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Critiques de Bruno Combes (862)
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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Ce roman m’a laissé dubitative. La couverture est belle et invite à la lecture … La quatrième de couverture et son résumé intriguent suffisamment pour qu’on passe le cap et qu’on ouvre le livre. Et pourtant, quelque chose ne colle véritablement pas. On se retrouve dans une romance avec un fond de thriller (qui n’en est pas vraiment un, puisqu’on ne se sent jamais paniqué pour le personnage malgré les circonstances). Le problème, c’est que la danse est mal menée. On a un cocktail détonnant : un zeste d’incohérence, un soupçon de lenteur, une pointe de « bien-pensé » … Voilà une recette dans laquelle on se noie, littéralement. J’aime parfois lire des romans légers … Mais léger ne signifie pas sans contenu.

L’auteur choisit de mêler la mafia à son intrigue. Ça n’a rien d’innovant, mais bon pourquoi pas ? Ce qui m’a dérangé c’est qu’on a eu le sentiment, à la lecture, d’être dans le pays des bisounours. Généralement les mafiosos sont des gens sans pitié, extrêmement durs et qui ne transmettent qu’un sentiment : la peur. Parce qu’on le sait, traiter avec ce type d’organisation peut rapidement mener à la mort. Ici, Estebán est presque agréable et compréhensif. Cette histoire aurait du mal tourner. Même si ce n’était que des blessures superficielles, il aurait du y avoir un peu de violence pour légitimer le thème et donner de la consistance à l’intrigue. Malheureusement, là, le tout semble absolument incohérent.

L’auteur a décidé de jouer sur le leitmotiv suivant : l’amour l’emporte toujours … C’est bien beau, mais si l’amour était réellement plus fort que tout, il serait également plus fort que la honte de Joy. S’il était plus fort que tout, Guillaume ne se verrait pas gêné par la beauté d’Emma, la meilleure amie de son épouse. S’il était plus fort que tout, Joy ne se dirait pas qu’un jour elle aimera quelqu’un d’autre. En réalité, si l’amour était plus fort que tout, ce roman n’existerait pas parce qu’aucune de ces situations n’existeraient.

Les personnages sont, à mes yeux, insignifiants. Je ne suis parvenue à m’attacher à aucun d’eux. Leur histoire personnelle est plus que survolée … Comment peut-on aimer ce qu’on ignore ? Paulo, bien qu’adolescent, obéit à des inconnus comme s’il était un enfant de six ans. Au départ, j’ai même cru qu’il avait une maladie infantile qui dégénérait son évolution psychique. C’est absolument incohérent ! Quant à Emma, elle semble bipolaire. Un jour, elle est de bonne humeur et avenante. Le lendemain, elle essaie de séduire l’époux de sa meilleure amie. Et le surlendemain, elle devient absolument imbuvable. Le personnage de Louis, pour moi reste le summum de … l’incohérence. Oui, encore ! Il serait attiré par Joy, et refuserait à elle sous prétexte que son histoire avec Guillaume serait unique ? Mais, dans quel monde vit l’auteur ? 
Il en résulte un vrai manque de profondeur sur l’ensemble de l’œuvre. J’estime qu’il y a un problème lorsque les antennes des débuts de paragraphes sont plus recherchées que l’intrigue elle-même. C’est de la poudre aux yeux. Et personnellement, cette poudre a fini par me fatiguer la vue. Au point, que pour si peu de pages, j’ai du me forcer sur deux longs jours de lecture. C’est dommage, car dans ces antennes, l’auteur démontre qu’il est capable de donner du sens à ses écrits. Des émotions, et donc de la consistance. Mais malheureusement, ce côté talentueux n’apparaît pas dans les passages les plus importants, soit l’intrigue elle-même. 
Le supplice est (enfin) fini et ma conclusion est la suivante : petit conte édulcoré pour jeunes filles à la recherche d’une histoire d’amour tourmentée (mais pas trop non plus, parce que regarder la réalité en face, ça fait trop mal).
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Ce que je n'oserai jamais te dire...

Le soir de leur mariage, Joy abandonne son tout nouveau mari. Elle lui laisse son frère adolescent, Paulo, sur les bras. Guillaume passe de l'inquiétude sourde à l'incompréhension la plus totale. Que connait-il vraiment de sa nouvelle épouse ?

Joy lui a effectivement caché une grande partie de sa vie avant leur rencontre. Honteuse de ce qu'elle a dû subir lorsqu'elle vivait au Brésil, elle a préféré le taire. Mais son passé la rattrape et elle ne voit pas d'autre choix que de l'affronter, en repartant à Rio...



Mon avis sur cette lecture est plutôt mitigé. Je ne me suis pas vraiment impliquée dans l'histoire, et pourtant, j'ai eu envie de suivre Joy et Guillaume jusqu'au bout. J'ai apprécié les personnages sans vraiment m'y attacher, les trouvant trop caricaturaux ou fades. J'ai aimé la mise en abîme de l'auteur, qui inclut le personnage d'un écrivain pour donner un coup de pouce au bon moment. Les descriptions imagées et concises du Brésil m'ont plu. En revanche, j'ai trouvé l'intrigue un peu lente et vraiment très attendue. Au contraire, la résolution m'a semblé trop rapide et trop facile.

Le style de Bruno Combes est très accessible, presque simpliste parfois. La construction est sommaire : les visions de Joy et Guillaume alternent au fil des chapitres. J'ai préféré les textes introductifs des chapitres... je me suis d'ailleurs demandé s'ils étaient écrits par l'écrivain du roman, Louis... ce qui aurait apporté la touche originalité qui manque au roman, de mon point de vue.
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Seulement si tu en as envie ...

Nous sommes le samedi 22 janvier 2022, autrement dit, la troisième des Nuits de la Lecture. Cet évènement, comme chaque année, permet à tous de nous retrouver autour de la lecture, sous toutes ses formes. Le thème cette année est « Aimons nous toujours ! Aimons nous encore! ». J’ai choisi de vous présenter Seulement si tu en as envie de Bruno Combes. En effet, il me semble que ce roman incarne mot pour mot le thème de cette année !



Camille mène une vie paisible, avec son mari Richard et ses deux enfants. Bien-sûr, elle rêvait à plus de romantisme avec Richard, mais celui-ci l’aime à sa manière. Alors qu’elle se rend à une énième réunion avec sa belle-famille (qu’elle ne supporte pas), Camille cache déjà un secret renversant. Stephen, son amour de jeunesse, qu’elle a quitté subitement sans lui laisser d’explication, refait surface. Choisira-t-elle de le contacter vingt-sept ans plus tard ?



Aimons nous toujours : Camille et Stephen incarnent l’amour inconditionnel, le seul, le véritable grand amour, éternel. Aimons nous encore : est-il possible si longtemps après de reprendre une histoire là où on l’avait laissée ? Ce roman fait prendre conscience au lecteur que tout est possible… Seulement si vous en avez envie…
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Seulement si tu en as envie ...

Il ne se passe pas grand chose dans ce livre, si ce n'est la vie quotidienne d'une avocate, Camille, la quarantaine, son mari, bourgeois peu expansif, ses deux enfants, sa famille, ses amies, aucun problème particulier sauf l'ennui de la routine.

Donc nous aussi on s'ennuie! On pourrait compter le nombre de cigarettes fumées par Camille.

L'histoire démarre seulement à plus de la moitié du livre et là encore pas de grande surprise. Mais on lit avec plus de plaisir.

Le style est très simple et la lecture est fluide. L'auteur m'a donné l'envie de tester les parfums à base de fleurs de Bach et de passer des vacances à Arcachon.

C'est le premier livre que je lis de Bruno Combes et, vu les avis, je ne resterai pas sur cette impression plus que mitigée. Je tenterai un autre roman à l'occasion.
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

vous connaissez l'histoire de ces trois femmes ...

le début est presque ennuyeux mais ensuite

cela devient très enthousiasmant !

on aimerait que cela se termine bien !

que va t-il se passer ? les rêves vont-ils se réaliser ?

à lire ! je ne vois pas de Levy ni de Musso dans ce

livre ...
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Louane, dix-huit ans, vient de rater son bac. Elle est emmurée dans un schéma familial.





Laurène, trente-neuf ans, est emprisonnée par son poste aux ressources humaines et son fonctionnement avec les hommes.





Louise, soixante-dix-sept ans, est enfermée par ses enfants dans une maison de retraite.





Elles ne se connaissent pas, mais le hasard des rencontres fait qu’elles deviennent amies. Ou est-ce le destin ? Elles sont les 3 « L ». Leur amitié leur donne l’envie de reprendre leur liberté et la force de tenter de briser leurs chaînes pour enfin vivre leurs rêves.





Chaque chapitre commence par un texte qui amorce le sujet et qui donne à réfléchir. C’est joliment tourné et je me suis attardée plusieurs fois sur la poésie des mots et des images.





Ces trois personnalités féminines sont attachantes. Je les ai toutes aimées, chacune avec son vécu et sa vision du monde. Leurs liens, qui dépassent les générations, sont émouvants. Leur union leur permettra-t-elle de réaliser leurs rêves ? Malgré leur solitude, elles ne sont pas seules et leur entourage tente de s’interposer.





Ce sont des épreuves qui vont les faire se connaître. Je ne vous révélerai pas lesquelles, car j’ai aimé les découvrir. Malgré les difficultés et des moments douloureux, Je ne cours plus qu’après mes rêves est un roman lumineux qui fait du bien.





La suite ici
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Les 3L. Non, ce n’est pas le dernier groupe de musique à la mode, mais bien l’union de trois femmes : Louane, Laurene et Louise. Elles ne se connaissaient pas, vivaient chacune leur vie routinière, pavée de déceptions et d’espoirs. Louane, suite à l’échec de son baccalauréat, est punie par son père à travailler tout l’été dans une maison médicalisée pour des patients souffrant d’Alzheimer. Selon lui, elle va apprendre la vie… Il ne croit pas si bien dire. Louise, une grand-mère internée dans cette maison, demande à Louane un service qui va sceller leur destin… Sur le chemin se trouvera Laurene… L’avenir des trois femmes est alors lié…



Bruno Combes réussit à merveille à dépeindre les sentiments qui nous animent au cours d’une vie. Louane, Laurene et Louise ne sont finalement que des personnifications des divers moments clés de notre passage sur terre : l’adolescence et sa demande de liberté, la quarantaine et le bilan professionnel et personnel qu’elle entraîne, la vieillesse et sa réflexion sur le chemin parcouru. Regrets, espoirs ? Que peut-on attendre de la vie ? Doit-on d’ailleurs attendre ou devons-nous, au contraire, courir après nos rêves ?



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Seulement si tu en as envie ...

Extrait de la présentation éditeur





Vu de l'extérieur, Camille mène une vie parfaite, et pourtant son mariage s'épuise.

Alors, quand le premier garçon qui a fait battre son cœur la recontacte après vingt-sept ans, elle se laisse emporter dans un tourbillon de sentiments.

Stephen est bouquiniste et vit entre ses librairies, de Paris et de Londres.

Lui n'a jamais cessé de l'aimer...





Mon avis





Volontairement, j’ai coupé une partie de la quatrième de couverture. Cette dernière dévoile beaucoup trop l’histoire. Je trouve cela vraiment dommage. En ce qui me concerne, je ne l’avais pas lue, aussi, je n’ai pas eu de frustrations.





Camille est quadragénaire. Elle est mariée à Richard et ils ont deux enfants : Lucas, âgé de huit ans, et Vanessa, une adolescente de seize ans. Le couple est à la tête d’un cabinet d’avocats. En apparence, Camille a tout pour être heureuse. Mais la réalité n’est pas si parfaite. Bien que son mari l’aime, il ne lui montre pas. Il n’est pas démonstratif, il est avare de mots gentils et de gestes tendres. De plus, ses beaux-parents sont méprisants et dédaigneux. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les repas de famille avec eux ne sont pas très agréables.





Alors que sa vie ne fait plus rêver Camille, son amour de jeunesse, Stephen, qu’elle n’a pas vu depuis vingt-sept ans la contacte. Il n’a jamais cessé de l’aimer.





Bien que l’histoire soit racontée par un narrateur extérieur, le lecteur a accès aux pensées de Camille. Je me suis identifiée à elle, je l’ai comprise et j’ai ressenti son désarroi. Ce roman est dans le domaine de l’intime, les mots sont justes, les failles de l’héroïne sont dévoilées sans faux-semblants. Je me suis beaucoup attachée à cette maman qui considère les situations en fonction des répercussions possibles sur ses enfants. Être mère avant d’être femme.





Lorsque Camille prend conscience de ce qu’elle ne supporte plus dans son quotidien, le cheminement de ses pensées est naturel, ses émotions sont compréhensibles. En ce qui me concerne, j’y étais très sensible. Lorsqu’un manque se fait sentir dans notre vie, il est tentant de repenser au passé, voire de l’idéaliser. Aussi, quand celui-ci se manifeste sous la forme d’un amour de jeunesse, il est concevable de se questionner.





Quelle suite, Camille donnera-t-elle à la démarche de Stephen ? Cet ancien amour incarne la nostalgie, le romantisme, les histoires qui font rêver. C’est un homme sensible qui assume ses émotions.





Conclusion





J’ai été surprise par la facilité avec laquelle Bruno Combes s’est glissé dans la peau d’une femme. Les questionnements de celle-ci, ses rêves, ses remises en question, ses envies d’évasion, ses agacements, ses frustrations, etc. sont légitimes. Avec beaucoup de finesse et de délicatesse, l’auteur nous invite dans le cœur de Camille.





J’ai passé un très bon moment avec Seulement si tu en as envie. Ce roman a réveillé mon côté fleur bleue et m’a fait du bien. Demain, je vais acheter la suite : Parce que c’était toi.





Plus de chroniques sur mon blog.
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Seulement si tu en as envie ...

Cela faisait un moment que j'avais envie de découvrir cet auteur et démarrer ce roman un 31 Décembre alors que j'avais besoin d'une lecture "feel-good", histoire de ne pas perdre totalement foi en l'Homme, était le moment idéal.



Un amour de jeunesse donne de ses nouvelles après près de 30 ans de silence. Stephan n'a jamais oublié Camille et si chacun d'eux a suivi sa propre voie, ces retrouvailles vont bouleverser les certitudes de l'un et de l'autre.

Et, à la croisée des chemins, quelle direction choisir?



Je suis tombée sous le charme de la plume de Bruno Combes, spécialement de ses petites phrases de tête de chapitre qui trouvent un écho immédiat en moi. Il a cette manière simple, efficace et emplie d'émotions de raconter les sentiments et les doutes.



C'est un conte de fées moderne, d'un romantisme assumé, mais qui ne m'a pas totalement transportée sur les nuages.



Pourtant, j'ai adoré le personnage de Stephen. Un homme qui vit de sa passion, les livres; cabossé par la vie, la perte de sa femme dans un tragique accident, le laissant seul avec une petite fille; et fidèle à un amour de jeunesse. C'est un homme bon, simple, amoureux. Un homme qui a su créé un lien très fort avec sa fille. Un homme qui est prêt à tout pour conquérir le coeur de son amour d'adolescence.



Par contre, je n'ai pas du tout accroché avec Camille. Elle a construit une existence confortable, entre une famille bourgeoise et étriquée et son cabinet d'avocats créé avec son époux. Elle a deux enfants qu'elle voit peu, une gouvernante pour prendre le relais du quotidien, un métier prenant et un mari toujours amoureux mais terriblement maladroit et trop peu démonstratif. Belle situation à tous niveaux mais elle est insatisfaite.

Je ne l'aime pas Camille. Et déjà, dans la 4ème de couv', avec le "elle ne l'a pas vraiment oublié", elle ne m'était pas très sympathique.

Son histoire illustre la crise de la quarantaine qu'elle nie pourtant farouchement. Elle a envie d'autre chose mais ne veut pas lâcher son petit confort. Elle a la vie facile et son choix sera celui de la facilité. Elle prend, Camille, elle prend mais ne donne pas grand chose au final...

Le courant n'est pas passé avec elle!



Heureusement que Stephen est là pour apporter des sentiments, du rêve et de l'évasion.

Heureusement que les mots de l'auteur me touchent.



Et si, au final, ce n'est pas un coup de coeur, je compte bien ajouter les autres romans de Bruno Combes à l'édifice pharaonique de ma PAL!
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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Dans la première partie de ce roman, on s'attache immédiatement à ses trois femmes.

Mais les situations sont parfois invraisemblables. Le discours reste superficiel, les analyses de personnages manquent de finesse et les début de chapitres, très moralisateurs, gâchent le côté roman.

Bref une bonne idée de départ, un style très facile à lire mais un roman qui manque de profondeur compte tenu des thèmes abordés, la maladie d'Alzheimer, la fin de vie, l'inhumanité des grandes entreprises etc...
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Parce que c'était toi

Camille, la quarantaine épanouie, a deux enfants adorables et une situation professionnelle brillante qu'elle partage avec son mari Richard, avocat comme elle. Richard est peu démonstratif dans ses sentiments et leur couple au fil du temps s'est enlisé dans la routine.

Alors, quand après vingt-sept ans, Camille retrouve Stephen, son amour d'adolescence, la passion renaît. Mais comment être à la fois mère de famille, épouse et amante ? Elle ne sait pas. Et après que Camille ait rompu et renoué leur idylle plusieurs fois, Stephen lui demande maintenant de faire son choix.



Que dire de cette lecture ? Parce ce que c'était toi... est le premier roman que je lis de Bruno Combes. Ceci explique peut-être quelques légères déceptions ... puisqu'en fait, à la demande de ses lecteurs, Bruno Combe a écrit là une suite à un précédent roman : Seulement si tu en as envie...



Dans Parce ce que c'était toi... le thème de l'amour-passion de jeunesse qu'on s'est juré éternel et qui renaît est à peine évoqué et ressemble donc à une banale liaison amoureuse. J'aurais aimé connaître davantage Stephen, ses sentiments et ses ressentis. Il n'y a pas de dialogues entre Camille et Stephen. On ne sait rien de ce qu'ils se disent et partagent lors de leurs longues conversations téléphoniques ... et c'est dommage.



J'ai par contre bien aimé le style et l'écriture pleine de sensibilité de Bruno Combes ... et pour ça, je ne dis pas non pour un autre roman.

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Parce que c'était toi

Mon opinion :

J’attendais impatiemment cette suite et je suis tombée amoureuse de sa couverture dès que je l’ai vu. J’ai adoré retrouver les petits préludes au début de chaque chapitre et la magnifique plume de Bruno Combes qui me parle si bien d’amour. J’étais heureuse de retrouver Camille, Stephen et les autres…Alors, pourquoi ai-je eu autant de mal dès les 15 premières pages à replonger dans la suite de l’histoire ? Je ne comprenais pas, j’avais tellement hâte de replonger dans leur aventure. J’ai cherché et j’ai trouvé, il m’a manqué le côté passionnel du premier volet « Seulement si tu en as envie… ». L’histoire est dans la continuité mais cette fois Camille est au pied du mur et doit choisir entre la raison et la passion. Je sais que les choix sont durs à faire dans la vie mais quitte à choisir la raison, j’aurais souhaité découvrir dans ce cas, un Richard passionné, décider à se battre pour reconquérir sa femme. Pour moi, Richard manque cruellement de combativité et de charisme. La fin est toute en douceur et en tendresse. Donc pas totalement convaincue, mais j’ai quand même apprécié cette lecture, malgré ce qui m’a manqué j’ai passé un agréable moment de lecture.




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Je ne cours plus qu'après mes rêves

Waouh, quelle superbe histoire de complicité féminine ! A la fois, tendre, touchant, émouvant, bouleversant et triste à la fois.

Louise, Louane et Laurene, nos trois héroïnes, trois générations de femmes. Trois prénoms prédestinés ou justement non, qui vont se rencontrer par le plus grand des hasards. Ensemble, elles vont, sur un coup de tête, et comme l'écrit l'auteur, larguer les amarres et "allumer des feux d'artifice pour que l'espoir renaisse et voir le ciel s'embraser de milliers d'étoiles".

Louise, l'aînée, la voix de la sagesse, qui va tant transmettre aux deux autres, dans un temps très court mais intense, mais surtout va leur ouvrir les yeux sur la vie, comme lorsqu'elle était enfant et que "Maria lui a dit : cours après tes rêves ma petite, cours après tes rêves..." et surtout que "si l'on veut distribuer du bonheur, il faut d'abord s'occuper du sien. Parce que si l'on n'est pas heureux soi-même, on a rien à offrir à personne !".

Le temps d'une lecture, posez vos valises en Andalousie au Moulin des rêves où Louise vous fera un cadeau précieux, une très belle leçon de vie. ❤
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Seulement si tu en as envie ...

Nouvelle tentative avec Bruno Combes. Hélas, si j’ai trouvé ce roman meilleur que « Ce que je n’oserai jamais te dire… », on est loin de « Je ne cours plus qu’après mes rêves » qui m’avait donné envie de découvrir d’autres écrits de l’auteur ! « Seulement si tu en as envie… » est une romance finalement très classique et ne réussira jamais à sortir des sentiers battus. Et c’est bien dommage ! Je m’attendais à un récit moins cousu de fil blanc, à plus d’émotions, à un peu plus de rebondissements ainsi qu’à des protagonistes plus attachants. Bien que la plume de Bruno Combes soit toujours fluide et sensible, cela ne m’a pas suffi à passer un bon moment.



L’histoire retrace celle de Camille, mère de famille attentionnée, avocate de talent et épouse dévouée. Hélas, sa vie avec Richard semble peu à peu lui peser. Comment le lui reprocher ? L’époux ne cesser de la rabaisser, ne l’écoute pas, la laisse gérer enfant, foyer et travail, s’absente souvent et n’a pas l’air de la rendre heureuse. Enfermé dans la routine et les non-dits, le couple bat clairement de l’aile, si bien que l’on ne se questionne pas sur l’avenir du duo… Quant aux enfants, que Camille appelle peu naturellement « ma fille » ou « mon fils » en s’adressant à eux, ils semblent seulement comprendre que quelque chose cloche chez leur génitrice, mais ne s’y penchent pas davantage. Cela dit, c’est assez normal : leur mère arrive à un point de non-rupture et ne paraît pas à leur écoute non plus… Progressivement, la quarantenaire dépressive va se rendre compte qu’elle aspire à autre chose : de la surprise, des sentiments forts, un renouveau et la liberté. Or, le hasard veut qu’elle reprenne contact avec l’un de ses ex-petits-amis : Stephen, à présent libraire dans des petites structures à Londres et à Paris. Aussitôt, les certitudes de la belle vacillent. Que se passerait-il si elle revoyait son ancien amour ? Aura-t-elle la force de résister ? Est-il encore temps de sauver son mariage ? Préfèrerait-elle une vie bien rangée ou le chemin de la passion ? Hélas, le suspense est loin d’être insoutenable… D’ailleurs, je n’ai pas compris pour quelles raisons le résumé est si détaillé. À ma grande surprise, il retrace absolument tout le récit, gardant le mystère uniquement sur les vingt dernières pages ! Ainsi, si vous envisagez de lire cet ouvrage, évitez de lire la quatrième de couverture, afin de ne pas totalement vous spoiler.



Malgré l’intrigue prévisible, le style de l’auteur est très agréable. J’ai aimé le fait qu’il prenne le temps de planter l’histoire et de creuser l’univers de Camille qui s’effrite. Il faudra attendre presque deux cent pages avant que les anciens aimés se revoient. Les pages avant les retrouvailles vont permettre au lecteur de découvrir la narratrice et son entourage. Certains personnages semblent sympathiques, notamment les grands-parents Mathilde et Hubert ou encore le beau-frère Evan et son épouse Kalinia. Cependant, leur bienveillance et leur écoute ne font pas tout : il leur manquait cruellement de consistance ! Et il en va de même pour la plupart des membres de la famille qui, en plus d’être très peu développés, vont se révéler être très manichéens et stéréotypés. On reste ainsi sur notre faim, ne retenant que le triangle amoureux et les enfants.



La vitesse de la relation de Camille et Stephen est un autre point m’a chagrinée. En effet, bien qu’il soit nécessaire d’attendre la moitié du livre pour que le couple se retrouve, leur lien va rapidement devenir intense. Certes, le temps passe et l’auteur propose plusieurs ellipses néanmoins, je pensais que l’on assisterait à un peu plus de scène avec eux ! J’adore les phases de (re)séduction et j’en attendais un minimum… C’est à peine si, en dix pages, ils se racontent leur passé commun, les drames de la vie (Stephen se livre d’ailleurs avec une facilité déconcertante !), puis succombent l’un à l’autre. Malheureusement, je n’ai ressenti aucune alchimie entre eux. Parfois, j’ai même eu l’impression que leurs échanges sonnaient faux tant c’était fleur bleue. Certes, je comprenais leur attachement ainsi que leurs envies toutefois, cela ne suffisait pas. C’était trop précipité, banal et pas assez décrit.



Une collègue m’a prêté la suite intitulée « Parce que c’était toi… » et qui a énormément plu aux lecteurs, notamment à ceux qui ont adoré celui-ci. (À croire que je vais encore une fois à contre-courant…) Malheureusement, je ne m’y plongerai pas, car je ne me suis aucunement attachée aux protagonistes. Je pense plutôt découvrir « La part des anges », le dernier écrit de Bruno Combes, que j’espère plus palpitant que celui-ci !
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Seulement si tu en as envie ...

Avant de rédiger une chronique, je la pense, j’y réfléchis, je me la raconte. Puis, en général, j’écris mon texte. Oui, mais, là, s’agissant du roman de Bruno Combes, j’ai du mal. Comment vais-je commencer ?



Voilà, autant l’avouer tout de suite, je l’ai lu très vite. Que dis-je, je l’ai avalé, dévoré, englouti. J’ai aimé l’écriture d’une grande simplicité, les chapitres relativement courts et bien construits qui facilitent la lecture et font de ce récit un véritable "page turner".



En même temps, l’histoire d’amour entre Camille et Stephen est presque trop belle, trop irréelle, trop lisse pour qu’on y croit. C’est romantique, certes, mais je me suis sentie embarquée dans une bluette aux personnages convenus. Comme dans tout conte de fées, nous y trouvons les bons : Camille, donc, la quarantaine, belle, intelligente, mère aimante, avocate brillante mais insatisfaite de sa vie amoureuse. Stephen, son amour d’adolescente, magnifique bouquiniste qui refait surface au bout de vingt-sept ans, les sentiments intacts. Il y a aussi les méchants : la belle famille de Camille, aristocrates rigides. On y rencontre les soutiens : les amies de Camille Sabine et Amélie toujours là pour boire un pot, écouter, rigoler, et surtout le couple formé par Hubert et Mathilde, fidèles serviteurs des beaux-parents de notre héroïne, oreilles attentives et donneurs de bons conseils. Et puis, bien sûr, arrivent les obstacles : Richard, le mari, taiseux, peu démonstratif, avare de caresses et mots doux, seulement présent et peu démonstratif, et pourtant amoureux de sa femme. Les enfants surtout empêchent leur maman de vivre pleinement sa nouvelle relation, incapable qu’elle est de les partager. Jusqu’où acceptera-t-elle d’aller ?



Au final, je conseille ce roman fortement parfumé à l'eau de rose à tous ceux qui souhaitent s’évader un instant du monde cruel dans lequel nous vivons aujourd’hui, à ceux qui rêvent d’un amour éternel, à celles qui croient encore au prince charmant, à ceux qui souhaitent rencontrer la femme parfaite… mais, seulement s'ils en ont envie...

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La part des anges

Bruno COMBES. La Part des Anges.



La famille Guadet a quitté Paris, suite au décès accidentel de Théo le petit garçon, âgé de huit ans,, renversé sur un passage protégé par un chauffard. Ils se sont installés à Véminan, petite commune sise près de Sarlat dans le Périgord. Le père, Hugo, médecin a ouvert un cabinet dans cette localité. Lisa est professeur d’anglais, actuellement en congé longue maladie, dépression provoquée par la perte de son fils dont elle se juge responsable. Ils ont acquis une grande demeure bourgeoise : « La Part des Anges ». Émilie, la petite fille, a intégré l’école primaire de la commune ; elle s’est bien intégrée, sympathisant avec Elvira. Hugo a une bonne clientèle et se plaît dans la région. Lisa s’adapte du mieux qu’elle peut. Il est difficile de faire le deuil de son enfant.



La famille s’insère dans la vie locale, fréquentant les voisins dont les parents de la petite Elvira, Sophie et Cédric, exploitant un domaine agricole, ,et produisant du fromage de chèvres. Sophie profitera des marchés pour demander de l’aide à Lisa. Cette dernière l’accompagnera, fuyant ainsi sa solitude. A nouveau, elle va avoir une vie sociale.



Dans le grenier de « La Part des Anges », Lisa va découvrir un carnet, journal intime d’une précédente propriétaire de cette demeure, écrit au cours de la seconde guerre mondiale. Elle va lire ces lettres et découvrir que Alice, a perdu un enfant lors d’une fausse couche et ironie du sort, elle ne pourra plus enfanter. Lors de douloureux épisode, l’époux d’Alice est prisonnier en Allemagne et ne rentrera que cinq ans plus tard dans son foyer. Lisa va s’investir dans ce récit et reconstituer la vie de ce couple, qui comme le sien a été malmené par la vie. Lisa saura-telle déjouer les pièges ? Faire face à ce malheur, inoubliable mais que le temps peut cependant adoucir ? Qu’en sera-t-il de son ménage ? Une femme fait les yeux doux à son époux. Hugo pourra-t-il résister à la belle anglaise ?



Une bonne étude psychologique des personnages, une étude bien menée sur les douleurs, les peines liées à la disparition d’un enfant. La reconstruction se fait pas à pas. Il est impossible de ne pas être meurtrie à jamais par un tel drame. L’analyse est fine. Les hommes et les femmes qui évoluent dans cette œuvre nous ressemblent. Ils sont sensibles et se retranchent dans leur douleur. Un livre sur la résilience.( 20/04/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Parce que c'était toi

En tout premier lieu, la couverture m'a attirée. Le résumé promettait un bon moment de lecture. Mais la plaisir n'a pas été au rendez-vous. Je n'ai pas été portée par les personnages. Les moments qui auraient dû être développés à mon goût, sont survolés. La fin est prévisible, le raisonnable, l'ordre des choses... J'aurais voulu rêver un peu...
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Le secret de la Montagne Noire, tome 1 : Le..

Des histoires de famille comme il y en avait jadis... mais un jour tout se sait où du moins tout doit se savoir pour le bien-être de tous.

Des secrets trop bien enfouis,des vies difficiles, des situations pesantes mais une fois révélés, l'amour n'est que plus beau
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La part des anges

C'est un très beau livre, je suis contente d'avoir découvert cet auteur.

Nous suivons la vie de Lisa et Hugo qui viennent s'installer dans le Périgord suite à la mort de leur fils afin que Lisa puisse mieux gérer son deuil. On suit les étapes de sa lente reconstruction, les états d'âmes de sa famille et en parallèle une histoire poignante , celle d'Alice et Gabriel qui ont vécus pendant la seconde guerre mondiale, à travers le carnet que celle-ci a laissé derrière elle. J'ai beaucoup aimé l'écriture et la façon dont les sentiments sont exprimés. De même, chaque chapitre commence par un magnifique petit texte, qui fait profondément réfléchir.

Un coup de coeur !
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Parce que c'était toi

La suite de "Seulement si tu en as envie".Magnifique.

On retrouve les personnages dans toute leur beauté leur complexité leurs tourments et leur amour et quel amour.

Un véritable coup de foudre littéraire Bruno Combe
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