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Critiques de Caitlin Kittredge (42)
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

La série de bandes-dessinées COFFIN HILL : l'ambiance visuelle est à la hauteur du genre (suspense d'horreur fantastique), mais le scénario laisse quelque peu à désirer malheureusement.

Aspect visuel : *** Scénario : **
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Tout cela manque singulièrement d’originalité et, surtout, de style : Caitlin Kittredge, dont c’est la première incartade dans les comics, vient du roman fantastique young adult, cette littérature popularisée par le succès de Twilight. Elle peine manifestement à s’approprier le média BD.
Lien : http://www.bodoi.info/coffin..
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Sans doute pour créer un atmosphère mystérieuse et faire paraître subtile une intrigue somme toute rudimentaire, la narration élaborée par Caitlin Kittredge se trouve fortement éclatée mais le résultat produit avant tout une impression de confusion.
Lien : http://www.actuabd.com/Coffi..
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Cette histoire moderne de sorcellerie m'intriguait alors j'ai finalement sauté le pas. Coffin Hill est une série en trois tomes originalement publiés par Vertigo et dont les deux premiers volumes sont disponibles en France chez Urban Comics. Eve Coffin est une ado appartenant à une ancienne famille aristocrate et mystérieuse de la petite ville de Coffin Hill en Nouvelle-Angleterre. À la suite d'un rite de magie noire dans la forêt, Eve se réveille dans une mare de sang et constate qu'une des ses amies a disparu tandis que l'autre est traumatisée.

Coffin Hill nous propose une histoire intéressante pleine de mystères sur le thème de la sorcellerie moderne et plus particulièrement la magie noire. Le déroulement global de ce premier tome monte crescendo que ce soit au niveau de la tension, des révélations ou de l'utilisation de la magie et arrive à nous tenir jusqu'au bout de la lecture. L'autrice rajoute une couche supplémentaire d'intrigue avec une enquête puisque dix ans après le drame de la forêt, une autre fille disparaît dans des conditions similaires et c'est un ancien ami d'Eve, lui aussi impliqué, qui est le shérif en charge de l'affaire....
Lien : http://pugoscope.fr/2923-cof..
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Eva avait fait une croix sur son adolescence. Elle s'était rangé, engagé dans la police, loin de sa jeunesse désordonée. Mais apparemment Coffin Hill rappelle toujours les siens vers elle.

En une nuit la carrière d'Eva est aux orties. Gravement blessée et mise à pied, elle se retrouve à nouveau devant les grilles du manoir familial. Ses démons sont toujours là eux aussi, ils l'attendaient... Se sont les stygmates d'une nuit d'horreur, lorsque Eva et ses copines ont invoqués les esprits dans les bois de Coffin Hill. Ce soir là l'une est morte, l'autre est devenue folle, ne reste que Eva et sa culpabilité.

Culpabilité oui, car elle aurait dû savoir ce que son ascendance engendrerait... Eva est une sorcière et ce soir là elle a réveillé quelque chose dans les bois, quelsue chose de malsain, quelque chose de dangereux...quelque chose qui attendait son retour...

Avec Eva, c'est l'histoire de toute la famille qui se réécrit. Voici le premier tome sombre d'une saga de sorcellerie sur le mode gothique.

Une ambiance très travaillée notamment grâce à la finesse du dessin. Je regrette seulement la narration un peu décousue avec des aller-retour dans le temps pas toujours évident à saisir.





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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Ce tome contient les épisodes 1 à 7 d'une nouvelle série publiée par Vertigo, et indépendante de toute autre. Ces épisodes ont initialement été publiés en 2013/2014. Ils sont écrits par Kaitlin Kittredge, dessinés et encrés par Inaki Miranda, sauf l'épisode 7 dessiné et encré par Steven Sadowski. La mise en couleurs a été réalisée par Eva de la Cruz, et les couvertures par Dave Johnson.



En 2013, Eve Coffin fait partie de la police à Boston. À peine sortie de l'académie, elle arrête un tueur en série. De retour dans son appartement, elle se fait tirer dessus à bout portant. À la sortie de l'hôpital, elle rentre chez elle, dans la résidence familiale où se trouve encore sa mère en fauteuil roulant, à Coffin Hills dans le Massachussetts. En 2003, elle avait organisé une invocation dans les bois, avec 2 amies (Melanie Lefevre et Danielle) et un copain (Nate Finn, qui est maintenant le shérif du coin). Cette séance de spiritisme avait mal tourné.



Alors qu'Eve Coffin est de retour dans sa ville natale, elle reprend contact avec Nate Finn et l'aide contre sa volonté à retrouver le cadavre d'une jeune fille disparue. Elle retrouve d'ailleurs des ossements humains à plusieurs reprises, autant de preuves d'activités meurtrières et paranormales.



Kaitlin Kittredge est une romancière spécialisée dans la littérature d'horreur à destination d'un lectorat féminin jeune adulte (par exemple Les Ténèbres de Londres). Le passage du roman au comics n'est pas toujours une réussite pour des écrivains, même renommés. Le lecteur aborde donc avec circonspection cette nouvelle série Vertigo débutée en 2013.



Premier constat : Kittredge a choisi une narration composant un savant désordre chronologique entre présent et passé pour que le lecteur découvre petit à petit les liens et l'histoire unissant les différents protagonistes. Kittredge manie ce dispositif narratif avec habilité, aidée par les dessins de Miranda qui permettent de bien distinguer les différentes époques.



Deuxième constat : Kittredge inscrit son récit dans le genre de l'horreur contemporaine en y intégrant les éléments attendus : jeune femme au look gothique avec un œil dont le blanc a viré au noir, rituel occulte, vieux grimoire, individu couvert de sang, ossements en pagaille, nuée de plumes de corbeau, vieux grimoire, jeunesse dorée, possession, etc. De prime abord, le lecteur se dit qu'il ne manque pas un seul cliché à l'appel.



De page en page, le lecteur a la bonne surprise de voir que Kittredge ne se sert pas de ces codes narratifs de l'horreur comme des fins en soi, mais juste pour apporter de petites touches d'ambiance. Très rapidement, le lecteur ressent les traits saillants de la personnalité d'Eve Coffin, puis de Nate Finn. Il n'y a pas de monologue artificiel dans lequel un personnage débite sa profession de foi ou ses motivations. Il faut un peu de temps pour se rendre compte que Kittredge aborde chaque scène de manière naturaliste, dans une narration adulte. Les dialogues sonnent justes et naturels, les quelques cellules de pensée de Coffin sont rédigés avec des phrases simples. C'est l'accumulation des séquences, c'est le constat des actions et des réactions d'Eve Coffin qui finissent par dresser le portrait de sa personnalité. Dans chaque séquence, le lecteur assimile les faits en train de se dérouler, les informations que s'échangent les personnages, la façon dont ils formulent leur phrase qui donne des indications sur leur état d'esprit, leurs valeurs. Kittredge fait preuve d'une maîtrise exceptionnelle des spécificités de la narration en bandes dessinées, à un niveau qui a de quoi faire rougir de nombreux professionnels.



Kittredge conçoit avec habilité chaque scène pour que le lecteur puisse avoir l'impression d'être sur place, de voir les personnages évoluer, interagir et s'exprimer comme des individus normaux dans des situations extraordinaires, acquérant ainsi, petit à petit, une familiarité avec eux, éprouvant une empathie qui vient naturellement en côtoyant des individus adultes. Alors que le fond de l'histoire mêle sorcellerie et forces surnaturelles dans une forêt inquiétante (une trame de fond classique et un peu basique), l'épaisseur des personnages nuancés implique le lecteur dans leur état émotionnel rendant chaque scène unique, avec un déroulement découlant de la personnalité des individus présents.



Les 6 premiers épisodes sont dessinés par Inaki Mirandi qui avait déjà dessiné la deuxième histoire de la série "Fairest" : Hidden kingdom. Son travail sur "Coffin Hill" est très impressionnant. Elle réalise des images détaillées, qui portent toute les descriptions des environnements, des actions et des comportements des personnages. Cela peut sembler une litote, et comme la moindre des choses pour les dessins d'une bande dessiné. En fait, Inaki utilise une approche graphique descriptive, détaillée, tout en restant lisible. Grâce à elle, chaque endroit dispose immédiatement d'une forte personnalité visuelle. Elle sait adapter le niveau de détail à chaque scène.



Pour la superbe demeure familiale des Coffin, elle a conçu un bâtiment avec une architecture immédiatement reconnaissable, un grand parc, et une magnifique grille en fer forgé. Elle n'est pas loin d'un réalisme photographique. Pour les scènes dans les bois, les troncs forment plus une sorte de toile de fond à la limite de l'abstraction, installant une ambiance presque claustrophobe.



Chaque personnage dispose également d'une apparence graphique unique et spécifique, avec un grand soin apporté aux coiffures et aux tenues vestimentaires. La qualité des informations visuelles permet à Kittredge de limiter les dialogues, tout en assurant un bon niveau de densité narrative.



Les qualités de dessinatrice d'Inaki Miranda ne se limitent pas à la description. Sa sensibilité s'exprime avec la même force visuelle lorsqu'il s'agit d'introduire un élément surnaturel (la multitude de plumes de corbeau se manifestant lorsque qu'Eve saute sur le capot de la voiture de police, ou l'immonde créature possédant le corps du père de Danielle.



Le dernier épisode est dessiné par Augustin Padilla, dans une approche visuelle moins personnelle, et un sens du détail moins sûr que celui de Miranda. Ses dessins restent d'un bon niveau et la mise en couleurs d'Eva de la Cruz assure une continuité de tonalité telle que le lecteur n'est pas trop distrait par le changement de dessinateur.



À la première impression, le lecteur se dit que le récit va aligner tous les poncifs propres au récit d'horreur taillé sur mesure pour un lectorat féminin jeune adulte, sans grande imagination. De page en page, il découvre des personnages disposant d'une réelle épaisseur dramatique, des enjeux consistants, une ambiance malsaine qui ne se nourrit pas simplement de gore ou d'images chocs. Les éléments horrifiques utilisés ne présentent pas de grande originalité, mais leur intégration à l'histoire des protagonistes, ainsi que l'atmosphère développée par les images rendent le récit très personnel, émotionnellement chargé, sans que les auteurs ne se cantonnent aux traumatismes occasionnés par l'apparition de gros monstres baveux. En filigrane, il apparaît que ce récit évoque autant la difficulté pour l'individu d'accepter ses propres travers, ses défauts, ses péchés, que la difficulté de supporter la découverte des secrets honteux ou plus simplement des manies des adultes. En prime, le lecteur a le plaisir de constater que la scénariste et la dessinatrice s'adressent à lui comme à un adulte, sans s'appuyer pour autant sur une complexification de la narration pour paraître plus sophistiqué.
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

C'est accrocheur, on sent que ces éléments qui sont glissés deçi delà vont amener sur d'autres intrigues, qu'on va certainement avoir droit à des récits mettant en scène la famille et ses ancêtres plus tard. De plus le dessin de Miranda Inaki fonctionne très bien sur ce genre d'ambiance. C'est sombre, gothique avec un petit côté forcé que j'aime bien. L'alchimie opère tout de suite.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Ce titre est très gothique dans son aspect graphique. L’histoire est d’ailleurs menée par une héroïne aux côtés très punky aux vêtements assez provocateurs. Rien à redire sur le dessin aux traits qui en jettent entre horreur et effroi.



Pour le reste à savoir le scénario, je n’ai pas été très emballé par ce récit sur fond de sorcellerie. Cela devient assez sanglant et sordide par moment. On peut se perdre très vite avec ses incessants flash-back qui interviennent à de mauvais moments. Cela manque également et singulièrement d’originalité avec une héroïne dénuée d'empathie.



Reste la qualité indéniable du dessin mais cela ne suffit pas pour combler nos attentes légitimes.
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Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night

Des personnages forts, une belle construction, une mise en images stimulante avec des décors impressionnants et un récit bien construit ! Coffin Hill maîtrise les ressorts des récits traditionnels sur la sorcellerie tout en y apposant une bienfaisante et rafraîchissante touche de modernité. Sombre et prenant, plus sordide qu'il n'en a l'air.
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Coffin Hill, tome 2

Ce tome fait suite à Coffin Hill, tome 1 : Forest of the Night (épisodes 1 à 7) qu'il faut impérativement avant lu avant. Il comprend les épisodes 8 à 14, initialement parus en 2014/2015, écrits par Caitlin Kittredge, dessinés et encrés par Inaki Mianda pour les épisodes 8 à 13, et par Ryan Kelly pour l'épisode 14. La mise en couleurs est réalisée par Eva de la Cruz. Les couvertures sont réalisées par Dave Johnson.



En 2012 à Boston, la police est sur les dents à cause des meurtres d'un tueur en série, appelé Ice Fisher. Les 2 inspecteurs affectés à l'enquête sont Doyle Donovan et Greg Frost. Ils se rendent sur lieu de la découverte du dernier cadavre, celui d'Ada Davenport, retrouvé comme les autres sous la glace, à proximité de l'Université de Boston. Un périmètre de sécurité a été établi par 2 policiers en uniforme : Eve Coffin et Eddie Wachowski. Les 2 inspecteurs laissent Eve Coffin jeter un coup d'œil au cadavre, et elle repère une marque surprenante sous la paupière inférieure de l'œil gauche de la victime. Au temps présent à Coffin Hill, dans le Massachussetts, devant la demeure familiale des Coffin, Bianca Morelli et Lacey se mettent au défi de pénétrer dans le bâtiment. Elles finissent par y entrer et Lacey s'allume un petit pétard pour se détendre. En 2012 à Boston, après avoir accepté de faire partie de l'équipe chargée de traquer Ice Fisher, Eve Coffin rentre chez elle. Dans l'escalier, elle croise Kimmy, sa voisine, battue par son mec. Elle lui propose de d'établir un ordre de restriction contre cet individu. Elle consent à contre cœur à lui donner quelques somnifères.



Toujours en 2012, le lendemain, en uniforme, Eve Coffin se présente au bureau des inspecteurs Greg Frost et Doyle Donovan, où elle commence à examiner les documents punaisés sur un panneau. Greg Frost arrive et la félicite sur sa motivation. Puis Donovan arrive et commence à asticoter son collègue avec une conversation pleine de sous-entendus. Après le départ de Donovan, Eve explique à Greg Frost que le symbole sur l'intérieur de la paupière de la victime est un signe utilisé par les sorcières. L'inspecteur ne la croit pas vraiment. Ils partent tous les deux inspecter le quartier avoisinant l'endroit où a été retrouvé le corps. Eve Coffin suggère de rentrer dans un immeuble d'habitation abandonné et ils y découvrent une pièce ayant été occupée par le tueur en série. Eve Coffin appelle Donovan pour l'avertir. Au temps présent, Bianca a abandonné Lacey dans la demeure des Coffin et a décidé de rentrer chez elle à pied. Une voiture s'approche d'elle et Patrick Finn (le frère de Nate) lui propose de la raccompagner. Une voiture de police arrive.



Caitlin Kitittredge avait accroché l'attention du lecteur dans le premier tome avec une histoire moderne de sorcières pratiquant finalement peu la magie, des meurtres dont certains ritualisés, un fort poids de l'ascendance familiale, une demeure isolée, et de nombreux mystères quant aux épreuves traversées par les personnages principaux par le passé. Elle raconte son récit sur une base un peu complexe en suivant 3 lignes temporelles différentes. Dans ce deuxième tome, la scénariste continue de faire progresser son intrigue, tout en donnant des réponses à certains des mystères. En particulier, le lecteur assiste à l'enquête d'Eve Coffin en 2012, la découverte du coupable qui lui a valu une notoriété qu'elle n'avait pas recherchée. Pour ce fil narratif, Kittredge réalise un thriller bien troussé, en jouant avec les nerfs du lecteur. Le tueur en série s'attaque à des jeunes femmes choisies par une méthode qui reste à découvrir. Son mode opératoire est assez horrible et macabre pour frapper l'imagination. Du fait de sa nature de sorcière, Eve Coffin dispose d'un avantage sur les 2 inspecteurs. Mais cet avantage constitue également un point faible car l'individu qu'elle traque est assez habile pour s'en servir contre elle.



L'auteure ajoute un niveau dans l'enquête avec une tension palpable entre Greg Frost et Doyle Donovan qui travaillent ensemble, mais les sarcasmes fusent. Kittredge instille discrètement une forme de tension sexuelle entre Eve Coffin et Doyle Donovan, et une forme d'attention de nature plus fraternelle entre Eve et Greg Frost. Le lecteur se rend compte qu'il prête une attention particulière aux interactions personnelles dans ce trio, avec Donovan un peu plus cynique et très conscient de l'impact qu'aura la résolution potentielle de ces meurtres sur sa carrière, Frost moins carriériste et plus posé, Eve impliquée émotionnellement dans l'affaire. Ainsi racontée, l'enquête ne se limite pas à un simple exercice intellectuel, elle devient également un jeu psychologique tendu, le lecteur devenant de plus en plus soupçonneux au fur et à mesure des pages. Cette fibre psychologique est bien entretenue par les dessins qui montrent les postures très rigides et strictes d'Eve, des mouvements un peu plus désinvoltes pour Donovan, et des attitudes plus réservées et dans l'observation de Frost. Inaki Miranda a un peu allégé ses dessins par rapport au premier tome, avec un amalgame de traits fins et de traits épais donnant un rendu parfois un peu froid en phase avec l'ambiance du récit, tout en restant très organique. Il réalise des cases avec un fort niveau de détails, ce qui participe au réalisme et la plausibilité de l'enquête. Cette approche clinique et descriptive renforce le malaise dans la mesure où tout est montré, et pourtant les indices restent hors de portée du regard des personnages.



En alternance avec cette enquête de 2012, l'auteure montre ce qui passe au temps présent, en suivant plusieurs personnages différents, répartis essentiellement 3 fils narratifs : Eve Coffin qui est en prison, Bianca Morelli qui ne sait pas trop quoi faire de sa condition de sorcière, et Patrick Finn de retour à Coffin Hill. Ces personnages sont amenés à se croiser, et à croiser la route du shérif Nate Finn et de l'inspectrice Lenore Ingersoll. L'auteure tisse donc une tapisserie sophistiquée sur la base d'un nombre de fils narratifs maîtrisés, installant un suspense dans chacun d'entre eux. Elle joue sur la curiosité du lecteur de sa voir comment tel personnage se sortira de telle situation : Lacey enfermée dans la demeure des Coffin et suivie par une force maléfique, Nate Finn voyant revenir son frère Patrick et ses magouilles, Eve Coffin soumise à un environnement carcéral agressif. Les personnages se croisent de manière organique, évitant une construction artificielle d'alternance systématique de chapitre.



Les dessins un peu chargés d'Inaki Miranda donnent beaucoup de consistance à ces différents environnements et ces différents personnages. Le lecteur admire la tenue vestimentaire bigarrée de Bianca Morelli, la chapka de Lacey, le débardeur viril de Patrick Finn, la chemise à carreaux des plus fonctionnelles de Nate Finn, et l'uniforme tout aussi fonctionnel des détenues. Il se rend compte de la complémentarité de la mise en couleurs d'Eva de la Cruz, souvent effectuée dans une approche naturaliste, parfois virant vers l'onirisme avec une teinte déclinée en plusieurs nuances pour installer une ambiance un peu décalée. Régulièrement, le lecteur est surpris par un visuel ou une composition de page originale. Il peut s'agir d'une scène banale, comme les façades dans une rue, ou d'une manifestation surnaturelle comme les nuées de corbeaux. Il peut aussi bien s'agir d'un geste banal (Greg Frost cherchant un briquet dans ses poches), ou d'un geste soudain comme l'agression d'Eve par une autre détenue dans sa cellule. Inaki Mirande réalise également des compositions à l'échelle de 2 pages qui se lisent alors en tournant le recueil d'un quart de tour, pour profiter de la dimension la plus grande de la page. Il sait aussi faire ressortir la dimension horrifique des scènes, qu'elle soit naturelle comme une blessure à l'œil, ou que ce soit la manifestation de créatures surnaturelles dans la demeure des Coffin.



Pour le dernier épisode, Inaki Miranda cède la place à Ryan Kelly, artiste à la personnalité graphique moins forte et habitué de jouer les bouche-trous dans les séries longues où le dessinateur attitré a besoin d'un mois de repos pour tenir le rythme. Il illustre une histoire d'invasion de domicile (la demeure des Coffin) en 1970, par un groupe de 4 voyous (Jack, Janie, Jill, Josiah van Allyn) bien décidé à neutraliser la maîtresse des lieux, et à l'assassiner après lui avoir fait cracher où se trouvent ses possessions de valeurs. Ils ne s'attendent pas à ce que leur hôtesse ait du répondant. Kelly se montre impressionnant dans sa mise en images. Les décors sont consistants et comportent assez de détails pour que le lecteur puisse regarder dans chaque pièce. Les voyous disposent d'une bonne personnalité graphique, avec des expressions visuelles qui reflètent leur état d'esprit, entre le goût pour la violence pour Josiah, et le manque d'empathie pour les 2 jeunes femmes. Au fur et à mesure qu'ils se rendent compte qu'ils ne maîtrisent pas la situation et que leur hôtesse marque des points, le lecteur peut voir leur assurance diminuer sur leur visage, remplacée par la surprise, puis par la peur, ou par la colère et la rage pour Josiah.



Avec ses traits de contour un peu gras, Ryan Kelly donne une forte présence aux personnages et aux décors, et transforme une intrusion en une épreuve de force et un jeu de cache-cache macabre. Au fil des dialogues, Caitlin Kittredge insuffle une personnalité différente dans chaque intrus, et établi une partie de leurs cries antérieurs, ainsi que de leur motivation, et des différents degrés de leur implication. Même s'il n'est pas tout à fait capable de mesurer les implications de cet interlude dans l'histoire principale, le lecteur apprécie un thriller haletant et bien rythmé.



Ce deuxième tome confirme le démarrage intriguant de la série, la capacité des auteurs à mêler un récit policier avec un récit d'horreur surnaturelle, dans un savant entrelacement des fils narratifs, concernant des époques différentes, ou des personnages différents. Caitlin Kittredge dépeint des individus dotés de motivations personnelles découlant de leur histoire personnelle et du poids du passé. Inaki Miranda se montre inventif et investi dans la narration visuelle, et Ryan Kelly effectue un travail très efficace dans le dernier épisode.
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Coffin Hill, tome 2

Si la partie enquête du tome fait plutôt bonne figure, l’impression laissée par l’intrigue principale demeure elle beaucoup plus mitigée.
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Coffin Hill, tome 3

Ce tome est le dernier de la série et il apporte une conclusion à l'intrigue. Il faut donc avoir lu les 2 premiers avant. Il comprend les épisodes 15 à 20, initialement parus en 2015, écrits par Caitlin Kittredge, dessinés et encrés par Inaki Miranda (aidé à l'encrage par Ande Parks pour 3 pages de l'épisode 19, et 3 de l'épisode 20), avec une mise en couleurs réalisée par Eva de la Cruz. Les couvertures ont été réalisées par Dave Johnson. Le tome se termine avec une postface de 3 pages rédigée par Kittredge.



Il y a quelques de siècles de cela, la populace a pendu la sorcière Emma Coffin dans les bois proches de Coffin Hill, après qu'elle eut été dénoncée par sa propre fille Evelyne. L'esprit d'Emma est encore bien présent, et Eve Coffin a établi un contact avec elle ce qui lui a permis d'apprendre contre qui elle doit lutter. Eve Coffin reprend conscience assise sur une chaise, au chevet du lit d'hôpital de Nate Finn. Dans les bois de Coffin Hill, la police a découvert les ossements d'un cadavre. Leland Starr fait office de shérif par intérim et il accueille la policière Anabelle Wilcox sur les lieux de l'enquête. Le médecin légiste leur indique que la jeune femme a dû être enterrée à la fin des années 1950, ou au début des années 1960. Il leur remet un médaillon double, avec d'un côté une photographie de la victime et de l'autre celle d'une autre femme. Les 2 policiers se rendent au manoir des Coffin où Eve leur ouvre la porte. Leland Starr indique qu'il souhaite parler à sa mère Eleanor Coffin, et il se dirige droit vers elle qui est assise dans son fauteuil roulant.



Eleanor Coffin se montre particulièrement odieuse, et déclare ne pas se souvenir de la jeune femme dans le médaillon, l'autre photographie étant la sienne. Anabelle Wilcox interrompt la conversation dont le ton monte, en indiquant que Nate Finn vient de reprendre connaissance à l'hôpital. À l'automne 1970, à Coffin Hill, dans une maison de repos pour malades mentaux, Eleanor Coffin (la mère d'Eve) est en train de pratiquer un petit sort de sorcellerie (un peu de lévitation d'objets) sur son lit, quand arrive sa nouvelle compagne de chambre. Elle s'appelle Lorelei Smith, et Eleanor lui offre Sammy, sa poupée de chiffon, ce qui lui permet de lui toucher les doigts. À ce contact, les 2 jeunes femmes perçoivent des images de pendaison et de mutilation. Lorelei fait une crise d'épilepsie et doit être calmée par injection de produit. Au temps présent, Eve Coffin se rend au chevet de Nate Finn et lui demande ce dont il se souvient. Elle perçoit plusieurs esprits d'individus décédés de mort violente autour d'elle.



Dans la postface, Caitlin Kittredge confirme qu'elle a dû réduire la voilure et terminer son histoire en moins d'épisodes que prévu, faute de ventes suffisantes. Elle précise également qu'elle a été avertie suffisamment longtemps à l'avance pour pouvoir clore son récit d'une manière qui la satisfasse. Elle ajoute même qu'elle a conscience d'avoir eu la chance de pouvoir faire publier une histoire qui lui tenait tellement à cœur, pour partie autobiographique en ce qui concerne les épreuves personnelles (mais pas surnaturelles) traversées par Eve Coffin, d'autres auteurs n'ayant pas eu cette possibilité. Du point de vue de l'intrigue, le lecteur a droit à une fin en bonne et due forme, il reçoit la confirmation de qui tire les ficelles à Coffin Hill, de ce que sont devenus les individus ayant disparu dans les bois, de qui est derrière les possessions d'humains. Dans le même ordre d'idée, la scénariste mène à bien la relation entre Eve Coffin et sa mère Eleanor, et entre ses différentes relations, à commencer par Dina Wilcox. Le lecteur peut ressentir la part de d'implication émotionnelle de l'auteure, dans la place donnée à Eve, dans le fait qu'elle soit à l'origine de la résolution des manifestations surnaturelles létales engendrées par son ancêtre Emma Coffin.



Eve Coffin se retrouve dans une situation où elle n'a plus d'emploi, mais elle n'est pas dans le besoin pour autant. Elle peut donc toute entière se consacrer à se battre contre la malfaisance de son aïeule. Pour autant, le lecteur ne plonge pas dans un récit égocentrique, enfermé dans un personnage entièrement focalisé sur lui-même. Caitlin Kittredge continue de développer d'autres personnages dans des scènes où son héroïne n'apparaît pas. Outre le fil narratif secondaire construit sur le tandem de Leland Starr & Anabelle Wilcox, il a le plaisir de retrouver Bianca Morelli, le temps d'une séquence. Au début de ce tome, il regrette qu'Eleanor Coffin soit confinée à son fauteuil roulant, et cantonnée au rôle de vieille femme acariâtre, au point d'en être caricaturale. Il apprécie d'autant plus qu'elle dispose d'un fil narratif centré sur sa relation avec Lorelei Smith, se déroulant dans les années 1970, et venant étoffer son personnage par son histoire personnelle. Eleanor Coffin dépasse alors complètement le stade de dispositif narratif vaguement irritant, pour s'étoffer et devenir une personne à part entière. Cela a également pour effet de donner un autre point de vue sur le récit, de faire exister un autre personnage, avec ses propres failles et ses propres motivations. Le récit sort complètement d'une impression nombriliste pour devenir l'histoire de plusieurs personnes, attestant qu'Eve Coffin n'est pas refermée sur sa petite personne, mais qu'elle est capable d'empathie et de s'ouvrir aux autres. En outre, le dessinateur a su concevoir des apparences spécifiques pour chacun des personnages, avec une morphologie normale, et une forte personnalité graphique.



En consultant la page de garde, le lecteur a le plaisir de voir qu'Inaki Miranda a pu assurer la mise en image de l'intégralité de cette troisième partie. Il retrouve donc les caractéristiques marquées de ses dessins, à commencer par une utilisation généreuse des aplats de noir, avec des formes souvent arrondies, mais qui peuvent aussi se faire plus effilées et plus tranchantes. Les pages prennent alors du poids sous cette surface de noir, se chargeant d'une noirceur en phase avec les crimes du récit, ainsi que le surnaturel tapi dans les ombres. Cette utilisation large du noir permet également à l'artiste de faire surgir le surnaturel comme une émanation d'un élément graphique déjà présent dans les pages. Ainsi les tentacules qui surgissent du manoir des Coffin ne relèvent pas d'un cliché visuel, mais plus d'une expression naturelle d'une noirceur déjà contenue dans les murs et la façade.



Inaki Miranda continue d'évoluer en tant qu'artiste et le lecteur se rend compte que ses rendus de décors sont devenus plus organiques. Il a conservé l'utilisation d'un logiciel de modélisation 3D pour quelques bâtiments. Il utilise un encrage beaucoup plus gras et allongé pour les arbres de la forêt. Il joue sur la variation d'épaisseur des traits de contour pour donner un peu plus de relief aux autres éléments de décors. De ce fait, le lecteur projette son regard dans des environnements plus organiques. Miranda a également conserver son habitude de construire une page ou deux en dans un sens qui nécessite de tourner le comics d'un quart de tour pour pouvoir le lire. Il tire alors parti de la largeur plus grande de la page, et d'un déroulé sur 2 pages qui se retrouvent l'une en dessous de l'autre, et plus l'une en vis-à-vis de l'autre. Régulièrement, le lecteur arrête un instant sa lecture pour apprécier un visuel marquant : le regard toujours aussi déstabilisant d'Eve Coffin avec un œil mort, un corbeau en train de picorer l'œil d'une autre Coffin, l'apparition de spectres ensanglantés, un enfant aux habits tâchés de sang bondissant d'un placard un tranchoir à la main, Emma Coffin avançant dans une mer de sang, les murs du manoir des Coffin prenant une texture de chair ensanglantée, les tentacules surgissant du manoir, une bibliothécaire mortelle, etc. Grâce à Inaki Miranda, le récit comporte une dimension morbide réellement spectaculaire.



Le lecteur découvre donc l'intrigue en bénéficiant de dessins immersifs établissant une atmosphère inquiétante à souhait. Alors même que Caitlin Kittredge indique dans sa postface qu'elle a intentionnellement construit un scénario labyrinthique, le lecteur ne s'y perd pas et prend plaisir à découvrir progressivement et dans le désordre les différents morceaux du puzzle, car l'auteure a pris soin de construire des morceaux comportant leur propre récompense de lecture. Elle ne s'attarde pas trop sur la nature des pouvoirs de sorcière, aux contours assez flous, et pourtant le lecteur ressent que lesdits pouvoirs incarnent les sentiments négatifs des individus, leurs ressentiments, leurs traumatismes, ce qui donne de la substance au récit. Celui-ci peut être lu au premier degré comme un thriller horrifique bien ficelé. Il peut également être ressenti comme une forme de thérapie vis-à-vis de sentiments négatifs, d'épreuves difficiles à surmonter dans une vie.



Ce troisième tome ne déçoit pas et apporte une conclusion à une saison riche en frissons, en horreur et en visuels marquants. Inaki Miranda a évolué tout au long de la série, avec une capacité impressionnante à donner de la consistance aux personnages, aux différents environnements, et aux manifestations surnaturelles, sans tomber dans les clichés visuels éculés. Cailin Kittredge a pris le pari risqué de ne pas tout expliquer dans l'ordre au lecteur en tissant un motif complexe de fils narratifs entremêlés, sans pour autant générer de la frustration. La postface vient expliciter la part biographique du récit qui lui donne une consistance ressentie à la lecture.
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

Le synopsis explique pas mal la situation et nous donne une bonne base pour comprendre les premiers chapitres. Pete est inspectrice à Scotland Yard, elle débarque sur une affaire d'enlèvement d'enfants et puis, il y a Jack. Ah Jack ! Comment ne pas craquer ? C'est un tel connard arrogant, complètement camé, un anti-héros à la Dr House ou à la Holmes de Elementary. Une fois qu'on le rencontre, on est comme Pete (Petunia), on le suivrait en Enfer s'il nous le demandait. Nous plongeons dans un monde de magie, de la Pénombre, démons, en y croisant d'autres créatures comme les faé, les égrégore ou le dullahan.



Pete est personnage assez bien modéré, ni trop badass, ni trop sentimentale… ce qui la rend plutôt réaliste et humaine. Elle s'en veut depuis douze ans de ce qui est arrivé à Jack, on la voit donc se démener entre son envie de le sauver et celui d'arrêter les enlèvements. Jack est tellement tourmenté et déchu, qu'on se demande comment il va évoluer dans la saga.



Leur relation est intéressante, ils ont dix ans d'écart, se sont connus jeunes et se sont séparés brutalement. Il était le petit ami de sa soeur, elle avait le béguin pour lui, pour la rockstar qu'il était à l'époque. Nous voilà donc entre un mélange de respect, d'amitié, de méfiance, de suspicion et cela pendant tout le long du roman. Les autres personnages secondaires ne sont pas vraiment développés, ils sont là et on les verra certainement toujours autour de notre héroïne comme des éléments du décor.



Pendant ce temps-là, il est surtout question d'échapper aux attaques et de sauver les enfants d'un triste sort. Il y a donc beaucoup d'action, le rythme est soutenu, en faite on ne se repose jamais. Parfois, on croit que c'est fini et il y a encore ! C'est ce qui fait que cette saga s'adresse avant tout aux amateurs d'urban fantasy et d'aventure. La romance est absente, bien qu'on espère que leur rapprochement donnera lieu à quelque chose d'intéressant vu que leurs échanges sont souvent explosifs.



On aime l'univers magique avec ses créatures sombres à la lisère de la Pénombre, un Londres en journée comme on le connait et quand vient le moment, les ombres apparaissent. On aime surtout le personnage mâle torturé et bestial, une héroïne qui n'a plus seize ans et qui est tout aussi retorse. La plume est fluide, son style peut être parfois déstabilisant si on n'a pas l'habitude des petites phrases italiques intérieures ou des flash-back, mais je trouve que ça donne du cachet et rend ainsi l'histoire plus en suspens.
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

« Nous sommes en présence d'une magie beaucoup plus sombre. Magie Urbaine est un bit lit différent par rapport aux autres romans du genre. Il ne ressemble en rien à ce que j'ai pu lire auparavant. Malheureusement, pas de coup de coeur mais une lecture agréable et divertissante. »
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

Pete Caldecott, seize ans, assiste à une séance de magie noire avec Jack Winter, petit ami de sa soeur et mage de son état. Mais l’expérience ...
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

En achetant ce premier tome, je ne savais pas si j'allais aimé ou pas. Le résumé m'avais plut mais des fois ça ne veux pas dire grand chose et pourtant j'ai bien aimé. Sa change radicalement comparé à certaine lecture car il n'y a pas une trace de sexe dans se livre. Certes, il y a quelque sentiments mais pas comme dans certaines série. De plus Jack n'ai pas comme les héros habituel, c'est un drogué et au début une épave. J'adore les caractère de Pete et Jack qui sont explosifs. J'aimerai bien que quelque chose se passe entre eux. Cette série nous plongent dans la magie uniquement mais pas forcément le bon coté de la magie. Je vous le conseil
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

Pete était une jeune femme innocente, jusqu'à ce Jack, le petit ami de sa sœur, l'entraîne dans le monde magique. Des années après, Pete est devenue détective au Scotland Yard et travaille sur le kidnapping d'enfants. A la recherche d'une petite fille, elle va à la rencontre d'un informateur de la police, qui se révèle être... Jack. Mais il se révèle vraiment différent de l'image qu'elle en avait gardait. Il est accro à l'héroïne, à peine vivant, et vraiment très en colère de revoir Pete.

Pete et Jack, malgré le fait d'avoir réussi à retrouver la fillette, vont devoir collaborer car les disparitions n'ont pas cessé. La collaboration ne va pas être facile, car ce sont deux personnages qui ont un gros passé commun, deux caractères très forts. Jack Winter tente d'oublier ses maux dans la drogue, il lutte pour rester en vie et échapper à ses nombreux ennemis. De son côté, Pete a tenté pendant des années de refouler le souvenir de la prétendue mort de Jack et d'oublier qu'il existait un monde surnaturel.

(Suite de mon avis sur mon blog.)
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

Je viens de finir ma lecture je ne sais même par où commencer…



Le récit est écrit à la 3éme personne ce qui nous permet d’avoir les sentiments d’un peu tous les personnages mêmes-ci on est le plus souvent avec Pete.



Ce livre n’est pas comme les autres, il est noir… rempli de magie et de démon.

Nos héros ont des passés pas glorieux, l’un est devenu drogué l’autre est un inspecteur de police qui ne sait pas dans quel monde elle a débarqué malgré elle, même-ci elle a eu un aperçu au début de sa jeunesse…



Suite à une mauvaise expérience, Pete a cru avoir perdu Jack. Ah Pete et Jack un couple rempli de haut et de bas, c’est le je t’aime moi non plus.

Ce qui rend leur rencontre assez marrante par moment. Le tome est assez lourd des fois je me perdais.



Ma tête est encore remplie de question après avoir tourné la dernière page. On ne sait pas plus sur ce monde magique, c’est de l’Urban Fantasy pure, un vrai délice, mais sur ce coup je suis mitigé. La fin du tome donne juste envie de connaitre la suite.
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

J'adore découvrir des petites pépites oubliées dans ma PAL !

Deuxième découverte de l'été, après Slaves d'Amheliie.

La passion n'est pas le fil moteur de ce livre et encore... On a une très belle « relation » entre Jack et Pete (pour Petunia - et oui les auteures sont parfois durs avec leurs personnages). Elle est vraiment originale et rafraîchissante : désir, haine, peur, colère, regret, attirance. J'ai vraiment trouvé leur rapport très riche.

Il n'en reste que tout cela sert une intrigue qui tend vers le policier puisque notre héroïne est une inspectrice londonienne et que le couple est réuni pour sauver des enfants enlevés.

Autre originalité du livre, elle s'ouvre plus vers la magie puisque Jack est un mage. On délaisse vampire, loup- garou... On découvre la Pénombre !

Le livre est aussi plus sombre comme en témoigne le héros principal qui est héroïnomane et loin du cliché de l'amoureux transi.



Une belle découverte !
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Les ténèbres de Londres, tome 1 : Magie Urbaine

Pourquoi ce livre ? Et bien, je suis faible. Dès que je vois un roman fantastique qui se passe à Londres je ne résiste pas. 400 pages, et 18€ ? Même pas peur ! Et surtout, aucun regret !



Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre avec ce roman. Je savais juste que ça se passait à Londres, que le héros était un mage et que des Faés rôdaient dans les parages. Je m'attendais, je l'avoue, à lire un énième roman bit-lit, mêlant Faés et sorciers, et autres créatures de la nuit. Au final, rien de tout ça. Nous sommes ici face à un roman d'urban fantasy comme je les aime : la magie avant tout. Voilà d'ailleurs l'un des points forts du roman (et sans doute de la série) : pas de vampire, ni loup-garou. Juste Pete Caldecott, 28 ans, inspecteur de police et Jack Winter, 38 ans, puissante mage noir. Son pouvoir ? Les mots ! Incantations, invocations de démons et sortilèges celtes sont au rendez-vous. Mais on est plus dans la lignée de La Trilogie de Bartiméus que d'Harry Potter. On y retrouve aussi tous les trucs et astuces de la magie blanche (le sel comme élément protecteur par exemple)



Caitlin Kittredge a créé toute une société des ténèbres qui vit et survit dans La Pénombre - nom qui désigne le lieu, mais aussi le pouvoir magique qui sévit dans ce lieu. Le brouillard de Londres n'a été jamais aussi bien exploité que dans Magie Urbaine. Après l'avoir lu, deux idées nous viennent en tête : ne plus jamais sortir la nuit à Londres ou bien justement sortir la nuit à Londres pour "sentir" cette Pénombre.



Une des choses qui m'ont beaucoup plu dans Magie Urbaine est son habileté à mêler roman policier et fantastique et ce, à parts égales. Ici, le côté policier n'est pas qu'un prétexte aux retrouvailles entre Pete et Jack ou bien à la découverte de la Pénombre par Pete... il fait partie intégrante de l'histoire. Pendant tout le roman, Pete mène une enquête et Jack et ses pouvoirs ne font que l'aider dans cette enquête, ce n'est que lorsque celle-ci est résolue que le côté fantastique prend le dessus. L'intrigue est particulièrement bien ficelée, les évènements s'enchainent à tout va et toujours de façon cohérente. Le style de l'auteur est des plus agréables. Elle ne s'embarasse pas de descriptions inutiles et manie si bien les mots et les émotions des personnages que les pages se tournent d'elles-même. J'ai cependant remarqué quelques phrases bizarres, mais essentiellement dûes à un problème d'impression ou de traduction - rien de trop grave.



Côté personnages, que du bon ! Nous avons donc Pete Caldecott, inspecteur à Scotland Yard. C'est elle la chef, et ça se sent. Elle ne se laisse pas faire, et tout le monde la respecte. Elle prône le "on parle et on frappe ensuite", mais si la situation l'exige, l'inverse lui convient aussi. C'est un personnage fort qui n'accepte pas du premier coup tout ce qu'elle voit, mais qui ne cherche pas toujours à trouver une explication rationnelle. Disons qu'elle a les pieds sur terre et la tête dans la Pénombre. Jack Winter, lui, est le anti-héros par excellence. Il boit, fume, et ne peut passer sans sa dose d'héroine. Il a tous les vices et ne s'en cache pas. C'est un mage puissant qui a vu d'horribles choses au cours de sa vie. La nuit où il a failli mourir a été l'instant de trop et pendant 10 ans, il a essayé d'échapper à la Pénombre. Ses retrouvailles avec Pete vont le ramener 10 ans en arrière et réveiller tous ses vieux démons... au sens littéral du terme. Il n'est plus que l'ombre de lui-même, mais le "feu sorcier" continue de brûler dans ses yeux, aussi, comme Pete, on ne peut s'empêcher d'être attirés par le "magnétisme" qu'il dégage.



Ces deux là, c'est comme le jour et la nuit. Pete est calme et posée là où Jack est totalement imprévisible et désinvolte. Elle fait régner la loi, lui n'accepte que la sienne. Mais Pete ne se démonte pas pour autant, comme j'ai dit, c'est elle la chef, et Jack la respecte beaucoup trop pour n'en faire qu'à sa tête. Leur relation est d'ailleurs plus émotionnelle que physique : on sent la tension entre eux et à quel point ils sont proches, mais ça ne va jamais plus loin. Pete et Jack se connaissent depuis longtemps, et on vu et vécu beaucoup de choses... ensemble et séparément. Caitlin Kittredge nous offre là un duo crédible et attachant qu'on a envie de mieux connaitre et de suivre dans de nouvelles "aventures"...



Bref, un vrai coup de coeur qui ravira les amateurs du genre... et pas que ! Vivement la suite !
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