« Un personnage, sorti tout droit d’une réclame pour tailleur dans un de ces magazines de luxe voués à l’élégance masculine, fait alors son entrée. Il doit friser lui aussi la quarantaine. Grand et mince, il a un air désinvolte d’autorité innée. Son épaisse chevelure noire est coupée très court ; ses yeux bruns reflètent un sang-froid empreint de vigilance. Son visage aurait pu être beau, sinon distingué, sans, la balafre blanchâtre qui lui rabaisse le coin de la bouche en un rictus permanent. »
« est un petit bonhomme maigre qui ne doit guère faire plus d’un mètre cinquante-cinq. Sa calvitie exagère encore la hauteur de son front en pain de sucre, ce qui ne l’arrange pas. Cet avorton est presque grotesque. Sa personnalité tout comme son visage, me fait l’effet d’être tout à fait falote. Ses yeux bleus délavés ne peuvent rester tranquilles. Ils s’agitent dans leur orbite, comme s’ils étaient perpétuellement en quête du petit coin… »
« un visage impassible, figé comme un masque. »
Extrait de: Carter Brown. « Une nymphe de perdue. » iBooks.
« un visage impassible, figé comme un masque. »
« Pour l’instant, elle porte un soutien-gorge de satin noir qui communique à ses seins prodigieusement rebondis une redoutable agressivité, et une petite culotte assortie, bordée de volants de dentelle, qui lui chatouillent le haut des cuisses. À cet instant, Selina représente l’incarnation même du désir masculin livrée sous cellophane, dans un énorme emballage-cadeau ! »
Sa fille Marta... Un véritable joyau ; sa seule progéniture. Sans elle, la vie d’Abdul Murad n’a plus de sens ! (Des tremblements l’agitent.) Et si jamais il découvre sa disparition, ma propre vie ne comptera guère plus. Sous le coup de la fureur, Abdul Murad est un homme terrible ; il descend en ligne directe des Ottomans qui régnèrent par le glaive et par l’épée.