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EAN : 9782253937494
256 pages
Le Livre de Poche (15/02/2023)
3.44/5   71 notes
Résumé :
Nous avons quitté le poisson rouge dans son bocal numérique : parfaitement libre, ouvert à tout, mais incapable de grandir, en difficulté pour se concentrer plus de 8 secondes, épuisé par le temps qui file et par les sollicitations infinies. Et travaillé par les algorithmes… Et nous l’y retrouvons, après une expérience mondiale inédite : un poisson rouge confiné, sauvé par sa capacité technique à échanger, travailler, regarder, garder le contact, se divertir… et d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Superbe livre sur les réseaux sociaux, Facebook particulièrement. On y apprend mille choses avec des questionnements intelligents de ce que l'homme est devenu et fait de ces divertissements qui n'en sont plus. Tant à dire, et impossible à résumer ! Par exemple saviez-vous qu'il existe une Cour Suprême chez FB ? Qu'en moyenne nous sommes individuellement connecté à 8 plateformes ?
L'auteur revient avec son poisson rouge et son bocal : Chacun poisson rouge ayant une vue à 360° sur son monde mais étant enfermé dans son bocal.
Côté face. En réalité, une fenêtre ouverte qui est une porte fermée : qu'a-t-on fait du temps disponible et de l'énergie des gens ? Enchaînés à des nouveaux boulets : l'immédiateté émotionnelle, même nulle (il parle de "émocratie"), des tonnes de photos moches, et le partage de l'insignifiance. Les vraies analyses sont devenues simples commentaires épidermiques. Sur-reactions quotidiennes et compulsives Tout le monde a raison puisqu'il "sait, il est "renseigné". Tous logarhytmés, qui pose la question du libre arbitre. Tous énervés ou partisans, ou farouches opposants (à quoi ? surtout à qui apparemment !), mais rien ne bouge. Apathie et fatigue scientifiquement prouvés lors du confinement.
Côté pile : l'inventivité sans frontière, la surprise venant d'un rien, l'humanité en réseau, des révolutions possibles, ou des tempêtes de complots qui poussent les frontières. Nous n'avons jamais eu autant accès à l'infinie connaissance.
Côté institutions : c'est le Cinquième pouvoir, par les gens, pour les gens... que les anciens pouvoirs, eux, tentent de cadenasser de plus en plus, pour survivre. Les réseaux ont sur-developpé la liberté d'expression : faut-il encore avoir quelque chose à dire !
Et puis les platistes vont être heureux de savoir que le monde s'est plateformisé !! (Terre plate ! plate-forme ! ok, je sors !)
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La "suite" de La civilisation du poisson rouge ?
Raccourci un peu rapide car à la la pandémie est passée par là et nous a plongés dans l'époque de l'écran total au point que "Nous nous demandons s'il nous faut nous adapter encore à la vie dans les écrans, ou au contraire prendre acte que nous avons déjà été changés par les écrans rétroéclairés, à notre corps et visage défendant."

Et autant d'autres questions toutes aussi angoissantes que métaphysiques : " Quand est-on dedans, quand est-on dehors ? Est-ce la maison qui s'invite au travail, ou l'inverse ? La vie privée qui devient publique, ou l'inverse ? La vie qui s'invite sur écran, ou l'écran qui délimite la vie ? le réel qui s'impose au virtuel, ou le réel qui se virtualise ?. L'imbrication est absolue, dans le temps comme dans l'espace."

Car c'est bien de cela qu'il est question à l'heure des algorithmes et de " l'intelligence " artificielle :
- l'être en tant qu'individu et de son libre arbitre :" la place du libre arbitre humain dans le monde des algorithmes, et celle du citoyen dans celui de l'hypercapitalisme numérique" ;
- du néant : "Les poissons que nous sommes ne choisissent plus leur eau : partout, elle se trouble, à mesure que les courants se font plus nombreux et plus rapides. Confusion et accélération marquent notre univers" ;
-de l'identité : " la schizophrénie de profil, qui nomme, peut-être maladroitement, le fait de se perdre dans le kaléidoscope de ses propres profils et identités en ligne" ;
- et du changement : "Les freins bricolés çà et là ne font pas le poids face à la puissance du moteur d'accélération et de vitalisation. Et rien ne dit que l'ensemble des grandes plateformes adopteront ce type d'outils sans y être contraintes. D'une certaine façon, il n'est plus temps".
- de la causalité et de la possibilité : Shoshana Zuboff (auteure de L'âge du capitalisme de surveillance) de proposer un ensemble de questions qui sont au coeur des politiques à venir dans la société des données. Qui (quelle personne, quelle entreprise, quelle institution) sait ? Qui décide qui sait ? Qui décide qui décide qui sait ? La nature du dernier « qui », celui qui décide in fine, dira si nous basculons dans une dictature des données ou une démocratie des données, ce que l'on pourrait appeler, par néologisme, la datature ou la datacratie.
- elle questionne la connaissance du monde, des choses et des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons.

Il va nous falloir gouverner les monstres si nous ne voulons pas qu'ils nous gouvernent. Devenir des sujets pour ne plus être de simples objets de leurs calculs. Une régulation s'impose. Partout, elle s'ébauche, mais ce qu'elle dessine n'est nulle part identique. le seul accord tient à sa nécessité. Mal pensée, elle est contreproductive. Absente, elle laisse advenir des catastrophes. L'histoire le prouve.

A titre d'exemple l'auteur cite le Sénat chilien qui a proposé, fin avril 2021, à l'unanimité, que soient inscrits dans la constitution les droits du cerveau à ne pas être sollicité sans pleine conscience. Ne pas être soumis à la captologie. Les quatre propositions établissent les conditions de préservation des individus du « brain hacking » (piratage de cerveau) : même rapport, pour tous, aux technologies ; préservation des données de l'esprit humain pour éviter leur trafic, encadrement du rôle des « neuroalgorithmes » ; et limitation des capacités d'écriture dans le cerveau. « Aucune autorité ou individu » ne doit pouvoir « augmenter, diminuer ou perturber l'intégrité individuelle physique et psychologique sans consentement approprié » en utilisant le pouvoir des nouvelles technologies sur le cerveau humain.

Comme le premier volume les exemples et extraits d'étude sont les bienvenus pour étayer le propos, et sont parfois vertigineux car les stupidités de l'intelligence artificielle sont bien réelles : Les réseaux ont partagé un éclat de rire général quand, fin mars 2021, la page du village français de Bitche a été supprimée. Ce village, dont le nom en anglais signifie « salope », était en « violation des conditions applicables aux pages Facebook ». Avant que tout soit réglé par intervention humaine, la commune avait pu relancer sa page en adoptant le nom poétique de « Mairie 57230 ». L'IA maîtrisait plus les insultes que l'histoire de France, n'ayant sans doute pas scrollé l'histoire de la guerre entre la France et la Prusse de 1870, et donc pas identifié le siège de 230 jours qu'avait connu la ville.

L'intelligence artificielle n'est ni artificielle (elle nécessite beaucoup de travail humain), ni intelligente. Ce qui ne veut pas dire qu'elle est diminuée d'effets.

Pour en revenir à une expérience sensible LEVONS LES YEUX mais sans cette fonctionnalité mise an place par nos chers GAFAM une fonctionnalité appelée « head's up », littéralement « on relève la tête ». Un concept simple pour une formule compliquée : à chaque fois que nous serons en risque, notre téléphone nous intimera l'ordre de relever la tête. Parmi les injonctions, les messages de prudence, et celui-ci : « levez les yeux au ciel ».
Comme le rappelle l'auteur : "Je fais partie d'une génération qui pouvait encore déambuler sans écouteurs dans les oreilles et sans écran de portable niché au creux de la main, qui pouvait marcher les mains dans les poches, le regard vagabond passant du chemin au ciel, la pensée refusant tout apprivoisement, passant de l'important au dérisoire, du personnel à l'universel, du présent à la mémoire, et de l'émotion à la méditation. Les philosophes le savent : la marche, c'est une pensée en mouvement. C'est aussi une prière que l'on fait avec ses deux jambes, une communion avec ce qui nous entoure dans l'oubli involontaire de soi-même. C'était un cadeau et nous ne le savions pas. C'était une grâce et nous avons encore du mal à mesurer l'ampleur d'une perte qui nous affecte tous. Nous nous sommes laissé enfermer, morceau par morceau, et nos marches ressemblent désormais aux parcours de robots."

Mais pas besoin de machine pour marcher à nouveau, les mains dans les poches, le regard perdu, l'humeur changeante, et penser par nous-mêmes...

Et le dernier mot de ma critique je le laisse à Sylvain Tesson qui dans son ouvrage Un été avec Homère écrit : "Comme Homère rirait s'il apprenait que nous parlons d'« augmenter la réalité », de repousser les limites, d'explorer des planètes, d'atteindre des espérances de vie de mille ans. Comme ils grinceraient, les dieux grecs, en s'apercevant que des chercheurs de la Silicon Valley se félicitent de recomposer un monde technologique au lieu de se contenter de celui dont ils disposent et d'en protéger la fragilité. Quel étrange phénomène ! On assiste à un enflammement du désir de créer une autre réalité au fur et à mesure que la réalité immédiate se dégrade autour de nous. Plus l'homme salope ses alentours, plus les démiurges du monde virtuel promettent des lendemains technologiques et plus les prophètes annoncent les paradis d'outre-vie. Quelles sont la cause et la conséquence de l'usure du monde ? Ceux qui veulent augmenter la réalité cherchent-ils une solution à la dégradation du monde ou en sont-ils les accélérateurs ? C'est une question homérique, car elle renvoie à la vénération simple des richesses réelles du monde, au danger de se prendre pour un dieu, à la nécessité de mesurer ses forces, de restreindre ses appétits, à l'impératif de se contenter de sa part d'homme."
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Cet ouvrage fait suite à "La civilisation du poisson rouge", écrit avant la pandémie de Covid19. L'auteur se repenche sur les questions liées à notre société numérique après les changements liés à l'épidémie qui a confiné une partie de la population mondiale en 2020.

L'auteur décrit le contexte qui a évolué depuis la publication de son précédent ouvrage : démocratisation, diversification et amplification des usages des écrans, du numérique, d'internet... afin de maintenir nos réseaux de connaissances sociales, scolaires et professionnelles malgré l'isolement contraint. Il propose des points socio-historiques réguliers, en y intégrant une portée politique puisque, parmi les nombreux médias peuplant notre société, le numérique serait le "cinquième pouvoir". Il apporte aussi une approche philosophique, parfois, tout en restant ancré dans le réel. Bruno Patino s'appuie sur des études et références qui semblent justes, réalistes et récentes (2021-2022). Il aborde des sujets qui pourraient être "racoleurs" parmi les médias, mais qui ne sont pas traités de façon polémique ni alarmiste, en donnant de simples avertissements sur certains usages et certaines pratiques. On sent sa volonté de rester objectif.

J'ai trouvé cet essai facile à lire, il me semble donc accessible à un large public, y compris aux néophytes en matière d'Internet, de réseaux sociaux et de numérique en général. Les chapitres ne sont pas trop longs, équilibrés et l'ensemble est bien rythmé pour un essai ! le style est plutôt journalistique mais très personnel ; bien écrit, on sent transparaître la personnalité de l'auteur.
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C'est l'émission de France inter, le Grand Face à Face qui m'a poussée à lire ce livre sans avoir auparavant lu La civilisation du poisson rouge. Bruno Patino y compile une somme d'informations, tirées d'études et d'enquêtes, qui font parfois froid dans le dos et permettent de repousser l'instant où l'on sort de nouveau son téléphone de sa poche. Contrairement à certains discours contreproductifs, l'auteur ne plaide pas pour un arrêt total de l'utilisation des technologies qui signifierait une rupture totale avec le monde qui nous entoure mais pour une redéfinition de notre rapport à elle : connaître les mécanismes utilisés par les géants de la tech pour capter notre attention, c'est nous permettre d'être à même d'en affronter les ressorts pour une utilisation éclairée de nos écrans.
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Dans ce second ouvrage qui fait directement suite à La civilisation du poisson rouge, Bruno Patino poursuit sa réflexion autour de notre consommation numérique. Car après avoir tourné dans le bocal tel un poisson rouge on commence à se rendre compte que dans ce bocal il y a une tempête. ‘Comment naviguer serein à l'air de l'ultra connexion' nous demande le sous-titre, mais pour cela il faut comprendre comment et pourquoi nous en sommes arrivés là et c'est ce que va faire Bruno Patino. Mais depuis l'écriture du précédent livre un évènement majeur a contribué à bouleverser encore davantage nos habitudes et notre rapport au numérique : la pandémie mondiale de covid-19. Avec elle la fameuse application zoom a débarqué dans nos vies, et si le numérique a permis beaucoup durant cette pandémie il a aussi mis en exergue une extrême fatigue qui en a résulté; fatigue physique, fatigue morale et surtout fatigue sociale.
La plateformisation du monde déjà bien entamée s'est accélérée et avec elle le poids toujours plus croissant des réseaux sociaux. Ces derniers forment aujourd'hui un ‘cinquième pouvoir' nous explique Bruno, susceptible d'amorcer des révoltes ou parfois pire (le Capitol) dont l'impact sur les démocraties n'est plus apprendre à la légère. Un impact de plus en plus favorisée par la polarisation des opinions toujours plus extrêmes, toujours plus clivantes, polarisation elle-même favorisée par les algorithmes mise en place par les plateformes. Ce sont à présent ces algorithmes qui régissent et conditionne notre consommation, notre navigation et mêmes nos opinions. le problème étant que les géants persistent à garder leur conception et leurs paramètres opaques et c'est en cela pense Bruno Patino que les efforts individuels ne suffisent plus et ne suffisent pas plus que les pauvres mesures prises par les dirigeants des réseaux jusqu'à maintenant. Ce qu'il faut c'est bâtir un système de nature différente en profondeur, avoir la main sur ces algorithmes.
Un chemin semé d'embûches mais pour lequel Bruno Patino reste très optimiste et nous propose divers exemples d'amélioration inspiré des quatre coins du monde où certaines personnes continuent de résister. Il revient également sur le passé afin de mieux éclairer le présent, il consacre aussi plusieurs pages à Mark Zuckergberg qui pour lui, semble t-il, catalyse vraiment tous les questionnements, le génie et les dérives des réseaux sociaux.
Bref, comme pour le précédent livre ma critique n'est qu'une piètre présentation car c'est un livre dense en informations, et comme le précédent extrêmement instructif, tout en étant à la fois bref et concis. Il nous livre une analyse sans concession de notre monde numérique, de ses travers dans lesquels nous baignons tellement que nous ne les voyons plus, c'est pourquoi ce type de livre est urgent et nécessaire pour que nous soyons ,autant que faire se peut, les utilisateurs éclairés de notre consommation numérique.
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critiques presse (2)
Bibliobs
04 mai 2022
Comment réguler, bâtir des outils de socialisation en ligne ? A l’heure des « Facebook Papers » et du metaverse de Zuckerberg, le président d’Arte ouvre des lignes de front : « L’explicabilité des algorithmes et la décentralisation du système sont les fondements de la démocratie numérique à construire. » Et éteint (temporairement) son portable pour retrouver le monde.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesEchos
24 janvier 2022
Bruno Patino nous invite une nouvelle fois à explorer les frontières du numérique et des réseaux sociaux pour tenter d'y retrouver nos repères.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Je fais partie d'une génération qui pouvait encore déambuler sans écouteurs dans les oreilles et sans écran de portable niché au creux de la main, qui pouvait marcher les mains dans les poches, le regard vagabond passant du chemin au ciel, la pensée refusant tout apprivoisement, passant de l’important au dérisoire, du personnel à l’universel, du présent à la mémoire, et de l’émotion à la médiation.
Les philosophes le savent : la marche, c’est une pensée en mouvement. C’est aussi une prière que l’on fait avec ses deux jambes, une communion avec ce qui nous entoure dans l’oubli involontaire de soi-même. C’était un cadeau et nous ne le savions pas. C’était une grâce et nous avons encore du mal à mesurer l’ampleur d’une perte qui nous affecte tous.
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L'impression est celle d'une machine folle, dont les créateurs sont sommés de devenir les réparateurs. Mais savent-ils comment s'y prendre pour ramener le flot furieux dans le lit de la promesse d'agora générale, de partage universel de l'information et d'accès apaisé aux autres, qui demeure mais passe au second plan ? Les décisions qu'ils prennent peuvent sembler dérisoires : Donald Trump exclu de Twitter mais *après* le coup de force sur le Capitole, les talibans bannis de Facebook mais *après* la prise de Kaboul. Dans le même temps, de grandes rédactions envisagent de se retirer de Twitter.
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Nous savons que nous ne sommes pas seuls sur les réseaux sociaux et Facebook. En famille, en communautés, en groupes qui partagent les mêmes intérêts, lorsque nous nous retrouvons et échangeons, il y a quelqu’un dans la place. Et ce quelqu’un, ou plutôt ce quelque chose, c’est l’algorithme qui accélère ou ralentit certains de nos échanges, qui les met en tête de file ou au contraire les fait descendre à la cave. Cet algorithme, qui déforme le miroir pour maximiser le profit publicitaire, agit comme un éditeur. Chacun le subodore, peu le soulignent, les plateformes le nient.
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Donner accès à la parole à tous sans autre règle que celui de l'écho et de la viralisation ne crée pas forcément un espace de délibération collective capable de permettre l'exercice d'une souveraineté populaire. Pour être démocratique, il faudrait que l'espace public des réseaux soit égalitaire dans son accès, et qu'il dispose des mécanismes de représentation et des règles d'interaction qui permettent aux échanges de se nourrir les uns des autres et non de se détruire les uns les autres. Le demos (peuple) des réseaux n'est pas le peuple, mais la foule. Les plus motivés, les plus actifs et les plus bruyants l'emportent sur les autres et imposent leur partition et la tonalité des débats.
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La socialisation sous toutes ses formes passe, à l'ère des données qui est désormais la nôtre, par les réseaux. L'ignorer c'est, par un geste aristocratique, se retirer du monde d'une grande partie de nos contemporains, à commencer par les générations, chaque fois plus nombreuses, nées au temps des écrans connectés, et prendre le risque de leur en laisser des endroits d'interconnexion, de partage et de vie collective soumis à la loi de l'optimisation des chiffres d'affaires publicitaires.
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Bruno Patino vous présente son ouvrage "Submersion" aux éditions Grasset. Entretien avec Pierre Coutelle.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2922520/bruno-patino-submersion
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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