Je ne sais plus ce qui m’a incité à acquérir récemment, ce livre publié en français , il y a maintenant plus de16 ans .
Je pense avoir été attirée par l’intrigue qui évoquait la guerre d’Espagne mais je n’étais pas du tout préparée à découvrir qu’Albert Camus était l’un des protagonistes de cette histoire !
En tout cas, Carme Riera, professeure de littérature espagnole, connaît très bien la biographie du Prix Nobel, par l’entremise, notamment, d’une de ses biographies , celle d’Olivier Todd.
Si son intérêt pour Camus est toujours aussi vif, Carme a dû gagner, entre temps, les rangs de la Asociación de Estudios Camusianos, créée en 2017 « para promover la obra de Albert Camus desde España ». (pour promouvoir l’oeuvre d’Albert Camus en Espagne) . Surprise aussi de voir qu’Avignon sert de décor ! Si l’intrigue est un peu déconcertante, elle se base, néanmoins, sur de nombreux faits historiques réels et les recherches documentaires ont été menées sérieusement. Elle précise que la correspondance adressée à Albert Camus par ses maîtresses furent retournées à leurs destinataires par la secrétaire de Camus officiant chez Gallimard, elle aurait pu aussi découvrir, que certaines de ces lettres étaient aussi conservées au domicile de René Char, rue de Chanaleilles dans le 7ème arrondissement de Paris…
Un roman qui prend une dimension autobiographique, fausse , évidemment , mais qui fonctionne bien.
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Triste période bien expliquée , les guerres de religion sont toujours d'époques
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