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3.37/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Bordeaux , le 8 mai 1951
Biographie :

Catherine Laborde est une présentatrice Météo, journaliste, écrivain, née à Bordeaux le 8 mai 1951. Elle est la sœur de Françoise Laborde, membre du CSA.

Catherine Laborde décide d'intégrer le Conservatoire d'art dramatique de Bordeaux après avoir obtenu une maîtrise d'anglais.

En 1972, elle joue dans sa première pièce de théâtre à Paris L'Eglise de Louis-Ferdinand Céline puis enchaîne son premier film Voyage en grande Tartarie de Jean-Charles Tacchela ainsi que sa première télévision Les gens de Mogador de Robert Mazoyer.

En 1989, elle devient présentatrice de la météo sur TF1. Entre 1990 et 1993, Catherine Laborde anime également une émission bi-hebdomadaire Parole d'école et depuis 2003, elle présente Télé vitrine sur TF1.

En 1997, Catherine Laborde décide de se lancer dans l'écriture. En 2009, elle publie son quatrième roman Maria Del Pilar aux éditions Anne Carrière.

Elle a depuis peu, une espèce de rose, la rose Catherine Laborde qui porte son nom.

En janvier 2007, elle remporte Le Grand Concours des animateurs (sur TF1), une émission de questions/réponses organisée pour les animateurs et animatrices TV.

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Source : Wikipedia
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Catherine Laborde P2


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
- Une quoi ?
- Une crémation. On brûle les gens au lieu de les enterrer.
- C'est dégueu !
- La mort est toujours affreuse de toute façon. Entre être mangé petit à petit par les vers ou réduit en cendres, je ne sais pas ce qui est pire ou mieux. Et cela revient au même, puisqu'on est décédé de toute façon.
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Les relations entre frères et soeurs sont exigeantes. Contrairement à ce que laissent supposer les liens de sang ou de généalogie, rien ne va jamais de soi : la fraternité réclame attention, bienveillance, tolérance, générosité... Amour, quoi ! Ce qui n'est pas simple, aucun chemin n'étant tracé à l'avance.
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Les grandes personnes ne sont jamais exactement comme on voudrait qu'elles soient et c'est pareil pour les enfants.
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Et puis les phrases deviennent des labyrinthes sans issue, je tourne sur moi-même, tout devient flou et vertigineux, et les mots se perdent en route. - p. 73
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Je renoue avec autrefois... Non pour nourrir ma nostalgie, comme je l'ai cru en arrivant, mais plutôt pour redécouvrir mes parents tels que les voyais petite : jeunes, beaux, débordants de vitalité et d'intelligence. J'ai voulu les arracher un court instant à la gangue de la vieillesse et de la décrépitude. Ainsi font ceux qui, sentant la mort approcher, redonnent vie à leurs parents disparus, en ravivant leur mémoire. Alors, ils n'entreront pas seuls dans l'ailleurs; alors, accompagnés par ceux qui leur ont donné vie et les ont précédés, ils auront moins peur. (p. 174)

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Aujourd’hui, je suis encore moi pour toi et toi aussi, malade ou pas, tu es toi pour moi. Voilà la différence entre un aidant et un soignant, tout persuadé soit-il que « le malade est une personne ». Là où le soignant voit dans le malade l’incarnation en chair et en os d’une maladie qu’il sait identifier, l’aidant, lui, voit un individu unique qui ne ressemble qu’à lui-même. Et cet individu, il veut continuer à le voir malgré la maladie et les déformations qu’elle impose.
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Elle a une drôle d'air, la dame assise en face de moi. Elle ressemble à celle de la météo, mais c'est pas elle, ça se peut pas... On dirait qu'elle voit rien-ah, j'ai compris, elle dort, avec les yeux ouverts. Elle ronfle un peu même. Non, c'est pas celle de la télé. Pas possible
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« Nous sommes une génération sans courage. Cette vertu ne nous a pas été nécessaire, elle s’est atrophiée en nous, comme un organe dont on ne se sert pas. Nous sommes la génération du “Je me demande ce que j’aurais fait à leur place”. »

Mais à notre place à nous, qu’avons-nous fait ? L’Histoire avec un grand H, celle où il y a des morts, tombe finalement sur nos vies vieillissantes. Que fait-elle de nous ? Des victimes. Du terrorisme, du capitalisme, des élites, du phallocratisme, du patriarcat, des prédateurs, des violeurs, des virus, des profiteurs, et que sais-je encore.

Car nous ne sommes plus capables de rien héroïser, hormis les victimes. En oubliant que ce qui fait les héros, c’est justement le refus d’être une victime.
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Comme la mode est récente, la plupart des crématoriums ressemblent à des maisons Phénix transformées en salles de mairie, constructions modernes toutes plus laides les unes que les autres, avec béton froid, carrelage aseptisé, fleurs en plastique posées dans de faux pots. Ces temples insipides, sans sacralisation, d'une mort déshumanisée, me répugnent, je suis sûre que le funérarium de Bordeaux ressemble à ceux de Pau, Tarbes, Bruxelles, du Mont-Valérien ou de Cannes, bref à tous ceux que je connais déjà au gré des disparitions de mes familiers, amis, connaissances. Des lieux sans âme ni solennité, où la douleur n'est que plus dure à supporter. À croire que le mot "enterrement" va devenir impropre. (p. 54)
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Il faudra bien, pourtant que je me résigne à cet interrogatoire. Mais nous avons le temps. Personne ne s'inquiète de lui ni de moi; on nous croit où nous ne sommes pas; cette fugue bordelaise ressemble à des vacances. Je lui laisse du temps, je "nous" laisse du temps. Moi barbotant dans des souvenirs dont je ne sais pas si je veux les arracher de ma mémoire ou les y plonger; lui aux aguets de quelques chose qu'il ne connaît pas mais pressent. Nous somme aussi perdus l'un que l'autre, fascinés par nos fantômes, nos spectres d'autrefois ou de demain. Seule différence, je ne retrouverai jamais Claude, alors que lui semble attendre quelqu'un qui existe peut être et qu'il rencontrera un jour...
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