Citations de Carina Rozenfeld (230)
Il fallait espérer qu'un jour, l'humanité comprendrait qu'elle devait surmonter ses peurs et ses névroses pour redevenir le peuple d'explorateurs et de pionniers qu'ils avaient été autrefois.
Ce qui m'intéressait dans cette quête, c'était l'ivresse de la chasse au trésor, trouver un sous-marin secret, coulé depuis de décennies. C'est un peu comme un rêve de gosse, jouer à être Indiana Jones.
En tout cas, depuis que ce sont nos matriarches qui sont à la tête de notre société, nous ne connaissons plus la guerre. Il y a quelques conflits, mais qui sont vite réglés à force de discussions et de compromis.
Clara ne répondit rien. Elle se contenta d'observer cette petite ville qui lui paraissait primitive, mais qui en réalité était parfaitement organisée, ordonnée. Tout était paisible, chacune avait une tâche qu'elle remplissait volontiers dans l'idée de participer à l'effort commun.
Clara n'eut pas besoin de les étudier en détail pour comprendre qu'ils racontaient l'histoire de l'effroyable guerre qui avait tout anéanti. Elle distingua les champignons s'élevant dans les airs après la détonation des bombes, les visages défigurés des victimes, les ruines, l'exode sous terre.
Parce que chaque vie était un univers entier, fait d'expériences, de souvenirs, de sentiments, de savoirs uniques à chacun. Et quand une personne disparaissait, c'était un univers entier qui s'éteignait.
Le robot ne répondit rien, mais se mit à vibrer à toute allure, ses particules semblèrent glisser sur elles-mêmes. Le majordome perdit de sa cohérence, son costume noir et blanc s’estompa dans un mélange de gris. C’était comme s’il fondait, telle une bougie.
- Non, non ! se remit à crier Arthur, complètement paniqué. J’ai cassé Maxwell.
C’est la plus vaste de la planète. La plus mystérieuse aussi, car personne n’a réussi à en percer tous les secrets, en raison de son immensité et de sa densité. La forêt des Palpates. Évidemment, le défrichement en a fait disparaître une bonne partie, mais elle a su conserver malgré tout ses secrets. Le moyen le plus « simple » d’en découvrir une partie est de prendre un bateau et de remonter le fleuve Piax, qui la coupe en deux sur une petite étendue. De là, on peut remonter quelques bras de rivière asséchés ou non. Ceux qui sont encore à flot se transforment en marécages bourbeux et dangereux, au fur et à mesure que les racines des arbres gigantesques de la forêt se mêlent à l’eau. Terre, cailloux, feuilles mortes, racines filandreuses, tous ces éléments transforment les petits torrents en labyrinthes de sables mouvants infestés d’insectes et de pièges.
Si on part à pied par les canaux desséchés, on aura plus de chances de découvrir les merveilles des Palpates. Des animaux endémiques aux allures incroyables. Prenez le grimtu, par exemple. C’est une créature fascinante au pelage couvert de points phosphorescents. À la nuit tombée, on les voit briller dans les branches et se déplacer à toute allure, formant des nuées de feux follets. Chaque animal présente une implantation de points différente qui participe à son identité. En vieillissant, de nouvelles taches apparaissent et semblent être le symbole de l’expérience de chaque individu
Je vis, il vit.
Il vit, je vis.
Je meurs, il meurt.
Il meurt, je meurs.
Nous sommes le Phénix.
la mélodie douce et nostalgique enveloppa le silence de ma chambre et finit par diluer mes pensées troublées
avec ce temps on pourrait s'attendre à une invasion de sorcières ou un déluge de vermine.
Eliott va découvrir des vérités sur son monde,différent, et qui peu faire peur quand on y regarde de plus près. Mais avec ses amis Tamara,gédéon,Gulliver et bien d'autres, il surmontera son passé son présent et son futur de souverrain draconis...
-Retiens-moi!
Évidemment, la jeune fille ne savait pas comment faire. Elle-même sentait qu'elle n'appartenait plus tout à fait à sa réalité. Elle allait disparaître, peut-être suivre Zalim dans son univers mystérieux. Ce serait elle qui occuperait son corps, enfermée à jamais dans un ailleurs qu'elle ne pouvait se représenter.
La vie… même si elle est imparfaite, même si elle se finit un jour, vaut la peine d’être vécue
C'est pour cette silhouette que je suis là, je le sais.
-Tu es revenue, murmure alors une voix.
Mes yeux s'ouvrirent d'un coup dans le noir complet. Où donc étais-je? Il me fallut quelques secondes pour me remettre l'esprit à l'endroit, et me rappeler.
La nostalgie de mon ignorance me laissait un goût doux-amer que j'allais avoir du mal à éliminer...
Est-ce que je devais lui être reconnaissante, ou lui en vouloir d'avoir su avant moi ce que j'aimerais ?
Je relevai la tête d'un coup et le dévisageai, les yeux écarquillés de surprise.
Il était vraiment spécial. Je n'arrivais pas à le cerner, à comprendre ce qui se cachait derrière son regard. On dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme. Pas chez lui. Son âme s'y trouvait barricadée, secrète.
Nous restâmes un long moment à nous observer, nos doigts toujours connectés.
Il était la preuve que l’on pouvait évoluer, se remettre en question, faire les bons choix, même après des années de passivité. Et pour cela, elle l’en admirait que plus, car il était plus simple de s’enfoncer dans sa médiocrité que de changer et d’aller de l’avant.
Elle ne voulut pas contredire son père. De toute façon il ne servait à rien de discuter avec lui. Il ne démordait jamais de ses opinions ni de ses convictions. A ses yeux, il était le seul à avoir toujours raison et la réalité se déformait à sa convenance pour coller à ses désirs.
La mélodie était alors devenue plus grave, plus triste. Un regret, une nostalgie qui avait pris Aby aux tripes. Quelque chose vivait là-dessous, quelque chose qui avait le droit de chanter, de faire de la musique, sans frontières, sans limite. Quelque chose qui l’attendait, elle, Abrielle.