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Critiques de Catherine Banner (84)
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La Maison au bord de la nuit

Chronique amère du début du XXe siècle, ce roman raconte le destin peu ordinaire d’Amedeo, petit orphelin recueilli par le docteur Esposito et élevé à Florence. De brillantes études lui permettent de devenir médecin à son tour. Il installe son cabinet à Castellamare, une petite île paradisiaque au large de la Sicile, où fort vite il se fait apprécier par la communauté locale et entame une liaison avec la fougueuse Carmela, l’épouse du maire. Lorsque les clairons de la première guerre mondiale résonnent, il part défendre son pays. A son retour, il s’éprend vivement de Pina, l’institutrice du village. Folle de rage d’être délaissée, Carmela entreprend de se venger, afin de salir la réputation de son ancien amant et de lui faire perdre :sa clientèle. Qu’importe ! L’homme épouse celle dont il rêve de partager l’existence et restaure une vieille bâtisse pour y ouvrir un café. Ses enfants suivent sa trajectoire, faite de heurts, de bonheurs et d’espérances. Catherine Banner signe ici une saga familiale qui porte sur trois générations et qui raconte le quotidien d’un couple ordinaire, saisi dans l’affolement de plusieurs décennies et qui ont connu de profondes mutations. De crise en prospérité, les héritiers de Pina et d’Amedeo vivront à leur tour des péripéties qui tenteront de briser certains destins ou qui permettront à des vieilles rancœurs de se dissiper. Sans oublier qu’un roman ne doit pas seulement se contenter de narrer une histoire, l’auteure a soigné la psychologie de chacun de ses personnages pour créer un vrai lien qui se tisse entre eux et les lecteurs.
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La Maison au bord de la nuit

Une saga familiale, sur trois générations, s’étendant principalement sur le 20e siècle, sur une île italienne au large de la Sicile. Une île de légendes où les croyances et les miracles sont ancrés profondément dans l’esprit de ses habitants. Une île qui va devoir s’adapter aux changements, aux guerres, au progrès. Les deux conflits mondiaux, l’arrivée de la télévision, la montée du fascisme, le krach boursier de 29, les crises boursières, tout cela sera plus ou moins impactant sur l’île et ses habitants.



La lecture de cette saga n’est pas désagréable. On est loin du talent d’une Elena Ferrante, par exemple, mais ça se laisse lire. C’est un peu simple, c’est un peu long, c’est un peu lent. Les personnages sont parfois un peu caricaturaux et manquent cruellement de nuances. On ne s’y attache pas facilement. L’usage exagéré de mots en italien non traduit pourra, à juste titre, être irritant pour la plupart des lecteurs. Personnellement, ça ne m’a pas dérangé étant donné que je connais cette langue mais il faut néanmoins reconnaitre que cette façon d’écrire n’apporte rien au lecteur, sinon des interrogations sur la signification des mots en question.

Malgré ça, je suis arrivée au bout sans trop me forcer.



Bref, si vous avez le choix, partez plutôt du côté de Naples et son “Amie Prodigieuse” plutôt qu’à Castellamare. Sinon, c’est un roman gentil, à lire sans se prendre la tête.



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La Maison au bord de la nuit

Voici un livre que j'ai trouvé gentil ... gentillet, même un peu trop gentillet

Voici un livre que j'ai trouvé longuet, longuet.. même franchement long.



Il s'agit d'une saga familiale qui se déroule sur une petite ile perdue au large de Palerme .

Pendant presque un siècle , nous allons suivre les faits et geste de la famille Esposito, suivre ses joies, ses malheurs, ses espoirs.

Nous découvrons les croyances populaires des habitants de l'ile qui vouent un culte quasi mystique à Santa Agata.

Leur façon de vivre entre la tradition et la modernité qui finit par les rattraper.

Bref beaucoup de clichés dans ce pavé de 500 pages.



Le livre est distrayant et se lit facilement .. Il est idéal pour une lecture de vacances ou "pas prise de tête".

J'avais eu le regard accroché par la jolie photo noir et blanc de couverture et le joli résumé .

Pas déçue.. mais pas emballée non plus.

Livre sans prétentions et comme dit au début de ce billet: "gentillet" .



A réserver pour vos moments de détente.
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La Maison au bord de la nuit

Castellamare est un personnage à part entière de ce roman. L'île qui va abriter les Esposito recèle bien des mystères et a une âme. Dure, isolée, elle se conquiert.

Mais la première image qu'en aura Amedeo, le patriarche, à son arrivée pour devenir médecin municipal est celle qui me reste en tête : un lieu étrange, un peu magique, nimbé d'une aura de bonheur et de féérie. L'île a sa propre sainte, sa propre malédiction, et son café, celui qui est au bord de la nuit et donne son titre au roman.

Mesquineries, rivalités, amours contrariées, commérages, mais aussi grandes amitiés, entraide et solidarité seront tout autant mis en avant à travers les habitants de cette île, qui vit quasiment en autarcie, pas vraiment en Italie.

Malgré ce sentiment d'isolement, l'Histoire, ce XXème siècle dur, avec ses guerres mondiales, ses blessures, ses armes, va heurter de point fouet la petite île et ses habitants.

Jusque là tranquille, Castellamare va se moderniser. L'arrivée d'Amedeo, un médecin, est le premier déclencheur de cette modification qui va s'enclencher. Assez ironique quand on se rend compte que les Esposito (dont Amedeo lui-même) seront parfois les plus réticents à ce changement.

Mon sentiment est assez ambivalent, parce que j'ai eu parfois l'impression d'étouffer, l'envie de crier à ces personnages de s'en aller, d'aller prendre une bouffée d'air frais ailleurs. Mais au final, je me suis tout autant attachée à cet endroit. Plus exactement, je me suis attachée à ce café, à cette petite affaire familiale que je n'aurais pas voulu leur voir perdre.

J'ai également particulièrement apprécié les personnages féminins de ce roman. Il n'y a pas à tortiller, les femmes Esposito en ont dans la culotte, et c'est souvent elles qui vont prendre les choses en main et faire avancer et évoluer non seulement leur famille, mais aussi l'histoire.

Parce qu'on en vient au point faible de ce roman selon moi. Si la majeure partie du temps, j'étais embarquée et que je prenais plaisir à lire toutes ces descriptions, toutes ces anecdotes qui rendent le récit plus vivant, je me suis aussi parfois ennuyée, comme si j'étais extérieure à l'histoire. Je pense que c'est dû en grande partie au choix de l'autrice de tout italianiser à grand renfort de mots ou d'expressions en italique. À force, je n'en pouvais plus des joueurs de scopa, du limoncello, de l'arancello, etc. À trop vouloir faire couleur locale, j'avais moins l'impression de lire un roman que le Guide du Routard.

Ceci dit, j'ai tout de même beaucoup apprécié ces moments où l'Histoire heurtait Castellamare, notamment quelque temps avant la seconde guerre mondiale et la montée du fascisme et du Duce. Je connais très très peu l'Histoire vue depuis l'Italie à cette période, et ces passages m'ont littéralement passionnée.

Au final, si vous n'avez pas peur des longueurs (ou de sauter quelques lignes), je ne peux que vous recommander ce roman avec lequel j'ai passé un très bon moment.
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
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