Caroline Roe

Ce livre de la collection "Grands détectives" de 10-18 nous propose une enquête, une histoire bien menée dans un environnement bien spécifique.

Comme dans la plupart des romans - policiers - historiques, le contexte a une importance particulière, Il participe, au delà de la narration, à notre adhésion au récit, au sujet.

Ici, tout est fouillé, le contexte, l'histoire, la vie quotidienne, les voyages à cette époque. Apparemment, même la nourriture régionale d'époque est respecté dans les description.

Un beau travail, et un très beau résultat.

complot contre le roi d'Aragon.



Un mystérieux "glaive de l'archange saint Michel" essaie d'enlever le prince héritier du roi Pedro (Perre) ainsi que sa fille illégitime confiée au bon soin de l'archevêque de Gérone. L'archevêque va mener l'enquête avec le médecin juif aveugle Isaac et le maure Yusuf...



polar historique sans prétention, agréable à lire, aucune prise de tête, tout à fait ce qu'il me fallait pour une période paresseuse.



Pas assez passionnant pour acheter en librairie, mais à l'occasion, si je trouve la suite chez mon bouquiniste, pourquoi pas. Il en reste un sur l'étagère pour ma prochaine crise de flemme...
Lien : http://mazel-annie.blogspot...

Ce roman nous entraîne dans une enquête historique passionnante. Le contexte de l'Espagne du XIVème siècle ajoute une dimension angoissante au suspense et le personnage du médecin juif aveugle est original et extraordinaire. Très agréable à lire.




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Ce roman de Catoline Roe commence la série autour d'Isaac le médecin juif de Gérone en Catalogne autour des années 1350. On y voit une jeune nonne assassinée dans des bains maures, une tentative d'enlèvement d'un jeune Prince dont la nourrice est tuée et la nièce de l'évêque empoisonnée dans un couvent. Le médecin Isaac, qui perd la vue, est assisté par sa fille Raquel et un jeune maure, Yussuf. Une intrigue compliquée à souhait, sur fond de soulèvement contre le Roi.

Un polar qui fait découvrir à la fois une partie de la Catalogne en parcourant les routes médiévales entre Gérone et Taragonne en passant par Barcelone en compagnie d'un évêque assez perspicace dont le principal conseil est un médecin juif aveugle qui est doué pour dénouer les énigmes. On y découvre l'importance de la communauté juive au Moyen-Âge avec ses contraintes et sa manière de vivre (hors le shabbat et les interdits alimentaires peu de choses seront décrites) à côté de la vie des différents milieux croisés dont l'importante communauté religieuse qui tient sa place face au Roi qui habite Barcelone.

Il ne s'agit pas du 1er de la série autour de Maître Isaac, mais il m'a donné envie de les lire.

Le septième épisode des aventures du médecin Isaac de Gérone.



La série débute vers 1350 et a pour principal personnage un médecin juif aveugle qui vit dans le call (le quartier juif) de Gérone en Espagne. Isaac est le médecin attitré de Berenguer de Cruilles, évêque de Gérone et protecteur des Juifs de sa ville. Pour l'assister dans ses soins aux malades, Isaac est secondé par sa fille Raquel et son apprenti Yusuf. Lors de leurs consultations et visites, il leur arrive fréquemment de rencontrer des cas de maladie ou de mort suspectes. En travaillant auprès de l'évêque ils sont amenés à avoir connaissance de secrets politiques. Leur sagacité est mise à l'épreuve mais bien sur la vérité finit toujours par triompher.



Cette série est particulièrement réussie car elle allie à de bonnes enquêtes policières une description précise et vivante de la vie dans le call de Gérone (quand Isaac passe à table, on en a l'eau à la bouche).

Les personnages sont attachants. Isaac est un homme tolérant et ouvert, Raquel une jeune fille vive et enjouée. Quant à Yusuf, s'il rechigne à accomplir des tâches fastidieuses, c'est avant tout un grand coeur.



Cet épisode commence par un raid de pirates sur le village de Sant Feliu de Guixols. Lors de l'attaque, un jeune homme, qui s'était présenté comme Ruben, fils de Faneta de Majorque, disparaît. Quelques mois plus tard, un autre jeune homme arrive à Gérone en prétendant lui aussi être Ruben, le fils de Faneta. Dans le même temps, plusieurs personnes meurent d'empoisonnement. Comment les deux affaires sont-elles liées ? Qui est -où est- le vrai Ruben ? Quel est le mobile de ces crimes ? Isaac devra utiliser toutes ses alliances -dont Daniel, le fiancé de Raquel- pour résoudre ces énigmes.
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Dans ce dernier opus de la série du médecin juif, Isaac, de l'évêque Berenguer de Gérone, les empoisonnements font rage, et les tendres amours aussi. Une visite à Majorque et une attaque de pirates dans l'un des villages côtiers nous font découvrir d'autres quotidiens de la Catalogne médiévale. Il faut toute l'habileté et la logique d'Isaac pour mettre un terme à ces meurtres et innocenter un accusé.

Cette fois les titres des chapitres sont tirés de poèmes d'un auteur catalan de l'époque (je remarque que comme le Français de l'époque la langue a bien évolué jusqu'à nous jours)

Caroline Roe y fait la description de cette catalogne médiévale où les gens de confessions religieuses différentes pouvaient se parler, trouvaient des intérêts communs. Dans ce nouveau roman policier, elle traite des rumeurs autour de l'acquisition du Graal qui serait arrivé dans la ville de Gérone, et dont l'apparition apporte bien des morts, des rumeurs et des convoitises pour le médecin juif Isaac et sa famille.

On y trouve toujours cette description d'une catalogne des années 1350 où la communauté juive est protégée par la haute autorité de l'évêque de Gérone. Les inquiétudes qui agitent les populations et qui se traduisent par des meurtres de "sorcières", des femmes qui en sont toujours victimes de la part d'hommes qui souvent font ainsi passer leurs volonté de puissance que parfois elles ont battue en brèche sont assez bien décrites. Ici elles servent de toile de fond à une vengeance familiale. Ne sont pas oubliés les esclaves maures qui doivent chercher à survivre dans cette période également.

Artificiellement compliqué... au final confus.

récit plutôt sympathique, mais personnages assez caricaturaux et dans l'ensemble pas très futés, une intrigue au départ assez confuse puis qui devient très convenue dès qu'on obtient les quelques explications nécessaires, et surtout, pas du tout crédible (notamment concernant l'origine de Yusuf, la manière dont ils tombent sur le jeune prince, etc.).

L'auteur a pris pas mal de libertés avec le contexte historique, comme elle l'explique dans une note à la fin de l'ouvrage, donc il ne faut pas être trop regardant là-dessus non plus.

Une description intéressante des difficultés que rencontraient les juifs pour voyager en ces temps du moyen-âge, avoir des autorisations, constituer un groupe pour la sécurité, trouver des étapes... On voit aussi combien il était difficile pour les juifs de pratiquer leur religion loin des villes et des quartiers protégés comme le Call, à Gérone ou Perpignan par exemple. Ils étaient plus ou moins obligés à se convertir afin d'éviter d'être condamnés par du voisinage plus ou moins intéressé par leurs possessions. On y voit aussi la célébration d'un mariage juif. Tandis que les répudiations de femmes seules ou victimes étaient aisées, les réputations pouvaient se détruire assez facilement avec des accusations (ou plutôt des rumeurs) sur des marchandises non déclarées sans qu'il ne soit facile de les faire taire.

Caroline Roe continue d'explorer la Catalogne médiévale avec son médecin juif aveugle Isaac, accompagné de fille Raquel et son assistant Yussuf, lequel est aussi le protégé du Roi. Il lui est d'ailleurs nécessaire d'aller le trouver pour s'assurer de sa protection. Pour cela il va le rejoindre en Sardaigne où il a réuni une armée pour soumettre un port. Sur place, Yussuf découvre les intrigues de la cour, et les réalités d'un siège avec les malades des fièvres qu'il doit soigner. On y voit aussi les voyages en bateau, galère qui n'offre que peu d'espace pour les voyageurs.

Caroline Roe nous fait aussi découvrir comment devant les intrigues, les espions doivent se protéger et notamment leurs familles. Lesquelles ne sont à l'abri que dans leur anonymat.