir s’ils allaient "achevé leur manuscrit". Dans ce tome, Camille se retrouve à devoir faire un choix important. Rester avec son mari ou tomber dans les bras de Stephen ? L’auteur nous pousse encore à la réflexion et il fait passer à merveille les émotions de Camille. Je n’ai pas adhéré à ses choix et c’est ce qui a rendu cette histoire moins addictive que la première pour moi. Cela reste néanmoins une belle lecture et j’ai hâte de découvrir d’autres histoires de cet auteur.
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Seulement si tu en as envie ...

A la lecture du résumé, je savais que cette histoire allait me plaire. Et plus ma lecture avançait et plus j’y trouvais le mariage parfait : un petit « je ne sais quoi » de « Quand souffle le vent du Nord » de Daniel Glattauer, un zest de La Délicatesse de David Foenkinos…beaucoup de passion et de tendresse…des larmes, des caresses…Tout ce qui fait qu’un livre me plaît !



Ne vous est-il jamais arrivé, par moment, de faire le point sur votre vie, sur vos choix…? Les choses sont-elles exactement telles que vous les aviez imaginées ? Etes-vous parfaitement comblé ? Qu’est-ce qui définie votre bonheur ?…Ces questions sont bien légitimes…La vie passe, vite, plus vite que prévu et arrive LE moment fatidique où vous vous posez cette question : suis-je heureux/se ? Si la réponse est non…alors, que vous manque-t-il ? C’est ici que nous découvrons Camille. Quadra, mariée, maman et avocate, elle a tout pour être heureuse. Tout…mais pas l’essentiel…pas SON essentiel en tout cas.



D’un point de vue parfaitement matériel, elle est heureuse. Le cabinet qu’elle partage avec son mari fonctionne très bien. Sa relation avec ses enfants pourrait être plus fusionnelle, mais en définitive, cela roule plutôt bien. Son mari essaie de la rendre heureuse, du mieux qu’il peut aux vues des cartes qu’on lui a mis entre les mains depuis son enfance. Et malgré la perte de son père et la relation difficile qu’elle entretient avec sa mère, elle a su palier ce manque affectif en se rapprochant d’un couple sans enfant, qu’elle considère comme ses parents.



Le tableau semble acceptable…pourtant, Camille rêve d’autre chose…d’évasion…d’ailleurs…d’amour avec un grand A. La routine de son quotidien et le stress qu’il engendre, pèsent sur son moral. Au final, tout l’agace ou presque. Sa fille et sa crise d’adolescence, ses clients, son mari qui ne l’écoute pas et ne prête plus véritablement attention à leur relation, sa belle-famille et son manque d’humanité… Bref, Camille s’ennuie et souhaiterait changer de vie, jusqu’à ce qu’elle reçoive un message, griffonné sur un post-it. Son passé va venir fracasser son présent en une multitude d’éclats. Quelles en seront les conséquences ?



J’ai particulièrement apprécié le personnage de Camille, à la fois multiple et complexe. Le lecteur parvient très rapidement à comprendre ce qui ne tourne pas très rond dans sa vie et identifie sans soucis les raisons qui la poussent à se remettre en question de la sorte. Arrivé à un certains âge, je pense qu’il est d’ailleurs totalement légitime de faire « le point » sur sa vie passée et actuelle. Se poser des questions, se demander si nos choix ont été les bons et voir poindre les « et si » est tout à fait normal. Ce petit « bilan » est nécessaire d’ailleurs.



Dans Seulement si tu en as envie…Camille étouffe…sa vie manque de saveur…Jusqu’à ce que Stephen et le vent frais de liberté et d’interdits qui l’accompagnent ne resurgissent du passé.



La structure du roman est très intéressante. Chaque chapitre débute par un passage d’ordre philosophique, amenant à la réflexion et qui illustre le ou les thème(s) qui y seront abordé(s). La plume de l’auteur est délicate, poétique, passionnée, dénuée de fioritures…elle accroche le lecteur en peu de temps et ne le lâche plus. L’aisance avec laquelle Bruno Combes parvient à se glisser dans la peau d’une femme est saisissante. Il y a beaucoup de pudeur et de finesse dans ses mots malgré la puissance des sentiments évoqués.



J’ai particulièrement apprécié la profondeur des réflexions, la délicatesse dans les descriptions, le rythme et l’ambiance générale du roman.



J’ai été Camille l’espace d’une lecture…j’ai aimé lire ses angoisses, ses défaites et ses victoires. J’ai ressenti son désarroi autant que sa plénitude et j’ai apprécié ce plongeon en eaux troubles.



Chaque personnage est crédible et c’est ce qui a fait la force de cette histoire. Il existe parfois un lien particulier qui naît entre deux êtres…un lien indestructible que le temps, la distance et les épreuves ne peuvent briser…Ce livre nous conte l’histoire d’un de ces liens…de l’Amour comme il devrait toujours exister et de tout ce qui peut s’y greffer, de bon ou de mauvais.



En conclusion : Seulement si tu en as envie… a le pouvoir d’éveiller en vous une multitude de sentiments…j’ai ri, j’ai souri, j’ai vibré en lisant l’histoire de Camille et de Stephen. J’ai dévoré ce livre tant il est passionnant.



Le couple, la vie, le besoin de la pimenter, les remises en questions, la déprime voire la dépression, le temps qui ne nous fait pas de cadeaux, le besoin de « prendre l’air »…sont autant de thèmes abordés dans ce roman d’une grande profondeur. Bruno Combes est parvenu a donner beaucoup d’élégance à son roman et c’est avec beaucoup de tact et de pudeur qu’il nous raconte l’histoire de Camille…une histoire fictive qui aurait tout d’une vraie.
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La neige ne tombe pas en hiver

Il faut accepter ses échecs, ils sont la preuve que nous avons osé.

Il faut accepter la peur, elle nous aide à nous protéger. Il faut accepter d’hésiter, l’existence est une suite sans fin de carrefours.

Il faut accepter de ne plus croire en rien, les jours ensoleillés n’en seront que plus lumineux.

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Un souffle sur la main

Quelle douce lecture qui fait du bien.



Lou est une femme active de bientôt 40 ans. Agent immobilière, elle excelle dans son boulot, alors que sa vie amoureuse n’est faite que d’aventures sans lendemain. Et ce, depuis le traumatisme à 16 ans d’avoir surpris son père avec sa maîtresse.



La vie de la jeune femme va se retrouver ébranlée. A l’annonce de la maladie de sa mère, Lou va replonger dans son enfance/adolescence et devoir bousculer toutes ses certitudes.



Les relations peuvent elles se réparer ?

De jolis thèmes abordés : la famille, le couple, l’amitié, la solidarité…

Une très agréable lecture !
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Soixante secondes de bonheur

Ce que j'aime chez cet auteur ce sont les petites phrases qu'il écrit à chaque début de chapitre. J'avais adoré le 1er livre que j'ai lu de lui ....j'en ai ai aimé d'autres ça varie vraiment d'un livre à l'autre !

Celui ci j'étais pas "dedans" ....c'est vraiment trop cousu de fil blanc....on sait pertinemment ce qui va arriver c'est un peu dommage;

Il ne fera pas partie de mes préférés pour cet auteur ça c'est sur !!
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Une bulle d'oxygène dans la période morose, inquiétante que nous connaissons actuellement.

Ce roman respire la bienveillance, la solidarité, le respect, la vie tout simplement avec son lot de surprises, d'émotions, de déceptions.

Alors, j'oublie quelques petites invraisemblances, quelques exagérations, quelques clichés et je me concentre sur les qualités de ce roman : la fluidité du style, la personnalité des héroïnes, l'amitié qui les unit, le développement des thèmes. A noter que, sous une apparence un peu légère, il aborde des thèmes très sérieux , il nous met face à des réalités bien inquiétantes et nous renvoie à des valeurs que nous devrions tous véhiculer.

Petit plus pour les introduction s des chapitres : de petits bijoux de tendresse, de réflexions, d'émotions qui m'ont beaucoup touchée.
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La part des anges

Un sujet douloureux, traité avec beaucoup de douceur et de respect.



"Restons des enfants car il n'y a rien de plus sincère que les cris d'un nourrisson quand il a faim, ou les éclats de rire d'un gamin quand il joue, et rien de plus hypocrite que le sourire d'un adulte quand il veut parvenir à ses fins."



Suite à la mort accidentelle de son fils, Lisa a perdu le goût de vivre et se laisse envahir par la culpabilité. Avec son mari et leur fille, ils partent s'installer dans une ferme isolée du Périgord : la part des anges.

C'est dans le grenier qu'elle tombera sur le journal intime d'Alice, dans lequel elle se plongera, avec la sensation que cette rencontre était prédestinée pour l'accompagner dans sa guérison...



C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur, et j'avais beaucoup apprécié parce que c'était toi. Je me suis donc plongée avec envie dans ce livre qui parle d'un sujet si douloureux. Malheureusement je n'ai pas eu le même coup de cœur pour cette lecture (mais en même temps, on ne peut en avoir un à chaque fois...)

La plume de l'auteur est fluide et poétique et l'émotion de Lisa et de ses proches est abordée avec beaucoup de pudeur. J'ai ressenti au plus profond de mon cœur de maman sa douleur, son mutisme et sa culpabilité face à ce drame.

Mais j'ai eu une légère déception face à certains personnages, pas assez approfondis pour moi, et dont je n'ai pas compris leur utilité dans l'histoire, des situations trop vite "réglées" qui ont rendu ce livre par moment pas assez crédible ou trop vite terminé.

Il m'a manqué le petit plus, mais cela reste un joli moment livresque. Et je retournerai sans aucun doute vers cet auteur qui sait mettre beaucoup d'émotion et delicatesse dans des sujets habituellement traités par des femmes.
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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Quelle réaction, quelle pensée, quelle attitude avoir lorsqu'au soir d'un des plus beaux jours de sa vie, la femme que l'on aime disparaît après avoir prononcé, devant une assemblée émue, le "Oui" que l'on rêve éternel, sincère, entier? Lorsque Joy s'évanouit dans la nature, Guillaume est fou d'inquiétude. Alors, dès qu'il apprend que Joy avait minutieusement préparé sa fuite, il sombre dans les affres de l'incompréhension, du doute et se perd dans les conjectures les plus folles. Personne ne semble comprendre ni même être en mesure de l'aider. Mais lorsque le prêtre qui les a unis accepte de lui dévoiler la vérité, c'est désormais la honte qui s'abat sur Guillaume. Honte pour avoir douté de l'amour de sa femme, honte pour s'être posé cette question, pourtant si légitime : "Est-ce la femme de ma vie ou la pire erreur de ma vie?"

Bruno Combes m'était totalement inconnu mais le titre de ce livre a tout de suite attiré mon attention. Son message sibyllin nous laisse entrapercevoir les tourments des personnages. Dès les premières pages, l'auteur ne nous ménage pas. Joy est bel et bien décidée à s'enfuir, sans un mot, sans un regard pour Guillaume qu'elle a épousé quelques heures plus tôt. Mais le lecteur ne peut la juger, tant la détresse de la jeune mariée est palpable. Bruno Combes sait mettre les mots sur les sentiments contradictoires de son héroïne. Il la nimbe de mystères, ne dévoile son passé que par bribes, comme s'il voulait à tout prix lui éviter de remuer trop de souvenirs douloureux. Alors, le lecteur se retrouve plongé dans les mêmes interrogations que celles de Guillaume. Car, force est de constater que ce jeune homme amoureux ne connaît pas plus le passé de sa femme. Hôtesse de l'air, elle a quitté le Brésil suite à un différent familial. Tout espoir de réconciliation avec ses parents semble envolé. Sa seule famille ne se résume donc qu'à Guillaume et à Paulo, son petit frère resté au Brésil. Mais parfois, le passé rattrape le présent. Les milliers de kilomètres parcourus ne représentent, au fond, qu'une dérisoire frontière. Le retour sur la terre natale est donc inévitable et Joy se voit confronter à sa vie d'avant, à ses peurs, à ses traumas… Cependant, un espoir demeure : celui d'être plus forte face à la triste réalité de la vie dans les favelas et à la violence des parrains de la mafia brésilienne. Car le passé ne s'efface pas, il s'apprivoise…

L'histoire, bien que sans grande originalité, est bien construite. Mais la vraie réussite de ce livre se situe plutôt dans l'empathie dont Bruno Combes fait preuve envers ses personnages. Il parvient à dévoiler leurs sentiments, à mettre en exergue leurs contradictions, leurs certitudes, leurs doutes… Il nous donne à voir ici le poids de l'enfance, du passé et parfois, l'impossible résilience.

"Nous sommes ce que le passé a fait de nous : le fruit de notre éducation et de notre vécu. Nous avons beau lutter, tout au long de notre existence, nous replongeons toujours au plus profond de nos errances d'enfant. Telles des âmes perdues, nous recherchons l'impossible oubli, celui qui ferait de nous des êtres vierges, lisses et aptes au bonheur."

Mais ici, il est avant tout question de présence : présence de l'être aimé, présence de l'ami sur qui l'on peut compter, présence d'une sœur qui se mettra en danger pour sauver son frère. Mais qu'est-ce que la présence si ce n'est une absence comblée? Ce livre montre parfaitement bien cette ambivalence.

"De là où je serai, je me retournerai. Un jour, j'aurai cent ans! Seras-tu là à contempler le même passé? […] Un jour, j'aurai cent ans! Les mains tremblantes de nos blessures, celles qui ont fait que je t'ai tant aimée. Un jour, j'aurai cent ans! Seras-tu là, blottie à mes côtés?"

Alors, même si les ficelles sont un peu grosses, même si la fin est un brin trop rapide et difficilement crédible, il est tout de même agréable de se laisser emporter dans le style de Bruno Combes, simple, frais et tout en rondeur. Certes, ce deuxième roman ne remportera le prix Goncourt mais est-il pour autant sans saveur? Bien au contraire, il se laisse lire avec plaisir et aura réussi, l'espace de quelques heures, à offrir de jolis instants d'émotion, comme le souhaite si ardemment l'auteur.
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Soixante secondes de bonheur

Bruno Combes ou comment apprécier la vie que nous avons?

Chaque œuvre de Bruno Combes est une Aude à la vie, l'amour.

J'aime les moments de bonheur et de simplicité qui se degagent de ses écrits.



Nous suivons dans cette histoire Sébastien et Elena, tous deux meurtris par la vie avec un enfant chacun sous fond de tempête dévastatrice. Nous sommes en décembre 1999 et la tempête Martin vient de frapper laissant les forêt des Landes dévasté, quelques heures avant le passage à l'an 2000.



L'approche de monsieur Combes est douce, sensible sous forme de tragédie. J'aime sa plume et ses mots. L auteur décrit avec justesse les tracas des adolescents, la peur des adultes et leur incompréhension. Parfois comme c'est le cas ici, les adolescents sont plus adultes que les adultes eux même et c'est ce qui donne cette impression de gravité alors que tout n'est que douceur dans ses mots.



C'est un auteur que j'ai plaisir a suivre et que j'apprécie de lire.
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

C'est l'histoire de trois femmes de génération différentes :

Louise, 77 ans souffre de la maladie d'Alzheimer,

Louane, 18 ans vient de rater son bac. Punition paternelle : un job d'été ans un établissement de personnes âgées dépendantes,

Laurene, 39 ans, DRH dans une grosse entreprise où elle a été chargé de "optimiser les effectifs".



Le hasard des rencontres va leur faire partager quelques semaines de vie dans le sud de l'Espagne. Louise revivra des souvenirs d'enfance, Laurene et Louane en reviendrons transformées.



Petit roman sympathique dont le déroulé est "cousu de fil blanc" avec parfois un zeste d'émotion.





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La part des anges

Légère déception me concernant pour "La part des anges".



C'est l'histoire d'une famille frappée par la mort accidentelle de leur petit garçon de 8 ans.

Comment survivre à un tel drame ?

Chacun vit son deuil comme il peut. Chacun tente de faire face avec ses moyens.

Lisa et Hugo s'accrochent et tentent de maintenir un semblant de rythme et de vie "normale" pour leur fille.

Mais Lisa s'enfonce dans la dépression.

Ils décident de quitter Paris pour le Périgord en espérant se reconstruire loin des lieux qui abritent tant de souvenirs.

Leur couple est au bord de la rupture. Hugo et Lisa ne surmontant pas le drame ni de la même manière ni au même rythme.



En fouillant dans le grenier avec une de ses amies, Lisa va découvrir une boîte contenant un carnet et des correspondances. L'ensemble date des années 40.

Lisa se plonge dans ces documents et découvrent la vie d'Alice et Gabriel jeune couple percuté par la seconde guerre mondiale.

Elle y puisera la force pour se reconstruire et envisager un avenir.



J'ai trouvé parfois l'approche des évènements un peu superficielle et certains personnages pas suffisamment développés.

Certaines situations me semblent peu crédibles et de fait un peu mièvre.

Je m'attendais à quelque chose de plus fort dans l'intégration de l'histoire d'Alice et Gabriel dans la vie de Lisa et Hugo.

Reste, un très beau titre, et une part d'autobiographie dans cette histoire qui est peut-être à l'origine d'une retenue dans l'expression des personnages d'Alice et Gabriel.







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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Je lis les critiques sur ce livre et constate qu'elles sont relativement variées.

Pour ma part, j'ai réellement apprécié ce roman et il est surement devenu l'un de mes préférés de Bruno Combes.



L'histoire est intéressante et l'intrigue est présente tout au long de la lecture.

Alors oui, certains passages peuvent sembler idéalistes ou "bisounours" comme j'ai pu le lire, mais n'est-ce pas le "principe" même des romans feel-good ?



Je trouve que ce roman nous plonge dans une belle histoire et capte très bien notre attention. Beaucoup de rebondissement et j'ai d'autant plus aimé le fait que l'on possède deux points de vue.

Bref, je ne peux que recommander ce livre.
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Un souffle sur la main

Lou a été fusionnelle avec son père jusqu’à ses 16 ans, date à laquelle elle l’a surpris dans les bras d’une autre femme que sa mère. Elle n’a plus voulu le voir. A sa majorité, elle a quitté Avignon pour Paris où elle travaille depuis dans une agence immobilière.



A 40 ans, sa vie pro la comble, mais sa vie affective est un vrai désastre. Elle n’entretient des relations éphémères qu’avec des hommes mariés, qu’elle jette comme de vieilles chaussettes une fois qu’ils sont accros.



Ses relations amicales se limitent à 3 collègues de travail, à Mélina son amie d’enfance et à Roger, l’ex employé sourd et muet de son père avec lequel elle a tissé dans son enfance un lien d’amitié profond et durable.



Un jour, sa mère mourante ouvre la boîte de Pandore en lui confiant un secret que Lou se met aussitôt en demeure de vérifier.



Pour être franche, non content de ne pas m’attacher à Lou, je l’ai très vite détestée. J’ai essayé malgré tout de chercher des excuses à ses comportements excessifs, son caractère buté, son égoïsme flagrant, son manque d’empathie… … en vain. Même les quelques scènes où elle s’intéresse enfin aux autres plus qu’à elle même ne m’ont pas convaincue.



Ce qui a sauvé ma lecture du complet naufrage, ce sont ses amis, des personnages lumineux, sincères et humbles. J’ai aimé aussi les sauts dans le passé, la sensibilité de l’auteur qui transpire dans ses mots et les sujets abordés (l’adolescence, le mensonge, les secrets, la résilience, la reconstruction…. )



Si ce roman est pour moi un rendez vous manqué, je ne doute pas qu’il saura toucher nombre de lecteurs et amateurs de feel-good plus compréhensifs et compatissants que je n’ai réussi à l’être.
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Je ne cours plus qu'après mes rêves est un roman comme je les aime, une histoire de rencontres, de hasards que la vie, souvent inventive, met sur notre chemin.

Trois femmes, Louise septuagénaire, Laurene ayant passé la quarantaine et Louane à peine majeure, sont en situation de blocage. Atteinte d'Alzheimer, Louise est placée dans une institution par ses enfants. Laurene, directrice des Ressources humaines, est confrontée au suicide d'un employé qu'elle a licencié et à la solitude. Louane a, quant à elle, raté son Bac et subit la domination d'un père qui lui impose une filière qui ne lui convient pas.

Ces trois femmes en situation de crise vont prendre des décisions inattendues qui vont provoquer leur rencontre mais je ne vous en dirai pas plus.

J'ai apprécié cette histoire de femmes qui doutent et puisent en elles la force de remettre en question leur vie insatisfaisante.

Paradoxalement, ce sont pourtant des héroïnes très ordinaires auxquelles vous et moi nous pouvons nous identifier, selon notre âge et notre situation.

Je ne qualifierais pas vraiment ce roman de Feel good, comme je l'ai lu, mais peu importe les étiquettes, le cheminement des personnages est bien celui d'un affranchissement.

Un joli roman que je vous recommande.

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