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Critiques de Carmen Bramly (41)
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Hard de vivre

Lors d'une fête, une jeune fille Iris, coiffée d'une perruque arc-en-ciel, meurt d'une overdose.

L'arrivée de la police disperse les invités et un petit groupe se réfugie dans une cave.

Un événement morbide pour devenir des amis.

Pendant presque un an, ils sont six jeunes entre 16 et 22 ans à se fréquenter régulièrement, à se découvrir, à basculer...

Johannes, étudiant en 2è année de psycho,"...un peu barge et bourge",

Sophie, petite métisse, lycéenne égarée,

Pop, fils de concierge portugais, romancier à ses heures.

Et il y a aussi Bethsabée, Thomas et Henri.

Iris, prisonnière de leur mémoire va les guider, les posséder dans leurs errances et leurs épreuves...

...la drogue, comme moyen d'échapper au réel, de le transcender...

Dans ce roman d'apprentissage, d'une jeunesse écorchée, chacun de ses jeunes, habité par le souvenir douloureux de la jeune camée, ira jusqu'au bout de lui-même voir au-delà, vers l'impossible.

Les enfants de la cave vont grandir, entrer dans l'âge adulte, aimer, faire des choix, les assumer.

Iris parviendra-t-elle à leur insuffler une énergie nouvelle?

Retrouveront-ils le souffle vital dont ils avaient besoin?

Un livre très fort écrit par Carmen Bramly.

Des chapitres courts, une écriture juste mêlant poésie et tragédie.

Cette jeune écrivaine aborde un fléau de notre société, la drogue qui contamine nos jeunes et cette capacité à rebondir, à ressusciter un fol appétit de vivre.

Bouleversant!




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Hard de vivre

Même si j’ai trouvé le temps long durant une bonne moitié du roman, je dois reconnaître qu’il y a du bon et que certains personnages cabossés m’ont touchée (Pop m’a beaucoup plu). Les relations naissantes entre eux sont parfois troublantes et tragiques (la descente de Bethsabée est vraiment crue et extrême), et je pense que la complexité des sentiments qui leur tombent dessus avec l’incident a maintenu mon intérêt durant toute ma lecture. L’année qui suit l’incident va considérablement les faire grandir et avancer, et c’est une fois bien installée dans leur relation et dans leur vie respective que j’ai vraiment apprécié ma lecture......................
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Hard de vivre

Chronique d'une jeunesse désemparée qui se cherche. 4 jeunes se rencontrent par hasard dans une soirée et la mort par OD d'une jeune fille les unit. L'année qui suit va les voir douloureusement entrer dans l'âge adulte, entre désillusions, pertes de repères, amours improbables, défonce et désespoir. Mais aussi l'envie de sortir de cette mélasse, devenir papillons et voler de leurs propres ailes.
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Hard de vivre

Ce qui m’a donné envie de lire ce roman, c’est avant tout une image, très forte : celle de la jeune morte à la perruque arc-en-ciel. Ce passage brutal de la fête au drame, de la folie enfantine à la défonce des âmes perdues, résume assez bien les années adolescentes. Certes, la drogue est un sujet très présent dans le livre, en particulier au travers du personnage de Bethsabée et des listes infinies d’initiales mystérieuses qu’elle ingurgite pour avoir la sensation d’exister. Mais au-delà de l’artifice chimique, c’est le même trouble qui anime tous les personnages, le même paradoxe entre une faim de vie qui leur tord les entrailles et une mélancolie puissamment enracinée, presque un dégoût. Qu’attendre de l’existence ?



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Hard de vivre

Je me rappelle avoir été touchée par le premier roman de Carmen Bramly, Pastel Fauve, empreint d’innocence et à l’écriture poétique. J’avais donc envie de découvrir ce nouvel opus, mais les avis mitigés me refroidissaient un peu. Et finalement…



Thomas, Henri, Pop & Bethsabée, frère et sœur de cœur, et Sophie, la plus jeune, encore au Lycée. Ils ont entre seize et dix-neuf ans, et se sont tous les cinq rencontrés à la suite de circonstances particulières. Tous présents à une soirée, à la fin de l’été, où une adolescente aux cheveux arc-en-ciel est morte d’une overdose. Pour échapper aux flics, ils se retrouvent enfermés dans une cave. Quelques jours plus tard, ils éprouvent le besoin de se revoir. À eux se mêle Johannes, le cousin de Thomas, la vingtaine, étudiant en psychologie. Il était aussi à la soirée, mais il est parti avant le drame.



Chacun à leur façon, ils réagissent à cette soirée, et à l’événement traumatique auquel ils ont assisté. La mort de « la fille arc-en-ciel » va provoquer tout un enchaînement de hasards et de rencontres, d’amours et d’amitiés qui n’auraient a priori jamais dû voir le jour. Sa mort va bouleverser et mettre sens dessus dessous leurs petites vies.



Un livre à la saveur douce-amère, qui m’a finalement surprise dans le bon sens, même si le manque de réalisme à certains moments m’a fortement agacée. C’est un roman torturé, porté par une écriture à la fois désabusée et naïve, qui se laisse lire et qui a su me toucher malgré tout.
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Hard de vivre

Pop, Bethsabée, Sophie, Johannes, Thomas et Henri font brutalement connaissance quand une fille meurt d’une overdose au cours d’une soirée. Ils sont tous jeunes, certains plus que d’autres et ils ne veulent pas vivre à moitié. « Tu ne voudrais quand même pas rater ta jeunesse ! » (p. 13) Unis malgré eux par la mort de l’inconnue, ils se retrouvent, discutent, créent des liens. Mais cette amitié qui a fleuri sur une tombe est-elle réelle ou n’est-elle qu’un prétexte, une excuse ou une échappatoire ? « Le simple fait de nous réunir de temps à autre ne prolongera pas la vie de la fille arc-en-ciel… » (p. 129) Les mois passent, la jeune fille de la fête est toujours morte, mais eux sont toujours vivants, avec leurs peurs, leurs doutes et leur envie d’en découdre. Chacun à sa manière a compris la valeur et la brièveté de l’existence. « Vulnérable, mais vivant. » (p. 23)



J’avais apprécié Pastel fauve, le premier roman de Carmen Bramly, principalement pour les promesses qu’il portait : promesse d’une écriture qui ne pouvait que gagner en maturité en ne perdant pas – l’espérais-je – sa candeur incisive. Je suis bien désappointée avec ce troisième roman. Si maturité il y a, il reste surtout des traces d’une adolescence mal dégrossie. Les personnages de ce roman ne sont à mes yeux que des caricatures d’adolescents qui font tout à l’extrême, sauf espérer. Mais le pessimisme de ce texte n’est que la posture, me semble-t-il d’une jeune auteure qui a du mal à faire grandir sa plume. La maladresse emphatique des situations et des déclarations est bien loin de la finesse aiguisée qui m’avait charmée dans Pastel fauve. J’en veux pour preuve des phrases comme celle-ci : « La vie les avait jetés l’un contre l’autre, et ils se devaient d’honorer le hasard en sauvant leur amour. » (p. 151) C’est beau comme un poème d’adolescent et c’est bien là que le bât blesse. Dans son premier roman, à 15 ans à peine, Carmen Bramly faisait montre d’une plus grande ambition littéraire en évitant précisément ce genre de phrase à l’eau de rose rallongée de vodka tagada.



J’ai finalement trouvé bien plus de sincérité, de vérité et de style dans la lettre finale que l’auteure adresse à un ami perdu. Dans cette missive, oui, il y a de la littérature. Dans le texte qui la précède, il n’y a qu’un brouillon de roman qui aurait mérité un peu plus de travail.

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Hard de vivre

Entre ce roman et moi, ce fut un peu comme deux personnes qui se trouvent sympathiques de prime abord, échangent quelques mots et se rendent compte presque aussitôt qu'elles n'ont rien que des banalités à partager car le courant, finalement, ne passe pas. Il est bien écrit pourtant, un peu agaçant quand l'auteur se laisse emporter dans ses envolées lyriques, mais c'est son style bien à elle, elle y met de sa personnalité et ça me plaît. L'écriture est un peu bêcheuse derrière son côté foufou, un peu idéaliste aussi, vive, ça change de ces romans qui pourraient être écrits par n'importe qui tant leur style est aseptisé.

Par contre, le récit m'a ennuyée pendant… disons les trois quarts de ma lecture.

Ce roman est une réflexion sur le passage à l'âge adulte. Six jeunes gens se trouvent réunis un peu malgré eux suite au décès d'une fille en soirée. le lecteur les suit toute une année, voit la façon dont ils se réconfortent les uns les autres, dont leurs vies se télescopent, s'entremêlent… Chacun gère le traumatisme à sa façon, entre culpabilité (plutôt égotique) et mal-être adolescent.

Ils sont six, néanmoins deux d'entre eux restent en marge, dans le décor, presque accessoires, servant surtout à créer une cohésion de groupe. Et il y a Bethsabée, élément perturbateur, en souffrance, à la fois louve solitaire et satellite qui, comme la lune reflète la lumière solaire, leur renvoie en permanence l'image de la fille arc-en-ciel qui les a macabrement liés. Au centre du récit se trouvent Pop, Johannes et Sophie, leurs angoisses existentielles, leur improbable trio amoureux… Ce sont des personnages à fort potentiel, mais ils ne m'ont pas intéressée.

Carmen Bramly brosse particulièrement bien les portraits de ses personnages, on voit qu'elle les a réfléchis, construits petit à petit. Seulement… Ces gamins sont exécrables. Morbides, prétentieux, pleurnichards selon le cas. En général, les romans de ce genre me ramènent à mon adolescence pour ce qu'elle fut, loin du monde rose bonbon des bisounours, mais ces jeunes gens-là m'ont juste fait réaliser à quel point j'en suis loin aujourd'hui. Je n'ai pas ressenti d'empathie, ce qui a contribué à plomber ma lecture. Bethsabée, la plus excessive du lot, a pourtant été la seule avec laquelle j'ai compati, elle m'a semblée la plus sincère dans son désarroi et je l'ai prise en affection. Pour les autres, le traumatisme est en grande partie une excuse. Toute génération est en proie à son propre mal-être, se croit différente, mais au fond rien ne change…

Les atermoiements amoureux du trio de tête sont clairement ce qui m'a le plus ennuyée. le pire étant quand ils commencent chacun à leur tour à dire combien les deux autres sont merveilleux et égrener leurs qualités, en se répétant qu'ils ne les méritent pas… J'en aurais hurlé d'exaspération et je serais bien entrée dans le bouquin pour leur filer quelques coups de pieds au cul.

Je les ai suivi pourtant, jusqu'au bout de leur cheminement, j'ai acquiescé ou esquissé une moue peu convaincue parfois, mais n'ai pas refermé le roman avant d'en avoir lu la fin. Cette histoire ne m'a pas parlé, ne m'a pas non plus fait réfléchir, je n'en retiendrai que le beau style de Carmen Bramly et peut-être lirai-je un de ces jours un autre de ses ouvrages qui me correspondra mieux.
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Hard de vivre

Hard de vivre , hard de lire aussi .

Non pas que l’écriture soit mauvaise , bien au contraire mais histoire sans grand intérêt , je ne suis pas du tout attachée aux personnages , ils m’ont même fatiguée dans leurs questionnements , leurs amours grotesques. Bref roman que j’oublierai très vite.
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Hard de vivre



6 jeunes se rencontrent chez des amis d’amis où a lieu une fête. Une fille aux cheveux arc-en-ciel va provoquer cette rencontre. En effet, Iris meurt d’une overdose à 17 ans sous leurs yeux et c’est le choc pour tout le monde. Ils sont tous touchés par la mort de cette belle inconnue. Qui sont-ils ? Il y a Sophie, la petite métisse âgée seulement de 16 ans, Johannes, étudiant en 3ème année de psy et qui lui même suit une thérapie (on y participe d’ailleurs régulièrement). Pop, l’écrivain est fils de concierges portugais, Bethsabée, son amie de toujours est complètement perdue et à la limite de la dérive, et il y a le couple formé par Thomas et Henri. Tous se découvrent et apprennent à se connaître, s’aimer, se détester. Ils sont fascinés par l’histoire de la fille arc-en-ciel et tissent des liens amicaux entre eux, ils sont unis par ce qu’ils ont vécu et forment un groupe complètement en osmose mais est-ce une amitié qui résistera à l’usure du temps ou est-ce un échappatoire. Iris vit à travers eux et toute cette petite bande se sent liée à cette fille, chacun à sa manière. Tous ces jeunes sont très intéressants une fois qu’on va au fond des choses. Pop essaie d’écrire un roman pour échapper à sa condition sociale et à l’illettrisme de ses parents. Il veut vivre sa propre liberté sans contraintes et sans attaches. Mais la rencontre avec Sophie le trouble terriblement. Sophie vit avec sa belle-mère et ne connaît pas sa propre mère, Johannes va les héberger tous les deux eet tomber raide dingue de Sophie qui est tout le contraire des filles qu’il a rencontrées jusque-là. Au fil des pages, un trio amoureux se met en place. Chacun va se retrouver face à ses choix et surtout choisir ce qu’il veut faire de sa vie. Se connaître et s’accepter soi est toute la force de ce roman passionnant.



J’ai beaucoup aimé ce livre car d’abord il est très bien écrit, et j’ai partagé cette errance de jeunes qui ont une folle envie de vivre, mais ils se cherchent, ils avancent tous à des vitesses différentes, ils découvrent l’amour, le plaisir, la folie, mais aussi la déviance, la drogue. Je ne connaissais pas cette jeune auteure qui en est à son troisième livre, je n’avais lu aucune critique à son sujet, j’ai juste été attirée par la photo de couverture qui m’a beaucoup touchée et qui est très belle.





https://detoursetcoupsdecoeurs.wordpress.com/2015/10/19/hard-de-vivre-de-carmen-bramly-octobre-2015/
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Hard de vivre

J’ai lu les deux premiers roman de Carmen Brambly et j’ai choisi celui-ci parmi les autres « masse-critique) par hasard, j’ai été attiré par le titre, la couv’ et le résumé sans faire attention à l’auteur. J’ai ressenti à la lecture ce que j’avais ressenti lors de mes deux précédentes lectures, une sorte d’agacement ! Carmen Bramly continue d’explorer le thème de l’adolescence et du passage à l’âge adulte dans ce nouveau roman mais tombe bien trop souvent dans la caricature. J’ai souvent eu l’impression que l’auteur jouait à « la grande », du coup l’ensemble manque de sincérité et d’un vrai style personnel. Je n’ai pas ressenti de sympathie pour les personnages et n’ai pas été captivé par l’histoire qui selon moi ne décolle jamais. Il est indéniable qu’il y a une qualité d’écriture même si celle-ci manque de mande maturité. Le gros problème c’est qu’il manque peut être quelque chose à raconter… ou alors qu’il n’y a passez de recul sur les sujets abordés. Je remercie les éditions JC lattès et Babelio de m’avoir permis de découvrir ce roman de cette auteur que je suis depuis le début.
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Onde de choc

Une introspection, une transformation, une renaissance.





Lucie a tenté de se suicider. Elle se retrouve la jambe dans le plâtre. Cette expérience va l'amener à réfléchir et peu à peu se remettre en question sur ce qu'elle croit devoir être ou vivre.



Ce roman retrace les réflexions, l'évolution de Lucie. On découvre au départ une jeune femme déprimée qui ne se sent pas à sa place. Elle va évoluer vers une personne plus mûre qui décide de prendre les choses simplement et du bon côté. Elle ne va plus foncer tête baissée. En cela, elle est aidée par les événements .



La plume de l'auteur retrace très bien ce cheminement en mettant dedans de la sensibilité, de la douceur, de l'émotion. On lit le roman un nœud au ventre.



Ce roman est une lente renaissance, reconstruction. C'est la chenille maladroite, pressée qui ne sait pas où elle va qui va devenir un joli papillon épanouie.
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Onde de choc

Cette histoire est sombre, déroutante, floue, je dois avouer que je n'ai pas accroché à l'histoire de Lucie, cette jeune femme de vingt ans, qui m'a laissé de marbre comme tous les personnages. J'avais l'impression d'être complètement en dehors des évènements que Lucie, nous raconte et de ne rien comprendre comme si elle me parlait et que j'étais sourde est n'entendait rien à ce qu'elle me disait.

Onde choc ne m'a pas laissé un souvenir mémorable, je ne peux que vous dire faite vous votre avis, car mon ressentis n'est pas forcément le vôtre.
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Onde de choc

Onde de choc me faisait de l'oeil.son résumé sa couverture tout m'attirait et quand enfin je l'ai trouvé en librairie je me suis jetée dessus en croyant saisir la un nouveau coup de cœur.



Mais pas du tout.

La faute à Lucie qui se veut reflet d'une génération de femme plus enfant mais pas tout à fait femme qui au final m'a paru exécrable. Rarement j'ai aussi peu aime un personnage (en dehors du genre new adult) Si on prétend d'écrire une Lucie triste mais pleine de vie et d'envie moi je n'ai vu qu'une enfant capricieuse tantôt femme égocentrique. Ce livre n'est qu'un énorme, un vaste auto apitoiement Lucie passe son temps à se plaindre se dénigre tout au long du livre autant physiquement que psychologiquement et c'est lassant j'ai eu l'impression qu'elle n'avançait pas de tout le roman et sa relation avec Marcus est malsaine sortie un peu de nulle part sous prétexte d'un rêve elle a juste en se soucier de sa sœur pour ensuite recommencer l'auto apitoiement tenter d'une culpabilité qu'une fois est là et une autre elle n'a pas c'était assez fatiguant à lire.

Lucie est extrêmement jalouse de Shanna et ça se ressent dans tout le livre notamment quand elle se plaint dès que Marcus parle d'elle même quand c'est Lucie elle-même qui lance le sujet.

Lucie, pour moi, par moment est un personnage qui n'agissait pas logiquement je n'ai pas réussi à la comprendre tout le temps elle m'a paru plus désagréable que sympathique.



L'autre point qui m'a énormément dérangé, ce sont les très nombreuses métaphore sexuelles douteuses qui n'avait parfois pas lieu d'être sorti un peu de nulle part et n'avait aucune utilité pour le livre et l'histoire (comme par exemple la clé dans le verrou de la porte quelle comparait à un viol, ou alors c'est moi qui n'ai pas comprit le sens littéraire de ces passages)



Au final les dernières pages du livre montre une Lucie qui a grandi dans son esprit mais on assiste à peine à la transition puisque quelques pages avant elle était encore dans le même état d'esprit que dans la plupart du livre. J'ai été assez déçu de ne pas mieux voir l'évolution de son personnage.



Vous l'aurez compris onde choc et pour moi une déception j'en attendais beaucoup de ce livre et au final il ne m'a pas donné ce que j'attendais on se retrouve avec une histoire où le personnage principal ne m'a inspiré aucune émotion à part l'irritation et si l'idée de base est la trame du livre était une bonne idée je l'ai trouvé mal exploité malheureusement.
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Onde de choc

Lucie a 20 ans et se trouve sur le rebord de sa fenêtre en proie à des pulsions morbides. Finalement, elle fait machine arrière, mais dans un état second, elle dérape sur le sol de son appartement et se casse le pied. C'est Marcus, son ex beau frère fraîchement séparé de sa soeur qui va la prendre en charge et l'emmener en vacances avec lui. Alors que Marcus représentait pour elle jusque là un substitut de modèle paternel, Lucie va découvrir qu'il suscite chez elle des pensées déplacées et bien plus qu'amicales.

Cette histoire n'est pas une romance et l'écriture de l'auteur n'a cessée de m'étonner au cours de ma lecture.

L'auteur nous plonge dans les pensées de Lucie. Celles-ci sont sombres et parsemées de métaphores tantôt cyniques, tantôt sexuelles. le roman gravite presque exclusivement sur l'évolution psychologique de Lucie durant quelques semaines. J'ai eu l'impression de suivre cette jeune femme dépressive et suicidaire, réalisant son auto analyse et thérapie.

La première moitié du roman m'a bien embarquée, par cette écriture très belle, poétique et remplie de métaphores plus belles les unes que les autres. Et puis, je suis arrivée à un moment de ma lecture où j'aurai apprécié qu'un renouveau, un rebondissement, un changement d'angle arrivent. En effet, le peu de dialogue et d'interaction avec d'autres personnages à fini par provoquer chez moi un sentiment d'enfermement dans ma lecture, me transformant presque moi même en lectrice dépressive.

Je pense que ce livre sera un vrai  plaisir pour les amoureux de la littérature anglaise, dont de nombreux extraits et références apparaissent. Les amoureux de la langue française ne seront pas en reste car nous ressentons clairement l'amour de l'auteur pour notre belle langue et surtout son don pour jouer avec les mots. Pour ma  part,  je suis tombée sous le charme de cette fabuleuse couverture, mais qui ne traduit pas forcément selon moi l'esprit général du livre.
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Onde de choc

Alors qu'elle était sur le point de se suicider, Lucie se raisonne en pensant notamment à son prochain neveu à venir. Pour s'en remettre, elle part à Majorque en compagnie de Marcus l'ancien compagnon de sa sœur. Ils sont partis tous les deux pour sauver une part d'eux, Lucie pour essayer de se reprendre de cette dépression qui couve et Marcus pour essayer d'aller de l'avant après sa rupture. Ils sont tous les deux, deux détresses bien différentes, mais deux détresses qui vont se mêler au fil des pages pour le meilleur et pour le pire...



Avec Onde choc, je découvre Carmen Bramly cette jeune auteure qui en est déjà pourtant à son quatrième roman ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman porte très bien son titre.



Onde de choc, c'est la rencontre avec Lucie, cette jeune femme perdue prête à se suicider un soir dans sa salle de bains. En changeant d'avis, elle se blesse bêtement et se retrouve immobilisée pour tout l'été. Avec Marcus, son ancien beau frère, ils passeront une partie de leur été à Majorque chez un de ses amis, l'occasion d'essayer d'aller de l'avant et surtout de tout remettre en question.



Dans ce livre, c'est ça, c'est une remise en question. Lucie qui ne va pas bien et en quête d'elle-même. Elle sait ce qu'elle veut, elle veut réussir, elle veut profiter, elle veut de l'insouciance et elle veut prendre du plaisir (et jouir). On se rend compte qu'une part de son mal-être vient de sa famille, cette famille assez particulière qui reste toujours distante. Avec Marcus, cet été sera une véritable Onde de choc.



Carmen Bramly a une écriture incisive, sombre même parfois. C'est parfois déroutant pour le lecteur, on suit l'histoire de Lucie durant ce fameux été, on arrive même à comprendre ce qu'elle vit et pourquoi, mais pourtant difficile tout de même de s'attacher à elle. J'ai plutôt eu l'impression d'être une simple spectatrice de ce roman et de ne pas réussir à entrer pleinement dans cette histoire.



Pourtant, les thèmes abordés me plaisent, les faux-semblants, ce manque d'insouciance, ce désir de profiter pleinement et de donner vie à ses envies. Cette reconstruction de Lucie, le temps de quelques semaines comme si elle allait finalement renaître de ses cendres me plaît également. Onde de choc est un roman brut, peut-être m'aurait-il fallu un peu plus d'émotions pour réussir à y plonger totalement.



Mais je ne peux que vous conseiller de découvrir Onde de choc et également l'écriture de Carmen Bramly afin de vous faire votre propre idée !



Onde de choc de Carmen Bramly est disponible aux Éditions JC Lattès.
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Pastel fauve

Pamola 14 ans ,s’apprête à réveillonner sur l'ile de Bréhat ,ou ses parents on eu une maison de vacances . Ce que j'ai aimé : Pamola et Pierre car il été cool et c'était des vrais amis. Le rythme été normal : ni trop lent ni trop rapide. Je n'ai pas trop compris la fin.
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Pastel fauve

Je l'ai lu très rapidement, c'est un livre vraiment bien.

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Pastel fauve

Si vous êtes habitués du blog, vous devez sans doute vous rappeler de l'article que j'avais fait sur Carmen Bramly (flashback), cette jeune parisienne de 15 ans seulement, qui signe ici son tout premier livre et reçois les éloges de bon nombre de gens.







Alors pourquoi ai-je voulu absolument lire ce livre dès que j'en ai entendu parler ? Tout simplement parce que j'étais curieuse de voir ce qu'une jeune fille de mon âge (!) pourraît écrire, et de quoi son livre parlerait. Eh bien je suis fière de dire une fois de plus qu'il n'y a que les adolescents qui se comprennent, que rien n'est pareil selon l'époque, et que par conséquent il n'y a qu'une adolescente pour parler le mieux de l'adolescence!







Paloma est une jeune fille qui aime sa propore vision de la vie, qui ne veut ressembler à personne, préférant vivre selon ses lois et devenir marginale plutôt que de copier ses amis et apprécier les mêmes choses que les autres. Elle projette son avenir comme un grand rêve où elle vivrait les aventures de ses héroïnes littéraires préférées et construirait une histoire avec Pete Doherty, son idole.







Mais ce réveillon du Nouvel An sur l'île de Bréhat va la faire évoluer, réfléchir, et finalement passer de l'autre côté de la rive. C'est cette nuit qu'elle va réinventer sa relation avec Pierre, son ami d'enfance, en passant la soirée chez lui.







Le fait que l'histoire se passe en une nuit et ait pour moteur la reconstruction des relations de deux personnages m'a beaucoup fait penser à Là où j'irai, de Gayle Forman. En une nuit, les deux protagonistes s'avouent des choses à eux-même et à l'autre, découvrent leurs sentiments, se forcent à se comprendre mutuellement, et dans Pastel Fauve, cherchent à donner raison à leur désir.







Les références du passage de fille à celui de femme, ou presque, sont très intéressants, notamment un qui m'a beaucoup plu: la fascination de Paloma pour le chanteur anglais Pete Doherty. Elle est tellement obsédée par lui, c'est presque comme si elle le connaissait. Elle se fait sa propore idée de son idole, choisit ce qu'elle veut croire dans les journaux ou pas, imagine une vie avec lui,... Mais la petite de quatorze ans a déjà réussit, avant le début du livre, à oublier son drogué de Pete, le symbolisant seulement comme la vie rock'n roll qu'elle aurait rêvé d'avoir.







J'ai vraiment été scotchée par la propreté et le professionnel dont ce livre est écrit. Il y a de très belles proses, des passages poétiques, tout cela écrit avec un vocabulaire qui fait plaisir par sa richesse, et beaucoup de créativité pour les dialogues. J'ai beuacoup rigolé à certains moments! ^^







Je tire mon chapeau à Carmen Bramly, quinze ans à peine, qui m'a convaincue que même des ados peuvent écrire! Bravo à elle :)

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Pastel fauve

Premier roman de Carmen Bramly.



Sur l'île de Bréhat, le dernier soir de l'année 2010, Paloma et Pierre s'apprêtent à vivre la dernière nuit de l'enfance. Paloma a 14 ans. Pierre en a 16 ans. Tous deux enfants d'une bourgeoisie plus ou moins dévoyée, nourris de culture classique jusqu'à plus soif, ils jouent à se séduire pour cacher qu'ils s'aiment. Le désir et la séduction ne sont pas des armes anodines. Elles ont des lames doubles et des effets pervers. Paloma et Pierre, encore aux portes de la maturité, les manient avec maladresse, mais tous les coups font mouche.



Pierre, "le genre petit rockeur débraillé" (p. 16) et Paloma qui ne sait pas "si [elle] préfère les tons pastels ou les couleurs fauves" (p. 14) se lancent dans une parade amoureuse tortueuse et violente, aux accents de tango, sur le son débridé des rocks des années 1960. Du haut de leur adolescence insolente, ils explorent les arcanes pernicieuses du carré amoureux, reformant pour quelques heures un cercle d'amis d'enfance déjà dissout. L'innocence est désormais souillée et sublimée par le désir.



La soirée du réveillon, si fraîche à ses débuts, simple et grave badinage de deux enfants amoureux, tourne à l'équipée nocturne quand Paloma et Pierre prennent la mer pour une île indistincte. En voulant recréer l'utopie romantique de Paul et Virginie, ils ne font que mettre en scène la vie au lieu de la vivre.



La jeunesse est fascinée par ce qui brille et surtout par les étoiles noires. Paloma entretient une fascination vaguement amoureuse pour Peter Doherty. Peter/Pierre, le parallèle est aisé et l'on sait qui est au coeur des fantasmes de l'adolescente. Pierre joue à l'homme en fumant et buvant, nécessaire mais dangereuse exploration des paradis où les sensations qui, pour être plus puissantes, ne sont que mensonges. La désinvolture forcée des personnages se mêle à la fraîcheur noire de l'adolescence. On assiste littéralement à un moment sur le fil, où tout n'est que frange.



La foi en l'avenir est entachée de pessimisme et de doutes, mais aussi de morgue et de révolte idéale. Pierre veut être un "intellectuel de gauche avec des idées de droite. [...] En gros, [...], tu te poses à la terrasse du Flore et, tout en lisant Le Canard enchaîné, tu prônes la nécessité pour la France d'avoir une élite prolétaire bien présente, et en toi-même, tu penses que si un seul connard met le pied à Saint-Germain-des-Prés, tu l'exploses au Kärcher." (p. 40) Bouillonnant vivier d'idées et d'aspirations, l'adolescence se veut le reflet du monde de demain. Paloma et Pierre se fantasment eux-mêmes. Posséder l'autre leur permettra aussi de se posséder eux-mêmes.



C'est un roman où l'adulte n'a pas de place. Vaguement cité, jamais incarné, sans contour, il ne peut exister dans l'univers exclusivement adolescent de Paloma et Pierre. Soumis aux mêmes règles que le reste des autres mondes, cet univers est impitoyable. La jungle n'est jamais loin de la prairie en fleurs et le tigre revêt souvent les atours de la brebis.



Ce roman sur l'adolescence a pour plus grand mérite d'avoir été écrit par une adolescente. Enfin un texte qui n'est pas du Salinger d'opérette! L'auteure a 15 ans, à peine plus que son héroïne. Son premier roman est beau, porté par une écriture fine et jeune. J'espère vraiment que cette plume grandira et mûrira avec sa propriétaire, pour la retrouver dans d'autres textes en prise avec d'autres âges. Je lui souhaite, pourquoi pas, de recevoir les honneurs du Flore!
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Pastel fauve

Un récit haut en couleurs, témoignant d’une maturité candide, de la vie comme elle s’écoule, comme elle se vit avec des souvenirs gravés que l’on ne peut oublier : la fragilité et l’importance de l’amitié, de l’amour et de la vie. Tel un peintre manie le pinceau et l’art de la palette, Carmen BRAMLY dessine ses personnages avec plus ou moins de détails et de couleurs mais toujours avec la même passion, avec une douceur pastel et une énergie de fauve : un mouton peut se révéler loup et un tigre, chaton.

Un mélange de registres, de faits récents réels et d’expressions modernes et inventées qui donnent au livre, un esprit complice et familier.

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