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Critiques de Buichi Terasawa (65)
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Cobra The space pirate, tome 13 : Darkness ..

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

"Le Roi Dragon Noir" et le plus court "L'Ascension du Mont Kagerô" sont deux bons récits de Bébel l'Immortel dans l'Espâce, pour une fois aussi bons en couleurs qu'en noir et blanc. Le programme ? Le mythe de Jonas à la sauce Buichi Terasawa et Jack Vance, et une course au trésor sur une montagne en laquelle il faut croire en son existence pour ne pas tomber dans le vide. Enjoy !
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Cobra The Space Pirate, tome 8 : Blue Rose

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

En utilisant plusieurs classiques de la SF vintage dont je vous laisse le plaisir de la découverte, le mangaka aborde des questions philosophiques pour ne pas dire métaphysiques avec une approche fantasy. Parce que je vais pas vous mentir, ici le mangaka suit à la lettre l’existentialisme sartrien tel que Michael Moorcock l’a si souvent mis en scène : j’ai beaucoup plus appris ici niveau philosophie que tout ce que j’ai pu lire de Luc Ferry... Dans une œuvre graphique, il faut bien parler à un moment ou à un autre des aspects graphiques. Buichi Terasawa a atteint l’apogée de son art au début des années 1990. Il fut ensuite l’un des premiers à passer au numérique, et force est de constat que l’un des trucs qui vieillit le plus mal c’est bien l’avant-garde...
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Cobra The space pirate, tome 16 : Salamande..

Ce tome 16 inédit au Japon est intégralement consacré à la vengeance de Cobra contre Salamandar qui va rassembler ses anciens coéquipiers pour aller lui foutre sa pâtée !



1er épisode

Gros revival film de western avec le recrutement du de Dog Savalas (qui emprunte logiquement ses traits à Telly Savalas, mais il faut bien avouer que la version animée du personnage est bien plus réussie que cette version papier trop cartoonesque), pistoléro change-forme, unique survivant du peuple des Mirages.

Entre saloon et cimetière, c'est sur fond de joutes verbales et de duel au pistolet qu'on retrouve tous les ingrédients de la magie de Sergio Leone transposé au Space Opera… (il manquait juste la musique d'Ennio Morricone, mais ça on peut y remédier facilement)



2e épisode

Gros revival film de prison avec le recrutement de Pumpkin, un colosse à la force herculéenne spécialiste en pilotage, détenu à la prison de Daybe entourée par le nuage de gaz toxique de la planète Sieg 9 ! Un chouette épisode car la ruse de Cobra est mise à rude épreuve pour échapper aux matons, aux agents de la Guilde et aux assassins que ces derniers ont placé parmi les prisonniers. le plus retorse de leur adversaire essaie bien de les retourner les uns contre les autres, mais un pour tous et tous pour un !



3e épisode :

Sur les terres boréales de la planète Neptura, après un passage digne de "La Compagnie des glaces", Cobra voit les baleiniers des neiges de son ami Budd se faire massacrer par les machines de guerre de "L'Empire contre attaque"… Après la tragique mort d'Elsa l'amour de sa vie, Budd seul survivant de son équipe rejointe la team Cobra pour se venger lui aussi de Salamandar !

Si vous avoir un peu de culture SFFF pour reconnaître l'hommage à "Le Navire des glaces" de Michael Moorcock, n'importe qui reconnaîtra en moins d'1/2 secondes l'alter ego de Batman…
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Cobra The space pirate, tome 9 : Secret of ..

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Buichi Terasawa a été élève d’Osamu Tezuka, compagnon de route de Shotaro Ishinomori et de Leiji Matsumoto, ainsi que le mentor de Tetsuo Hara, Tsukasa Hojo et Hirohiko Araki … Bon vivant et cinéphile boulimique (mais pas que au vu sa connaissance pointue de la littérature SFFF), son Univers Zéro est un régal pour les amateurs de culture populaire ! Après J’ai toujours trouvé meilleurs les récits de l’auteur en noir et blanc plutôt qu’en couleurs. Il a toujours été un pionnier du Dessiné Assisté par Ordinateur, mais s’il a abandonné ses crayons et ses pinceaux c’est contraint et forcé à cause d’une longue et terrible maladie qui aurait pu lui coûter la vie et qui l’a longtemps laissé gravement handicapé. N’empêche que quand il passe en mode nekketsu, il est encore capable de planches et d’idées de ouf !
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Cobra The Space Pirate, tome 1 : The Psycho..

Après "Black Knight BAT" (inspiré d'Alice au pays des merveilles), "Midnight Eye Gokû" (un polar cyberpunk), "Karasutengu Kabuto" (des ninjas moorcockiens) et "Takeru" (qui mélange temps des légendes et univers science-fantasy post-apocalyptique), le mangaka Buichi Terasawa revient à ses premières amours en reprenant la saga "Cobra", qui passe définitivement à la couleur et au DAO (why not ? mais je reste attaché aux hauts niveaux de qualité atteint par les derniers tomes de la série d'origine en noir & blanc, d'autant plus que les créations originales se distinguent visuellement bien trop des recolorisations des épisodes d'origine).

"Space Adventure Cobra" devient ainsi "Cobra, The Space Pirate", qui alterne histoires inédites et reprises en couleur de la première série. L'auteur, très/ trop en avance sur son temps a appris de ses « erreurs » et a mis de l'eau japonaise dans son dans vin occidental en piochant plus largement dans la geek culture des années 1990-2000 que dans la pop-culture des années 1960-1970. du coup on retrouve très souvent dans des univers arcanepunk d'inspirations vidéoludiques, mais force est de constater que les mangas/animes ne se sont jamais aussi bien vendus qu'en ce moment et les goodies se multiplient pour faire face à la demande nippone. Tant mieux, tant pis… Je kiffe moins qu'avant, mais je kiffe encore bien quand même ! ^^





"The Psychogun" est une histoire qui s'étend sur 2 tomes, et constitue à la fois la suite et le remake de la série d'origine. Cobra a disparu depuis 3 ans, mais la rumeur circule qu'il ne serait pas mort et aurait changé de visage (pour passer d'Alain Delon à Jean-Paul Belmondo)… C'est ainsi que l'antihéros immortel retrouve Vaiken, Joe Hammerbolt, Miss Madow les bons tuyaux à la fois belle et traîtresse ainsi que sa Némésis l'invincible Crystal Bowie…

Après une introduction musclée faisant la part belle à des pin-ups exotiques, à un barnum de space opera et à un pastiche du duel inaugural d'"Il était une fois dans l'ouest", Cobra part cambrioler le musée des antiquités à New York pour s'emparer du fabuleux diamant nommé la Larme du Nil … Sauf qu'il tombe en plein attaque terroriste et qu'il est le seul rempart entre l'archéologue Utopia Moore et le terrible Gypsy Doc et ses deux bimbos cyborgs chiennes de chasse… Car la Guilde des Pirates de l'Espâce a besoin de ses travaux sur les Anciens pour accomplir ses sombres dessins, donc c'est sur Mars que Cobra et Utopia Moore vont vivre des heures de grandes aventures !



Cobra aussi immortel que rebelle est souvent le seul recours des opprimés face à la criminalité d'en bas sponsorisé , organisé et protégée par la criminalité d'en haut : nous sommes bien dans l'héritage du roman feuilleton populaire, la parenté est assumé avec le "Lupin III" de Monkey Punch et le personnage fétiche de Buichi Terasawa emprunte à Robin des Bois, Arsène Lupin, James Bond, l'Homme Sans Nom de Sergio Leone et notre Bébel national parmi tant d'autres. Sinon dans le futur toutes les femmes sont canons, et le bikini-string est à la mode ! Cobra est ainsi entouré de beautés callipyges à peine vêtues : marqué par "Barbarella" et la révolution sexuelle des sixties l'auteur n'a pas varié d'un iota depuis qu'il est passé du shojo au seinen, et ce qui passait autrefois pourrait faire tiquer aujourd'hui si les romances n'était pas plutôt fleures bleues et que les personnages féminins demoiselle en détresse ou traîtresse n'avaient pas le caractère bien trempé, au point de bolosser fréquemment l'antihéros dragueur et tombeurs de ces dames (et c'est dans cet esprit résolument anti-sexiste que Tsukaja Hojo fan de Buichi Terasawa va transformer Cobra et Lady en Ryo Saeba et Kaori, ou Nicky Larson et Laura en VF)...



Sinon l'édition cartonné een grand format d'ISAN manga est somptueuse, mais c'est devenue une habitude voire une marque de fabrique : c'est cher payé, mais c'est bien rendu !
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Cobra The space pirate, tome 15 : God's Eyes

Les 200 pages de ce récit nous montre un Cobra affaibli qui doute et qui se remet en cause (ayant la même relation avec le Psychogun qu'Elric de Melniboné avec Stormbringer, avec les mêmes dialogues et les mêmes scènes : oui Buichi Terasawa est fan de Michael Moorcock), fatigué et fortement tenté par l'idée de se ranger… et de se marier avec la belle et courageuse Yûko ! Mais comme leur relation emprunte à celle de James Bond et Teresa di Vicenzo (cf Au "Service Secret de sa Majesté"), tout cela se finit dans le sang et dans les armes avec un Cobra vengeur et destructeur…



Tout commence avec l'illustre Dolore Lovestar qui demande à Cobra de lui servir de garde du corps, mais il avant même de rencontré sa cliente qu'il est attaqué par les cyberninjas et de leur increvable assassin en chef… Car la marchande de mort Madame Papillon (synthèse parfaite des super vilains à la Shotaro Ishinomori et des super criminelles de DC/Marvel Comics) veut récupérer les Yeux de Dieux et confie la protection de l'un d'entre eux à Cobra avant de mourir des mains de l'assassin qui va donner bien de fil à retordre à notre héros malgré son flingue à la Dirty Harry et sa voiture à la James Bond…



Privé de son Psychogun Cobra revient sur terre demander l'aide de son créateur Tesshin Shuiranui (en kanji « le feu follet au coeur d'acier »), mais celui-ci est décédé et il doit négocier avec sa fille Yûko qui hésite sur la marche à suivre… Les cyberkappas et les femmes assassines élastiques envoyés par Madame Papillon interrompent les négociations et sont à deux doigts de tuer Cobra avant de récupérer l'Oeil de Dieu en sa possession.







J'ai préféré la version N&B à la version colorisée, mais j'ai encore passé un bon moment.

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Cobra The space pirate, tome 14 : Rugball

Tout simplement culte ! L’auteur détourne le film "Rollerball" de Norman Jewison (1975)…

Pognon, sport et star system sont associés par une ligue fermée dédiée à un sport ultraviolent : le Rugball, nouvel avatar des Jeux du Cirque destinée à lobotomiser la plèbe et à lui servir de défouloir. Les joueurs sont donc des célébrités aussi adulées que des rockstars, mais passé un certain seuil de popularité ils sont considérés comme un danger pour le système bien rôdé… Dans cet épisode nous assistons à une triple confrontation :

- celle entre les têtes brûlées de l’équipe Z et les vedettes de l’équipe première des Saxons Rouges

- celle à distance entre Joe Gillian, capitaine de l’équipe Z, et Mr Rand, propriétaire l’équipe des Saxons Rouges

- celle, intérieure, entre Cobra l’homme de devoir qui a une mission à remplir à tout prix et Cobra l’homme d’honneur qui a promesse à respecter quel qu’en soit le prix

Car notre Bébel bionique est en mission pour Dominique Royal et les tocards de la Police de l’Espâce (il doit récolter des preuves permettant de prouver que le stade Rand des Red Saxons, qui bénéficie des privilèges de l’extraterritorialité, est une plaque tournante pour la drogue et l’argent de la drogue), mais il a également juré de faire gagner ses coéquipiers de l’équipe Z menés par le colosse Rick Blue alias Zack Simon (une vieux pote de Cobra qui pourrait sans aucun problème passer pour un sosie de Wolverine des X-Men s’il ne mesurait pas 2m70…)

Et je suis presque sûr que le batteur Serombo a été conçu a partir de héros de peplum et/ou de blackploitation.

Et je suis presque sûr que le lanceur Léo est un hommage à peine déguisé au blackjack de Tezuka-sensei… (car après tout le mangaka a été l’élève du dieu du manga)

Les joueurs des 2 équipes se retrouvent ainsi au centre d’un véritable un champ de bataille... Le manga a toujours été rythmé, mais là c’est champagne ! Presque pas une planche, pas une case sans action : donc place à la baston car the show must go on !!!

Dommage que le dernier acte qui suit le match et le climax du home run soit peut-être de trop avec cette histoire de monstre anthropophage et énergivore… mais le mangaka retombe sur ses pieds avec un final digne d’un braquage à la "Lupin III" (les amateurs d’Edgar de la cambriole apprécieront).

Une histoire mémorable pour un manga mémorable… Cerise sur le gâteau, l’adaptation anime est topossime !



J’ai préféré la version N&B à la version colorisée, mais j’ai encore passé un bon moment.
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Gun Dragon Sigma

L'humanité a atteint les étoiles... ou plutôt les étoiles ont atteint l'humanité ! L'Alliance des Terriens et l'Union des vies extraterrestres ont trouvé un terrain d'entente et la police mixte de Gun Dragon assure la sécurité de Dejima situé dans l'archipel des Ryûkyû quelque part entre Taïwan et le Japon, un véritable comptoir commercial intersidéral de 10000 âmes qui s'est développé autour du seul astroport autorisé de la Terre (à l'image du comptoir de Nagasaki, seul port étranger autorisé durant le Japon durant l'Époque Edo). Nous suivons dans ce tome les enquêtes, les heurs et les malheurs de l'Agent Sigma, flic de choc et de charme des Guns Dragons de Dejima : clandestins non-humains, trafiquants d'être humains travaillant à assouvir d'étranges faims, immortels blasés dealer de trous noirs... Nous sommes donc dans un action movie comme les années 1980 et 1990 savaient si bien les faire et qui ici tient autant du space opera vintage que du polar cyberpunk à la "Blade Runner" !



Quand on feuillette l'album on peut trouver cela moche, et à juste titre car pionnier du DAO le mangaka s'est lancé ici à la fin des années 1990 dans une oeuvre hybride où tout été modelé en 3D sur ordinateur à part l'héroïne incarnée par la top modèle Yinling dont les photographies ont été insérées/incrustées dans les environnements digitaux et numériques : il n'y a rien qui ne vieillit plus vite que les techniques modernes, surtout quand elles sont d'avant-garde... On est entre le manga, le roman-photo et l'action movie, et une fois qu'on est dedans on oublie un peu la technique à moins de se remémorer trop facilement les modèles 3D utilisés par les jeux vidéos de époque (il y a un officier de police qui ressemble furieusement au Webster de la saga "Resident Evil" ^^). Mais on reconnaît tout de suite le style de Buichi Terasawa, ici plus proche du sombre "Midnight Eye Goku" que du flamboyant "Space Adventure Cobra" (et après tout on est peut être ici dans le chaînon manquant de l'Univers Zéro reliant toutes les oeuvres de l'auteur). Alors oui on reconnaît tout de suite aussi son goût pour les bimbos bien boobées (les fameuses Cobra Girls ^^), mais ici la bimbo est badass et seule héroïne du show : elle fracasse tout sur son passage et tabasse tout le monde pour remonter le fil de l'intrigue, une véritable Dirty Harry au féminin qui remplace la testostérone par les oestrogènes !

Les côtés enquête, action et science-fiction sont bien rendus, le tout saupoudré par une bonne dose d'érotisme, mais j'ai eu la désagréable impression que l'histoire finissait avant d'avoir vraiment commencé, sûrement parce qu'en bon connaissance des oeuvres de Michael Moorcock le mangaka développe une intrigue métaphysique un peu hors sol…







PS : je note qu’en VO le Gun Dragon est comparé au Shinsengumi, cette légendaire unité d’élite de la fin du Shogunat qui avait pour principale caractéristique d’être méritocratique, donc d’accueillir de manière absolument mixte aristocrates et roturiers en ne recrutant que sur le seul talent ! Évidemment elle a été la cible de toute la haine de la noblesse japonaise qui fit tout pour éliminer jusqu’au dernier de ses membres, et le dernier d’entre Hijikata Toshizô aka le véritable « dernier samouraï » s’est battu jusqu’à son dernier souffle pour défendre la République d’Ezo contre le Japon impérial déjà raciste, suprématiste et totalitaire sous les applaudissement de la ploutocratie mondialisée et des États-Unis prétendus défenseurs de la liberté… Ce n’est pas un hasard car le mangaka d’Hokkaido comme tous ses collègues régionaux n’a jamais caché être en très en colère contre notre Monde De Merde !!!
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Cobra The space pirate, tome 17 : Salamande..

Ce tome 17 inédit au Japon est intégralement consacré à la vengeance de Cobra contre Salamandar qui a rassemblé ses anciens coéquipiers pour aller lui foutre sa pâtée !



4e épisode :

La team Cobra en mode Mission Impossible s’empare du baron de la drogue El Rodez pour prendre sa place à la grande réunion des Pirates de l’Espâce (qui sous l’égide de Salamandar recrute désormais dans la voyoucratie d’en haut : politiciens, financiers et patron voyous)



5e épisode :

La team Cobra toujours en mode Mission Impossible infiltre avec succès la station casino de la Guilde qui comme par hasard ressemble furieusement à l’Etoile Noire ! Et première vision image une fois entrée ? Un florilège de bimbos des années 1980 tirées de Métal Hurlant, de 2000AD et des couvertures SFFF de l’époque… Il est génial ce Buichi Terasawa, surtout qu’en plus Cobra déambule de table de jeux en tables de jeux avec les bandages de l’homme invisible et le costard de James Bond.

A l’image de Tarbeige, Salamadar est protégé par un champ de force. Il va falloir l’obliger à en sortir, et Cobra a la bonne idée de lui offrir de combat de catch du siècle en prenant la place de la superstar El Skyman en affrontant le terrible Cadango, l’empereur du catch clandestin… C’est champagne !



6e épisode :

Dans le train à destination de Los Begas, Cobra doit protéger Miral Judo, la papesse de l’Eglise Elrad, d’une succession d’assassins tous sortis de la saga James Bond (Donald « Red » Grant, Mr. Wint & Mr. Kidd, Trictrac) avant de tomber sur une supervilaine à la DC/Marvel Comics… Cobra s’en sort de justesse : Dog n’aura pas cette chance (sniff)…

La Guilde a essayé déclencher une guerre de religion entre chrétiens et elradistes : Cobra est persuadé que Salamandar est en vie et derrière la tentative d’enlèvement de Miral Judo, et s’est donc tout naturellement qu’il l’accompagne à Elrad en tant que garde du corps



7e épisode :

Cobra faire la connaissance de l’archevêque Sir Rachid (mdr !) et la prêtresse Sophia (version black de la bimbo Caroline Munro). Il a quelque chose de pourri au royaume de la religion, et Cobra doit vite esquiver les dangers au volant de sa Lotus Esprit (l’auteur poussant le vice jusqu’à reprendre le clin d’œil de Naomi dans "L’Espion qui m’aimait") avant de découvrir que les 20547 statues de la déesse Sid placées en orbite un peu partout dans la galaxie sont des armes de destruction massives… (je ne saurais dire si l’auteur a emprunté cela à son pote Shotaro Ishinomori ou s’il a passé à la moulinette 2 ou 3 récits jamesbondiens)

Pour sauver l’humanité, Cobra doit affronter la Tête du Conquérant (un classique de la culture horrifique asiatique) tout en retournant contre le big boss adverse son plan en inculquant aux déesses de Sid le fameux « cogito ergo sum » (remember "Wargames").



Buichi Terasawa vend la mèche quant à la véritable identité de Salamandar. J’ai longtemps pensé qu’il s’agissait d’un retour au pays de Dark Vador, parce que le samouraï spatial tout de noir vêtu c’est un peu quand même et puis je me suis dit que le mangaka est plus malin que ça et j’ai fait fonctionner mes petites cellules grises… Le croissant de lune asymétrique du boucher Date Masamune, le détournement du mon de Clan Takeda (déjà usité pour la Division Ruine dans "Goldorak"), le casque du tristement célèbre Oda Nobunaga et tutti quanti... Et si en faisant la synthèse des seigneurs de la guerre du Sengoku Jidai le mangaka avait constitué un führer nippon ?

Pour finir notez ici que contrairement à la série Pumpkin et Budd semble échapper à la vindicte des Pirates de l’Espâce, et qu’ici papesse Miral Judo n’a rien à voir avec Dominique Royale : il faudra attendre le récit intitulé "La Porte Dorée" pour spoiler…
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Buichi Terasawa - Aux frontières de l´imagina..

"Aux frontières de l'imagination" est un catalogue de l'exposition dédiée à Buichi Terasawa lors de la Japan Expo Paris 2018 porté par Jean-François Dufour et Karim Talbi, deux amoureux de l'auteur et de ses créations funky remplie d'action, d'humour et de drame. le livre-objet est somptueux et comprend :

- la classique biographie

- une interview, dans laquelle on sent bien qu'il est un homme à femmes et on se demande s'il n'a pas fait des études artistiques juste pour mieux draguer le beau sexe (après tout si son pote Shotaro Ishinomori était réputé pour avoir la plus belle collection d'ouvrages de Science-Fiction du Japon, lui est réputé pour avoir la plus belle collection de photos de charme du Japon !)… Et ce n'est pas une légende, c'est avec sa manière à lui qu'il a lancé Testuo Hara, Tsukasa Hojo et Hirohiko Araki trois mangaka de légende qui nous régale depuis plus de 30 ans !

- la présentation de ses séries et de ses personnages, à savoir Ô Mère nature, sois verte ! une fable post-apo mélangeant les influences d'Osamu Tezuku, de Shotaro Ishinomori et de Leiji Matsumoto, "Sigma 45" un récit d'espionnage horrifique, "Cobra The Space Pirate" que tout le monde se doit de connaître, "Black Kinght Bat" une version sexy et déjantée d'Alice au Pays des Merveilles, "Goku Midnight Eye" un City Hunter cyberpunk, "Karasutengu Kabuto" une incursion au temps du Sengoku Jidai avec des ninjas et des démons, "Takeru" une incursion au temps des légendes avec des robots et des magiciens, "Gundragon" un space opera en roman photo entre polar et actioner

- une partie technique avec une introduction au manga numérique, dont le mangaka fut le premier pionnier et un grand pédagogue

- une partie artistique avec plus de 100 pages d'illustrations en grand format !

- l'intégralité du récit "Sigma 45" qui lança la carrière de l'auteur qui passa alors du shojo au shonen pour pas dire au seinen, dans lequel le prototype de Jane Royal armé d'un pyschogun s'avère une agente très spéciale de l'ONU devant affronter un savant fou 50% Karl Stromberg 50% Docteur Moreau et son bras droit 50% Yul Brynner 50% Lee van Cleef, et malgré les codes du shojo des années 1970 on repère bien des gimmicks qu'on retrouvera dans Space Adventure Cobra ^^



Bien que l'ouvrage soit indispensable pour les fans Je ne lâche les 5 étoiles, parce qu'en tant que fan du mangaka j'attends des fans du mangaka qu'ils posent en interview des questions beaucoup plus pointues :

- Mr Terasawa vous êtes un cinéphile averti et vous avez côtoyé des cinéphiles avertis : quels films alliez-vous quand vous travailliez au studio tezuka ? Quels sont vos films préférés ? Quel film auriez-vous aimé réaliser ?

- Mr Terasawa vous aimez beaucoup le cinéma français : quel est votre film préféré ? Quel films avec Alain Delon avez-vous vu ? Quels films avec Jean-Paul Belmondo avez-vous vu ?

- Mr Terasawa vous connaissez très bien la saga James Bond, quel est l'épisode qui vous le plus marqué ? D'ailleurs n'avez pas été tenté de réaliser une série d'espionnage ?

- Mr Terasawa vous connaissez très bien le western spaghetti en général et La Trilogie des dollars en particulier, quel est l'oeuvre qui vous a le plus marqué ? D'ailleurs n'avez vous pas été tenté de réaliser une série western ?

- Mr Terasawa vous aimez les femmes plus que quiconque : quelles sont les femmes que vous auriez aimer séduire ? (et en répondez pas Mme Hara, ou nous allons avoir des problèmes ^^)

- Mr Terasawa vous avez dit préféré le roman historique au roman de science-fiction, pourtant vous faites souvent des clins d'oeil à des oeuvres bien précises de SF : quels auteurs / livres vous ont marqué ?

- Star Wars a décomplexé la SF qui d'intello est devenue populaire : qu'est-ce qui vous a plu ou vous a déplu dans cette saga ?

- Mr Terasawa le Weekly Shonen Jump est très fier de ses séries passées et réunit régulièrement leurs personnages dans des dessins de groupes : pourquoi Cobra est le seul qui n'y figure pas ?

- Mr Terasawa vous avez déclaré vouloir votre oeuvre immortelle à l'image de votre antihéros Cobra, donc qui verriez-vous bien reprendre la série pour de nouvelles aventures ? (non parce Cobra vu par Tetsuo Hara, Tsukasa Hojo, Hirohiko Araki et quelques autres je serais mort et au paradis des geeks!)

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Cobra The Space Pirate, tome 11 : Magic dol..

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Buichi Terasawa a été élève d'Osamu Tezuka, compagnon de route de Shotaro Ishinomori et de Leiji Matsumoto, ainsi que le mentor de Tetsuo Hara, Tsukasa Hojo et Hirohiko Araki … Bon vivant et cinéphile boulimique (mais pas que au vu sa connaissance pointue de la littérature SFFF), son Univers Zéro est un régal pour les amateurs de culture populaire ! Après J'ai toujours trouvé meilleurs les récits de l'auteur en noir et blanc plutôt qu'en couleurs. Ici, "Magic Doll" découpé en deux parties aurait mérité d'intégrer l'Âge d'Or de la série et de son auteur, car c'est avec des alliés de qualité que Cobra recherche dans une ambiance assez mouvante un trésor fort convoité (cape & épée, aventure orientale, dreadful punk, space opera). En effet, vampé par Secret il doit retrouver la source de toute magie avant la Guilde des Pirates de l'Espâce. Dans cette course contre la montre, Dracula III sera-t-il son pire ennemi ou son meilleur allié ! To Be Continued !!!
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Cobra the space pirate, tome 4 : Galaxy nig..

"Galaxy Nights" est un bon récit de Space Adventure Cobra, et si ma préférence n’allait pas aux dessins crayonnés en noir et blanc au lieu des dessins numérisés en couleurs ce serait même l’un des meilleurs récits de la saga…

Un mystérieux commanditaire réunit Douze Salopards issus des des quatre coins de la galaxie, et il leur a donné le nom des anciens Chevaliers de Saldra morts en défendant leur patrie contre les Kaos : leur mission, s’ils l’acceptent, est d’infiltrer le légendaire Château de Shiva et d’assassiner le leader des Kaos, des formes de vies énergétiques qui lui obéissent comme une ruche à sa reine, et leur récompense est le fabuleux trésor rassemblé au fil du temps par ses rois. Mais à peine font-ils connaissance qu’ils sont trahis et que les troupes cyborgs de Kaos leurs tombent dessus à bras raccourcis ! Survivent Queen la tueuse à gage, Jack l’expert en explosif, Seven & Eight les Bonnie and Clyde piégés dans un même corps robotique et Ace qui n’est autre que l’Homme au Psychogun alias le Jean-Paul Belmondo dans l’Espâce. Aucun d’entre eux ne renonce à l’opération, et la première étape de sa réalisation est de libérer de sa prison King, le roi des gladiateurs amnésique qui ne sombre pas dans la folie grâce à la magie de la Fée Ellis (ça se prononce « féérique » en japonais ^^), une psionique qui l’accompagne partout où il va. Car lui seul saurait où se situe le Château de Shiva et le moyen d’y entrer...

Gladiateurs, chevaliers, pirates, cow-boys, gangsters, détectives, espions, savants fous et apprentis maîtres du monde : avec ses gimmicks baroques mélangeant ici beautés callipyges, rebelles hommes-grenouilles, prêtres collabos et résistants criminels, Buichi Terasawa a su mieux que personne redonner une nouvelle vie aux pulps de la première moitié du XXe siècle, et dans un esprit résolument post soixante-huitard a su offrir de heures de grandes aventures à la culture populaire et aux genres de l’imaginaire. On retrouve comme d’habitude ses gimmicks baroques mélangeant ici beautés callipyges, rebelles hommes-grenouilles, prêtres collabos et résistants criminels, donc force est de constater que l’héritage du Sword & Planet prend le pas sur celui du Space-Opera. Et sa chasse au trésor science-fantasy emprunte aux films "Pour quelques dollars de plus" et "Quand les aigles attaquent" : le récit est donc beaucoup moins pulpien qu’il n’y paraît de prime abord avec Jack qui a reconnu Cobra et qui veut se venger de lui, avec Seven qui n’est pas le lâche qu’il paraît et Eight qui n’est pas la bimbo qu’elle paraît, l’identité de King (et l’explication de son mystérieux tatouage), l’identité du commanditaire (et l’explication de ses manipulations), ainsi que les motivations réelles de Cobra qui comme chacun le sait accorde plus d’importance aux valeurs humaines qu’aux valeurs financières (pas comme certains : suivez mon regard IRL). Car si les salopards se soupçonnent les uns les autres, le lecteur qui suit depuis longtemps les aventures de l’Arsène Lupin spatial sait que tout se résume à une partie de poker menteur entre Cobra et ledit mystérieux commanditaire qu’il a démasqué au premier coup d’œil : quel dommage que le mangaka reprenne trop facilement le principal twist d’un précédent récit intitulé "Les Deux Sergents"…

Je n’oublie pas de signaler que l’auteur est un adepte des récits courts, donc qu’il n’a pas le temps de développer d’excellentes idées de SF (n’oublions pas qu’il était un ami proche de Shotaro Ishinomori, mangaka de légende qui était réputé posséder la plus riche bibliothèque de SF de tout le Japon) : les Kaos créatures collectivistes volent est assimilent la mémoire des êtres qu’ils possèdent, mais en passant de leur sphère de vie biomécanique aux corps de leur victimes ils découvrent les plaisirs de la chair, l’individualité et l’individualisme… le destin du personnage dont je tairai l’identité aurait pu être aussi fascinant que passionnant s’il avait été davantage développé et mis en scène !



PS: J’ai toujours été un fan du travail de Buichi Terasawa, donc il est fort à parier que je surnote ^^
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Midnight Eye Goku - Intégrale, tome 2

MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK.



A bien des égards "Midnight Eye Goku" est la version cyberpunk de "City Hunter". En effet Goku Furinji a quitté la police pour un devenir détective privé qui ne prend comme clients que des demoiselles en détresse, et il ressemble autant à Hideyoki Makimura l'autojusticier qu'à Ryo Saeba le nettoyeur déconneur au grand coeur…



Buichi Terasawa revisite le « Roman Noir » en passant du Space Opera au Cyberpunk, et surtout de la comédie à la tragédie, et j'ai toujours été frappé de la manière dont les styles graphiques des deux auteurs ont évolué en parallèle de manière très similaire avec un Golgo 13 transformé en Jean-Paul Belmondo nippon. Mais Buichi Terasawa ne peut-pas s'empêcher de piocher également chez son ami Michael Moorcock, pour faire de son détective privé un émule du Prince Corum Jhaelen Irsei : les vrais savent, et je vous laisse le plaisir de la découverte avec un pot-pourri jamesbondien et un Paris-Dakar tragique...
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Cobra Space Adventure, tome 18

Dans ce tome 18 nous sommes toujours dans "Les Croisés de l’enfer !" Cobra recherche le commanditaire de l’assassinat de la famille royale vénusienne pour se rendre compte que les Croisés de l’enfer se battent pour leur propre compte contre les autres tribus de Vénus : les Médusa, peuple dont les femmes ont les mêmes capacités que les Penanggalan du folklore horrifique japonais, les Brague, des hommes crapauds anthropophages, les Zul, des hommes cochons brutaux… Tous sont à la recherche de la Vallée de Lumière et de son légendaire trésor : dans la vallée des éléphants on recherchait l’ivoire, dans la vallée de lumière on recherche les rubis qui apparaissent sur le front des femmes vénusiennes à la perte de leur virginité et qui disparaissent mystérieusement à leur mort… Cobra apprend tout cela de la bouche du Commandant Greppel qui possède le code qui pourrait lui sauver la vie, du lieutenant-colonel Rubik, et du Général Goldman qui faute de pouvoir le rallier à sa cause tente de lui laver le cerveau… Mais personne ne commande à Cobra qui s’évade avec ses compagnons avec Greppel dans leurs bagages. On enchaîne les « missions impossibles » contre un camp ou contre un autre avant de se retrouver à Bridge City la ville du sable de lumière où tous les camps on signé un trêve en attendant les renforts… La Team Cobra se fait une joie de les monter des uns contres les autres pour délivrer les habitants de leurs tourments et voler en même temps le Médaillon de Râ, euh pardon la lentille de lune, censée mener au Puits des Âmes, euh pardon à la Vallée de Lumière…

https://www.youtube.com/watch?v=gFDM7JGHGYo



Tandis qu’Ophélia et Cobra jouent à Wendy et Peter Pan version adulte, Goldman lui n’en peut plus ! Il libère de Yomi la planète pénitentiaire le légendaire Black Sword Zero, le plus puissant guerrier armanoïde de tous les temps équipé du même dispositif mimétique que celui de l’Arme Absolue. Il se met immédiatement en chasse de Cobra et jubile d’avoir enfin trouver un adversaire à la mesure de sa force ! Je passe sur les diverses péripéties pulpiennes (ah non pas le stéréotype du cirque de la mort, on a eu ça dans toutes les séries comics depuis les années 1930, et depuis le temps c’est devenu ringard), pour arriver directement à l’Arbre du Vie (voir "John Carter") où un mentor magicien (voir" Les Chevaliers de la Table Ronde") explique à Cobra qu’il va devoir traverser une Marelle (voir "Les Princes d’Ambre") et un labyrinthe piégé (voir "Indiana Jones") pour rejoindre la Vallée de Lumière.
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Cobra the Space Pirate, tome 3 : Legend of ..

Après "Black Knight BAT" (inspiré d'"Alice au pays des merveilles"), "Midnight Eye Gokû" (un polar cyberpunk), "Karasutengu Kabuto" (inspiré de la légende du Roi Singe) et "Takeru", le mangaka Buichi Terasawa revient à ses premières amours en revenant à sa série fétiche, qui passe définitivement à la couleur et au DAO (why not ? mais je reste attaché aux hauts niveaux de qualité atteint par les derniers tomes de la série d'origine en noir & blanc, d'autant plus que les créations originales se distinguent visuellement bien trop des recolorisations des épisodes d'origine).

"Space Adventure Cobra" devient ainsi "Cobra, The Space Pirate", qui alterne histoires inédites et reprises en couleur de la 1ère série so eighties. L'auteur, très/ trop en avance sur son temps a appris de ses « erreurs » et a mis de l'eau japonaise dans son dans vin occidental en piochant plus largement dans la geek culture des années 1990-2000 que dans la pop-culture des années 1960-1970. du coup on retrouve très souvent dans des univers arcanepunk d'inspirations vidéoludiques, mais force est de constater que les mangas/animes ne se sont jamais aussi bien vendus qu'en ce moment et les goodies se multiplient pour faire face à la demande nippone. Tant mieux, tant pis… Je kiffe moins qu'avant, mais je kiffe encore bien quand même ! ^^





"Les Mandrades"

Une histoire courte sombre, fantastique voire horrifique… La super-vilaine Elisabeth Tucker a enlevé Secret et consent à la rendre à Cobra a condition que celui-ci se rendent sur la planète Nasca lui récupérer des graines de Mandrades, une plante dont la fleur contient des diamants

Cobra doit donc faire équipe avec Nez, Oreille et Oeil pour affronter la faune et la flore hostiles d'une jungle extraterrestre à la Stefan Wul (piranhas supersoniques, champignons explosifs, insectes géants mimétiques…)

ATTENTION SPOILER 



"La Légende des beautés errantes"

Une histoire à l'ancienne, assez film noir voire hard boiled… Cobra contacté par son vieil ami Johnny constate l'assassinat de ce dernier et enquête sur ce qui lui est arrivé, ce qui l'amène à s'interposer entre une innocente mais très séduisante archéologue à lunettes et une bande de pillards cyborgs sans foi ni loi. Tout le monde est à la recherche des beautés errantes, des bimbos couvertes de joyaux naguère sacrifiées aux dieux des océans et Cobra se fait bien vamper comme il faut… Comme dans tous les récits de ce genre une question se pose fatalement : demoiselle en détresse ou demoiselle traîtresse ? ^^



"Or et Diamants"

Petit détour par la planète Asphalt Hill, célèbre pour ses ressources en or et en diamants mais aussi pour sa faune et ses indigènes qui se sont adaptés au milieu avec des roues remplaçant les pattes/jambes… Cobra prévoit de braquer le Fort Condor surveillé par la septième de cavalerie, mais il va devoir faire équipe avec Mario le Marionnettiste (appelé à revenir dans Magic Doll !), faiseur de génie capable de fabriquer n'importe quel objet à partir de n'importe quel matériau, puis avec la sculpturale lieutenante Schmitt (décidément très seyants ces uniformes féminins ^^) pour affronter les Indiens de Crazy Bull qui veulent récupérer le sang de dieux au nom de leur shaman véreux qui s'avère être SPOILER

Buichi Terasawa réussit le petit exploit de réussir un court Planet Opera réunissant le western classique, le western spaghetti et le western pro-indien ! Si j'ai levé les yeux au ciel quand Cobra patauge dans les rivières de mercure reconnu comme hautement toxique depuis le scandale de Minamata, ATTENTION SPOILER



"Le Bateau magique"

Hevda City a été rasée, et les rares survivants dans le camps des vaincus ont été transformés en machines de guerre cybernétiques obligées de défendre éternellement les ruines de leur ancienne civilisation. Mais il en faut plus pour effrayer Cobra qui n'est pas venu pour voler mais pour tenir une promesse : déposer une rose sur la tombe de la chanteuse Natasha à qui il avait promis de revenir fêter son anniversaire avec elle… Un récit court et un récit à chute, ici magnifique mais aussi tragique que mélancolique, qui nous renvoie aux plus grandes heures de la Science-Fiction et aux plus belles oeuvres de ses pères fondateurs : qu'elle la frontière entre l'homme et la machine ?



C'est cher payé, mais c'est bien rendu !

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Cobra The Space Pirate, tome 12 : Magic dol..

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Dans cette 2e partie de "Magic Doll" Cobra est toujours la vedette du show, mais Dracula III lui tient la draguée haute tandis qu'il se fait sauver à répétition par Xanadu qui se demande comment penser, agir et ressentir comme les êtres humains. L'inversion des rôles est savoureuse, et on retrouve avec plaisir l'intervention de la mythologie grecque dans l'imaginaire de l'auteur. En bref, une 2e partie très sympa qui complète une 1ère partie très sympa !
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Cobra The space pirate, tome 7 : On The Bat..

Ce tome 7 couleur intitulé "One The Battlefield" est en fait la modernisation de 4 récits de la série d’origine en Noir & Blanc :



"Sur le Champ de Bataille" :

Je reste persuadé que Buichi Terasawa a ici détourné un vieux film de guerre, mais impossible de savoir lequel donc avis donc aux connaisseurs ! (j’ai hâte que quelqu’un réussisse là où j’ai échoué : identifier l’inspiration du mangaka concernant ce récit…)

Après en avoir volé les bijoux royaux, Cobra se retrouve coincé sur la planète Kira en plein guerre civile entre l’armée de Domel et la Légion étrangère (Kira = tueur en japonais, c’est donc tout un programme pour le Bébel de l’Espâce !). Pour s’en sortir, il fait alliance avec des rescapés de la Légion mais l’un d’entre eux est un traître à la solde du camp adverse et la liste des victimes s’allonge à chaque étape de leur cavale…

Un récit court certes, trop court même, mais ces 40 pages très bien troussées feraient un pitch du tonnerre pour n’importe quel type d’adaptation : avis aux producteurs en panne d’inspiration ! (à noter que l’adaptation animée est de meilleur qualité) Et puis clin d’œil sympa avec le sergent Moorcock (le célèbre touche à tout de la SFFF anglaise qui a inspiré tellement d’auteurs japonais)...



"Le Marchand de Mort" :

Cobra a dérobée une importante quantité de diamants, mais se voit obligé de tout rétrocéder à un certain Brian Reed qui a enlevé Lady / Armanoïde. Il vole à son secours en escaladant le building de la Leod Corporation, pour découvrir que son adversaire n’est autre que Crystal Bowie revenu d’entre les mort ! Il subit un sort similaire à celui de Han Solo dans L’Empire contre-attaque, mais Lady / Armanoïde précédemment sauvée in extrémis lui sauve à son tour la mise… Pour faire la nique à Crystal Bowie, notre Bébel intergalactique décide de lui reprendre les diamants lors d’un casse acrobatique de haute volée.

Les clins d’œil à la saga James Bond sont multiples, à commencer par l’escalade urbaine de "Les Diamants sont éternels" : un récit court sympathique, mais l’adaptation animée est de meilleur qualité…



"Voulez-vous un robot ?"

Un récit très /trop court qui traite du thème désormais traditionnel de la révolte des machines contre les humains. L’originalité vient du traitement qui donne pas mal l’impression d’être dans un survival horrifique à la George Romero avec des morts-vivants semant la mort et la destruction. Depuis le "Frankenstein" de Mary Shelley il y a toujours eu des liens forts et fructueux entre SF et Horreur, et ce lien a été revivifié par le cinéma dans les années 1970-1980 ("Mondwest", "Alien", "The Thing", "Terminator"…). Face à Zabal 0 l’arme de destruction massive aux faux airs de bouddha démoniaque, Cobra ne peut plus compter que sur le petit robot amnésique Belma R-78 : une seule solution, remonter le temps pour empêcher sa réactivation… Robots et voyages dans le temps : plus SF tu meurs !



"La Balle Noire" :

Le récit qui sent bon le cinéma des années 1970, ici entre films d’automobiles (genre "Point Limite Zéro") et films de vigilantes (genre "Le Justicier dans la ville").

Cobra revient sur Terre pour participer à une meteorace : point de départ 30000 mètres d’altitude, le premier qui franchit en vie la ligne d’arrivée sur le plancher des vaches a gagné. Ce n’est pour lui une couverture pour effectuer un casse rocambolesque à la Lupin III, mais il tombe sous le charme de la pilote d’élite Pamela Lee qu’il retrouve après la course pour la courtiser…

Mais Pamela Lee est aussi la serial killer surnommé Balle Noire qui a juré de tuer tous les automobilistes du monde à bord de sa bécane invulnérable qui a le même design que le Nautilus du film Richard Fleischer (un hasard sûrement). Car depuis que sa petite sœur a été tuée par un chauffard, Pamela a sombré dans la folie et souffre de dédoublement de personnalité… Son ancien coach demande à Cobra de mettre fin à son calvaire !

La fin tragique est magnifiquement mise en image, et l’excellent réalisateur d’animation Yoshiaki Kawajiri saura s’en souvenir pour son "Cyber City Oedo 808".





Je maintiens ce que j’ai dit précédemment la colorisation numérique des épisodes les plus anciens de la saga seventies et cartoonesques est loin d’être une réussite, d’ailleurs c’est assez visible avec "La Balle Noire" qui visuellement a bien mieux vieilli que les autres...
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Midnight Eye Goku, tome 1

A fin de "Space Adventure Cobra", le mangaka Buichi Terasawa est au sommet de son art : cela se voit dans les séries "Kabuto" sur laquelle il n’a pas été maître de son destin, et "Midnight Eye Goku" sur laquelle il a plutôt été maître de son destin. Il ne fera jamais aussi bien par la suite, parce que sa maîtrise du Noir & Blanc ne transparaîtra plus dans ses mangas numériques tout en couleurs avant qu’une tumeur au cerveau ne lui interdise de revenir au travail à la main… A bien des égards "Midnight Eye Goku" est la version cyberpunk de "City Hunter" (si "City Hunter" n’était pas autant sinon plus l’histoire de Laura / Kaori que celle de Nicky / Ryo) : Goku Furinji a quitté la police pour un devenir détective privé qui ne prend comme clients que des demoiselles en détresse, et il ressemble autant à Hideyoki Makimura l’autojusticier qu’à Ryo Saeba le nettoyeur déconneur au grand cœur (avant que le Weekly Shonen Jump ne demande à Tsukasa Hojo d’en faire un obsédé sexuel pour racoler le lectorat avec du fanservice boobesque)… J’ai toujours été frappé de la manière dont les styles graphiques du maître et de l’élève ont évolué en parallèle de manière très similaire, et ici j’ai presque envie de croire que le maître a rendu hommage à l’élève en revenant à ce qu’était initialement "City Hunter" à savoir la volonté de transformer le légendaire Duke Togo alias "Golgo 13" en Jean-Paul Belmondo nippon (parce que je ne vais pas vous mentir, les missions de Goku Furinji se termine systématiquement par un assassinat de haute volée !). On retrouve sans surprise les savants fous, les marchands de morts et les apprentis maîtres du monde à la Lex Luthor de son ami Shotaro Ishinomori, le tout entre James Bond et Dirty Harry. Mais bon sang ne saurait mentir, et si Kabuto héritait de l’épée buveuse d’âme d’Elric de Melniboné Goku Furinji hérite lui de l’œil de Corum Jhaelen Irsei et du bâton magique de Sun Wukong : le détective privé peut se connecter et contrôler non pas n’importe quel membre du royaume des morts, mais n’importe quel membre des royaumes digitaux et numériques ! A l’ère de l’informatique cela fait de lui l’homme le plus dangereux du monde, à lui donc de savoir s’il veut devenir Dieu ou Diable !!! Dernière remarque, si certains et certaines ont critiqué "Space Adventure Cobra" qui niveau érotisme teasait avec des bimbos bien boobées et des mannequins callipyges qui ne concluaient jamais, ici les galipettes sont explicites en textes comme en images. Buichi Terasawa ne s’est jamais caché d’être un « homme à femmes », et il a toujours écrit qu’il s’agissait de sa série la plus personnelle car il a mis ses propres romances et/ou coucheries dedans...





Dans un 1er récit, Goku Furinji est contactée par son ancienne collègue Yôko Yabuki : tous leurs anciens amis se sont suicidés les uns après les autres en enquêtant sur le marchand d’armes et trafiquants de morts Genji Malone… En reprenant leur enquête, il scelle sa perte et une hypnotiseuse cybernétique l’aurait obligé à se tuer comme tous ses anciens collègues si un geste héroïque de sa part n’avait pas attiré l’attention des puissances cosmiques : un nouveau super-héros naît sous nos yeux pour resplendir de milles feux ! Les clins d’œil à James Bond, Alfred Hitchcock, à Michael Moorcock et au combat de Méduse et Persée ne font pas oublier que Buichi Terasawa a toujours un grand admirateur de son collègue et ami Shotaro Ishinomori : le justice immanente finit toujours par frapper et les crevards finissent toujours par crever ! C’est ainsi que Goku Furinji donne l’assaut du QG de Genji Malone et que rien ne peut le stopper car il est la Colère de Dieu sur Terre ! Shin no Koshin !!!!

Adapté en OAV de 45 minutes, et c’était excellent à 1 ou 2 détails près...



Dans un 2e récit, Ryôko Kadoma engage Goku Furinji pour sauver son frère Ryû, cobaye d’affreuses expérimentations de la part de leur père Eizô général dans l’armée, un nostalgique des horreurs perpétrées par l’ignoble Shirô Ishi (je radote, mais gracié, rémunéré et protégé par les impérialistes yankees en échanges des ses armes bactériologiques pourtant condamnées dans le monde entier). Cela ressemble un mélange entre "Akira", qui ne sait plus qui il est et ce qu’il en voyant ses pouvoirs psychiques évoluer de manière exponentielle, et "Chinatown" car le fils n’est pas le fils, la sœur n’est pas la sœur et le père n’est pas le père… Avec ses faux airs de héros américain d’actionner des années 1980 (genre Marv dans "Sin City"), Ryû n’aura même pas eu le temps de vive, donc Goku Furinji devient la Colère de Dieu sur Terre pour venger la Créature en détruisant le Créateur avec l’arme ultime qu’il avait conçue pour la stopper !!!

Adapté en OAV de 45 minutes, et c’était excellent à 1 ou 2 détails près...



Dans un 3e récit, la prude et chaste popstar Leila Shinozuka de Tokyo (qui aurait pu faire partie du groupe des Holograms) engage Goku Furinji pour la protéger de la brutale et vicieuse Risa Yamagami leader d’un groupe de rock underground et d’une bande de voyous de Yokohama (qui aurait pu faire partie du groupe des Misfits), qui est persuadée qu’elle lui a volée ses créations… Ah ça c’est sûr la chanteuse a besoin d’un héros !

Notre super-détective découvre un trafic de drogue dirigé par un crevard qui en a rien foutre que la chanteuse à la fois pigeon et cobaye souffre gravement de schizophrénie : comment le « problem solver » va-t-il résoudre la situation quand la victime et le bourreau ne sont qu’une seule et même personne ?
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Cobra The Space Pirate, tome 2 : The Psycho..

Après "Black Knight BAT" (inspiré d'Alice au pays des merveilles), "Midnight Eye Gokû" (un polar cyberpunk), "Karasutengu Kabuto" (des ninjas moorcockiens) et "Takeru" (qui mélange temps des légendes et univers science-fantasy post-apocalyptique), le mangaka Buichi Terasawa revient à ses premières amours en reprenant la saga "Cobra", qui passe définitivement à la couleur et au DAO (why not ? mais je reste attaché aux hauts niveaux de qualité atteint par les derniers tomes de la série d'origine en noir & blanc, d'autant plus que les créations originales se distinguent visuellement bien trop des recolorisations des épisodes d'origine).

"Space Adventure Cobra" devient ainsi "Cobra, The Space Pirate", qui alterne histoires inédites et reprises en couleur de la première série. L'auteur, très/ trop en avance sur son temps a appris de ses « erreurs » et a mis de l'eau japonaise dans son dans vin occidental en piochant plus largement dans la geek culture des années 1990-2000 que dans la pop-culture des années 1960-1970. du coup on retrouve très souvent dans des univers arcanepunk d'inspirations vidéoludiques, mais force est de constater que les mangas/animes ne se sont jamais aussi bien vendus qu'en ce moment et les goodies se multiplient pour faire face à la demande nippone. Tant mieux, tant pis… Je kiffe moins qu'avant, mais je kiffe encore bien quand même ! ^^





Dans cette 2e partie Buichi Terasawa retrouve ses classiques avec des trafiquants de drogues et des trafiquants d’êtres humains (et des trafiquants de drogues qui ont besoin de trafiquants d’être humains : remember le film de Série B Dark Angel ^^). Foutu pour foutu Cobra tente d’infiltrer les Pirates de l’Espâce en se faisant recruter par eux (avec un clin d’œil à Max et les Maximonstres ^^), mais il a un train de retard car leur chef ne connaît que trop bien son nom et son visage (héritage Pour Quelques Dollars de plus ^^)… Donc Gypsy Doc capture Cobra et le torture avec une balle temporelle pour faire parler Utopia Moore, mais Cobra est vénère et s’échappe avant d’être laissé pour mort. Tout le monde pense qu’il est passé de vie à trépas, sauf l’archéologue sexy qui croit en lui. Mais nous autres lecteurs et lectrices savons que les héros ne meurent jamais et que Cobra est immortel !!!





On reprend un peu les rapports de force de la saga L’Arme Absolue avec un Gypsy Doc qui soumis à la pression de la hiérarchie des Pirates de l’Espâce doit réussir ou périr, et Crystal Bowie qui entre coups et punchlines comptent les points en attendant d’affronter Cobra mano à mano… Car il n’est pas dupe Cobra est là pour le tuer, et leur duel à mort est epicness to the max avec des planches qui pète la grande classe ! Mais on fait aussi dans l’émotion avec le triste passé d’Utopia Moore plein de rêves et de désillusions et Cobra qui fait toujours des cauchemars au sujet du triste destin de Jane, Catherine et Dominique Royal. Dommage que l’intrigue principal soit un peu capillotractée : comment Utopia Moore parvient-elle à comprendre le langage des Hommes Dieux de Mars en étudiant des fossiles vivants ? Comment les Pirates de l’Espâce ont-ils mis la mains sur les trésors et les technologies des Anciens ? (et puis rebooter la Galaxie pour se débarrasser de la Police de l’Espâce, c’est super naze comme plan !)



On reproche souvent au mangaka d’être sexiste, pourtant qu’il est amusant de voir l’archéologue sexy bolosser l’antihéros dragueur en le faisant passer pour son chauffeur Salvador, et qu’ au final ce n’est le psychogun de Cobra qui parvient à battre Crystal Bowie mais les talons aiguilles d’Utopia Moore… Tout un symbole ! ^^





Sinon l'édition cartonné een grand format d'ISAN manga est somptueuse, mais c'est devenue une habitude voire une marque de fabrique : c'est cher payé, mais c'est bien rendu !
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Cobra the space pirate, tome 10 : Golden Gate

MANGA SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

Buichi Terasawa a été élève d’Osamu Tezuka, compagnon de route de Shotaro Ishinomori et de Leiji Matsumoto, ainsi que le mentor de Tetsuo Hara, Tsukasa Hojo et Hirohiko Araki … Bon vivant et cinéphile boulimique (mais pas que au vu sa connaissance pointue de la littérature SFFF), son Univers Zéro est un régal pour les amateurs de culture populaire ! Après J’ai toujours trouvé meilleurs les récits de l’auteur en noir et blanc plutôt qu’en couleurs. Ici, autant "Le Génie de l’Espace" qui est l’un de des premiers récits de l'auteur bénéficie du passage au DAO, autant "La Porte Dorée" qui appartient à l’apogée de sa carrière le noir et blanc était plus pertinent et plus percutant que le dessin numérique colorisé par ordinateur. Pour le reste, c’est Bébel l’Immortel dans l’Espâce et c’est toujours aussi cool et fun ! (avec un petit message sur le fanatisme religieux malheureusement toujours d’une brûlante actualité)
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