AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Camille Bouchard (91)


Si son rire se voyait au lieu de s’entendre, je crois qu’il serait un ensemble de cristaux grésillant de lumière pareils à une pluie d’étoiles filantes. Un ciel trop noir qui explose soudain en milliards de ...
Commenter  J’apprécie          130
ce passage de l’enfance à l’âge adulte, je me sens comme un oisillon. Je suis un hirondeau toujours incapable de voler, arraché du nid par un ouragan et emporté au cœur d’une forêt remplie de loups.
Commenter  J’apprécie          100
Et nous remontons dans le même premier bus qu’hier. Le chauffeur est différent, cette fois, Guadalupe. Au lieu d’être un vieux pansu, il s’agit d’un homme dans la trentaine, mince comme son levier de vitesses.
Commenter  J’apprécie          90
Le paradoxe du désert qui nous cuit le jour pour nous frigorifier la nuit.
Commenter  J’apprécie          90
Il est très vieux − au moins cinquante ans −, avec un nez gros et rouge comme un fruit à moitié pourri. On dirait que toute sa chevelure a quitté sa tête et a été remplacée par des sourcils. Remarque que ce n’est pas plus mal : il n’a sans doute plus de cheveux depuis si longtemps qu’il ne saurait pas comment les peigner. Sa bouche semble coincée dans une expression de dégoût perpétuel. Sa peau ressemble à du métal oxydé, marquée de taches de vieillesse et de plaques de psoriasis.
Commenter  J’apprécie          90
Après, lorsqu’elle m’a vu pour la première fois, ma mère était très contente. Elle m’a aimé tout de suite. Elle a regretté de ne pas avoir voulu de moi au début. Avoir essayé des choses qui lui ont fait très mal au ventre.
Commenter  J’apprécie          80
Je suis un appât, Guadalupe. Un vulgaire appât. Aussi démunie, aussi impuissante qu’un ver de terre frétillant au bout d’un hameçon.
Commenter  J’apprécie          60
Mais c’est plus fort que moi. Dieu m’a faite belle, Dieu m’a faite riche, et, pareille à un tableau soigné du plus grand des peintres, je me complais à faire étalage de mes traits et de mes soieries à qui veut les admirer.
Commenter  J’apprécie          60
« La violence est une faiblesse. »

Sorj Chalandon
Commenter  J’apprécie          50
Il faut vivre en permanence dans un monde d’hommes pour saisir l’intensité des désirs qui nous réveillent la nuit, nous privent de nous rendormir, nous font oublier jusqu’à nos estomacs vides ! Les femmes…
Commenter  J’apprécie          50
J’ai l’impression d’être au cœur d’une tornade, Guadalupe. La pièce tourne autour de moi, ma chaise tangue… On dirait que je suis assise sur le banc d’une chaloupe en perdition.
Commenter  J’apprécie          40
Les maris ont toujours quelque chose à se faire pardonner. Je ne connais aucune de mes paroissiennes qui n’ait à se plaindre de quelque anicroche dans son couple. C’est voulu. Dieu a créé les hommes ainsi.
Commenter  J’apprécie          40
Mon pauvre Cornélius. Déjà quinze ans. C'est vieux pour un chien. Tu es un grand-père, Cornélius. Il est ironique de penser que moi, Colin, plus âgé que toi, je sois encore un jeune homme. Pas vrai, Cornélius?
Commenter  J’apprécie          30
Si son rire se voyait au lieu de s’entendre, je crois qu’il serait un ensemble de cristaux grésillant de lumière pareils à une pluie d’étoiles filantes. Un ciel trop noir qui explose soudain en milliards de ...
Commenter  J’apprécie          30
Elle éclate en sanglots, Guadalupe. Elle s’abandonne comme le brise-lame cède sous la poussée des vagues. En elle, un océan d’affliction, endigué par la haine et la violence, abat enfin son embâcle.
Commenter  J’apprécie          30
J’ignorais que Dieu avait créé des femmes de ton espèce. J’ignorais sincèrement. Si j’avais su, peut-être aurais-je davantage consacré ma vie à te chercher plutôt qu’à faire fortune.
María Eleonora.Toute mon existence, je ressentirai le vide que ton absence creuse dans ma poitrine.Mon trésor espagnol, ma dame de Panama, tu m’as vaincu.Je t’aimerai toujours.
Commenter  J’apprécie          30
Ce n’était pas de mon corps que vous rêviez, Henry Morgan, mais de mon cœur ; ce n’était pas par la force que vous me désiriez, mais par l’amour.
Commenter  J’apprécie          30
Non, il me reste une autre richesse que désire ardemment cette crapule d’Anglais... Il me reste mon honneur.
Commenter  J’apprécie          30
Les pirates, avant d’être pirates, sont comme nous : des têtes d’hommes sur des corps d’hommes.
Certains beaux, certains laids, mais rien qui les différencie du commun des mortels. Cependant, à force de perpétrer leurs vilénies, à mesure qu’ils troquent leur âme de chrétiens pour celles de mécréants, de violeurs et d’assassins, leur physionomie change.
Commenter  J’apprécie          30
Vieillir est la cruelle rançon de la vie quand la mort ne vient pas vous saisir tandis que vous êtes encore belle.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Camille Bouchard (261)Voir plus

Quiz Voir plus

N'oubliez pas les paroles de ces chansons populaires

Goldman: quand la musique est bonne/quand la musique donne/quand la musique ???

pèse une tonne
cogne
sonne

10 questions
326 lecteurs ont répondu
Thèmes : musique , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..