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Citations de Carina Rozenfeld (230)


- Je me demande si ça ne devient pas trop petit pour nous aussi, murmura Ca, dont les pensées suivaient un cours mystérieux pendant ces quelques instants.
- Que veux-tu dire par là ?
- Tu ne te sens pas étouffer, parfois ? La ville, sa rue, le Centre... Tout est toujours tellement... identique.
- Mais a-t-on le choix ? On pourrait quitter la ville, mais pour aller où ? On ne sait même pas ce qu'il y a en dehors de notre territoire. Et puis l'Anneau est circulaire, on finirait par en faire le tour et revenir ici...
- Oui, mais avant de rentrer, ça ferait une belle balade...
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- Tu as des cours du passé ?
- Evidemment, sinon de quoi d'autre ?
- Nous, nous avons des cours d'histoire du futur...
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Ils pensaient que nous étions des insectes, des parasites, comme des termites...Que nous abîmions la nature. C'est pour cela qu'ils nous tuent. Parce qu'ils veulent protéger les arbres, les fleurs, les plantes de notre présence néfaste.
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Dans une tour immense qui rassemble les habitants du monde qui ont survécu au Grand Nuage qui a détruit la terre, la société s'est organisée par étages : les aériens en haut, puis après une guerre, les autres sociétés ont été repoussées vers le bas
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- Elon ? C'est toi ? Tu es rentré ?
Miracle. Son père se souvenait de lui et était assez sobre pour lui répondre. Depuis quand ça n'était pas arrivé ? Il ne se le rappelait pas. (...)
Le cœur d'Elon battait à toute allure. Il avait une conversation avec son père !
- Comment vas-tu, papa ?

- Bof, tu vois bien ... Je me tue à petit feu. La cirrhose finira bien par avoir ma peau, non ?
- Si c'est ce que tu veux ... murmura Elon, blessé de constater que le seul espoir de son père semblait être de disparaître un jour, le laissant seul pour de bon (note : Elon a perdu sa mère il y a des années, il ne revient voir son père que le WE, car il suit des études aux Etats-Unis).

- Tu seras mieux sans moi, tu sais, continua l'homme en écho aux pensées de son fils. Je ne suis plus bon à rien. Alors que toi, toi ... Tu es spécial !
Tu as un avenir magnifique devant toi.

La lumière se posa sur son visage ravagé par le chagrin et l'alcool.
Ses yeux injectés de sang, ses paupières lourdes, ses traits affaissés et sa barbe piquante et drue lui donnaient l'apparence d'un vieillard, alors qu'il avait à peine la quarantaine.

- Il serait meilleur si tu en faisais partie, papa, souffla Elon d'une voix tremblante. (...)

- Je sais que je ne suis pas un bon père. Tu mérites tellement mieux que moi.
J'aurais dû prendre soin de toi, quand ta mère est morte.
C'est juste que ... que je n'ai pas pu et je ne peux plus du tout maintenant, c'est trop tard.

Elon, je suis fier de toi et Lilly le serait aussi. Ta mère a toujours su que tu étais spécial. Elle voulait une vie meilleure pour toi et tu l'as.
L'Académie, on ne peut pas rêver mieux. Et tu vas vivre l'arrivée des Sphères Blanches, tu feras partie de la renaissance du monde.

Quant à moi, j'appartiens au passé. Je suis désolé de ne pas être là pour toi.
Je suis fier de toi ... répéta-t-il.

Elon se força à retenir les larmes qui menaçaient de déborder de ses paupières. Il n'avait pas échangé plus d'une phrase avec son père depuis des mois et voilà que ce dernier, en plus d'être soudainement bavard, versait dans l'émotion. Elon savait que quoi qu'il arriverait à l'avenir, il garderait ces mots comme un trésor précieux à chérir, quand tout serait noir, et quand son père aurait réussi sa dernière mission : rejoindre Lilly, sa mère.
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J’étais prête. Avec délicatesse, je posai le crin sur les cordes, ma main gauche en première position, et j’attaquai, comme échauffement, le prélude de Bach entendu plus tôt dans la voiture de papa. La corde de sol résonna grave, chaude, et les notes jaillirent naturellement, s’élevant dans l’atmosphère tiède, enveloppant aussitôt chaque brin d’herbe, chaque branche d’arbre d’un épais manteau musical, à l’unisson du souffle d’air qui faisait danser toutes les feuilles des chênes, des peupliers, des buissons de lauriers-roses, des oliviers frissonnants. Je me sentis, à ce moment précis, profondément en harmonie avec la nature. Jamais le prélude de Bach ne m’avait semblé aussi beau.
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Ses dix-huit ans se rapprochaient et elle se sentait dépassée par la vitesse à laquelle les dernières années avaient filé, la dépouillant de son enfance plus rapidement que prévu.
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Arthur savait qu'il n'allait pas changer de point de vue instantanément, juste parce que la vérité avait éclaté aujourd'hui, mais essayer de comprendre les gens permettait de mieux les connaître et les connaître signifiait ne plus avoir peur d'eux.
[...]
le garçon avait compris une chose : les gens n'étaient pas totalement méchants ni totalement gentils. Leurs personnalités se déclinaient en une infinité de teintes allant du blanc au noir, en passant par un dégradé de gris.
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C'était la sixième Terre qu'elle visitait. Jusqu'ici, elles avaient toutes suivi une évolution similaire et Clara s'était retrouvée face à un schéma identique : même niveau technologique ou presque, surpopulation, pollution, ressources naturelles en diminution constante. Donc risques de famine, de bouleversements climatiques, de pandémies.
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De plus, il comprenait bien que cette nouvelle génération de femmes, fortes, indépendantes, volontaires, n'obéissait plus aux codes et aux règles qu'on leur imposait autrefois. À présent, il fallait les inclure dans chaque moment de l'histoire, de la politique, du pays.
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Finalement, elle se demandait si elle ne préférait pas le monde des monstres. Ici, elle s’était déjà fait une amie, et comme tout le monde était bizarre et différent, elle n’avait pas peur de paraître bizarre et différente elle-même. Les humains étaient plus prompts à juger, et plus méchants entre eux…
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Ici, tout lui était inconnu : les reflets fantastiques, les formes, le parfum iodé.
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Avait-il envie de vivre deux cents ou trois cents ans en bonne santé, avec un physique de jeune homme, mais dans une routine assommante ? Rester enfermé chez lui avec son robot, à regarder les rêves des autres? Non. Cela lui paraissait plus effrayant que la mort elle-même. La non-vie. Oui, c'était à cela que se condamnaient la plupart des milliards d'hommes et de femmes dans la galaxie : la non-vie. (p.122)
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- Ce n'est pas parce que tu as l'habitude qu'on se moque de toi que je dois rester sans rien faire. Si personne ne dit que c'est mal, les gens vont continuer. Alors que la différence, c'est ce qu'il y a de plus beau.
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Est ce que ce qui est différent émerveille ou fait peur?
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-I like you come with us.
Bob sourit et corrigea gentiment la phrase.
-I would like you come with us.
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Je me figeai quelques instants, incertaine. Chaque interaction humaine, si enrichissante fût-elle, était un grand moment de stress pour moi.
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Elle accompagna ses paroles d’un geste pour rapprocher l’assiette de gâteaux, et je ne me fis pas prier pour me resservir. La sensation de faim était toujours aussi mystérieuse et curieusement agréable, parce qu’elle me faisait découvrir mon corps d’une façon étonnante. Mais celle de satiété était encore meilleure, surtout quand on se goinfrait de gâteaux aussi délicieux.
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J’avais momentanément été une femme, et j’avais aimé cela. J’avais ressenti tellement de choses, aussi bien dans mon environnement qu’à l’intérieur du corps d’Eva ! Je savais déjà que je ne pourrais pas m’empêcher d’y retourner. J’avais goûté à un fruit interdit, et j’en avais tellement apprécié la saveur qu’il fallait que je la retrouve, que je l’absorbe jusqu’à l’intoxication.
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– Un baiser…, avait-iel chuchoté. Pourquoi me donnes-tu un baiser ?
– Pourquoi pas ? Faut-il une raison à chaque geste ?
Sa s’était redressé sur ses coudes, le sommeil encore posé sur ses traits tel un voilage opaque.
– Non, c’est juste… Un autre, donne-m’en un autre !
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