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Critiques de Carina Rozenfeld (956)
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Moi, je la trouve belle

Alex, 11 ans, raconte comment, dans le cadre des « Échanges culturels interplanétaires », il est tombé amoureux de Myrlwen, une Slibuth de son âge. Parce qu'il craint les moqueries de ses camarades de classe, il ne sait pas quelle attitude adopter... Ce sont finalement ses vrais sentiments qui vont le faire à sa place.



La SF, dans cette histoire choupinette, sert de prétexte à pointer la différence et l'acceptation de l'autre (ici, surtout par rapport à son apparence physique). Une place insigne est laissé aux rougissements, palpitations et papillons dans le ventre qui vont de pair avec les premiers émois amoureux.

Un récit de faible longueur, sans véritable chute mais la sincérité des propos d'Alex m'ont fait apprécier ce tout petit roman pour lecteurs à partir de neuf ans.
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La chaussette de Proust

Aujourd'hui c'est mercredi et mercredi c'est… les histoires à Berni !

Les élèves sont entrés dans la classe, tel un troupeau de coquelicots dans un champ de rhinocéros.

Pirli, le perroquet perché sur les épaules de la petite Francine accompagnait cette entrée magistrale en sifflant l'air du Pont de la rivière Kwaï.

Les enfants paraissaient plus sages que d'ordinaire. Sandrine, la maîtresse d'école m'avait glissé dans l'oreille qu'ils se tenaient à carreau depuis ma dernière visite et qu'ils s'appliquaient davantage à leurs devoirs scolaires. La moyenne des notes remontait, elle était cependant encore inférieure à 10, on partait de très loin…

Dans le coin SVT de la classe, la petite Domi avait démonté le jukebox façon puzzle sans dire le moindre gros mot, tandis que tout près d'elle, dans un transat, le petit Pat tricotait un ouvrage assidument.

La petite Hélène, intriguée pour ne pas dire fascinée par cette scène insolite s'est approchée de lui.

« Dis donc Patounet, qu'est-ce que tu tricotes de joli comme ça ?

- Un cache-nez, ma chère Hélène, a-t-il répondu sans même relever le nez de son ouvrage.

- Un cache-nez ? Fichtre ! Mais dis-moi c'est quoi ces deux poches que j'aperçois là ? C'est un cache-nez à coucougnettes ? Mouhahaha !

- Non, c'est pour ma grand-tante Thérèse qui a un double menton », a répondu le petite Pat sans paraître un seul instant perturbé.

Alors Pirli, en s'envolant de l'épaule de la petite Francine pour aller se poser sur le porte-manteaux des enfants, s'est mis à pousser la ritournelle sur l'air de Marguerite de Faust :

« Elle roucoule, la belle Thérèse,

Tandis que son cousin Albert la... »

À ce moment-là on a vu la petite Francine, le visage décomposé façon Jack Nicholson dans l'affiche du film Shining, traverser la salle de la classe à toute allure. On aurait cru Antoine Dupont devant les SpringBox. Elle a fait un plongeon, plaquant au sol le pauvre oiseau tout ébouriffé, une main verrouillant son bec jaune.

On s'est tous regardés, ahuris.

« Mais que faisait donc le cousin Albert ? Quel est ce mot mystérieux ? a demandé innocemment la petite Chrystèle, les mains posées sur ses hanches et interrogeant à la cantonade les autres élèves.

- ... la soupèse ? a proposé la petite Anne-So.

-... la déniaise ? a renchéri la petite Isa.

- Lulu la nantaise ? a fait la petite Manue.

- Mais non c'est pas possible, a dit alors le petit Pat en comptant sur ses doigts fier depuis qu'il savait compter jusqu'à dix et même plus, on a affaire ici à un décasyllabe.

- Obèse, alors ? a fait la petite Marie-Caroline.

- L'apaise ? a tenté la petite Sonia.

- Tu brûles, Dudule ! » s'est exclamé Pirli sur un ton onirique.

Je voyais bien que Sandrine la maîtresse d'école était inquiète de la tournure des événements. D'une voix sereine mais ferme elle a alors proposé de résoudre l'énigme du mot magique plutôt sur la cour de récréation. L'autorité chez elle, c'est vraiment du grand art. Il était urgent que l'histoire commence.

Je me suis avancé vers les élèves qui s'étaient mis en cercle devant moi, tandis que Pirli comptait les plumes qu'il avait perdues dans l'affaire.

« Alors, Cher Berni, que nous as-tu apporté comme jolie surprise dans ta brouette facétieuse aujourd'hui ? a demandé la petite Chrystèle joviale et impatiente.

- As-tu enfin retrouvé le fameux livre égaré pour lequel tu nous as tenu en haleine depuis des lustres ? a demandé la petite Nico.

- Avant de présenter la couverture du livre en question, ai-je dit pour appâter un peu mon auditoire, il faut que je vous raconte tout d'abord comment je suis allé le récupérer auprès de ma médiathèque préférée. »

Les enfants ont soupiré, regardé vers le plafond, devant ce rituel qu'ils savaient incontournable. Sandrine, la maîtresse d'école a regardé très discrètement comme elle sait le faire, sa montre à gousset, façon le lapin dans Alice aux pays des merveilles.

Le petit Pat a dit : « Bon j'ai le temps d'aller tricoter un chandail pour tonton Émile.

- Et moi j'ai le temps de remonter le jukebox, a fait la petite Domi. »

La veille, je me suis en effet rendu dans ma médiathèque préférée. Je me suis aussitôt dirigé vers le rayon jeunesse et j'ai rencontré sa jeune responsable.

« Tiens, Berni ! Quel plaisir de te retrouver ici. Ça fait longtemps que tu n'es pas venu me voir, dis-moi.

- J'ai reçu une notification, le livre que j'avais réservé depuis très longtemps, et qui était égaré chez un abonné, est enfin disponible : La chaussette de Proust. »

Elle a consulté son écran : « Voyons, voyons. Mais oui cela me dit quelque chose, tu l'avais réservé durant les vacances d'été, tout ce temps à attendre Berni, j'espère que tes petits-enfants avaient autre chose à lire… Te voilà enfin un homme comblé, récompensé de ton attente, tu dois être aujourd'hui le plus heureux des lecteurs. » J'ai cru deviner un air ironique sur son visage.

« N'exagérons rien, ce n'est qu'un livre.

- Toute de même, tout de même, a-t-elle fait d'un air malicieux. » Puis changeant de sujet : « Je suis moi aussi contente pour toi, d'autant plus que cela survient juste avant mon départ », puis après avoir marqué une pause elle a ajouté : « je vais m'absenter pour quelques semaines… » Elle a sans doute vu mon étonnement se lire sur mon visage et elle a ajouté : « N'as-tu rien remarqué ? ça saute aux yeux pourtant, fit-elle désignant les rondeurs de son ventre, j'attends un heureux événement.

- Ah, c'est donc ça, je me demandais bien…

- Oh, toi tu sais parler aux femmes, allez hop ! hop ! hop ! J'ai du travail. À bientôt Berni. »

J'ai donc montré aux élèves la couverture insolite : sous un titre qui ne l'était pas moins, La chaussette de Proust, on voyait une machine à laver emplie de linge et par le hublot légèrement entrouvert on observait un étrange petit personnage ressemblant à un gremlin qui tenait dans sa bouche une chaussette. Visiblement tout ceci en intriguait plus d'un, à commencer par la petite Anna qui est sorti du rang.

« Berni-Chou, on ne peut que se féliciter de ce choix judicieux. Convoquer les grands auteurs classiques pour éclairer notre modeste compagnie. »

La petite Fanny a alors murmuré timidement en se tournant vers la maîtresse d'école : « Sandrine, tu n'avais pas dit que nous étions trop petits pour découvrir Proust et qu'il nous faudrait redoubler encore dix fois… ?

- Oui, j'ai dit cela, a répondu Sandrine la maîtresse d'école, mais je ne voudrais pas déflorer le mystère entourant la lecture de Berni. »

Alors justement, à propos de mystère, j'en ai rajouté une petite couche en prenant une voix grave, presque sentencieuse :

« Avez-vous connaissance de cette étrange malédiction qui plane sur la destinée des chaussettes qui partent dans les machines à laver ? »

J'ai marqué un silence pour impressionner mon auditoire, puis j'ai repris :

« La vérité est la suivante : de discrètes créatures rôdent dans les machines à laver en quête de nourriture... Ce sont de petits monstres, des mangeurs de chaussettes.

- Dis-nous, Berni-Chou, a fait la petite Anna, c'est pas parce qu'on a tous redoublé la classe de CE2 qu'il nous faut absolument nous raconter des carabistouilles. On n'est pas nés du dernier crachin finistérien, hein ! Crois-tu que c'est ainsi que nous allons progresser ? » Elle a pris à témoin l'ensemble de l'auditoire.

Sans me départir, j'ai poursuivi :

« Et Proust est l'un d'entre eux ! Proust est un adorable petit monstre.

- Haha ! Je savais bien que Proust était un monstre, je l'ai toujours dit, a fait la petite Dori, la bouille peinturlurée de crème au chocolat, tandis que la petite Anna me lançait des yeux furibonds.

J'ai alors planté le décor. Proust est désormais juste assez grand pour quitter ses parents, et partir vivre seul dans la machine à laver des nouveaux voisins. C'est là que nous faisons connaissance avec les deux enfants de la famille, Jordan et sa petite soeur Jade, grand frère footballeur et petite soeur admirative. Mais Proust est encore assez petit pour faire une grave erreur : se laisser voir par Jordan, un humain. ce qui est formellement interdit. Heureusement, Jordan ne vendra pas la mèche, et l'aidera même pour élaborer son mets favori, contribuant ainsi à son plus grand bonheur : une chaussette bien puante !

Là, les enfants de la classe se sont mis à rire, et je ne saurais dire pourquoi, toutes les filles ont montré du doigt les garçons en se moquant d'eux.

La petite Anna a vite été rassurée à la découverte de l'histoire, découvrant ainsi que le personnage principal n'avait rien à voir avec son auteur classique préféré.

« Mais alors, pourquoi l'avoir appelé Proust ? a demandé la petite Sonia.

- C'est peut-être parce qu'il s'agit de partir à la recherche de la chaussette perdue, a suggéré la petite Manue.

- N'y aurait-il pas ici l'idée d'une réminiscence ? a proposé la petite Francine, le souvenir d'une chaussette bien puante que les effluves de l'instant présent ramène dans la tendre mélancolie du passé.

- le temps est élastique comme certaines chaussettes, a soupiré la petite Anna lançant un vaste soupir de désolation en portant un geste à son front. »

Bon, tout ceci ne nous disait pas comment faire face à la réalité de ce mystère insoluble, une réalité presque aussi tragique que la fatalité de la tartine couverte de confiture qui, lorsqu'elle tombe, atterrit toujours du mauvais côté.

« Y a qu'à porter des chaussettes dépareillées comme je le fais, a suggéré la petite Sylvie, relevant le bas de son pantalon pour montrer ses chevilles.

- Ah ! C'était exprès ? a répondu en gloussant la petite Nico.

- On pourrait envoyer la petite Domi démonter les machines à laver avec la clef de douze de Patounet, a proposé la petite Anne-So.

- Moi j'ai une idée, a alors suggéré le petit Pat, on a qu'à faire comme pour les soutiens-gorges…

- Tu peux développer, Patounet, a dit la petite Hélène intrigues, tu as l'air d'en connaître un rayon sur le sujet.

- Ben oui, les bonnets des soutiens-gorges sont attachés l'un à l'autre. On a qu'à faire pareil pour les chaussettes.

- C'est ballot, a fait la petite Isa, et comment on va marcher ? on va sans cesse se prendre les pieds dans le tapis. Tu en as d'autres des comme ça ?

- Il suffit d'une ficelle suffisamment longue, a rétorqué le petit Pat du tac au tac.

- Je ne te raconte pas le bazar sur un terrain de foot. Pauvre arbitre ! a fit la petite Dori pliée en deux.

- Lol, a ajouté la petite Sonia.

- Bon, j'ai une idée, a proposé la petite Marie, on a qu'à disposer d'aimants cousus dans chaque chaussette et on n'en parle plus. »

Chacun a continué de suggérer des idées dignes du concours Lépine.

J'ai aimé proposer aux enfants cette histoire originale, pleine d'humour et de tendresse, où Carina Rozenfeld mêle habilement la fantaisie de l'intrigue et l'émotion, tandis que Marie Touly apporte sa petite touche facétieuse dans les illustrations.

La petite Gaëlle est sortie du rang, s'est dirigée vers moi tandis que je rangeais mes affaires. « Elle est chouette ton histoire. Moi aussi j'ai résolu le problème définitivement : je ne porte jamais de chaussettes. »

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Les sentinelles du futur

Elon vit en 2359, à une période où la Terre est à l'agonie, polluée. Nuts vit en 2659, la Terre va mieux mais une nouvelle menace fait des ravages. Grâce aux Sentinelles du Futur, des voyageurs temporels, et malgré les 300 ans qui les séparent, Elon rencontre Nuts et, ensemble, ils vont essayer de sauver le futur...

Un roman d'aventures et de science-fiction qui met l'accent sur la protection de la nature, l'entraide et la solidarité.

J'ai beaucoup aimé cette histoire de rencontre qui défie les règles du temps. Elon et Nuts sont deux adolescents blessés par la vie mais qui gardent en eux beaucoup d'espoir en l'avenir.

Un thème original et bien traité : à découvrir !
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Zalim, tome 1

Merci Babelio, merci Masse Critique, merci Scrinéo ! (et là je suis très content, car non seulement j’aime beaucoup ce que fait Scrinéo qui n’existe que depuis quelques années mais donne l’impression d’être là depuis bien plus longtemps, mais en plus on m’avait recommandé de découvrir Carina Rozenfeld et avec cet ouvrage c’est désormais chose faite)



Les royaumes d’Arensdaal et de Rashekin sont en guerre l’un contre l’autre depuis des temps immémoriaux, leurs rois se jetant l’un contre l’autre à chaque génération… Jusqu’à présent Arensdaal le pays des fjords l’avait toujours emporté, mais cette fois il est au bord de l’anéantissement : en passant par les montagnes plutôt que par la mer l’envahisseur est passé au nez et à la barbe de la fière flotte du roi Yalmar, et équipés de nouveaux canons et de nouveaux automates ses armées n’ont plus rien à celles de leur ennemi héréditaire… Pire, Zalim le démon gardien qui a toujours assuré leur victoire n’a plus donné signe de vie depuis près de 20 ans…





On suit la vie de cour avec Elyana la princesse d’Arensdaal, on suit les horreurs de la guerre avec Jad le jeune soldat de Rashekin, et avec le Premier Ministre Ederinn Maley on découvre les secrets du Zalim et le prix qu’il en coûte de faire appel à ses services… Toute la partie du récit où il cherche à découvrir qui est le nouvel hôte du démon a un petit côté gothique très plaisant. J’ai déjà lu/vu pas mal d’œuvres développant la même idée (y compris un épisode de "Legend the Seeker" ^^), mais celle qui est la plus proche de l’univers proposé par Carina Rozenfeld c’est "Les Larmes d’Artamon" de Sarah Ash. Toutefois les deux pays en guerre m’ont semblé appartenir à notre Scandinavie IRL, du coup j’ai pensé à la Grande Guerre du Nord (1700-1721) : entre clockpunk et steampunk on se retrouve avec un univers sailpunk présentant quelques points communs avec "L'Âge de la déraison" de Greg Keyes… C’est cool tout ça !



Après il y a des trucs qui m’ont fait tiquer, mais comme ils sont destinés au public cible tant pis pour moi :

- la princesse rebelle… Soupir ; la princesse lesbienne… Soupir

- l’inévitable romance adolescente… Mais ici pas soupir, car ici elle pourrait vite devenir intéressante

- le roi OSEF un peu forcé quand même, même si c’est atténué par les passages qu’on lui offre avant le grand final

- la classique dichotomie entre les ados et les adultes, toujours perçus comme trop sérieux ou pas assez responsables

- le sexe et la violence parfois pas super bien dosés ce qui aboutit à quelques passages bizarres dans un ouvrage YA

- pas trop compris quel était le rôle de la sorcière psychologue, et un peu de suspension d’incrédulité avec la manière dont Jad le déserteur est directement affecté à la sécurité du palais, et le déroulement de l’opération commando rashekine (dans un pays en état de siège personne ne contrôle 200 bidasses en vadrouille ?)





Sinon comme toujours un livre objet réussi, d’un bon rapport qualité / prix avec une illustration de couverture réalisé par un Benjamin Carré au meilleur de sa forme ! J’ai passé un agréable moment, je relirai volontiers d’autres ouvrages de l’auteure en sachant que celui-ci devrait sans nul doute trouver son public auprès des easy readers.
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Les sentinelles du futur

Une bonne dystopie, au rythme fluide et aux personnages attachants.

Les thèmes sont assez similaires à ceux d'autres dystopies, notamment la saga des Eveilleurs, mais la construction est originale en intégrant la possibilité de voyage temporel : on peut passer de 2359 à 2659 ...



En 2359, Elon vit sur une planète dévastée par le changement climatique.

Le ciel gris, les divisions, les guerres, les restrictions de nourriture, la chaleur moite et permanente ... Elon, orphelin de mère, voit de temps en temps son père, mais sa vraie famille, ce sont Micko une jeune Japonaise qui a échappé à la submersion de son ancien pays, et Gérème son amoureux, qui ne rêve que de botanique depuis qu'il a passé une journée dans le futur.

Elon voit aussi Phoebe et d'autres élèves de la prestigieuse Académie qu'il a intégrée, aux Etats-Unis, et où il suit une formation de pilote.



Avec ses amis, Elon rêve d'un monde meilleur, plus vert, où l'on respire

on leur promet ce monde, avec les Sphères de l'Espoir, des sphères blanches assurant l'avenir énergétique, le retour de la biodiversité, et l'arrivée d'une paix sur Terre ... ces sphères qui doivent bientôt arriver : dès 2360 ... mais comment ? Qui les créera, comment arriveront-elles ?

Pour répondre à ces questions, et par curiosité, des Sentinelles sont envoyées dans le Futur, régulièrement ...



Un jour, les Sentinelles découvrent que la Terre est attaquée ...
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Le feu secret - Intégrale

Une duologie en un seul tome, parce que j'aime bien les intégrales et aussi parce que j'ai l'impression que c'est la seule façon pour moi de terminer une série !

La trame de fond est très tendance : de la magie, des ados en danger de mort qui découvrent qu'un monde secret existe et qu'ils ont un destin à accomplir, une prophétie à faire mentir. Avec moi, ce genre de sujet, ça marche toujours. Si tant est que ce soit bien écrit et je plonge dans un nouvel univers avec plaisir.

Là encore, ça a bien fonctionné. J'ai surtout bien aimé l'accroche, la rencontre fracassante avec Sacha. Ça met rapidement dans l'ambiance et lorsque l'entrée en matière est bien réussie, la suite se déroule forcément bien et on a plus tendance à pardonner les petits défauts qui suivent, comme la façon dont Sacha et Taylor se rencontrent qui m'a parut "fabriquée" ou les histoires d'amour qu'on voit arriver de loin.

Malgré tout, l'intrigue est menée tambour battant. Après une présentation qui prend agréablement son temps dans la première partie, une dynamique et du mouvement se mettent en place dans la deuxième partie. Les personnages voyagent et passent à l'action, le moment fatidique se rapproche et la tension monte.

Ce fut donc une bonne lecture pour laquelle je suis contente de l'avoir lue en one-shot.
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Les sentinelles du futur

Alors que la Terre et l'humanité sont menacés d'extinction, les sentinelles du futur explorent l'avenir afin de tenter de trouver une solution, un avenir. Ces incursions dans le futur ont permi de déceler une date où la Terre serait à nouveau habitable mais sans en découvrir la raison. D'où viennent les sphères blanches qui semblent produire l'énergie et pacifier cette nouvelle ère ? C'est alors que l'impensable se produit pour Elon et ses amis : une nouvelle menace surgit... Faut-il venir en aide aux hommes du futur ?



Un roman centré sur la relation homme environnement qui mêle aventure et réflexions sur la place de l'homme sur Terre. C'est un livre très positif et dynamique qui tente de proposer des solutions tout en racontant une jolie histoire. Un récit simple au départ mais la solution apportée se révelera complexe et intéressante. A découvrir !




Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Le démêleur de rêves

Bonjour, belle journée ? J'espère que oui, mais dans tous les cas, ce livre est là pour vous remonter le moral :D



C'est avec grand plaisir et surprise que je découvre Carina Rozenfeld. J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque en le prenant grâce à sa couverture et à son titre inspirants, et croyez-moi, le hasard fait bien les choses quelquefois !



Pour vous faire simple, on est dans le futur, les planètes de la galaxie sont toutes reliées par un fil très résistant appelé : Le Fil (très recherché le nom, vous me direz, mais je n'y peux rien :D), et ce fil permet de voyager rapidement entre les planètes. Les gens sont devenus des légumes, ils passent les journées chez eux et gagnent de l'argent de chez eux aussi. Leurs courses sont livrées par des robots. Pour faire court, quasiment plus aucun contact humain entre 90% de la population mondiale (élevée à 30 milliard je crois, toutes planètes confondues !!).

Dans ce futur, certains ont le pouvoir de rêver, et d'autres celui de démêler les rêves. Un beau jour, GuidéOnn, grande célébrité et démêleur de rêves, va demander à Neven (un autre) les rêves d'un de ses rêveurs, sans préciser les raisons, tout en menaçant Neven. Ce dernier va alors ce pencher sur les rêves du mystérieux rêveur et sa vie va alors basculer...



Je ne sais jamais si mes résumés sont clairs et compréhensibles, mais j'espère que vous avez compris (sinon, j'en suis désolé ^^'). Je viens de finir cette lecture, donc, et j'avoue avoir beaucoup aimé. Le titre et la couverture, comme dit avant, m'ont fait partir sur un bon apriori, et l'histoire est assez prenante. J'ai, au passage, beaucoup aimé le fait que l'auteur utilise Jethro pour introduire sa fille dans l'histoire, ça permet d'avoir un aperçu plus directe sur la société.



Cependant, en étant un lecteur plutôt facile en terme de lecture, j'ai remarqué que l'écriture était simple, ne se démarquait pas des autres auteurs, et qu'on savait ce qui allait se passer dans l'histoire avant de l'avoir lu... si vous voulez, j'ai compris la fin de l'histoire grâce à une hypothèse émise dans le Prologue, ce qui est dommage car il n'y a eu aucune surprise quand je l'ai confirmée à la fin...



De plus, (SPOILER)



A part ces quelques points que je voulais surtout souligner, ce ne sont que des détails qui me dérangeaient légèrement, et le livre reste très plaisant, dans l'histoire comme dans le message de celle-ci. Je recommande plus à un public jeune ado, du fait de sa simplicité (qui n'est d'ailleurs, pas un point négatif :D).



Bref, j'espère que vous appréciez cette critique ! Je vous souhaite à tous de bonnes lectures, une bonne rentré à tous, et 190 critiques !! ;)
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Horizon

Avant-dernier rendez-vous de la Décade de l’Imaginaire 2014, L’Atalante nous propose ce coup-ci une nouvelle d’une de ses dernières recrues pour son compartiment jeunesse, Carina Rozenfeld, qui mise sur de la science-fiction galactique.



Dès les premières lignes, à suivre cet Evan qui est en charge d’Horizon, son lieu de vie mais aussi la voix qui communique avec son esprit par télépathie, on se dit que nous avons affaire ici à une intelligence artificielle pouvant accéder à la conscience de chacun de ses voisins. En fait non, pas du tout, c’est plutôt un astéroïde doué de conscience qui accueille depuis deux cents ans des milliers de Terriens, devenus Olphites, sur sa surface.

Cette façon d’aborder le futur de l’humanité dans l’espace est originale. On retrouve un ton relativement jeunesse avec cette nouvelle, et ce n’est pas déplaisant puisque le récit se veut initiatique, frais et exploratoire, même si le personnage principal est un gars vieillissant qui a plus de choses à perdre qu’à découvrir. Tout au long de cette courte histoire, les opportunités s’ouvrent toujours un peu plus, seule la chute finale gâche, selon moi, cette progression, posant encore d’autres questions insolubles pour ce format.



Horizon est donc une belle idée, un peu trop large pour une telle nouvelle, mais mérite quand même le détour. Pour découvrir davantage le style de Carina Rozenfeld, le roman La Quête des livres-mondes, tome 1 : Le livre des âmes est à 2,99€ en numérique.



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La symphonie des abysses, tome 1

Voici une lecture déroutante qui a su me conquérir pour son originalité, en particulier à partir de la seconde partie ! Le début semble être assez classique : on se retrouve face à une société entourée d’un mur protecteur où la musique est interdite… De nombreuses règles régissent le quotidien de ces citoyens qui ont tout intérêt à suivre cette dictature imposée… Abrielle, l’héroïne, est souvent pointée du doigt, car lorsqu’elle avait quatre ans, la malheureuse enfant avait poussé la chansonnette en jouant gaiement. Sa mère a réussi à lui épargner la mort en raison de son jeune âge… Hélas, depuis ce jour, Aby est rejetée par l’ensemble des habitants. Les persécutions vont assez loin ; il ne s’agit pas uniquement de mots blessants… C’est surtout Braden, son ancien ami d’enfance, qui va pousser l’adolescente à fuir pour survivre… J’ai été très intéressée par le personnage de Braden (même si je l’ai régulièrement insulté) : il est violent, amoureux, colérique, mauvais, possessif, blessé et torturé par la mort de son père… Il désire autant qu’il hait Aby… On voit vraiment à quel point il est tiraillé et rongé par ses sentiments… Hélas, ce gardien de nuit laisse souvent parler sa rage plutôt que son amour et finit toujours par regretter ses gestes… Abrielle est également partagée, cependant ses doutes sont surtout dus au changement de comportement de son ancien ami… Même si elle est affreuse, leur relation est assez intéressante à découvrir au fil des chapitres.



Je pensais qu’on allait rester sur une dystopie classique avec une héroïne différente des autres et obligée de fuir ses origines pour s’élever, néanmoins je me suis fourvoyée… La moitié du roman abandonne Aby pour se concentrer sur Sa et Ca, deux créatures asexuées résidant sur la même île que les humains. Le lecteur se retrouve alors face à une autre société, de nouvelles règles et des injustices différentes mais pourtant bien présentes. Ici, l’amour et le contact sont prohibés… Mais c’est surtout le passage d’enfant/adolescent à l’âge adulte qui m’a passionnée ! Les êtres sont « neutres », il faut réaliser une cérémonie douloureuse afin de devenir quelqu’un : on choisit son sexe, son prénom et son métier… Or, Sa et Ca s’aiment… Ces deux êtres au « corps inachevé » n’ont pas le droit de vivre cette romance qui peut leur coûter la vie… Un autre problème vient s’ajouter : les deux tourtereaux veulent devenir des hommes ! Il y a donc toute une réflexion sur l’acceptation de l’autre, de l’homosexualité, du corps humain… L’histoire de Sa et Ca m’a beaucoup touchée…



Les trois protagonistes vont évidemment finir par se croiser et vont longuement discuter. J’aime beaucoup les sujets soulevés par Carina Rozenfeld : ils sonnent juste et sont d’actualité. Derrière cette aventure émergent de nombreuses thématiques qui peuvent faire débat et qui poussent à la réflexion sur le monde, les sociétés et l’individu… Je suis curieuse de voir quels chemins vont emprunter le trio… En tout cas, je suis agréablement surprise par ce roman young adult ! Il comporte quelques défauts comme le début un peu long, un changement de narration brutal et déstabilisant ainsi que des personnages assez manichéens, mais j’adhère ! À voir ce que nous réserve le second et dernier opus !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Phænix, tome 1 : Les cendres de l'oubli

Aimant beaucoup les mythes, il me tardait de découvrir cette réécriture du mythe du phénix. J'ai lu énormément de réécritures en particulier de mythes grecs. Mais jamais je ne m'étais frottée au mythe du phénix. Je connaissais vaguement le mythe d'un oiseau qui renaît de ses cendres. Sans plus.

J'ai bien aimé cette réécriture.

L'histoire est romantique. Anaïa une jeune femme de 18 ans vient s'installer avec ses parents dans le sud de la France. Elle entre à la fac et retrouve une amie d'enfance Garance. Ses parents ont emménagé dans l'ancien mas de son grand-père pour en faire des gîtes. Anaïa n'est donc pas en terre inconnue même si elle a laissé de bons amis à Paris. J'ai bien aimé que cette histoire se situe à la fac car je m'étais un peu lassée des romances de lycéens (twilight et cie). L'héroïne est donc plus mûre et plus libre aussi. J'ai aimé découvrir son cursus artistique en particulier les cours de théâtre et de musique. L'auteure qui a une solide formation en musique en a fait une base solide dans le roman. C'est la première fois qu'en lisant un bouquin je me retrouve à surfer sur youtube pour aller écouter des chansons. En plus, je dois avouer que j'ai eu des gros coups de coeur! Anaïa est violoncelliste. Elle rencontre Eidan un musicien et Enry. Voilà encore un trio amoureux. Mais là où ça change c'est la dose de fantastique (et pas de vampire!). Il se passe des choses étranges. Anaïa doit se souvenir.

Si dans ce premier tome, Anaïa passe beaucoup de temps à réfléchir et à essayer de se souvenir, le tome 2 (que j'ai commencé) à un rythme plus rapide suite à des révélations.

Quelques longueurs dans ce roman, l'impression parfois de tourner en rond. Mais pas si gênant que ça finalement.

Lecture très intéressante si on fait abstraction de ces petites longueurs.
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La symphonie des abysses, tome 1

La Symphonie des Abysses est une dystopie Young Adult, écrite par Carina Rozenfeld, publiée en 2014. Ce premier livre ouvre les portes à une saga bien mystérieuse.



Aussi, j'ai eu la chance au SDL de rencontrer l'auteure et de repartir le sourire aux lèvres avec une belle dédicace et une jolie photo !



L'histoire ... L'anneau, immense atoll paradisiaque, a en son centre Le Cercle, grande étendue d'eau circulaire. Autour, des villages, très éloignés les uns des autres sont enfermés par Le Mur, une trentaine de mètres de hauteur, électrifié, infranchissable.

Abrielle vit dans un petit village où il est interdit de chanter et de faire de la musique, où la vie des habitants est dictée par un règlement intérieur et où chaque journée est identique. Dans un autre village, habitent des habitants mystérieux où les interdits sont encore plus terribles : il est impossible de toucher et d'aimer.

Quiconque enfreindra ces interdits, sera condamné à mort.



Mon avis ...



Avant tout de chose, je souhaitais souligner que la couverture était très jolie, attrayante. Un plaisir d'ouvrir ce livre !



La plume de l'auteure est des plus agréables : simple et fluide elle sait nous amener dans un univers mystérieux où les interdits sont impensables, délirants, complètement farfelus. Il est inimaginable de vivre dans un tel monde. On comprend sans mal l’étouffement et la lassitude des personnages, ce qui les pousse à braver les interdits.



La lecture est vraiment prenante. 1 page puis 2... 3 ... 20 ... 50 ... 100 ... 200 ... 400 ! Quoi ! Déjà ? Un véritable page turner ! On est captivé par l'histoire en se demandant sans arrêt quel bonheur ou malheur arrivera, quelle issue prendra cette aventure. Ce n'est pas dans le tome 1 que notre curiosité sera assouvie quant à cette interrogation !



Sans trop vous en dire, car ce livre est riche en surprises, j'aimerais vous dire que ce tome 1 est fait en deux parties. La première est prenante, on suit l'histoire d'Abrielle, une réminiscente. L'auteure pose ici le contexte de l'histoire sous forme de flashback et en narrant la vie quotidienne d'Abrielle et de l'interdit qui fait d'elle une personne à part entière. La fin de cette partie pourrait faire un suspens incroyable pour un deuxième tome ! Je vous l'assure. On a les yeux écarquillés, la bouche en O ! (Vous voyez ?!)

La deuxième partie est un fort rebondissement. On pouvait s'en douter mais pour ma part, pas de cette manière. Un autre point de vue. Un univers différent et pourtant si proche de celui d'Abrielle. Un monde sans pitié, frustrant qui nous met sans mal en colère. Une deuxième partie très plaisante, encore plus que la première.

Cependant, la début de cette partie m'a surprise : Y a t-il des fautes d'orthographes ? Est-ce moi qui ne comprend strictement rien ? Cela m'a un poil énervé... Fort heureusement, on comprend bien vite !



Tout au long du livre, nous avons les réponses à nos questions. Parfois, l'auteure répète certaines explications et émotions. Cela ne m'a pas dérangé dans la mesure où ca permet d'appuyer davantage sur certains points qu'il ne faut pas oublier.



Bref, un livre avec des personnages très attachants, sensibles mais avec une grande force mentale et un immense courage. On les soutient et ils nous font traverser pleins d'émotions : de la tristesse, de la rage, encore de la tristesse, de la colère encore une fois et rarement de la joie. Une vie parsemée de joie trop rare où domine l'injustice et l’incompréhension : la faute à des personnages méchants et inhumains !



La fin du livre nous laisse en plein mystère ! Pourquoi ! Le prochain tome n'est qu'en Novembre ! Frustration.



Je vous conseille fortement ce livre, jeunesse sans trop l'être, qui vous fera voyager dans un monde où l'inimaginable est possible ...



Suite + ma dédicace sur : http://paroledelea.wordpress.com
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La Quête des Livres-Monde, Tome 1 : Le Livre ..

Un déclinaison moderne sur le thème des super-héros. Ezéchiel dit Zec découvre un soir des excroissances dans son dos, ces bosses se transforment en ailes. Il apprend très vite par la suite qu'il est originaire d'une planète détruite par l'Avaleur de Mondes et qu'il n'est donc pas humain. C'est alors que, sous l'égide d'Eyver, ancien membre d'un conseil de sages venus sur Terre pour préserver le souvenir de Chébérith et assurer sa survie grâce aux Livres-Monde renfermant la planète et ses habitants, Zec se lance dans la quête aidé d'Eden et de Louis de ces fameux Livres-Monde dissimulés sur Terre par les émissaires chébériens.

Original et très moderne, cette variation super-héroïque n'est pas sans rappeler les poncifs du genre comme Superman par exemple mais le style est très simple voire simpliste parfois, les péripéties un peu trop simples à résoudre parfois. Le grand méchant de l'histoire apparaît comme un brin invincible du fait de son aspect "divin". A voir si je lirai la suite parce que, même si les personnages sont mignonnets ils ne sont pas très complexes et le triangle traditionnel semble un peu trop évident. Une lecture facile et distrayante mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.
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E.V.E

Carina Rozenfeld sait m'embarquer dans ses histoires, ses romans pour ados, moi l'adulte. Chaque fois je me fais avoir.

Encore une fois, 2 pages suffisent pour me capter.

E.V.E a beau être une intelligence artificielle, on s'y attache. A tous les personnages en fait. Il y a du sentiment, mais pas trop, juste bien dosé. Et il y a de l'action, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est simple, les pages ont l'air de se tourner toutes seules (si ça ce n'est pas de la science-fiction!).

La surveillance 24/24, l'AI aux commandes, cela parle à mon côté parano, et j'aime ça.

En plus, l'histoire tient en un seul volume ! Alors que demande le peuple ?
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Zalim, tome 1

« Zalim » est un ouvrage qui m'a attirée grâce à sa superbe illustration en couverture et son résumé accrocheur. Malheureusement, je n'avais pas fait attention à ce tout petit « 1 » à côté du titre... Ainsi, cet ouvrage est bien le début d'une saga et non d'un one-shot... Et c'est ce qui m'a le plus déçue dans ma lecture. En effet, on pourrait considérer ce livre comme une mise en bouche puisque l'auteure va prendre le temps pour planter son décor, permettre de rencontrer les nombreux personnages et faire planer le mystère autour de ce fameux monstre s'appelant Zalim. Hélas, l'action vient très très tard et on ne sait finalement rien de cette créature si ce n'est l'identité de son hôte. (Pour ma part, j'avais deviné qui c'était, car Carina Rozenfield dissimule plusieurs indices au fil des chapitres...) De plus, je m'attendais à frémir face à ce démon... Mais non. On assiste à quelques carnages, mais rien d'effrayant non plus. C'est finalement très frustrant d'en savoir à pleine plus que la quatrième de couverture... D'ailleurs, si j'avais eu la suite sous la main, j'aurais enchaîné avec le second tome pour avoir des réponses !



La plume de l'auteure est travaillée et très agréable à lire. Grâce à son système de narration alternée, elle permet d'avoir une vision d'ensemble, de comprendre les liens entre chaque protagoniste et de découvrir les faces cachées d'une poignée de personnages... Mais pas que ! On apprend ainsi pourquoi les deux royaumes sont en guerre depuis des générations et comment le peuple d'Arensdaal a toujours eu le dessus... Mais à quel coût... Sans imposer des scènes sanglantes, Carina Rozenfield parle des assauts que subit Arendaal : le vent tourne, les pertes sont nombreuses et les troupes sont obligées de reculer... À moins d'un miracle, les guerriers de Rashekin vont l'emporter. On a là un bon décor plutôt sombre et adulte qui me plaît beaucoup.



Les personnages sont plutôt attachants, même le roi qui apparaît pourtant comme un porc qui préfère se goinfrer plutôt que de s'occuper de son royaume en péril. Même si certains sont un peu clichés, j'ai trouvé les protagonistes bien plus intéressants dans « Zalim » que dans « Les clefs de Babel » où les héros manquaient parfois de profondeur. Cela dit, je pense que les personnages ont encore leurs preuves à faire dans la suite de la saga. J'ai la sensation que beaucoup ne se sont pas assez dévoilés et vont faire tomber leur masque par la suite...



Cet ouvrage est donc plutôt agréable, mais souffre terriblement de rythme. Sa lenteur peut dissuader certains lecteurs de s'attaquer au reste de la saga. De plus, l'auteure ne se contente pas d'une romance, mais de plusieurs... Ce qui n'était pas forcément nécessaire. Une ou deux auraient été amplement suffisantes. « Zalim » possède donc plusieurs qualités et quelques défauts. Il faudra que je voie si les autres lecteurs de ce roman ont ressenti les mêmes choses que moi. Quoi qu'il en soit, je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cet envoi ainsi que pour le joli marque-page qui accompagne le livre !


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Doregon, tome 1 : Les portes de Doregon

En Résumé : Je ressors de ma lecture du premier tome de cette trilogie jeunesse avec un sentiment mitigé, mais tout de même plutôt positif. La narration se révèle originale par son mélange de « ce qui se passe » et « ce qui aurai dû se passer », mais a pour conséquence d’enlever toute véritable surprise à l’histoire. L’intrigue se révèle plutôt solide, mais m’a tout de même paru traité de façon trop rapide et par moment trop facile. Le gros point fort du récit c’est la capacité de l’héroïne de voyager à travers les peintures dans différents univers fascinants et passionnants, mais aussi de pouvoir voyager à travers les lignes du temps. Par contre, j’avoue, je n’ai jamais complètement accroché aux personnages, tombant parfois un peu trop dans les clichés. Les seuls moment ou ils m’ont touché ce sont lors de leurs moments de faiblesses et de doutes ; seul Moone sort un peu du lot se révélant plus complexe à mon goût. La plume de l’auteur se révèle simple et entrainante mais j’ai trouvé qu’elle tombait un peu à plat dans les dialogues. Concernant la conclusion elle a réussi à m’emporter à travers la tragédie que va frapper Mia. Un roman qui, selon moi, devrait plaire au public cible qu’est la jeunesse, mais dont j’ai eu un peu de mal à complètement entrer dedans. Je lirai la suite, je pense, mais elle ne fait pas partie de mes priorités.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Phænix, tome 1 : Les cendres de l'oubli

Après avoir découvert l’auteure française Carina Rozenfeld avec son tout dernier roman Zalim, lecture pour laquelle j’étais sortie assez déçue, j’étais malgré tout curieuse de la découvrir dans ses romans plus anciens, chose faite aujourd’hui avec ce premier tome de Phænix, Les Cendres de l’oubli sortie en 2012 qui avait rencontré un certain succès et qui, déjà à ce moment-là, me donnait plutôt envie.



Anaïa, jeune adulte qui vient de passer son bac, vient de quitter la capitale avec ses parents pour découvrir les joies de la vie en Provence. En quittant ses amis et son quotidien parisien, Anaïa semble perdue au moment de commencer la fac de lettres. Pendant que ses deux parents s’acharnent à transformer le mas familial en chambres d’hôte, Anaïa découvre la vie étudiant de façon plutôt particulière et deux jeunes hommes Eidan et Enry n’y seront pas pour rien. Ces deux jeunes hommes semblent la connaître depuis longtemps et la presse pour qu’elle se souvienne, oui mais de quoi ?



En commençant l’histoire, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la « vague Twilight » : jeune adulte qui arrive dans une nouvelle ville où elle ne connaît personne, un beau garçon mystérieux qui semble avoir des pouvoirs mystérieux, des choses étranges qui se passent, un triangle amoureux qui se profile… J’ai toujours quelques difficultés avec les romans qui cherchent la facilité et il est toujours difficile pour me convaincre par la suite. Cependant j’ai tenu le coup car la mythologie autour du phénix m’intéressait grandement et je voulais savoir comment l’auteure allait développer cela et grand bien m’en a fait car j’ai beaucoup aimé ce roman.



L’auteure, malgré une écriture qui se veut « jeune » (mais qui est un peu à côté de la plaque par moments, il faut l’avouer), nous tient complètement en haleine et arrive à distiller parfaitement des éléments pour nous faire douter ou comprendre certaines choses. J’ai également énormément aimé la place de la musique dans ce récit. Anaïa est une musicienne (violoncelliste pour être plus exacte) et aura, à plusieurs moments du roman, l’occasion de jouer de son instrument (que ce soit de la musique classique ou même plus contemporaine). A plusieurs moments forts du roman, l’auteur et ses personnages feront le lien avec des musiques et j’avoue avoir découvert des musiques vraiment sympas, merci Carina Rozenfeld ! De plus, les réseaux sociaux ont également leurs places dans ce roman (le roman datant de 2012, il est donc question ici d’MSN) : chaque chapitre se terminant par un changement de statut d’Anaïa (qui enchaîne souvent à une petite conversation avec les autres personnages) et j’ai trouvé que cela apporte vraiment quelque chose à l’histoire et offre un certain dynamisme. Le triangle amoureux est fait de façon intelligente et ne m’a dérangé à aucun moment.



Les pages se tournent toutes seules et on a envie d’avoir le fin mot de l’histoire et que Anaïa se souviennent enfin mais le récit n’en reste pas moins sans défaut. Un peu de la même façon qu’avec Zalim, j’ai trouvé que les personnages manquaient de saveurs et d’originalités (y a-t-il vraiment une différence entre ses deux meilleures amies, Garance et Juliette ?). L’héroïne, plutôt basique dans son genre, manque de crédibilité par moments et reste un peu trop naïve. Mais bon finalement, ses défauts, je m’en fiche un peu, car j’ai passé un super moment de lecture, Phænix m’a fait un bien fou et cela faisait un moment que je n’avais pas dévoré un livre aussi rapidement.



Bon je vous laisse, Anaïa, Eidan et Enry m’attendent pour la suite de leurs histoires !
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Zalim, tome 1

Reçu dans le cadre de la dernière Masse Critique Jeunesse, je remercie les éditions Scrineo et Babelio pour l’envoi de ce roman. Les éditions Scrineo est une maison d’édition que je découvre petit à petit et que j’apprécie particulièrement car je trouve qu’ils osent proposer des récits originaux et toujours accompagnés de superbes couvertures (et Zalim ne fait pas exception). Ecrit par l’auteure française Carina Rozenfeld, j’ai été d’autant plus heureuse de recevoir ce roman car, malgré qu’elle soit une auteure jeunesse/young adult plutôt reconnue (notamment avec ses séries telles que La Quête des Livres-Monde ou encore Phaenix), je la découvre seulement aujourd’hui avec son dernier roman.



Zalim est un roman de fantasy qui se situe dans un univers très fortement inspiré de la Norvège. Deux royaumes s’affrontent perpétuellement : le royaume d’Arensdaal et celui de Rakeshin. Le royaume d’Arensdaal a l’habitude de toujours sortir victorieux des différents conflits qu’il y a pu y avoir au cours des siècles grâce à un élément non négligeable : Zalim. Zalim est un esprit qui possède « la puissance et la souplesse de la panthère, la vitesse du guépard, la vue de l'aigle, les défenses de l'éléphant, à la charge du rhinocéros, la force du scarabée, le feu et les ailes du dernier dragon ». La famille royale d’Arensdaal est la seule à connaître les secrets de l’invocation de Zalim. Une fois l’esprit invoqué, celui-ci part à la recherche d’un hôte et inhalera toute conscience et énergie du malheureux élu pour ensuite tout détruire sur son passage.



Dans ce premier tome, nous suivons différents points de vue : celui de la princesse et héritière du trône d’Arensdaal, de sa sœur, du premier ministre, de la future fiancée du roi, d’un soldat de Rakeshin et même celui de Zalim. Une nouvelle guerre vient de commencer entre les deux contrées et pour la première fois, Arensdaal est en mauvaise posture. Après un temps de réflexion, Zalim est invoqué. L’hôte n’ayant aucune conscience d’être possédé quand l’esprit prend le dessus, le suspense est à son comble et même le lecteur n’a pas la réponse à cette question.



J’étais sûre de mettre un coup de cœur à ce roman. Tout était là pour me plaire : un roman de fantasy avec deux royaumes en perpétuelle guerre, un univers inspiré de la Norvège, un esprit malfaisant qui détruit tout sur son passage, … Malheureusement, je ressors de cette lecture plutôt mitigée. Mes attentes étaient trop hautes et souvent dans ces cas-là, je suis déçue, dommage.



Malgré une plume très agréable, j’ai trouvé que Carina Rozeneld avait un peu tendance à s’éparpiller dans son récit. L’auteure diverge pas mal notamment concernant les romances des personnages. D’abord trop nombreuses (on n’a pas un seul personnage sans romance en cours) et trop rapides, ces différentes histoires d’amour n’apportent rien au récit et nous éloignent carrément de l’action en cours. Les personnages manquent réellement de nuances, de personnalités et même de crédibilités et il a été assez difficile pour moi de m’attacher à eux. Concernant Zalim, j’ai été énormément déçue (et je pense que c’est ma plus grande déception de ce roman), je m’attendais à un être un minimum horrifique, qui a chaque apparition me mettent un peu le frisson ou instaure une ambiance particulière. Je sais que Zalim est un roman jeunesse mais je m’attendais quand même à ressentir quelque chose. Et rien du tout…. Le fait que l’on suive à certains moments son point de vue et que l’auteure ait pris la décision de le faire parler a tous décrédibilisé et c’est vraiment dommage.



Malgré ces éléments qui m’ont dérangé, Zalim n’en reste pas moins un roman avec beaucoup de qualités. Le récit se lit très vite car on est pris par le récit. L’auteure sait tenir son lecteur en haleine et on tourne les pages sans s’en rendre forcément compte. Les nombreux points de vue proposés par l’auteure offrent un dynamise certain au récit. Le secret autour de l’hôte nous rend acteur du récit car on est à l’affût de tout indice que peut nous laisser l’auteur et cela c’est une des grandes qualités du roman.



J’ai lu à de nombreuses reprises que Zalim n’était pas le meilleur roman de l’auteure. Malgré les nombreux défauts que j’ai relevés et qui m’ont gêné à la lecture, je pense que mon principal souci avec ce roman était que j’en attendais énormément car, au final et en prenant un peu de recul avec ma lecture, Zalim possède de nombreuses qualités. C’est donc avec plaisir que je retenterai l’aventure avec Carina Rozenfeld en essayant de ne pas mettre la barre trop haute cette fois pour me laisser surprendre.
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Phaenix, Tome 0 : Âmes soeurs

Phaenix, Tome 0, de Carian Rozenfeld – R-jeunes adulte, 36 pages – 2012

Salut les Phoenix en chocolat !! Aujourd’hui on va parler de… Nous, les Phoenix ? Enfin à une Lettre près, lol ! On va voir si ça fait sens ou non. Le livre paraît extrêmement court ! Allons y.

Une collection dirigée par Glenn Tavennec – Hmm, si ça me plaît et qu’ils aiment les Phoenix, faudra peut-être que je leur envoie un manuscrit ou deux…

Comme d’habitude on part en aveugle, pas lu de résumé à part le mien, pas de regard sur les autres critiques – Sur conseils de… Personne apparemment ?! Pas selon mes notes en tout cas… Bref si c’est Toi qui m’as inspiré ce choix de Livre, hésite pas à me le rappeler que nous rendions à César…

Il est marqué dans l’intro que Carian (l’auteure ) est très disponible pour ses lecteurs, alors voilà, si tu me lis, Carian, sache que j’aime beaucoup les Phoenix et le chocolat !! : -)…

J’aime bien l’évocation des paysages du Var, les bouquets de lavande etc…

Quant à l’héroïne, elle semble triste à mourir dès le départ !! Elle passe des nuits épouvantables et n’a plus le sens de l’humour… Elle est condamnée à la revoir « elle »

Y’a des clins d’œil aux mythes Grecs, je trouve toujours cela enrichissant ! Les mythes Grecs qui prennent une part importante dans l’œuvre. Quelle est la part de mythologie « académique » et la part d’invention ? Je ne sais pas ! Si vous avez la réponse, dites-le-moi. : )…

Psyché va être l’amante de plus d’un Dieu !

Et ça cite Alain Souchon « J’ai perdu tout ce que j’aimais » quel choix de citation/citation sinistre !!

Un Livre « rikiki » qui oui peut paraitre bien mais déjà je baisse la note parce que c’est culoté de sortir un Livre aussi court, je baisse aussi la note parce que l’alternance de typographie sur cette durée est pénible, et que ce n’est pas très joyeux…

Mais j’espère que ça vous plaira davantage qu’à moi !! ^__^

Biz ++

Phoenix
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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L'Héritier des Draconis, tome 1 : Draconia

Grande amatrice de roman jeunesse, j'ai dévoré L'Héritier des Draconis, tome 1 : Draconia de Carina Rozenfeld.

Difficile de mener une vie paisible lorsque l'on a des flammes dans les yeux à la moindre crise de colère que l'on donne vie aux images et sculptures de reptiles d'un simple regard...

Ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil depuis qu'il a été abandonné à la naissance, le jeune Elliott fait de son mieux pour dompter son tempérament de feu, malgré la sournoiserie de certains élèves de sa classe.

À quelques jours de son dixième anniversaire, une sphère lumineuse tombe du ciel tout près de chez lui. Accompagné de ses amis Tamara et Gédéon, Elliott découvre qu'il s'agit d'un passage vers un monde merveilleux : Draconia.

Les enfants y font la rencontre de Gulliver, un gentil géant. Ce qu'il va leur révéler va changer la vie d'Elliott à tout jamais...

Draconia est donc le tome un de L'Héritier des Draconis. J'aime quand il y a des dragons dans les romans jeunesses fantastiques, donc c'est tout naturellement que ce roman m'a captivé :)

Le monde crée par Carina Rozenfeld est très intéressant.

En soi c'est simple mais cela fonctionne parfaitement. Elliott est un jeune orphelin qui ignore tout de ses origines, qu'il va découvrir pour son anniversaire : ses 10 ans. Même s'il est persécuté par certains gamins il a quand même deux bons amis : Tamara et Gédéon. Tous trois sont d'ailleurs ensemble quand Elliott découvre Draconia. Ce monde où les dragons étaient autrefois importants donne envie d'y aller... pour de vrai ;) J'ai bien faire un petit tour là bas moi !

Même si tout n'y est pas facile, l'autrice nous emmène avec elle dans ce monde imaginaire.

J'ai apprécié le personnage principal, Eliott. Il est attachant ce petit garçon qui sent bien qu'il a de drôles de pouvoirs, qu'il a une drôle de colère en lui et que celle ci peut exploser à tout moment... Il a deux amis fidèles et ensemble il vont vivre des aventures palpitantes.

Tout est réuni pour plaire aux jeunes lecteurs... et à leurs parents :)

J'ai apprécié ma lecture de ce premier tome de Draconia et je lirais la suite si j'en ai l'occasion.

Ma note : 5 étoiles.
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