Camille Salomon

Un roman efficace et original, mêlant deux genres que tout oppose ou presque, s'amusant de leurs tropes sans se départir du sérieux qu'exige ses enjeux ou la situation peu enviable de ses protagonistes.

Contraintes de l'écriture à quatre mains ou de cet étrange et fascinant galimatias générique, je ne saurais dire précisément, mais le récit pêche peut-être un peu par son manque de mordant, d'urgence dans le ton.

C'est bien le seul reproche que je lui formulerais vraiment, puisque dans l'ensemble, je trouve le pari réussi et l'audace rafraichissante. Bien que poisseuse, un peu, forcément.
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Comme toujours, avec cette éditrice, je me retrouve avec, dans les mains, une petite pépite. Ce texte, je ne savais pas de quoi il allait parler, et le titre ne m’évoquait rien du tout. Le mystère complet. Et au final…



Ce qui en ressort, c’est une multitude de thèmes tels que le harcèlement, les relations parents/enfants, l’adolescence et la découverte des premiers émois… Mais ce que je retiens plutôt, c’est la beauté et la nature. La nature est omniprésente au sein de Valembrume, et Zaïm, notre héros, fait tout pour la protéger. Car, lui, il a tout compris : elle est belle, magnifique, sereine, calme, elle se suffit à elle-même. Et surtout, surtout, il faut arrêter de ne penser qu’à la détruire.



La beauté de la nature est partout, notamment au sein de la forêt dans laquelle on passe le plus clair de notre temps, mais aussi avec ses habitants. Les scènes de rencontre avec les animaux de la forêt avaient ce je ne sais quoi de magique qui m’a fait rêver un instant. J’avais le cœur qui battait un peu plus vite car il s’agissait de moments forts.



Ce texte est une ode à la nature. Il nous rappelle comme elle est magnifique et nous emplit d’un beau sentiment de calme et de paix qui ne nous quitte pas jusqu’à la dernière page.




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Un thriller mêlant steampunk et fantastique, ça donne envie, non ? C’est ce mélange de genres qui m’a attirée vers ce livre en premier lieu et je ne suis pas déçue. L’histoire brosse le tableau d’un Paris du XXe d’un nouveau genre : les surnaturels ont fait leur coming out et se mêlent à la population parisienne. L’intrigue est bien amenée, soulève des questions intéressantes sur l’inclusion des minorités, ici représentées par la population surnaturelle, et les motivations parfois divergentes de ce qui semble pourtant être des alliés. Les circonstances peuvent soudain faire basculer les uns dans un camp et les autres dans l’autre, provoquant quelques justes retournements de situation.



Les amateur·ice·s de thriller n’y trouveront probablement pas leur compte, mais celleux qui aiment les intrigues surnaturelles seront séduit·e·s !

J’ai été bouleversée par l’écriture, la présentation de chacun des quatre hommes qui ont perdu la vie .

Je me revois encore devant mon écran à trembler, les larmes qui coulent et suivre en direct cette prise d’otage .



C’est avec lucidité et bienveillance que les auteurs rendent hommage aux victimes des attentats .



J’ai ressenti la tristesse, la peur en lisant le nom et l’âge de toutes les personnes qui ont perdu la vie .



C’est dur car on sait que malheureusement on ne se trouve pas dans une fiction .

Ce livre retrace le processus de deuil de Moïra, une dizaine d'années, qui vient de perdre sa maman d'un longue et douloureuse maladie. A travers ses rêves (sont-ce vraiment des rêves, d'ailleurs ? ), elle rencontre Smog, un monstre qui n'est pas vraiment un monstre. Ce dernier la soumet à sept épreuves dont elle devra trouver la signification et faire le lien, à l'aide de sa psychologue, avec ce qu'elle vit. C'est une manière très douce, métaphorique et ludique d'aborder le deuil et la perte d'un être cher, accessible à tous. La mise en page est illustrée et soignée. La chapitres sont courts et simples à lire, grâce à la plume de l'auteure qui est fluide et riche.

J'adore Anne & Jack. Je sais, je ne disais pas ça au premier tome, mais je l'ai dit au second, donc j'ai le droit de me répéter. Après tout, cette histoire se bonifie avec les temps. Le style de l'autrice est de plus en plus mature, maîtrisé, et on sent une vraie volonté de nous faire découvrir le monde de ses deux petits pirates préférés.

Ce tome est dans la continuité du précédent. L'histoire suit son cours, et l'on se plaît à voir l'autrice décortiquer un peu plus la psychologie et les relations de ses personnages. J'ai beaucoup aimé voir évoluer la relation entre Anne et son père, puis la découverte de Mary. J'ai trouvé ces moments particulièrement forts et intéressants.

En plus de tout ça, les aventures sont là, et on se prend à tourner les pages tellement vite pour savoir où l'autrice nous emmène. Cette intrigue est trépidante et m'a bien tenue en haleine. Je suis bien contente de l'avoir découverte.

Et maintenant, forcément, j'attends la suite. Car cela ne peut tout simplement pas s'arrêter là, il nous en faut encore. Non, je ne suis jamais dans l'excès, c'est faux. C'est juste qu'il m'en faut toujours plus. Allez !
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Ce texte est incroyable. Voilà, c’est tout, vous pouvez aller l’acheter et fermer la page. Plus sérieusement, c’est une vraie petite pépite que j’avais déjà repéré en trouvant l’autrice sur LinkedIn (vous avez vu comment je suis trop professionnelle ?) et j’ai mon radar à steampunk qui s’est mis à hurler dans ma tête : « LIS ! LIS ! LIS ! LIS ! ». Et il avait bien, bien raison.



Nous nous trouvons donc dans Paris, en 1900, à l’aube de l’Exposition Universelle. C’est un grand événement qui vise à montrer les progrès technologiques, scientifiques et sociétaux aux yeux du monde, pour contribuer à cette image symbolique que la France est un modèle de développement à suivre. Le cadre historique est très bien soigné, que ce soit dans le traitement des personnages ou la description des lieux. Tout sent bon la Belle Epoque et il y a énormément de références à des bâtiments emblématiques dans le cadre de leur époque. J’ai notamment beaucoup aimé le traitement du Moulin Rouge, qui est très chouette.



Là où est le coup de maître, c’est que dans ce cadre qui plaira forcément aux fans d’historique viennent se glisser le fantastique et le steampunk. Dans le cadre, tout d’abord, puisque le ciel est rempli de dirigeables, et beaucoup des bidules scientifiques présentés dans le laboratoire ressemblent à des expériences à la Frankenstein. Et ensuite, bien sûr, dans l’inclusion des créatures surnaturelles dans la société, que ce soit fées, elfes, nains ou vampires, lycanthropes et sorcières à qui l’on endosse généralement le mauvais rôles dans les romans. La division entre Féériques et Maléfiques apportent beaucoup au message du texte, où Paris est présentée comme une capitale qui ouvre ses portes à tout le monde… Mais pas trop quand même. Un parfum doucement contemporain qui m’a beaucoup fait rire. Rien que le nom de ces deux groupes n’est pas neutre. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de l’intrigue.



Car oui, l’intrigue de ce roman est plutôt orienté vers le policier. On y suit notamment un inspecteur (auxiliaire), Octave, qui n’a décidément rien à envie à Sherlock Holmes au niveau de l’art de la déduction, l’ouverture d’esprit en plus, mais je m’égare. J’ai beaucoup aimé ce personnage, et ça a de l’importance, parce qu’il est très humain. C’est un peu le représentant de notre peuple pour les Surnaturels, et heureusement qu’ils l’ont choisi lui, parce que si l’on regarde son boss, Clothaire de Belleville, ce serait clairement pas la même histoire. C’est un bonhomme égocentrique, bourru, colérique et qui a de toute évidence un souci d’orgueil auprès des femmes (sans aucune réussite jusqu’à présent). J’ai beaucoup aimé ce duo assez insolite où c’est le bleu qui est le plus doué des deux, tandis que l’autre est, on peut le dire, totalement à la ramasse de A à Z, mais c’est ce qui fait son charme. J’ai vraiment extrêmement apprécié que l’amour ne soit pas le centre d’intérêt d’Octave, j’ai crû qu’on allait y avoir le droit sur la fin, mais il est resté neutre jusqu’au bout et ça fait vraiment du bien.



En face de ce duo, on a un autre trio important dans l’intrigue, composé de Raïzel, une danseuse du Moulin Rouge qui a sans doute lu trop de bouquins sur les femmes fatales, Griselda, dernière descendante des sorcières du nord et Anastase de Tulipier, un légiste aux dents sans doute un peu trop pointues. A trois, ils ont un objectif très précis et une ambition peut-être un poil trop dangereuse que je vous laisse le plaisir de découvrir. Ce que j’aime beaucoup dans leur plan, c’est la fidélité qu’ils se vouent les uns aux autres et comment leur groupe reste uni du début à la fin de leur plan. Ou pas. Mais eh, l’imprévu fait plus ou moins parti du plaisir, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, les trois personnages sont extrêmement intéressants et différents des stéréotypes auxquels on pourrait les associer au premier abord.



C’est bien une des spécificités avec ce texte, avec beaucoup de travail autour de la notion d’idée préconçue dont l’autrice joue. Quand on parle d’elfe, de nain, de vampire, on a forcément des images éloquentes qui viennent à l’esprit, eh bien, elles existent aussi dans le texte, mais si vous en restez là, vous risquez de vous diriger vers le mauvais camp. C’est d’ailleurs par ce moyen que passe plusieurs indices sur l’intrigue, il va donc vous falloir garder l’œil ouvert. Outre cela, il y a également de jolis messages féministes cachés à droite à gauche, et une jolie critique des médias, de la politique et de la science, et des liens qu’ils entretiennent les uns avec les autres. Vous vous en doutez, c’est une des choses qui m’a beaucoup, beaucoup plu !



Il y a bien d’autres choses à dire sur l’univers en lui-même. J’ai beaucoup aimé les différentes créatures qu’on y trouve, par exemple, et comment elles se sont adaptées à la vie parisienne à leur manière, et toujours en luttant contre les idées préconçues. Par exemple, on imagine mal une fée en tant qu’assistante de médecin légiste, et pourtant, quand vous avez l’idée devant vous, ça fait étrangement sens. J’ai aussi beaucoup aimé le développement de ces créatures dans des lieux de Paris qu’on ne regarde pas souvent : dans la scène, dans les parcs, sous les cimetières. Ca donne une carte de la ville en plusieurs dimensions qui est au final assez commune aujourd’hui avec le métro, mais ne l’est pas en 1900. J’ai adoré que l’importance des souterrains et des égouts de Paris soit gardée par exemple, parce que c’est réellement quelque chose de sous-utilisé alors qu’il y a un potentiel d’intrigues incroyables à se faire là-dessous. Et ce qui est encore plus génal, c’est que l’univers n’a pas encore dévoilé tous ses secrets et qu’il y a de ce fait largement de quoi écrire un tome 2 ou mieux, un roman sur l’univers étendu, et je croise vraiment les doigts pour en lire plus parce que je suis vraiment tombée sous le charme de ce petit univers.



Et enfin, un gros, gros coup de cœur sur le style d’écriture qui est vraiment très propre et bien rythmé. On rentre dans l’histoire très facilement et c’est très dur de la laisser partir, puisqu’on a encore des questions à la fin. L’attachement aux personnages se fait dès le début, et forcément, le lecture en devient très fluide, passionnante et un peu effrayante parce que les pauvres personnages passent par bien des soucis.



En bref, c’est un excellent, excellent roman bien comme je les aime avec une plume extraordinaire, une intrigue haletante, des personnages excitants et du steampunk à gogo, parce qu’il n’y a jamais assez de steampunk dans votre vie. Excellente lecture que je vous recommande vraiment, vous allez forcément passer un bon moment !
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C’est tout d’abord la couverture d’un bleu profond qui a attiré mon regard. Ce bleu... celui de la nuit, de la profondeur de l’océan, des tréfonds dans lesquels on n’ose plonger.

Il y a eu ce titre ensuite... celui qui interpelle et ravive des émotions parce que j’ai toujours eu envie de considérer que la mienne était une étoile...

Ensuite... il y a eu la difficulté de le sortir de la pile. L’appréhension ... la peur de découvrir, de lire, d’être confrontée à ce que j’enfouis peut-être depuis plus de dix ans.

Et puis.... une main qui se pose, des doigts qui se referment sur l’objet, un corps qui se love dans un assemblage de coussins moelleux et sécurisants.

Une boule qui se crée au fond de la gorge, des larmes qui noient les yeux ...

Ce roman est celui que j’aurais aimé recevoir le jour où. Celui qu’on m’aurait offert en me disant « Ne le lis pas maintenant mais n’oublie pas qu’il est là »

Il est tellement bien écrit, composé de mots tendres et bienveillants. Il met les mots sur ce qu’on ne peut verbaliser.

Merci @camille.salomon.autrice pour les mots extrêmement bien choisis, le travail autour des étapes du deuil imagées à merveille, Moïra qui nous emmène et nous fait vivre ce que nous avions besoin de savoir.

Merci @scrineo d’avoir l’audace, l’envie de publier de tels romans, de vraies bombes de vérité, d’empathie, de réalité.

Ce roman... celui que je poserai sans un mot à côté de cet enfant, de cet élève qui n’aura plus ... pour qu’il sache qu’il y a un après.

Retrouvez mon avis complet ainsi que l’extrait audio sur le blog :

http://lillyunlivre.home.blog/2021/03/23/%f0%9f%a6%8bavis-steampunk-fantastique-symbiose-de-camille-salomon-aux-editions-inceptio/





💻MON AVIS



Hello,



Pour commencer merci aux éditions Inceptio pour ce service presse.



Le steampunk, un genre particulier où on reste souvent figé au temps de la révolution industrielle à l'époque victorienne. Souvent représentée par les mécanismes, l'automatisation et aussi les pieuvres, c'est un style autant littéraire, que vestimentaire qui devient de plus en plus sur le devant de la scène.



Vous l'aurez compris Symbiose de Camille Solomon est donc une oeuvre steampunk, mêlée à du fantastique.



L'histoire prend place à Paris, un Paris différent de celui que l'on connait, car les êtres fantastiques sont sortis de l'ombre et tente de se faire une place dans la capitale où ils sont les bienvenus. Parois c'est fantastique, deux grandes "familles" évoluent parmi les Parisiens.



Les féériques, ces êtres représentants le bien dans un sens qui ne peinent pas à trouver du travail et une certaine reconnaissance de leur talent. À leur opposé, les Maléfiques, qui eux, malgré leur intégration à la société se doivent de rester dans l'ombre et ne font que les boulots pas forcément plaisant.



L'exposition Universelle va prendre place et les humains, dont le président et le chef des forces de l'ordre, sont très à cheval sur le fait qu'elle doit se passer sans aucun problème.



Mais voilà dans l'ombre, des êtres souhaitent eux le contraire et les meurtres objectent qui surviennent quelques jours avant le grand ne va pas être pour calmer les tensions qui planent dans l'air.



Octave est un jeune policier chargé de résoudre ces enquêtes rapidement avant le lancement de l'exposition, sous les ordres de son supérieur Clotaire qui semble l'avoir pris en grippe.



Voilà, voilà, je ne vous en dévoile pas plus.



Paris à cette époque devait être époustouflant, et cela se ressent à travers les descriptions hautes en couleur de Camille Solomon. On est transporté dans les rues sombres, au coeur du Paris flamboyant ou encore dans les forêts qui deviennent repaires d'êtres surnaturels. Franchement, ces descriptions sont magnifiques tout simplement et nous offrent une projection parfaite pour évoluer aux côtés des personnages.



Les personnages parlons-en, on découvre un Octave touchante. Son histoire personnelle m'a rappelé Batman par contre alors je le suis retrouvée avec un sosie de Christian Bale en tête, vous allez me dire j'aurais pu trouver pire ! Miam. Euh je m'égare.



On sent que l'auteure a travaillé les caractères et les personnages pour qu'ils puissent tous s'affirmer et prendre leur place sans se faire de l'ombre les uns aux autres, même si Octave reste en quelques sortes celui qui monopolise le plus l'attention.



L'univers Steampunk est bien maitrisé sans pour autant en faire trop, le mélange de ce genre avec le fantastique est bien pesé. Un très bon équilibre que j'ai adoré explorer.



Je gardais une image en tête néanmoins qui me perturbait, ce mélange de style me rappelant Carnival Row pour le coup ^^'



Pour terminer, l'intrigue ! Les romans Inceptionnel sont connus pour être des pavés, celui-ci est moins imposant que ces congénères, mais reste un beau morceau à lire avec une intrigue en deux étapes en quelque sorte. Lors de la lecture, j'ai donc la première intrigue sur les meurtres sauvages que Clotaire doit résoudre et une "secondaire" sur le collège Razbrok (organisation scientifique). Je dois dire que pendant un certain temps de lecture cela m'a perturbé, car j'avais l'impression que l'intrigue du collège Razbrok aurait pu attendre alors qu'elle semble prendre la place de celle principale sur les meurtres. Bon à la fin voilà, je comprends mieux, néanmoins je gardais cette impression un bon moment que quelque chose était en trop.



Donc pour conclure, j'ai adoré ma lecture. J'ai été embarqué dans l'univers et adoré ce côté Steampunk et fantastique mêlé, l'époque étant aussi une de celle que je préfère ;) les personnages y prennent vie tant ils sont tous bien travaillés et les descriptions sont justes superbes !



Un coup de coeur pour cette lecture, jetez-y vous à coeur perdu, mais attention à ne pas vous faire croquer sur le chemin ;)



Xoxo, à bientôt pour une prochaine lecture.


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Superbe livre. Très touchant et délicat. Nous suivons l‘évolution de Moïra dans les phases du deuil sans tristesse pour le lecteur mais avec intérêt. Accessible à un public de jeunes adolescents mais aussi aux adultes.

J’étais très curieuse de lire Maman n’est pas une étoile de Camille Salomon car l’autrice aborde le deuil d’une façon des plus originale à travers un monstre ténébreux qui accompagne Moïra dans ses songes. Et comme j’ai très peu de livres sur ce sujet, j’avais envie de découvrir celui-ci, de voir comment il était traité pour les plus jeunes également.



Moïra a à peine douze ans lorsque sa maman décède, les laissant seuls, son père et elle, à leur chagrin. Comment alors continuer à avancer, à vivre de nouvelles choses sans cette présence rassurante qui a toujours été là ?



C’est grâce à Smog que Moïra parcourra les différentes étapes du deuil. Ce monstre issu de son imagination l’emmènera dans un univers un peu particulier, découpé en sept parties où elle vivra plusieurs (més)aventures qui la feront grandir petit à petit, l’aidant à accepter cette douleur et cette perte.



Le schéma du livre est plutôt simple, une plongée dans le Royaume des Sept Contrées aux côtés de Smog, une visite chez la psychologue qui suit Moïra afin de décrypter tout cela et un extrait de son journal pour savoir comment évolue sa vie à côté. Et puis on recommence. C’est répétitif mais assez efficace, ça marche plutôt bien.



Bref, Maman n’est pas une étoile de Camille Salomon fait partie des lectures ayant un thème sensible que je suis très contente d’avoir lues, d’être sortie de ma zone de confort pour découvrir l’histoire et la façon dont le sujet est traité. Souvent avec bienveillance et originalité comme c’est le cas ici.
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Il y a quelque temps, je découvrais Anne & Jack avec leur première aventure, et je ressortais de ma lecture réellement embêtée car je ne savais pas dire si j'avais réellement aimé, et ce qui me dérangeait dans l'histoire. C'était un peu difficile, et du coup, j'ai quand même eu une petite appréhension en commençant ce texte...



Et au final... j'ai ADORÉ ! Je suis hallucinée tellement ce second tome m'a fait du bien ! J'ai passé un excellent moment à retrouver Anne, qui met tout en œuvre pour lancer une expédition afin de sauver Jack. Toutes les histoires mises en place en parallèle sonnaient juste, et j'avais envie de tout savoir sur ce qui allait advenir de nos héros, mais aussi des nouveaux personnages.



Si, dans le premier tome, je n'avais pas su m'attacher aux personnages, là c'est fait ! Peut-être qu'il m'avait fallu plus de temps, ou bien que le temps d'attente entre les deux tomes m'a permis de prendre le recul me permettant de les aimer, en tout cas, cette fois, j'ai vraiment frissonné pour Anne, j'ai eu peur pour Jack. J'étais dans l'histoire au point que j'insultais le livre quand cela ne se passait pas comme prévu...



En bref, cette suite m'a beaucoup plu, et j'ai vraiment hâte de retrouver Anne et Jack dans de nouvelles aventures !
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Je découvre une nouvelle auteure avec cette histoire jeunesse. C'est la couverture qui m'a attirée dans un premier temps. Et le résumé par la suite, où on me parlait d'une histoire de pirates avec un personnage féminin comme héros, de quoi attiser ma curiosité.



Je ne vais pas trop revenir sur l'histoire, le résumé en dit assez et je n'aimerai pas trop en dévoiler. On va suivre Anne, une jeune fille de treize ans, elle vit avec son père, qui dirige une plantation de coton. Elle est espiègle et bien souvent désobéissante. Après une énième bêtise et surtout n'ayant pas pu échapper à son père, celui-ci décide de la promettre en mariage au fils d'un ami. Ne voulant pas du tout se marier, elle fugue et se retrouve embarquée sur un navire où se trouvent des pirates. Pour être acceptée, elle coupe ses cheveux, troque ses habits contre ceux de garçon et transforme son prénom en Adam. Elle atterrit au milieu d'une bande de pirates terribles, en quête du trésor de Barbe-Noire. Elle y fera la connaissance de Jack, un jeune pirate. Avec lui, elle va vivre des aventures incroyables et dangereuses.



Anne est un personnage courageux, qui saura se mêler sans difficultés aux hommes et pourra effectuer tous les travaux qu'ils effectuent. Elle n'est pas au bout de ses surprises lorsqu'elle apprendra la véritable identité de certains de ses compagnons de voyage. Le tout baignera dans la magie que l'on connait au monde des pirates, aux animaux extraordinaires, aux fantômes et revenants.

Camille Salomon a su créer un univers particulier avec beaucoup de rigueur. Les détails sont précis, les descriptions des décors pointus et sans lourdeurs. Les romans traitant de la piraterie sont plutôt rares, surtout pour les jeunes. J'ai pu retrouver avec plaisir dedans certains faits ou personnages que l'on peut croiser dans des films comme Pirate des Caraïbes. Moi qui ai apprécié Jack Sparrow, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver certains de ces aspects ici. J'ai surtout pu apprécier le travail de l'auteure qui a apporté beaucoup de détails à son histoire la rendant très riche et variée. Elle met bien en lumière certains faits de société réel comme la place des femmes dans la société tout en les mélangeant à une petite dose de fantastique avec toutes les légendes que l'on connait autour des pirates. C'est une lecture pour les jeunes enfants de plus de onze ans, je pense qu'elle n'est pas adaptée pour un public plus jeune, car certaines scènes sont assez dures. L'auteure a décrit les actes dans leur entièreté, tout en restant tout le temps dans l'optique de son jeune lectorat C'est un livre approprié pour les adolescents en quête d'aventures, que ce soit des filles ou des garçons.



J'ai beaucoup aimé cette lecture. L'intrigue est bien menée, pas un moment de répit ou de temps mort, une histoire très prenante, j'ai tout de suite été immergée dedans et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre Anne dans ses aventures. J'ai beaucoup apprécié que l'auteure emploie un vocabulaire précis en navigation et bateaux, les explications de ces mots sont donnés en fin de lecture. Je trouve ça important que les enfants apprennent de nouveaux mots tout en lisant, c'est allier le plaisir à l'apprentissage, ils ne peuvent ressortir que plus riches de telles lectures.



J'ai passé un très bon moment en compagnie d'Anne et de Jack. C'est un premier tome, la fin nous présage une suite encore bien mouvementée et bien prenante. J'ai déjà hâte de me plonger dedans et de voir comment tout va pouvoir se passer pour les jeunes personnages. J'ai aimé suivre l'évolution de leurs relations et je me demande quelles surprises nous attend dans le second tome.

Un livre à mettre entre toutes les mains de nos jeunes lecteurs s'ils aiment vivre de belles aventures, avec une dose de Jack Sparrow et de Barbe-Noire.

Un grand merci à Camille Salomon grâce à qui j'ai vécu une aventure passionnante.

Sans être vraiment un inconditionnel de la piraterie, je fais partie de la majorité des personnes qui apprécient l’univers proposé par le célèbre Jack Sparrow de la franchise des Pirates des Caraïbes. En abordant le roman de Camille Salomon, je m’attendais à une oeuvre fantastique sans réelles attaches avec la réalité.



A peine une vingtaine de pages plus tard, je me suis surpris à être totalement immergé dans le monde proposé par l’auteure et ses personnages au point de me demander s’il ne s’agissait tout simplement d’une histoire vraie. Après avoir entré « Anne Cormac » dans Google, j’ai pu admirer le talent authentique et pure de Camille Salomon ! Elle ne s’est pas contentée de proposer à ses lecteurs une histoire sortie de imagination. Elle est parvenue, à partir de faits réels et de personnages ayant réellement existé, à construire une aventure inédite et très « plausible ».



Après un prologue à donner la chair de poule aux jeunes lecteurs et un premier chapitre d’introduction, on prend plaisir à suivre les aventures de cette petite fille, Anne, voulant braver l’autorité de son père afin de vivre sa vie comme elle l’entend. Après un énième manquement, et la volonté du paternel de l’épouser, elle prend la fuite dans la peau d’un jeune garçon en embarquant sur le navire du Capitaine Jones.



Malgré une progression très rapide, rien n’est écrit dans la précipitation. L’auteure nous propose de découvrir des personnages du début du XVIIIe siècle où il n’était pas rare de voir un jeune garçon intégrer un équipage aussi rapidement. Ce roman, destiné également à un jeune public, sera détesté de nombreux lecteurs pour cette rapide progression, mais pour de bonnes raisons. Certains auraient aimé des descriptions plus longues, d’autres des rebondissements plus nombreux, … dans le seul et unique objectif de faire durer le plaisir.



L’intrigue nous permet de (re)découvrir des personnages importants de la piraterie (Barbe-Noire, Jack Rackham, Anne Cormac, …) d’une manière totalement nouvelle (vous ne pouvez pas vous imaginer les heures que j’ai passées à lire des articles sur les différents personnages sur Wikipédia). Elle progresse très rapidement, tout en procurant, chez le lecteur, l’angoisse de devoir interrompre la lecture. Les chapitres ne sont pas trop longs mais, à chaque fois, judicieusement découpés afin de permettre de distiller des informations importantes tout en poussant à continuer la lecture.



Le dénouement final est assez inattendu. L’auteure parvient à proposer une véritable fin dans ce premier tome tout en nous dévoilant un aperçu de ce que seront les aventures des personnages principaux dans le(s) prochain(s) roman(s).



Camille Salomon ! Ce nom ne vous parle probablement pas (encore) et en lisant ce premier tome, j’ai eu l’impression de la connaître depuis très longtemps, tant sa plume est authentique, envoûtante et tellement maîtrisée. Même si beaucoup ne comprendront pas la comparaison, j’avais l’impression de lire Carrie de Stephen King. Il s’agit du premier roman du Maître, et pourtant sa plume était reconnaissable et unique en son genre. Camille Salomon, c’est un mélange de l’écriture très « spontanée » du King accouplé à la magie naturelle du premier texte de J.K. Rowling.
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J’espère que la suite ne se fera pas attendre trop longtemps, j’ai hâte de pouvoir poursuivre les aventures d’Anne ! J’étais tellement plongée dans ma lecture, que j’ai été frustrée d’être arrivée à la fin !

Je ne connaissais pas Camille Salomon, c’est pourtant son deuxième livre, mais je peux vous certifier qu’elle vient de gagner une lectrice, car oui, je vais suivre de près ses parutions. En quelques pages, j’étais prisonnière de ses mots, impossible de m’en détacher. L’auteure a vraiment une plume très addictive.

Nous faisons connaissance avec Anne, une jeune fille qui devrait être heureuse, mais qui ne l’est pas, son père n’est pourtant pas sans moyens, mais elle aspire à autre chose. Lorsqu’après une énième connerie celui-ci lui annonce qu’elle va devoir se plier à sa volonté et se marier deux ans plus tard avec celui qu’il a choisi, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Alors, elle prend la fuite et se réfugie sur un bateau de pirate.

La jeune Anne est bien loin de se douter de ce qu’elle va vivre par la suite au moment où elle grimpe à cette corde pour monter sur la Muerta ! Mais une jeune fille à bord ! Impensable ! Elle va se retrouver avec les cheveux coupés et en cuisine en compagnie d’un autre garçon qui a plus ou moins son âge, Jack. Anne devient Adam, et espérons qu’elle le restera aux yeux des autres le plus longtemps possible !

J’ai adoré cette première aventure, Anne et Jack forment un joli duo que j’ai aimé voir évoluer. Vivement la suite !

J’ai un avis très mitigé voir un peu mauvais. D’abord, je suis allé jusqu’au bout de cette lecture donc ,ce n’était pas si mauvais. L’écriture, je pense ainsi que les personnages m’ont beaucoup aidé à continuer à lire ce livre. Il y a une ambiance très particulière dans ce roman voire très malsaine. D’ailleurs,il est catégorisé horreur par l’éditeur donc on est prévenu ainsi qu’il est noté « à un public averti de plus de 14 ans » donc ce n’est pas à mettre entre toutes les mains, pourtant c’est un young adult. Mais je dirais même pour plus de 16 ans, il y a des scènes de sexe et de viols. Nous sommes dans une ville où une explosion a détruit une usine d’encre. Du coup, il y a un nuage noir qui stagne sur cette ville et depuis des phénomènes bizarres se produisent. Les adultes sont surtout touchés.

L’histoire est pour moi très bizarre et je n’arrivais pas à savoir où l’autrice voulait m’emmener. Parce qu’on parle aussi d’écologie dans cette aventure surnaturelle. C’est vraiment un écrit assez étrange pour moi et donc ça l’a pas fait. Je m’attendais à autre chose que toute cette violence.

Break dans la cité bleu est une lecture addictive et fluide.Ce roman court se lit très rapidement et à aucun moment, on ne s'ennuie.Une belle découverte, j’ai apprécié découvrir la plume de Camille Salomon.Elle a une plume fluide. C’est une auteure que je vais suivre de près, j’ai aimé sa plume.Dans ce roman, on va suivre l’histoire de Maxine et Noé. Ils sont frère et sœur.On va les voir essayer d’accomplir leur rêve, évoluer et surmonter des obstacles pour faire ce qui les passionne. Ils sont touchants. J’ai bien aimé que ce roman aborde des sujets d’actualité et j’ai trouvé ça intéressant. Ce livre m’a fait ressentir de belles émotions.L’intrigue est bien menée et l’histoire est bien écrite.J’ai trouvé que les personnages étaient bien développés.J’ai apprécié l’univers de ce livre : le Breaking. C’est un univers que j’aime beaucoup et ici dans ce roman, il est bien développé. L’auteure s’est bien documentée sur l’univers du Breaking, j’ai appris des choses.Je ne regrette pas de m’être laissé tenter par cette lecture. Elle mérite d’être plus lu.J’ai envie de découvrir les autres livres de la collection sur les autres sports.

Graou tout le monde !



Une lecture qui n’est pas du tout dans mes habitudes avec un roman jeunesse qui retrace la vie de Jeanne Barret.



Jeanne passe son enfance à parcourir les collines à la recherche de nouvelles plantes jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre de Philibert Commerson un médecin et naturaliste. Ils vont s’embarquer dans une aventure incroyable au cœur du nouveau monde et bien plus encore, en compagnie du célèbre : Bougainville.



C’est hyper court comme histoire ou alors ça se lit hyper vite. Un peu de mal à rentrer dans l’histoire notamment avec la rencontre de ce médecin déjà veuf qui va sortir avec Jeanne qui se trouve beaucoup plus jeune que lui mais l’amour n’a pas d’âge… Bref, on commence vraiment l’aventure lorsqu’elle se travestit en homme pour pouvoir intégrer le bateau et accompagné Philibert dans son aventure à la recherche de nouvelles espèces. C’est facile de visualiser son aventure, ses découvertes et ses ressentis que ça soit avec les relations qu’elle entretient avec les différents membres d’équipage ou bien lors de la récolte des plants. Je suis fou de Bougainvillier en même temps et des aventures des marins de l’époque comme Bougainville, Cook ou bien encore Duguay-Trouin. Ce roman qui permet une mise en avant d'une femme fabuleuse dans la découverte du monde, il est à mettre entre toutes les mains.
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J'ai partiellement aimé ce roman même si cela reste une belle lecture puisqu'elle aborde intelligemment le thème du dueil.

Dès la venue du Smog, j'ai compris que Moira allait traverser grâce à lui les différentes étapes du deuil. De ce fait, j'ai vite su comment l'histoire allait se terminer. Ce qui, on ne va pas se mentir, a gâché un peu ma lecture.

Je pense donc que j'aurais davantage aimé ce roman si j'avais été plus jeune, sans mes connaissances d'aujourd'hui.

Il se lit plutôt rapidement et j'ai particulièrement aimé la mise en page des chapitres qui ressemble à la couverture.

C'est un roman que je conseillerais sans hésiter aux jeunes qui vivraient la perte d'un être cher.

Le commentaire de Cathy : ♥ Coup de coeur ♥

Gros coup de cœur pour cette histoire que nous propose Camille Salomon, je me suis retrouvé captive de ce récit de la première à la dernière page.

Moros-sur-Mer.

Une explosion dans la nuit, suivie d'un incendie, étrangement malgré la période de l’année, le vent est absent, le temps semble mis sur pause.

Le lendemain de l’explosion Raven, Lucas et leurs parents arrivent en ville pour y commencer une nouvelle vie.

L’acclimatation au lycée se passe très bien pour les adolescents, très vite, ils créent de nouvelles amitiés.

Mais dans l’ombre, le Mal rôde.

La nature souffre, la ville étouffe, à mesure qu’une étrange pollution la recouvre.

La rancœur d’une étrange entité naît.

Alors que les adultes cèdent au chaos de leur esprit, les adolescents, eux, cherchent des réponses.

Camille Salomon nous propose un roman où la cause environnementale a une grande place, elle nous plonge dans ce que l’homme a fait à cette terre et surtout ce qui risque dans découler.

Grâce à une plume fluide, des personnages bien identifier par leurs différences, une ambiance très sombre, je viens de passer un excellent moment de lecture.

La nature prend sa revanche et ce sont les adultes qui vont en faire les frais, estimant que les enfants et adolescents ont encore la possibilité de changer les choses.

C’est avec horreur que nous découvrons ces adultes changer, animé par des pulsions plus effroyables les unes que les autres, il m’a d’ailleurs fallu bien accrocher lors de certains passages d’une grande violence.

J’ai trouvé cette histoire très originale, j’ai adoré cette atmosphère particulière que l’auteure a su créer, ambiance qui c’est vu amplifier par la tempête qui sévissait derrière mes carreaux pendant ma lecture.

Ce récit est prenant, intense en émotion, un roman digne d’un film catastrophe tellement il est visuel, je viens de le dévorer avec avidité, je vous le recommande.
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