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3.46/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Venise , le 13/14/1720
Mort(e) à : Padoue , le 04/04/ 1806
Biographie :

Le comte Carlo Gozzi est un écrivain et dramaturge italien.

D’une ancienne famille aristocratique vénitienne, les dettes de son père le contraignent à chercher un moyen de subvenir à ses propres besoins. Il s’engage, à seize ans, dans l’armée et sert trois ans en Dalmatie. Rentré à Venise, il devient l’un des membres les plus distingués de la société savante et joyeuse des Granelleschi, à la publication de plusieurs pièces satiriques.

En 1757, Gozzi met à la scène les contes féeriques tirés de vieux recueils populaires. Il publie un poème satirique, "La Tartane des influences pour l’année bissextile" 1756, et, en 1761, une comédie, "L’Amour des Trois oranges". Pour les jouer, il obtient les services de la compagnie de comédiens Sacchi, qui se trouvait sans emploi. La pièce est un extraordinaire succès.

Gozzi crée une série de neuf fables. Dans ses textes, il ne trace que l’intrigue, et laisse le dialogue à l’improvisation. Il écrit, pour le théâtre de Venise, dix comédies fiabesques ou Fables théâtrales.

Vers la fin de sa vie, Gozzi écrit des tragédies dans lesquelles l’élément comique joue un rôle important. Toutefois, cette innovation paraît inacceptable aux yeux des critiques, et il se tourne vers le drame espagnol, mais il connaît un succès mineur.

Avec des ouvrages d’une conception inégale, Gozzi plait par l’esprit, la verve et l’habileté. Parmi ces comédies, on cite : "L’Amour des trois oranges" (reprise par Prokofiev), "Turandot" (traduite par Schiller et immortalisé par Puccini).

Les œuvres de Gozzi comprennent aussi une composition romanesque en douze chants et en octaves, un poème moral et satirique de 700 vers intitulé : "Astrazione" et divers morceaux critiques ou académiques en vers ou en prose.
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Carlo Gozzi. L'oiseau vert. Mise en scène de Sandrine Anglade.


Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ses ouvrages n'ont jamais été traduits dans notre langue. S'ils sont restés si longtemps à l'état de lettre close, c'est qu'ils sont écrits pour partie en dialecte vénitien, et qu'un très petit nombre de personnes ont eu l'occasion de se familiariser avec ce naïf et pittoresque langage des lagunes adriatiques.
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TARTAGLIA : Quelle belle journée ! Ma fille refusée [comme femme par le roi]...Mon Angéla [Celle qu'il convoitait devient la femme du roi ] pppp... perdue! Mon Angéla !...Ah ! la rage me tourne les sangs. C'est l'amour, la jalousie, l'ambition, le dépit... Un beau mélange. C'est un cancer qui me ronge. Il me dévore la rate. Un homme de ma qualité !... [...] Oh je leur apprendrai à vivre, moi ! Je vais ouvrir l’œil, et leur préparer un chien de ma chienne. Je vais mijoter la vengeance la plus épouvantable qui ait jamais été représentée sur le théâtre. Un châtiment que les enfants des enfants de mes arrières petits-enfants ils en tomberont le cul par terre quand on le leur racontera !
(Il sort)

ACTE I, SCÈNE XIII
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[Pantalon]
Secoue-toi, pauvre fou.
Voilà ce qui t’attend dans quelques instants.
D’homme que tu es, tu prendras l’apparence
D’un effrayant dragon. Tes yeux lanceront
Des flammes et de ta bouche monstrueuse
Jailliront des flots de bave venimeuse.
Alors traînant un ventre tout hérissé
D’écailles, difforme, puant, tu erreras
Dans ce désert, desséchant sur ton passage
Et les herbes, et la terre ; et tes cris rauques
T’effrayeront toi-même. Et c’est en vain
Que tu déploreras ton propre malheur.
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La Femme serpent fut la cinquième de mes fables théâtrales. Elle fut mise en scène par la troupe de Sacchi au théâtre de Sant’Angelo le 29 octobre de l’an 1762, et elle fut représentée dix-sept fois entre l’automne et le carnaval, toujours avec grand succès.
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Sa famille était noble et originaire du Frioul. Elle remontait à l'année 1300 et avait pour souche les Gozze de Raguse. Au reste, dit-il, je ne regarde pas d'où je viens, mais où je vais.
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BARBARINA : Oui, Sméraldine. Nous devons partir et cela vous angoisse, donc vous voulez que nous restions pour vous désangoisser, POUR VOUS FAIRE DU BIEN ! Ne répondez pas, il n'y a pas de réponse. Sachez pourtant que mon frère et moi, nous promenant dans les bois, lisons de ces petits livres modernes, de ceux que l'on achète au poids. Cela nous fait réfléchir philosophiquement sur l'homme. Nous savons d'où TOUT lui vient, donc, nous ne nous étonnons de rien. Votre tristesse ne nous concerne pas, elle vient de votre amour-propre. Modérez-le — si vous le pouvez –– avec un peu de réflexion. Nous, c'est indiffrérents que nous partons. Si nous faisons fortune, nous ne vous oublierons pas, mais soyez sûre que ce que vous aurez, vous le devrez aux lois qui règlent et non à quelque reconnaissance venue de nous. Vous pouvez vous retirer. Adieu.
[...] .

SMÉRALDINE : Pour vous allaiter, je me suis tuée, pour vous vêtir, je me suis déshabillée ; je me suis retiré le pain de la bouche pour vous nourrir et jusqu'à aujourd'hui, j'ai souffert mille douleurs, mille angoisses ; et out ça, je l'ai fait par amour-propre? [...] Si je sauve encore quelqu'un qui se noie, si j'habille encore quelqu'un qui a froid, si jamais je fais encore un sou d'aumône — Dieu me pardonne ! — à celui qui meurt de fièvre, ou de soif ou de faim ! Eh bien, qu'on m'écorche, qu'on m'étrangle, qu'on me taille en morceaux, tenez ! Qu'on me brûle une deuxième fois !

(Elle sort )

ACTE I, SCÈNE IV
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( dans la forêt de Roncislappe. Le panorama est vaste. Le décor représente une forêt montueuse, avec une chute d'eau qui forme une rivière. On voit des grosses pierres prêtes à servir de sièges. Entre Gigolotti, portant un perroquet sur son poing.)

ACTE II SCÈNE IV
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