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Citations de Carmen Agra Deedy (21)


Et demain, j'enverrai un autre soldat le décrocher", répliqua le roi.
"Je ferai fusiller cet homme", gronda l'officier.
"Dans ce cas, préparer-vous à fusiller le roi, car cet homme ce sera moi."
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Voilà un matou qui a l'air féroce, c'est vrai, finit par déclarer Henry. Mais croyez-vous qu'il saura attraper les souris, monsieur Dickens ?
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L'histoire de "L'étoile Jaune" est une légende. Le lecteur sera sans doute déçu de l'apprendre, comme je l'ai été moi-même quand j'ai appris que rien ne prouvait que cette histoire soit réellement arrivée.

Carmen Agra Deedy
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« Mais c'est... c'est impossible... c'est … balbutia la reine. Etes-vous en train de suggérer, monsieur, qu'un chat et une souris, des ennemis historiques, peuvent vivre en bonne entente ? – J'ai de grandes espérances, répondit M. Dickens. »
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"Mon ami, nous les Danois nous aimons tellement notre roi qu'il n'a pas besoin d'escorte", dit l'autre avec fierté;" Nous nous lèverions comme un seul homme pour le défendre."
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- J'examine chaque nouvelle fournée de fromage une fois qu'il est arrivé à maturité dans nos caves, au bout de plusieurs mois. Si les souris l'ont entamé, je sais que c'est une bonne fournée. Elles ne toucheront jamais un Cheshire médiocre, vous savez.. Nous avons les souris les plus pointilleuses ici, au Ye Old Cheshire.
- Et si les souris n'en veulent pas? demanda Henry de plus en plus ébahi.
Croomes se tourna vers la reine pour lui annoncer avec fierté:
- Si nos souris n'en veulent pas, je le vends au Français!
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« Les souvenirs amers sont comme des choses cachées derrière des portes fermées, pensa-t-il en arpentant la cave. Des choses cruelles qui secouent les poignées, murmurent votre nom par le trou de la serrure et égratignent le bois avec leurs griffes. Elles veulent être libérées pour faire leur odieuse besogne : nous obliger à nous souvenir de choses qu'il vaudrait mieux oublier. »
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C'était la meilleure et la pire des heures. C'était l'heure où tous les chats sont gris.
La patte légère, le poil lustré et l'humeur solitaire, Skilley était un chat parmi tant d'autres. Ou c'est ce qu'il aurait pu être, sans le lourd secret qui pesait sur lui depuis sa plus tendre enfance. Un secret qui l'obligeait à vivre dans la honte, caché aux yeux de tous, évitant même les rencontres les plus banales de peur qu'on découvre...
- Fiche-moi le camp d'ici, sale chat !
Un balai surgit brusquement du froid brouillard londonien. Par réflexe, Skilley fit un bond de côté ; le balai le frôla en giflant l'air comme un fouet.
Mais le chat n'avait pas l'intention de ficher le camp.
Il observait le poisson tombé de l'étalage, puis le balai, et calculait la distance entre les deux.
- Mais tu vas te sauver, espèce de sale matou voleur ! vociféra la marchande de poissons.
Comme si elle avait lu dans les pensées du chat, elle fit glisser le poisson plus loin sous l'étalage d'un bon coup de pied et brandit son balai d'un air menaçant.
Les femmes en colère qui brandissaient des balais inquiétaient toujours le chat. La seule rencontre qu'il redoutait plus encore, c'était Pinch, la terreur de Fleet Street.
Avec un mouvement de sa queue si reconnaissable, Skilley tourna le dos à la marchande de poissons et s'éloigna en balançant les hanches de l'air le plus méprisant dont il était capable.
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« Skilley frissonna. Les portes. Il s'installa dans un coin pour attendre. Il était arrivé à son rendez-vous une demi-heure en avance. Comment savait-il qu'il était onze heures et demi ? C'est un fait connu que tous les animaux intelligents (sauf ces malheureux humains si facilement distraits) ont un sens inné de l'heure. Ils n'ont pas besoin de chiffres romains ni d'un cadran d'horloge en émail, pas plus que d'un cadran solaire, de tranches pour les heures, de lamelles pour les minutes et d'échardes pour les secondes, pour les informer du mystère qui se trame derrière tout ça. Les animaux ont le sens inné de l'heure dans les os. C'est pour ça que Skilley n'avait pas besoin de montre à gousset pour savoir qu'il était en avance. Toute la journée, il avait combattu une fringale de fromage qui menaçait de le consumer. »
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Semer le désastre est une occupation pour laquelle même le chat le moins doué peut montrer d'excellentes dispositions. Mais réparer les dégâts est un art qui demande des années d'entraînement.
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Je suis au Olde Cheshire Cheese aujourd'hui, avec mon ami Wilkie. Je me réjouissais à l'avance de passer un délicieux après-midi à bavarder autour d'une assiette de fromage, mais comme ma source des mots s'est tarie, je ne suis capable que de me désespérer. Si seulement je pouvais trouver ma première phrase aussi facilement que ce vieil Henry a trouvé son chasseur de souris...
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Il n'y a que les vers de terre et les insectes pour n'avoir aucun souvenir de leurs fautes passées. Et il n'y a que les humains qui puissent les oublier.
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- Nous ne sommes pas encore des amis assez proches pour en arriver aux confidences.
Skilley fronça les soucils.
- Des amis ?
- Certainement. Si une personne de sensibilité honorable possède la clé de votre secret le plus noir, et ne demande rien en échange, alors on peut raisonnablement en conclure que cette personne est...hum, pas défavorable.
- De sensibilité honor..? commança Skilley.
- Oh parfaitement. En ce qui concerne les secrets, je suis un véritable sépulcre.
- Un sépul...?
- Un lieu d'inhumation perpétuelle, expliqua Pip.
Le chat le regarda, interdit. Pip ajouta aimablement :
- Une tombe. Un caveau.
- Mais alors, pourquoi ne pas dire UNE TOMBE ? demanda Skilley dont la voix montait sous le coup de l'exaspération.
Pip leva les yeux au ciel et s'affala sur la sol.
- Pourquoi dire "tombe", quand on peut dire "sé-pul-cre" ?
Il traîna sur les trois syllabes comme s'il dégustait les trois meilleurs morceaux d'un fromage fin.
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L'affaire émergea peu à peu, entre deux goulées de tisane de pattes d’araignées ( un remède de souris très apprécié en cas de choc) que la malheureuse bête avalait en tremblant.(...) Chaque nouvelle imprécation était suivie par une gorgée de tisane et une bouchée de fromage (le remède des souris pour à peu près n'importe quoi).
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Il voulait peut-être s'envoyer lui-même par la poste... mais à qui ?
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- Où est-ce qu'on va ?
- Dans un endroit où ton pernicieux ami ne pensera pas à aller nous chercher, répondit Pip
- Pinch n'est pas mon ami ! Je connais son goût pour la violence. Je l'ai même vu arracher les entrailles de...
Immédiatement, Skilley regretta d'avoir parlé sans réfléchir.
- Je ne veux pas que tu penses que je suis comme lui. Chaque fois que j'ai pu, je... je l'ai empêché de faire ce qu'il voulait.
Pip hocha la tête.
- J'en suis sûr. C'est une vieille Némésis pour toi, alors, c'est ça ?
- Une Ném... Vraiment, Pip, il faut que tu arrêtes d'utiliser des mots impossibles si tu veux qu'on se comprenne !
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Tout près de là, la vieille qui vendait des marrons pour un demi-penny se penchait sur son feu. A côté d'elle, un graçon criait de toute sa voix pour vendre son cidre chaud aux épices, et un peu plus loin, le chiffonnier poussait sa chansonnette au milieu du fracas des roues de charrettes et du brouhaha des passants.
Ah, Fleet Stret ! pensa Skilley.
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Il avait entendu parler de ce jeu abominable : la captivité, la prétendue libération, les coups de patte de plus en plus brutaux, la raclée, les petits os qui se brisent un à un, et l'évasion presque réussie jusqu'à la dernière estocade, le coup de grâce.
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- J'appartiens à la Maison de Battenberg : je suis un grand corbeau de la Tour de Londres, propriété de Sa Majesté la reine Victoria d'Angleterre. Si je venais à disparaître, l'Empire disparaîrait avec moi !
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- Si j'étais toi, je ne m'en approcherais pas. Elle se fera des jarretelles de tes boyaux si elle te prend en train de voler dans sa cuisine.
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