Carl Norac

❄☃ Cet album, très soigné, rassemble de courts textes, tour à tour drôles ou oniriques, sur l’hiver. Le mariage puis le divorce de Madame Hiver et de Monsieur Printemps, les péripéties d’un bonhomme de neige au mauvais caractère, un hiver peu pressé de laisser sa place, l’invention du rhume ou encore, plus simplement, le retour d’une maman du marché :



« Quand Maman revient du marché, elle a les joues rouges et glacées. On dirait deux boules de glace, l’une à la fraise, l’autre à la framboise. Pas besoin de plus pour vous prouver que j’ai une maman délicieuse. »



Pur condensé de douceur et poésie, il émane de cet album un souffle envoûtant et apaisant. Avec beaucoup de talent, ces artistes du crayon et de la plume, nous convient à rêver avec eux d’un hiver drôle et merveilleux :



« Quand l’hiver je vais chez toi, j’oublie toujours mon bonnet. T’ai-je dit que je le fais exprès ? En arrivant, j’ai les oreilles rouges et bleues. Alors, quand je repars, tu me prêtes le tien. Est-ce qu’en le retirant, tu y laisses parfois tes rêves et tes souhaits ? Car souvent, en rentrant chez moi, ton bonnet sur la tête, je sais à quoi tu penses. Cette nuit, je vais dormir avec, pour ne pas tricher. Demain, en le mettant, tu verras mes pensées. J’espère que tu seras contente. »
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Un concentré de douceur. Voilà ce que représente, pour nous, les mots doux. Dès la couverture, on craque pour ces petits écureuils, et leurs bouilles toutes rondes. Les dessins de Claude K. Dubois sont remplis d’une grande tendresse, ils sont parfaits pour cette histoire.



Lola se réveille un matin avec dans la bouche plein de mots doux. Mais la journée défile, sans qu’elle parvienne à les dire : personne n’est réceptif…



***



Un album qui nous montre à quel point, parfois, il est bon de ralentir pour être vraiment à l’écoute des autres. Pour que chacun puisse exprimer ses émotions. Car c’est bien le problème qu’a la petite Lola : elle déborde d’amour, mais personne n’est là pour le recevoir. Et à trop comprimer ses sentiments, ils risquent d’exploser !



Une invitation à prendre le temps de discuter, d’écouter ceux qui nous sont chers, de leur dire ce que l’on ressent, de partager avec eux ces moments de tendresse. A vos mots doux !

Ce très beau recueil de poésies de Carl Norac, doté des jolies illustrations de Anne Herbauts, donne immédiatement envie de s'y plonger. Des poèmes, y en a pour tous les goûts, de toutes les formes, qui parlent de nature, des animaux, d'humanité et du plaisir d'être curieux du monde.

Un magnifique petit livre à déguster sans modération.

Déception ! Cet album m'a paru trop difficile d'accès pour les enfants. "Souvent, là vraiment, ce qu'il me raconte est un peu compliqué", oui, je confirme, c'est trop éthéré, poético-philosophique à mon goût. Et les illustrations, certes sublimes, sont aussi tristounettes, un brin plombantes. On est dans une ambiance très mélancolique. J'ai compris l'envie des auteurs, cette ode à l'imagination, au rêve... Mais hélas je suis pour ma part restée sur le côté. Dommage.

Ce sont Louise, Jeanne et Luce qui ont lu cette histoire à voix haute. Ce que Luce a préféré, c'est le cheval ! Louise quant à elle a beaucoup aimé le fait qu'à partir du moment où la petite fille se voit confier une mission, elle fait tout ce qu'elle peut pour y arriver, elle est intrépide et très courageuse. De manière générale, les filles ont toutes adoré les dessins !

Le papa de Yannick est pêcheur de thon, ce soir là, son bateau « La vie en bleu » doit rentrer au port après plusieurs semaines au large. L’embarcation est prise dans une tempête. Yannick panique en attendant les femmes de marins sans nouvelles radio du bateau. Ne trouvant pas le sommeil, il part un ciré sur le dos affronté la tempête et cherche son père. Un album vous tenant en haleine, les illustrations pleines page de Stéphane Poulin complètent l’attente angoissante de l’absence du père pris en pleine intempérie.

La Grande Ourse prend une grande décision, lassée de l'immensité et de la monotonie du Ciel, elle décide d'aller explorer la Terre. Et sans qu'elle le veuille , le quotidien des humains est très fortement bouleversé. Que ce soit pour les citadins , les gens du nord comme du sud, ou même les bédouins, tous voient leur quotidien bouleversé.



Une bien jolie fable illustrée par des graphismes simples aux traits naïfs. Et derrière cette simple histoire contée avec beaucoup de poésie, les plus grands lecteurs y verront une invitation à la réflexion sur les cycle naturels, leur fragilité et la façon dont notre vie en dépendent.

Une magnifique histoire se déroulant dans le New York du milieu XX eme siècle .

Quand on pense à central Park on pense forcément à leurs habitants : les écureuils.

Et dans ce magnifique conte jeunesse on suit un écureuil New yorkais laveur de vitre . Un événement va lui faire changer de vie et surtout montrer aux enfants que derrière les nuages gris ce cache le soleil. …

petit yogi est un livre que j'aime bien. Je trouve que le roi des yogis fait son beau pour que tout le monde l'adore mais au final , je trouve que c'est un moins que rien , même si il a trouvé un ami. Je pense que le roi des yogis a plus appris avec le garçon que pendant un an !!

Je me souviens encore des écureuils gris de Central Park, pourtant c'était il y a longtemps...

Lucky Joey en est un, et il bosse comme un Turc en nettoyant les vitres des gratte-ciels pour pouvoir se marier avec sa douce et partir en voyage, elle qui est repasseuse.

Mais avec la disparition de son vieil ami Grizzly, les nuages s'amoncèlent au-dessus de la tête de Joey qui n'est plus "Lucky"... jusqu'à ce qu'il découvre l'héritage du vieux sage, bien caché sous des dehors en toc.

Textes sympa bien que sans véritable panache, mais illustrations très belles et chouette message (avec une jolie symbolique) font de cet album une relative réussite.

Les illustrations de Julien Béziat à l’aquarelle et au crayon de couleur, à dominante gris bleu, nous transportent le temps de la lecture dans les vastes étendues glacées du Grand Nord canadien. On s’y croirait.
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La narratrice, dessinatrice de son état, nous raconte... Parfois, un lapin géant se tient derrière son épaule et lui parle. De ces échanges naissent successivement un agacement, une découverte, un apprivoisement et in fine peut-être, une source d’inspiration ?
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Après que toutes les lettres des enfants se soient malencontreusement envolées et perdues, le Père-Noël décide d'accepter la requête d'Else, formulée dans la seule lettre rescapée. La petite Else y demande au Père-Noël de lui raconter ses secrets.



Carl Norac a écrit une bien belle histoire qui montre aux enfants qu'un beau cadeau n'est pas forcément un cadeau qui s'achète. Il y a de la magie, même si ce n'est pas celle à laquelle nous sommes accoutumés pour les fêtes de Noël.



Les illustrations de Kitty Crowther sont toujours aussi belles et émouvantes. Elles distillent une touche d'humour plus marquée que le texte, qu'elles complètent parfaitement.



Le père Noël m'a écrit est un bel album qui sensibilisera les enfants à la protection de la nature et de l'Humanité.

A noter le travail d'édition soigné : une belle couverture solide, qui se ferme à l'aide d'un ruban et qui se compose d'un trou de chaque côté, invitant ainsi le jeune lecteur à imaginer ce qui se cache à l'intérieur.

Ma plus belle ombre est un magnifique album, pour les enfants mais aussi pour les adultes. Il est plein de poésie, de métaphores.



Cette histoire en camaieu de bleu nous raconte l'histoire d'une petite fille et d'un lapin géant ombre visibles seulement par quelques personnes. Il l'accompagne dans sa vie, la regarde dessiner et lui propose des activités. Il est son ami imaginaire qui l'aide à palier à la solitude et qui l'encourage dans ses actions ainsi que dans son art. Plein de douceur et de bienveillance



Les dessins sont magnifiques, envoûtants même et les mots choisis sont à la fois exigeants et justes.



C'est un magnifique album qui m'a beaucoup touchée !

J'ai beaucoup aimé ce petit livre. En effet, Noël est bien plus que des cadeaux. Un cadeau peut être aussi non commercial, un échange de secret est un merveilleux cadeau lui aussi. Et le père noël en est friand dès qu'on lui demande. Les illustrations sont quant à elles aussi sympa.

Un joli objet livre commis par le poète national de Belgique de l'année 2020-2021 Carl Norac. Un texte ou deux par page, à chaque page une très belle illustration de Gerda Dendooven qui n'utilise que 3 couleurs, le bleu, le blanc et le rouge ... il n'en faut pas plus pour plonger le lecteur dans l'ambiance froide de l'hiver, la neige, la grisaille, les jours courts et les nuits longues.

De toutes les saisons, c'est l'hiver qui a le plus d'histoires à raconter nous dit l'auteur. Probablement parce que c'est la saison durant laquelle on apprécie se calfeutrer dans un canapé, bien couvert, avec un bon chocolat chaud, pour lire et se raconter des histoires.

Certains textes sont humoristiques, d'autres plus poétiques, et j'en ai même noté quelques engagés. Tel ce "Monsieur Stupide est venu voir la banquise qui tombe".

Des textes abordables pour les enfants à partir de 7 ans, et qui pourront mener à de nombreuses réflexions et débats sur le monde tel qu'il va, mais aussi sur la solidarité et l'amitié avec l'histoire intitulée "tu as la grippe je sais" ...

Les histoires sont toutes originales et très créatives. J'ai vraiment beaucoup apprécié et je recommande vivement pour profiter pleinement de la saison et des moments cocooning qui arrivent pendant les vacances d'hiver.

Un album sympathique sur un chevalier un peu raté. J'ai bien aimé la fantaisie des noms de monstres rencontrés dans son périple, mais j'ai surtout été conquise par les illustrations loufoques et foisonnantes de détails. Je ne connaissais ni les textes de Carl Norac ni les œuvres de Juliette Barbanègre et je serais curieuse d'en découvrir plus.

Une petite fille passionnée de dessin a parfois la surprise de voir un lapin géant apparaître derrière elle.



Il lui parle, lui tient compagnie, la divertit. Tel un confident ou un ami imaginaire, celui qui se définit comme « poème de profession » devient une présence indispensable à son bien-être, une source d’inspiration.





Dans Mon Bison, Gaya Wisniewski traitait de l’amitié entre une petite fille et un bison dans un album aux tons de gris. Cette fois, c’est épaulé au scénario par Carl Norac qu’elle s’exprime à travers un étonnant camaïeu de bleu. Bleu comme la mer, bleu comme le ciel. Un bleu cotonneux plein de douceur dont se dégage une incroyable chaleur.



Ma plus belle ombre, un très bel album sur la création, la solitude et l’évasion par l’imaginaire…

C'est une très belle petite histoire. Elle évoque les amitiés imaginaires de l'enfance, celles qu'on se crée pour contrer une solitude, un moment d'inactivité.

Elle reflète l'imagination douce et innocente des enfants. Elle montre qu'au final, on n'est jamais vraiment seul.



Et puis les dessins sont superbes. Cette palette de nuance de bleu, avec des fomes assez floues rendent l'histoire douce et à la limite mélancolique.



J'ai passé un très bon moment de lecture, et je la lirai à mon neveu quand il sera en âge de la comprendre.

Cet album nous emmène en voyage, un voyage lointain et glacé dans le village inuit de Gjoa Haven. Apik est un jeune garçon qui, se levant un matin, se pose cette question pour le moins « existentielle » : « Comment faire pour être plus fort avec mon esprit qu’avec mes deux bras ? », et pour lui trouver la réponse à cette question serait comme détenir un trésor.

On ignore pourquoi il se pose ainsi cette question mais il fera appel à différente personne pour en trouver la réponse.



Chacun y va de sa petite philosophie, pour son oncle pour qui la puissance d’esprit viendrait du maniement d’une corde, pour la voisine Atta vendeuse de poisson la réponse viendrait serait de manger du phoque… autant de réponse saugrenue qui ne satisfont pas Apik.

Mais en cherchant bien, Apik trouvera de quoi satisfaire son esprit.



Cet album offre une vision différente de ce que peut être une force de l’esprit, du fait du quotidien de chacun, sa vie et son passé, ce qu’il attend de l’avenir et ce que lui offre le présent.



C’est beau et simple, mes petits lecteurs ont eu du mal à saisir car ce que recherche Apik est encore trop abstrait pour eux mais ils ont beaucoup aimé ces illustrations qui montre un autre mode de vie.
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