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Citations de Carter Brown (557)


« contemple la scène d’un air blasé, comme s’il revoyait le même film pour la mille et unième fois. »
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« Un personnage, sorti tout droit d’une réclame pour tailleur dans un de ces magazines de luxe voués à l’élégance masculine, fait alors son entrée. Il doit friser lui aussi la quarantaine. Grand et mince, il a un air désinvolte d’autorité innée. Son épaisse chevelure noire est coupée très court ; ses yeux bruns reflètent un sang-froid empreint de vigilance. Son visage aurait pu être beau, sinon distingué, sans, la balafre blanchâtre qui lui rabaisse le coin de la bouche en un rictus permanent. »
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« une voix de crécelle passablement hargneuse. »
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« Mince, certes, mais le misogyne le plus myope ne pourrait la traiter de planche à repasser. »
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«  un crime est un crime, mais quand la victime se trouve être une femme, jeune et belle de surcroît, le crime paraît plus abominable encore. »
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« Les femmes ont le droit de mentir sur leur âge. Le leur faire remarquer, c’est manquer de galanterie »
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« un flic ne fait jamais confiance à un autre flic. »
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« si les gens décident de se ranger, il faut leur donner leur chance. »
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« — Toi ! Tu serais capable de faire l’amour avec une astronaute dans une capsule spatiale et sous les yeux de quarante millions de téléspectateurs ! Et de trouver ça agréable, encore ! »
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« Combien de types dont personne n’entend jamais parler trompent leur femme en ce moment même ? Et combien de femmes en font autant ? »
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« La loi et l’ordre, comme le chèque mensuel, sont indispensables. 
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« me disait toujours qu’il était très malheureux, fait-elle lentement. Comme tous les hommes mariés qui ont une liaison, bien sûr. »
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« J’ai tâté du mariage une fois, Al, dit-elle d’un ton uni. Ça n’a pas marché. La fidélité à un seul homme, c’est très `monotone. L’ennui dans le mariage, c’est qu’il faut trouver le partenaire idéal. Après l’expérience que j’ai faite, j’ai compris qu’il n’en existait pas pour moi. Alors j’ai préféré conserver ma liberté, prendre l’homme que je veux quand je veux, et m’en débarrasser quand il commence à m’ennuyer. »
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« l est vraiment énorme, tout en muscles, pas un atome de graisse. La quarantaine, une toison d’un roux flamboyant, une figure aplatie au bulldozer, par coups de boutoir lancés au hasard.  »
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«  Vous êtes vraiment femme de chambre ? dis-je, incrédule.
— Oui. Qui vous attendiez-vous à voir ? demande-t-elle d’une voix rauque. Une vieille mémé en robe noire lustrée avec des « oui m’sieur » et des « non m’sieur », comme au ciné ? Vous devez regarder trop souvent les vieux films du dernier programme à la télévision. »
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Elle avait choisi un eucalyptus d’Australie, un arbre droit et haut dont la cime se perdait dans le ciel nocturne.
Le corps se balançait au bout d’une très longue corde, un corps gracile, exposé à la lumière des projecteurs, qui faisaient luire la longue chevelure blonde. La désespérée était nue, d’une nudité virginale et touchante, et cette lumière impitoyable la frappait… comme un dernier outrage.
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Charlie Katz, employé de la morgue, pousse un grognement de soulagement en replaçant l'énorme bocal sur l'étagère. A l'intérieur du bocal, une tête, tranchée net au niveau de la pomme d'Adam, se balance doucement dans le formol. Ça me rappelle ma tante Clemie. Pour les conserves en bocaux, elle était imbattable.
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Le faisceau lumineux s'immobilisa enfin. Et, de nouveau, je poussai un hurlement. De lourdes chaînes rouillées étaient scellées dans le mur. Il y en avait quatre : les deux premières étaient scellées à un mètre cinquante environ au-dessus du niveau du sol, les autres à ras de terre. Deux pour les poignets, deux pour les chevilles : elles supportaient sans difficulté le corps d'une femme qui pendait contre le mur. Elle était complètement nue ; et son corps, d'un blanc étincelant sous la lumière de la lampe, était splendide. Son visage, par contraste, n'en était que plus horrible : les lèvres retroussées découvraient les dents entre lesquelles la langue noircie apparaissait.
- Edwina ! cria Don d'une voix perçante.
- Etranglée ! chuchota Carl.
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Tirant de sa poche un grand mouchoir blanc, il s'en épongea vigoureusement le visage. Puis il hocha la tête à plusieurs reprises : c'était la première fois que je voyais un type se noyer au milieu d'un living-room.
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Avec tout le temps qu’il passe dans sa bibliothèque, Don Alfredo gagnerait une fortune en lançant une boutique d’abonnements de lecture.
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