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Critiques de Catherine Banner (84)
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La Maison au bord de la nuit

In the mood for…100 ans de multitude.

Ce roman propose de couvrir 100 ans de l’histoire de Castellammare, petite île face à la Sicile.



Tout commence quand arrive le docteur Amedeo Esposito, fraîchement diplômé à Florence. Ce docteur accouche les femmes, guérit les maux, apaise les querelles et surtout, il écoute. Il sait écouter, il aime écouter : depuis toujours, il prend note des contes et récits mythiques qui lui sont confiés. Il accède bientôt à la tradition orale qui entoure les miracles accomplis par la Patronne de l’île, Santa Agata.



L’auteure nous permet de suivre plusieurs familles sur trois générations, en adoptant le point de vue de l’insulaire : tout ce qui se passe sur le Continent, des innovations aux deux conflits internationaux, arrive tôt ou tard, pour le meilleur ou pour le pire, sur Castellammare.



Le soleil qui brûle, les cigales, la multitude de fleurs, les vagues parfois aussi déchaînées que les parties de scopa, mais aussi les ragots, les jalousies, les secrets de famille : c’est dans cette ambiance rétro que le lecteur est plongé, et c’est grisant, coloré et complètement dépaysant.



Un livre savoureux, qui se lit comme une légende du Sud...



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La Maison au bord de la nuit

On y est, on y reste et on ne veut plus le quitter ce morceau de caillou !
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La Maison au bord de la nuit

Au début je craignais que le livre ne reste dans le registre du conte. Mais après une centaine de pages, l'histoire familiale commence vraiment. On apprécie de suivre les personnages de génération en génération. L'auteur pose aussi la question de la transmission des conflits des parents aux enfants, alors que ces derniers ne sont pas concernés. L'influence du fascisme sur la vie des habitants est aussi suivie tout au long du roman, ce qui en fait une belle peinture italienne. Enfin, le ton et le phrasé de l'auteur se rapproche souvent de Pagnol et instille une petite voix chantante dans nos esprits brumeux. Un excellent moment de lecture !
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La Maison au bord de la nuit

cette saga de la famille d Amedeo se passe dans une petite ile italienne ,Castellamare. Medecin il se fait vite adopter par les habitants mais sa liaison houleuse avec la femme du maire va impactée sur sa vie et celle de ses descendants. le roman se passe du debut du 20 eme siecle au debut du suivant. le petit bemol ,pour moi, c est ce gout de déjà lu!!! peut trop lu de Victoria Hislop??? pas de surprises, une espece de torpeur vous envahit .

mais cependant une bonne lecture pas forcement pour l été mais plutôt au coin du feu l hiver.
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La Maison au bord de la nuit

la mer, le vent, l'amour, la guerre, la mort...La Sicile sans surprises
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La Maison au bord de la nuit

Amedeo a été abandonné à la naissance, mais par sa force de volonté, est devenu médecin. Il trouve un poste sur la toute petite île italienne de Castellamare, près de la Sicile. Alors que le siècle commence, le confort y est rudimentaire, mais Amedeo fera sa place. Femme, enfants, la 1ere puis la 2nde guerre mondiale, la reprise d’un café, tous ces événements s’enchaîneront sur cette île où chacun est scruté, où les ragots vont bon train.



Ce roman est donc une saga familiale qui commence en 1914 pour s’achever un siècle plus tard. On voit l’évolution des mentalités, des technologies sur cette toute petite île, les grands événements qui la touchent, ceux qui l’épargnent. Mais surtout on suit l’histoire d’Amedeo et de Pina, de leurs enfants, en particulier Maria Grazzia, jusqu’à la petite-fille de cette dernière. 4 générations attachées à l’île et leur café, la Maison au bord de la nuit.



Le contexte et l’histoire sont intéressants, les personnages attachants pour la plupart. J’ai aimé le fait que certains personnages secondaires soient présents quasiment tout le récit, et qu’ils fassent vraiment partis de l’histoire de l’île. En revanche, j’ai trouvé que certains personnages parmi les enfants et petits-enfants d’Amedeo et de Pina étaient trop effacés, on n’arrivait pas vraiment à s’attacher à eux, et que leur départ ou disparition n’entraînaient pas vraiment d’émotions ni chez le lecteur, ni dans leur famille…



J’ai donc bien aimé ce roman, mais j’ai trouvé qu’il manquait d’un petit quelque chose, d’un souffle peut-être, qui aurait pu nous faire aimer les personnages autant que l’île qui en devient un, elle aussi, qui nous porterait en avant pour nous donner envie de tourner encore et encore les pages.
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La Maison au bord de la nuit

Une saga familiale d'où l'on ressort le coeur plein de tendresse, avec dans la bouche des mots de leur patois local mâtinés d'italien grâce à des personnages passionnés, chaleureux qui crient, rient, s'aiment et se détestent. C'est l'histoire d'Amadéo et de ses descendants qui vivent sur une petite île au large de la Sicile: Castellamare. On les voit évoluer sur près d'un siècle touchés par ses grands changements mais toujours fidèles à leurs contes et traditions. J'ai adoré!
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La Maison au bord de la nuit

J'ai eu du mal avec la première partie du livre, mais ensuite je m'y suis faite et j'ai aimé suivre l'histoire du héros et de sa descendance sur cette île. Des personnages hauts en couleur qui m'ont beaucoup amusés et touchés, ça change de mes lectures favorites mais ce fut un plaisir...
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La Maison au bord de la nuit

Catherine Banner est née à Cambridge en 1989 et vit aujourd'hui à Turin, où elle se consacre à l'écriture. Sa trilogie pour jeunes adultes, The Last Descendants, a connu un succès mondial. En cours de traduction dans près de vingt-cinq langues, La Maison au bord de la nuit est son premier roman.

Dans cette saga familiale qui témoigne d'une maîtrise romanesque rare, Catherine Banner donne vie à une constellation de personnages inoubliables. L’auteure y raconte un siècle d’amours, de drames, de petits prodiges et de grands miracles et y dresse des portraits plus vrais que nature, de petites gens toutes simples, de villageois profondément attachés à leur île, caillou fertile au large de la Sicile.

À travers le quotidien de trois générations d’Esposito, c’est toute la vie de l’île qu’elle raconte : les mentalités, les croyances teintées de mysticisme et de superstitions, les rumeurs et les ragots, les espoirs des insulaires, parfois déçus, et cette vie qui lentement s’écoule, comme assoupie, et s’articule autour de l’église et de son café séculaire… Magnifique, généreux et ô combien émouvant, le récit de Catherine Banner est vibrant d’humanité ! On y trouve, contée avec une tendresse et une simplicité bouleversantes, des vies minuscules et l’incroyable complexité d’êtres au caractère entier, bouillonnants d’amour et de colère. Si vous aimez les grandes sagas familiales qui se tissent sur plusieurs générations, vous ne pourrez qu’apprécier le voyage !

Entre clapotis de la mer et effluves entêtants de bougainvillées, le roman évoque, dès les premières pages un univers enchanteur et irrésistible. On n’a qu’une envie : entrer dans La maison au bord de la nuit, se faire servir un limoncello maison et découvrir ce qui s’y passe !

Entre transmission des croyances locales, poids des traditions, liens familiaux indéfectibles et rivalités amères, le roman de Catherine Banner résume parfaitement les vicissitudes d’une famille, d’un pays, passé en quelques décennies seulement, des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité de la tyrannie moderne. La maison au bord de la nuit est un formidable témoignage historique, politique et culturel d’une Italie rurale en marche vers la modernité. Une véritable perle, taillée sur mesure pour l’été !
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La Maison au bord de la nuit

Avec « la maison au bord de la nuit », Catherine Banner nous offre une saga familiale qui s’étend sur trois générations : elle démarre en effet à l’aube de la première guerre mondiale pour se terminer en 2010.



Au large de la Sicile, la petite île de Castellamare est bien loin du reste du monde; une impression renforcée lorsque l’on se trouve sur sa façade sud, s’ouvrant vers le grand large, là où la nuit est pleine et noire. C’est de cette situation que la « maison au bord de la nuit » tire son nom, elle qui tourne le dos aux lumières du continent. Mais après avoir abrité le seul café du village, la maison est presque en ruine.



Amedeo Esposito est un orphelin qui a été élevé dans un couvent de Florence. Devenu médecin, il cherche désespérément un poste et finit par en trouver un sur l’île de Castellamare. Il s’installe et épouse bientôt l’institutrice Pina. Destitué de son poste de médecin suite à une aventure qu’il a eue avant son mariage avec l’épouse du « Comte », propriétaire terrien et notable local, il restaure la « maison au bord de la nuit » et rouvre le café que celle-ci abritait. Pina et lui ont quatre enfants, dont la petite dernière, Maria-Grazia, qu’une légère infirmité infantile a rendue plus combative, devient la figure principale de cette saga.



Au début du récit, le petit monde de Castellamare vit presque en autarcie, mais il subit pourtant les affres de la guerre, comme le reste de l’Italie : les fils sont appelés au combat, comme les autres, et les commerces pâtissent de la crise économique. Comme ailleurs, les gens se déchirent mais ils sont aussi très solidaires, même s’ils ne le montrent pas de prime abord, préférant souvent se délecter des rumeurs qui animent leur quotidien.



La petite Maria-Grazia grandit, révélant ses nombreuses qualités, parmi lesquelles une détermination et un courage hors du commun. Toute sa vie, elle tiendra le café « au bord de la nuit » qui devient très vite le centre animé de la petite île dont nous suivons l’évolution jusqu’à nos jours. Lorsque le tourisme arrive à Castellamare, à la faveur de la découverte de quelques trésors archéologiques, Maria-Grazia saisit cette opportunité pour développer encore son commerce et peut-être un jour, le transmettre à ses enfants…



« La maison au bord de la nuit » est un roman à prendre tel qu’il est, pour le plaisir de la lecture. Certes, il y a quelques clichés, avec les veuves bigotes toutes de noir vêtues, le limoncello et les arancini indiqués en italique, les vieux qui jouent à la scopa et les lecteurs de la Gazzetta dello sport… mais c’est aussi cela l’Italie. Reste qu’un auteur italien aurait sans doute moins insisté sur ce « folklore », car il ne l’aurait pas remarqué !



Au total, ce roman est une jolie saga, distrayante, qui se lit facilement et nous transporte sur la petite île, au gré des croyances populaires, des miracles de la sainte locale, des saisons et de la nature : l’auteure parvient à nous apporter les effluves des bougainvillées et les ressacs de la mer… Bref, si vous voulez vous distraire, vous laisser porter, la maison au bord de la nuit est parfaite, pour les prochaines vacances par exemple.
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La Maison au bord de la nuit

J’étais assez enthousiaste à l’idée de cette lecture : on y parle d’une famille sur plusieurs générations, qui va connaître des souffrances liées à l’Histoire et plus particulièrement aux deux Guerres mondiales, le tout depuis une île qui semble pourtant coupée du monde. Et cette île, justement, c’est elle qui m’a posé problème ! Dans ce roman, on sent vraiment le poids de la vie en vase clos : chacun passe son temps à espionner son voisin, les commérages se propagent à une vitesse folle et chacun doit venir se mêler de la manière dont les autres sont censés gérer leur vie… Brrr que c’est oppressant ! Rapidement, je me suis sentie asphyxiée par cette ambiance, ce qui a parfois rendu ma lecture désagréable.



L’autre gros point noir de ce roman, c’est le rôle trop caricatural donné à certains personnages secondaires : les vieilles veuves bigotes, le comte riche et fasciste qui exploite sa population, etc. Tout cela manquait parfois de nuances et glissait un peu trop dans le cliché.



Passons maintenant à ce qui m’a plu ! Tout d’abord, le fait que les femmes de cette famille sont des personnages forts : elles parviennent chaque fois à remonter la barre, même quand la situation paraît complètement fichue. Elles sont persévérantes et courageuses même si, côté amours, je les trouvais un brin trop résignées.



Ce roman nous fait également découvrir les moments marquants de l’Histoire italienne et, notamment, la montée du fascisme. Cela m’a vraiment donné envie d’en apprendre davantage sur cette période car je me suis rendu compte que je la connaissais finalement très mal. Le fait que tout se déroulait depuis un endroit complètement retiré du monde donnait une certaine originalité à l’intrigue : tout paraissait se dérouler au ralenti, avec un drôle de film en sépia par-dessus.



Ce fut donc une lecture en demie teinte : j’ai été touchée par le destin de cette famille, accrochée sur son bout de terre mais j’avais aussi furieusement envie de les voir quitter cet endroit pour à nouveau pouvoir respirer correctement.
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La Maison au bord de la nuit

Je viens de refermer ce livre et mon émotion est vive. Ce livre m'a ébranlé.

Amedeo est orphelin à Florence quand il rencontre un médecin qui sera plus tard son tuteur au vu de ses capacités à étudier et de son envie de devenir lui-même médecin. Amedeo devenu médecin à son tour cherche un poste fixe et répond à l'annonce d'un petit village sur une île au large de la Sicile. Il y pose ses valises, cet endroit sera son chez lui !

Les années passent et Amedeo se marie sur le tard avec Pina après avoir eu une relation avec Carmela la femme du Comte. La même nuit, chacune met au monde un garçon. Destitué de sa fonction suite à ses naissances et la rumeur qui l'entoure, Amedeo avec sa femme, reprend la maison au bord de la nuit pour ouvrir le seul café du village, le cœur du village.

La première partie du livre se consacre à Amedeo l'orphelin devenu médecin, chose plutôt exceptionnelle, à sa personnalité, à sa façon de voir le monde, à sa famille et la naissance de ses 4 enfants. La deuxième partie, est plutôt consacrée aux changements sur l'île, à ses descendants.

L'histoire est rythmée par la vie sur l'île de Castellamare, et ses habitants, ses croyances et légendes locales. Un endroit reculé et oublié par le reste du monde où le temps semble s'être arrêté et que la guerre rattrape.

Ce roman s'étend sur un siècle, parle de la famille, de la vie, de la mort ; de la transmission du savoir, du patrimoine et des rancoeurs ; de l'amour dans le couple, de la famille, de l'amour pour Castellamare qui laisse son empreinte en chacun : les uns ne peuvent vivre loin d'elle et les autres ne peuvent y vivre. Cette histoire, c'est la vie, les années qui passent. Ce livre m'a bouleversé en particulier parce qu'il m'a fait réfléchir sur le temps qui passe et mon rapport à la famille. Il est très bien écrit et tout y est parfaitement décrit à tel point que j'ai pu tout à fait me représenter l'île. Les personnages sont haut en couleur, et même les personnages secondaires ont une vraie place dans l'histoire qui ne serait rien sans eux. Finalement, les changements sont à la fois inéluctables et en même temps rien ne change vraiment. Les gens naissent et meurent, et pourtant l'île et sa sainte Sant' Agata sont toujours bien présentes.

Le rythme de ce livre n'est pas entraînant mais plutôt lent, rythmé par la chaleur de la Sicile et il n'y a pas de rebondissements particuliers et pourtant j'en suis toute retournée. J'ai adoré ce livre et je vais suivre de près cette auteur.Si vous aimez les belles sagas familiales, je vous le recommande. Merci Babelio, Les éditions Presses de la Cité et Belfond pour cette magnifique lecture reçue dans le cadre de la Masse Critique.
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La Maison au bord de la nuit

Si comme moi vous aimez les sagas familiales, ce livre est fait pour vous.



Amadéo Esposito est un jeune orphelin qui a été recueilli par un médecin qui lui a permis de faire des études et de devenir médecin à son tour. A l'aube du premier conflit mondial, c'est à Castellamare, une petite île perdue au large de Syracuse qu'il trouvera son premier poste et passera sa vie.



Cette Saga balaye le grand siècle comme dirait Ken Follett. Il va s'en passer des événements heureux et malheureux sur cette île reculée (tout juste un cailloux) et l'auteure pose ici une magnifique histoire d'amour mais aussi (et surtout) une chronique des années d'entre deux guerres, l'Italie fasciste, l'ouverture de la petite île au tourisme, les progrès technologiques du siècle ... bref, un roman foisonnant qui se lit d'une traite.



Il y a un peu de l'île aux oubliés de Victoria Hislop dans cette histoire et cette île aussi belle qu'hostile est un personnage à part entière. Sur fond de croyances et de processions à la gloire de Santa Agata, les habitants sont autant de personnages attachants qui se retrouvent au café de "La maison au bord de la nuit".



C'est bien écrit, fluide, bien rythmé et c'est avec un beaucoup de plaisir que je me suis laissé portée par l'histoire de la famille Esposito sur 3 générations.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Presses de la Cité, grâce pour ce voyage italien enchanteur.
Lien : http://www.instantanesfutile..
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La Maison au bord de la nuit

Amadeo Esposito, jeune médecin en mal d'une attribution de poste, débarque un beau jour à Castellamare, une île de 8 kilomètres de long au large de Syracuse, où vit une petite communauté dirigée par il comte, propriétaire de la seule automobile de l'île. La population est en liesse, c'est le soir de la fête de Sant'Agata, la sainte patronne de l'île. Il y fait la connaissance des habitants, devient l'amant de la femme du comte, tombe amoureux de Pina qu'il épouse et avec laquelle il va reprendre le café du Bord de la Nuit. Pina et Amadeo auront trois fils, que la deuxième guerre mondiale va leur prendre, et une fille, Maria-Grazia, la boîteuse, adorée de son père, qui va aimer Robert, un parachutiste surgi des flots suite au naufrage de son avion.



Cette saga familiale court sur près d'un siècle, dans cette toute petite île du sud de l'Italie, très pratiquante et férue de superstitions. On ne peut qu'éprouver de la tendresse pour Amadeo, qui collectionne les histoires, contes et légendes du cru, dans un petit carnet rouge qui déclenchera bien des rivalités entre ses fils ; on aime ce café du Bord de la Nuit où l'on sert des limonades et des arancini, ces boulettes de riz incontournables ; sous la plume de Catherine Banner, les paysages prennent vie : la terre sèche, les chèvres, les pétales de fleur lancées des fenêtres le jour de la Sant'Agata.



L'auteur émaille son récit de nombreuses expressions et jurons italiens, elle emploie souvent – peut-être un peu trop - l'expression "blanc comme de la ricotta", le lecteur est plongé dans cette ample histoire de plus de 500 pages qui remplit la même fonction que les histoires collectées par Amadeo : restituer un monde authentique, qui tente de résister à la mondialisation et à l'uniformisation du monde.



Je n'ai pas lu le roman dans le texte, mais relevé de beaux passages qui laissent augurer de la qualité littéraire du récit original :

"Et c'est alors que survient un second miracle. Robert, ignorant que Maria-Grazia était "la boiteuse", celle dont nul ne s'éprenait jamais, ignorant d'elle tout, sauf sa beauté et le fait qu'elle lui avait tenu la main, Robert, un homme de raison aux yeux embués par la reconnaissance, aux facultés troublées par les divagations de la fièvre et par une forte dose de morphine, Robert, voyant Maria-Grazia tourner à l'angle de l'escalier, accomplit l'inévitable et commença d'en tomber amoureux." (p.197)

le soir des noces :

"Il fallut arracher Maria-Grazia de force à ses plateaux et à son livre de comptes. Robert était là, tout à fait anglais, tout à fait nerveux et presque tout à fait saoul, qui lui tendait les bras pour l'inviter à la danse." (p.33).

A noter, une faute d'orthographe : "se laissant guidé" p.41.
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La Maison au bord de la nuit

Je souhaitais de tout coeur entamant ma lecture être transportée en Italie, à la recherche de Modesta peut-être qui ne m'a pas laissée indemne...

Mais il n'en a rien été. Bien que le roman soit très "couleur locale" avec une ponctuation italienne, j'ai trouvé que les personnages manquent de profondeur et que l'histoire reste très superficielle. Je reconnaîtrais tout de même que j'ai traversé les quatre générations et passé le temps, sans regrets, dans la maison au bord de la nuit.
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La Maison au bord de la nuit

Peu avant la première guerre mondiale, le jeune médecin Amadeo Esposito décide de s'installer à Castellamare, une île au large de Syracuse.

Le jeune médecin tombe dans les filets de la femme d'Il Conte peu avant de se rencontrer l'institutrice, Pina.

De ces histoires vont naître 2 enfants. Malgré les difficultés liées à la rumeur, Amadeo n'envisage plus de quitter cette île.

Il rachète la maison Au Bord de la Nuit et c'est donc sur ce petit bout de terre qu'il y construira sa famille. Parmis les ragots, les scandales, les départs mais aussi les retrouvailles de sa famille, Amadeo nous conte ses histoires et légendes de la saint Sant'Agata.



On plonge dans les traditions de ces familles de l'Italie lointaine ou les médisances des voisins peuvent faire basculer le destin des personnages.

Les habitants de l'île ne forme qu'une seule et même famille. Tous luttent pour perpétuer les hommages liées à leur sainte.

Comme Amadeo, nous avons envie qu'ils restent tous sur cette île, protégés de la folie des hommes.

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La Maison au bord de la nuit

Récit plein d'histoires concentrées sur la petite île de Castellamare et ses habitants, de générations en générations. Voyages, croyances, générosité, scandales, familles et solidarité rythment la vie de ce village italien authentique. On se prête à l'histoire et on s'attache aux habitants des les premiers paragraphes ! Je recommande
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La Maison au bord de la nuit

Tragiques, violents, sensuels, les rebondissements se succèdent pendant trois générations et nous les dégustons comme d’irrésistibles desserts siciliens
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La Maison au bord de la nuit

Magnifique sage familiale avec des personnages attachants et contrastés Au travers de cette épopée familale on découvre cette ile de la Sicile et le contexte historique de la seconde guerre mondiale. Les personnages de la famille d'Amédéo débarqué comme médecin débutant sont parfaitment tracés et onsuit leur parcours en contraste de la famille d4il Conte qui règne en maître sur cette petit île isolé du continent et qui vit au rythme des célébrations de Santa Agatha. Un roman à découvrir
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La Maison au bord de la nuit

Chronique amère du début du XXe siècle, ce roman raconte le destin peu ordinaire d’Amedeo, petit orphelin recueilli par le docteur Esposito et élevé à Florence. De brillantes études lui permettent de devenir médecin à son tour. Il installe son cabinet à Castellamare, une petite île paradisiaque au large de la Sicile, où fort vite il se fait apprécier par la communauté locale et entame une liaison avec la fougueuse Carmela, l’épouse du maire. Lorsque les clairons de la première guerre mondiale résonnent, il part défendre son pays. A son retour, il s’éprend vivement de Pina, l’institutrice du village. Folle de rage d’être délaissée, Carmela entreprend de se venger, afin de salir la réputation de son ancien amant et de lui faire perdre :sa clientèle. Qu’importe ! L’homme épouse celle dont il rêve de partager l’existence et restaure une vieille bâtisse pour y ouvrir un café. Ses enfants suivent sa trajectoire, faite de heurts, de bonheurs et d’espérances. Catherine Banner signe ici une saga familiale qui porte sur trois générations et qui raconte le quotidien d’un couple ordinaire, saisi dans l’affolement de plusieurs décennies et qui ont connu de profondes mutations. De crise en prospérité, les héritiers de Pina et d’Amedeo vivront à leur tour des péripéties qui tenteront de briser certains destins ou qui permettront à des vieilles rancœurs de se dissiper. Sans oublier qu’un roman ne doit pas seulement se contenter de narrer une histoire, l’auteure a soigné la psychologie de chacun de ses personnages pour créer un vrai lien qui se tisse entre eux et les lecteurs.
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