Cati Baur

Comme pour le premier tome, je ne suis pas séduite par les dessins de Cati Baur. Par contre, l'histoire des cinq sœurs Verdelaine me plaît toujours beaucoup même si dans ce tome qui devrait parler surtout d'Hortense, c'est souvent Bettina, la petite peste de la fratrie, qui occupe le devant de la scène.

C'était un véritable plaisir de retrouver les cinq sœurs après ma lecture du tome deux, Hortense (qui ne se concentrait pas tant que ça sur elle, d'ailleurs...) que j'avais moins apprécié que le premier tome, Enid.



Dans ce troisième volume, nous sommes au printemps et les cousin·e·s des soeurs Verdelaine arrivent à la Vill'Hervé pour les vacances. Harry et Désirée, qui sont plus jeunes qu'Enid, viennent de Paris pour passer du temps avec leurs cousines. Harry a emporté quelques locataires que personne ne souhaite voir... et un nouveau locataire, Tancrède, vient et va faire chavirer le cœur de Charlie, l'aînée. Bettina, quant à elle, ne pense qu'à Merlin et à le retrouver... et Hortense s'acharne à écrire à Muguette, qui ne lui répond étrangement pas.



Ce troisième tome est très bien réussi, puisque Cati Baur a réussi à retransmettre l'essentiel du roman de Malika Ferdjoukh grâce à son scénario simple mais efficace. Les lettres d'Hortense adressées à Muguette permettent d'en savoir un peu plus sur ce qui se passe même si, à mes yeux, cela "vole" un peu la vedette à Bettina, que je trouve un peu absente dans ce livre.



Comme toujours, les illustrations de Cati Baur sont très belles, et rendent la lecture très agréables. Et le travail de colorisation d'Elodie Balandras est très chouette et me fait apprécier d'autant plus l'ouvrage.



C'est une bande-dessinée très sympathique, avec son lot d'émotions, notamment vers la fin du livre. Il ne me reste plus qu'un seul ouvrage à (re)découvrir, puisque j'ai déjà lu tous les romans.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

Pisse-Mémé c'est un pari un peu fou lancé sur un coup de tête en soirée : ouvrir un lieu unique pour servir des tisanes, faire du yoga et déguster de délicieuses pâtisseries !

Et à l'approche de la quarantaine, quatre copines se lancent dans ce projet collectif. L'occasion de faire un peu le point sur leur vie perso et pro.

Et finalement il n'y a pas d'âge pour se lancer.

Mais un tel projet peut vite tourner court si on prend l'intitulé du lieu au pied de la lettre à savoir : Pisse-mémé, boisson finalement très diurétique !



Une bande dessinée colorée, où l'entraide est le maître mot !

Une histoire feel-good qui se lit facilement et qui fait du bien au moral !

Pisse Mémé, rien que le nom et la couverture m’ont accroché. Le résumé du livre ajouta à mon envie de le lire : une bande de copines décide d’investir une somme d’argent reçue en héritage dans une idée folle surgit d’un délire. Le projet : ouvrir un bar à tisanes/bière/restauration au circuit court et équitable/librairie/cours de yoga ; rien que ça ! (Ceci dit le projet de beaucoup de rêveuses 😉). Ce qui m’a un peu chagriné, ce sont tous ces termes anglais que je ne connaissais pas. Quand bien même je comprends que certains des personnages ont fait leurs études aux « states », je trouve cela fatiguant de constater que les mots français sont de plus en plus remplacés par leurs amis anglais. Deuxième petite chose, on sent que Cati Baur a envie de porter haut et fort certains combats, mais j’ai trouvé qu’il y en avait trop dans l’histoire : le couple lesbien qui a des enfants, la célibataire endurcie qui est « aromantique », la maman qui doit tout gérer de front et qui finit en burn out, penser son entreprise de manière écologique et responsable, la liberté de la femme, ce que l’on fait par envie et ce que la société nous dicte de faire, etc.

A côté de ça j’ai aussi passé un agréable moment, il donne envie ce petit « bar à tout faire ». Ce que j’ai le plus apprécié finalement : le pied de nez à la fin, la chute est excellente et ce n’est finalement pas chose courante !

Un très bon moment de lecture ! J'ai découvert Cati Baur avec ce roman graphique dont j'ai aimé les dessins aux couleurs douces et les textes empreints d'humour.



Au cours d'une soirée "filles" bien arrosée, une idée qui fuse, comme un défi !

Ces quatre amies vont réussir à mettre en oeuvre ce projet, grâce à un gros coup de pouce du destin mais surtout avec de nombreuses idées !



Un bel exemple de sororitė ♥️

Je vous invite à pousser la porte de ce bar à tisanes pour y déguster un gâteau, suivre un cours de yoga ou flâner dans le coin librairie. Bonne humeur garantie !

Les dessins m'ont moyennement plu car je les ai trouvés un peu sombres, un peu brouillons ; pas mauvais, mais ne correspondant pas à l'image que je m'étais faite de la série Les Quatre Sœurs.



Cependant j'ai aimé retrouver les sœurs Verdelaine et la fantaisie de l'histoire crée par Malika Ferdjoukh et j'aurai plaisir à lire les trois autres tomes de la série...

Premier tome d'une série qui en compte quatre, nous suivons le quotidien et les aventures de cinq soeurs (comme le titre ne le dit pas) orphelines dans une grande maison à flanc de falaise.

C'est tendre, c'est tout mignon avec des personnages bien cadrés dans des schémas hyper classiques (et quasi interchangeables avec d'autres issus d'une tonne de livres du même acabit) qui vivent des aventures qu'on a déjà lues cent fois (dans une tonne de livres du même acabit).

Bon, cette BD est adaptée d'un livre destiné à la jeunesse et j'ai sans doute dépassé de beaucoup l'âge du public cible mais j'ai l'impression qu'en la matière, c'est souvent la même soupe qui est resservie...

Côté dessin, c'est vif et nerveux mais je n'accroche pas trop à ce style que je trouve brouillon et inégal.

Nom : VERDELAINE

Prénom : Hortense

âge : 11 ans à l'état civil et selon les épreuves, parfois 100 ans !

Signes distinctifs : monstrueusement inspirée par les pages des romans, l'odeur du papier, le griffonnement des pensées à l'encre, complexée (un peu!) et timide (beaucoup!).

« J'ai été surprise que la jeune première de la pièce s'appelle Hortense, comme moi.

J'ignore si Zoltan Lermontov l'a fait exprès. En tout cas, elle et moi, on ne se ressemble pas. Elle me fait l'effet d'une pimbêche, d'une pétasse.

Bon, malgré tout, à la troisième lecture, j'ai commencé à la saisir. Et à la septième j'avais très envie d'être elle. Alors j'ai bossé ma scène. »

Hortense, forte de sa détermination a être une nouvelle Hortense, un bel oiseau fièrement sorti de sa coquille et prêt à embrasser le monde hors des pages, suit le conseil de la jeune et spontanée voisine Muguette, celle-là même qui « étant enfant remplissait sa baignoire de pain pour nourrir les canards en plastique ». Son petit courage sous le bras, Hortense s'inscrit à des cours de théâtre pour déclamer son envie d'exubérance, d'amoureux, de hanches, de poitrines et de folie douce.

Et tandis que la pauvre Hortense s'arrange tant bien que mal avec ses crampes d'estomac et ses aventures fous-rires avec Muguette la frondeuse, sa sœur Bettina, peste rousse populaire devant le grand dieu look et membre élite du DBB (Denise, Bettina et Béhoteguy ou la division bête et bouchée selon la jeune Enid!) s'arrange, elle, avec ses convictions et se laisse prendre à un jeu difficile de l'amour avec Merlin, le « Cyrano » livreur des produits surgelés.

Loin d'être aux yeux des autres le prince charmant, son sens de la réparti, son charme et son sourire auront fait oublier son nez et ses oreilles énormes.

Finalement,« Lermontov donnait à Hortense le rôle d'Hortense. Les sauterelles sont aussitôt reparties Rock and Roll.

- Merci Monsieur

Magnez-vous les fesses, Verdelaine ! Nous n'avons que quelques semaines ! Foncez !

Et j'ai foncé...directement aux toilettes.



: La suite des aventures des soeurs Verdelaine est tout simplement drôle, croustillante et tellement vraie sur le ton de l'impertinence, de l'arrogance de l'âge adolescent.

C'est un vrai passage qui parle à chacun! Une transformation qui s'amorce, physiquement, sentimentalement, intellectuellement.

En effet, une voie qu'empreinte Hortense, à laquelle est consacrée ce tome (mais pas que!), qui trouve en la voisine Muguette, jeune ado' malade mais bouillonnante d'audace, un modèle de spontanéité et une véritable amie complice.

Bettina, le piment de l'histoire (il faut l'avouer!), -rien à voir avec la chevelure écarlate (quoi que, cette petite est une véritable diablesse à ses heures!)- l'anti-thèse de Hortense, sa pauvre soeur souffre-douleur, est aussi prête pour des grandes leçons de vie.

L'amour est dans les yeux de celui regarde et à ce jeu-là, Bettina y ajouterait bien une paire de lunettes noires afin de ne pas être reconnue.

Le brave et charmant Merlin, patient, astucieux et magicien à ses heures pour séduire sa dame, nous offrira des pures scènes de fous-rires dans lesquels nombres d'entre les lectrices qui les liront se retrouveront peut-être (c'est quasiment sûr!).

Ne dit-on pas que lorsque l'on est jeune, on est insouciant, piquant, bête, parfois cruel et le pauvre Merlin ne sera pas épargné par la distribution et les caquetages. Entre petite honte et bouffée d'amour surprise, Bettina verra ses tâches de rousseur se couvrir d'un joli voile pivoine, à son grand damne ou son plus grand bonheur.

Les illustrations de Cati Baur sont un vrai régal. Elle capte cette ambiance particulière, des postures, des décors qui nous placent entièrement dans cet univers crédible de filles, ces portraits d'adolescentes restitués par la série et la verve pétillante de Malika Ferdjoukh. Cela sent le vécu par le texte et l'image. Elle personnalise à la sauce Hortense le tome de passages de journal intime entre les petits et grands évènements à la Vill'Hervé

C'est fin, tendre, juste, un brin nostalgique, parfois délicieusement hystérique (suivez l'affaire Mycroft!) et drôle!

A quand la suite?

Ce deuxième tome est nettement plus aboutit que le précédent à mon sens. Que ça soit au niveau du rythme, des personnages et du dessin, j'ai trouvé ce tome plus agréable que le précédent.

C'est distrayant même si il n'y a rien de vraiment remarquable ni d'original dans cette histoire.

Côté dessin, j'ai trouvé le trait plus maitrisé que dans le tome 1 même si il y a pas mal de maladresses notamment au niveau du rendu des personnages même si il y a de bonnes idées.

Très réjouissante cette petite BD. On suit les parcours différents de 4 nanas, amies de longues dates. Leurs attentes, leurs vies, leurs dépressions, leur burn-out, leurs questionnements alors qu’elles sont près de la quarantaine.



Un héritage va venir chambouler leur mode de vie. Elles vont pouvoir réaliser leur rêve : ouvrir un bar où l’on pourra faire du sport, lire, prendre un café. Rêve qu’elles ont depuis longtemps dans leur tête.



J’ai passé un bon moment avec cette BD pleine de rebondissements, de questionnement, de doutes auxquels nous sommes toutes plus ou moins confrontées dans la vie. Ce qui m’a le plus émue : l’histoire de la tante dont hérite les jumelles !



Une lecture légère qui fait du bien, après « La Route » et « Petit Pays », bien que pleine d’émotion elle aussi, mais à une autre échelle.

Un véritable bonbon de douceur acide, de pétillance et d’amitié.

Lors d’une fin de soirée un peu arrosée, 4 copines, tout juste quarantenaires, se lancent un pari ou un souhait tels qu’on peu le faire pour rêver un peu, s’échapper d’une vie trop pleine de tout et parfois bien fatigante.

Soudain, le rêve devient réalité. Par la grâce d’un héritage tombé à point, les 4 copines s’engagent alors dans le projet d’ouvrir un café-tisane-librairie, lieu idéalisé de rencontres, de fraternité et de culture. De la fiction à la réalité, il y a qu’un pas qui se révèle devenir un gouffre tant les difficultés techniques, les caractères bien trempés et le goût des autres ne sont pas forcément au rendez-vous.

Du fantasme assez commun de changer de vie, Cati Baur réalise un album plein de crises de rires, de nerf et de larmes. Une ode pas niaise à la sororité, à la débrouillardise et surtout une invitation à lever la tête de son quotidien plombant pour se re-connecter à nos envies, nos émotions et nos proches.

La douceur des couleurs et la fausse naïveté rieuse du trait incarnent à merveille l’esprit de l’album.

Pisse Mémé est un roman graphique à conseiller surtout que l'on arrive dans la période où le soleil est moins fringant et les températures tristounettes.

J'envie les amitiés qui soudent, moi qui est des difficultés à me lier aux autres.

Quatre amies, deux soeurs jumelles Marthe et Camille. La première vit en couple avec Sharon. Elle ont une fille Alma et attendent un second enfant. La seconde Camille vit avec des chats dans un très bel appartement. Puis il y a Nora qui a un poste à responsabilité et jongle avec un agenda chargé, un mari attentif et deux enfants. La dernière de la bande s'appelle Marie. Pour joindre les deux bouts, elle est aide à domicile et bosse au supermarché du coin. Le soir, elle effectue des traductions. Elle vit avec son fils, étudiant. Quatre filles ancrées dans la société contemporaine et consumériste et dont le rêve est d'ouvrir un lieu de rencontre avec boisson, casse-croûte, librairie et salle de yoga qui s'appellerait Pisse Mémé.

Et ce projet va se concrétiser grâce à la manne providentielle d'une tante riche qui vient de décéder.

J'ai tout aimé : l'histoire, les personnages, les dessins, les couleurs chaudes, le papier épais, la couverture cartonnée.

Quand ma fille était petite, elle empruntait régulièrement à la médiathèque de notre ville, des livres de l'Ecole des Loisirs, et en particulier ceux de Mariie Aude Murail ou de Malika Ferdjoukh. 



 Quand j'ai découvert qu'un des romans de Malika Ferdjoukh  était devenu graphique, je n'ai pas hésité une minute et l'ai rajouté à mes emprunts débordants du mois de mai ... 



Je me suis plongée aussitôt dans le tome 1 et je me suis régalée à la lecture du récit de cette fratrie orpheline, qui se débrouille plutôt bien entre amours et rivalités adolescentes, préparation de Halloween et chasse au vrai fantôme des anciens habitants des lieux ...



Un album attachant et je savoure d'avance la lecture des 3 autres volumes ... 



A suivre, donc :) 
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Bettina soupire. Qui l'eût cru!

En pâmoison, c'est pour les autres . Mon œil !

La bêcheuse populaire s'est laissée ensorcelée par le gentil Merlin, bel ado magicien et à présent, celui-ci est bien loin.

Un peu de rouge sur les joues, du brillant sur les lèvres pour être la plus belle pour aller jouer au Klaatu Space avec les copines.

A la maison les grandes vacances se sont installées et les enfants du frère de leur maman également. Sympas mais remuant.

Hortense lit et écrit, comme d'habitude.

Geneviève la sage se met à fumer, on aurait tout vu.

Enid fait ses trucs d'Enid et Charlie a la tête qui tourne.

Ce n'est pas les vapeurs des choses qu'elle répare, c'est bien l'amour et ce n'est pas ce pauvre Basile dont on parle.

Ah oui! Quoi de nouveau? La chambre des parents est louée.

Qui aurait l'idée de s'appeler Tancrède? En tout cas ça n'a pas l'air de gêner Charlie. A en être jalouse.

C'est décidé!

Bettina rassemble des sous et file prendre le train pour avouer ses sentiments à Merlin.

: Que dire de ce nouveau tome. Juste chouette.

Une douce mélancolie qui s'accorde à l'évocation du temps qui passe, des problèmes de coeur et de famille avec cette famille de soeurs qui vivent, grandissent et vont de l'avant sans leurs parents, leur présence, leurs conseils.

Chaque volume était centré sur un des personnages mais on peut clairement dire que Bettina partage la vedette avec sa soeur aînée Charlie. Pourquoi?

Elles sont toutes les deux amoureuses et les choses ne se dérouleront pas aussi simplement qu'un beau roman et sa belle histoire.

Le coeur a ses raisons... dit le dicton, cela s'avérera exacte pour les deux. Bettina la rousse, minois relevé, en perdra l'appétit de ne pas être choisie et Charlie se verra frapper par un autre amour que celui qu'elle partageait tranquillement avec Basile. On le voit, dès lors qu'un événement arrive à l'une cela touche le quotidien des autres et tout le monde a droit à son petit pincement. Rien n'est immuable, elles le savent, nous suivons leurs aventures et leurs découverte du monde adulte, chacune à leur niveau, avec plaisir car elles nous deviennent familières, les illustrations de Cati Baur nous invitent presque à leur table, partageant les confidences et nouvelles imaginées par Malika Ferdjoukh.

Des tons pastels qui vont bien au ton de l'histoire, des moments anecdotiques et légers qui volent autour des rebondissements plus sérieux. L'arrivée pour les grandes vacances des petits cousins raccrochent à l'enfance déja passée à l'adolescence entre les murs de la maison. Les instants ont déja le goût du souvenir. Le langage irrévérencieux de ces filles qui jurent et fument apporte un humour qui permet de ne pas tomber dans la mièvrerie.

L'arrivée du beau Tancrède qui occupe la chambre des parents va faire des remous. On ne perd pas de vue la bonne copine d'Hortense, Muguette, gravement malade,  qui reste présente néanmoins malgré son absence. Nous, on aime bien.

Ce premier tome m'a donné très envie de lire les autres mais aussi de lire les romans. Les dessins sont plain de douceur et de vie et l'histoire fait partie de ses histoires qui font du bien. Si vous ne les connaissez pas encore il est plus que temps de faire connaissance avec les cinq sœurs Verdelaine.
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Au départ de cette histoire 4 femmes , la quarantaine plus ou moins assumée réunies autour d'un projet collectif. Ouvrir un lieu à leur image. Librairie , confection de gâteaux, cours de yoga... 🥧📖🧘



Un très beau roman graphique.C'est frais , c'est drôle et parfois cru dans les mots ou les dessins. Mais c'est également tendre.🌹🌻🌷



Une magnifique histoire d'amitié. Avec des références actuelles ( covid , veganisme, environnement) on y trouve son compte.

Quatre amies se jurent après une soirée arrosée de créer plus tard leur café nommé “Pisse mémé “. 

Les années ont passé, chacunes ont avancé dans leurs coins. 

Un jour, l'un entre reçoit un héritage conséquent. Elle contacte ses amis pour lancer leur projet à l'aide d'un crowdfunding pour se lancer dans l'aventure. 



Cati Baur propose une belle histoire d'amitié et de bonnes humeurs.

Le style graphique peut paraître simple de premier abord mais je trouve qu'il colle parfaitement au sujet. Les couleurs sont chatoyantes.

Nous sommes en présence d'une chronique sociale, souvent des lectures intéressantes, qui peuvent être un peu difficile, comme c'est une sorte de réalité crue, qui peut faire mal.



Le graphisme est un peu particulier sur le coup, mais il se prête totalement à cet aspect contemporain, à cette façon d'être ancrée dans la vie réelle.



Nous faisons la connaissance de Béranger, un homme qui semble désabusé par la vie. Il est scénariste, du coup il y a une certaine inconstance, on se demande même de quoi il vit tout le temps. Depuis son dernier film, son dernier scénario dont il est fier, c'est un peu la calme plat. Dans sa vie professionnelle, c'est un peu la déroute, mais de même dans la vie personnelle : il a deux filles, pas toujours faciles, en pleine adolescence, par moment exigeantes, une ex-femme que le lecteur verra seulement mentionné, nous ne la verrons jamais, une maîtresse Laurence, avec laquelle il ne cherche pas à s'engager.



Tout est compliqué, complexe, comme peut l'être la vie. Pour retrouver l'inspiration, il va décider d'aller vivre à 1h30 de Paris, d'échanger son appartement au coeur de Paris, contre une maison dans à la campagne, dans un endroit isolé, mais où il est entouré d'éoliennes, d'ailleurs il a complètement succombé au charme des éoliennes, qui sont loin de faire l'unanimité. Il est d'ailleurs intéressant d'écouter les différents arguments, les différentes façons de voir les choses.



Nous confrontons la ville contre la campagne, les avantages et les inconvénients. Béranger a pas mal de fréquentations, mais quand ils lui font trop de remarques, il ne manque pas d'exploser.

Il a fait son choix en son âme et conscience ayant besoin de se recentrer sur lui-même, de trouver des idées.



Il va entre autre faire la connaissance de son étrange voisine Marjolaine, qui est a un coté fantasque, qui dénote par rapport à d'autres personnes. Une jeune femme attachante, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle est grande, elle est un peu forte, elle fait avec et sera également une source de conseils et de réconfort pour l'une des filles de Béranger. Elles sont unies par des différences, et l'amour des livres. J'ai adoré faire la connaissance de cette jeune femme, son métier, ses envies, sa vie. Mais parfois derrière la porte, elle aussi peut pleurer.



Ce sont des personnages entiers, que parfois nous aimons, d'autres fois nous en détestons le comportement, ils se cherchent, se confrontent, font des erreurs et avancent chacun à sa manière.



J'ai beaucoup aimé la façon très douce avec laquelle Béranger et Marjolaine font connaissance et prennent le temps, à coup de scrabble aussi, qui aura encore un autre rôle.

Ce n'est pas non plus simple et un équilibre bien souvent précaire la vie d'artiste, et parfois Béranger se fait dépasser, surtout qu'il garde une certaine amertume.

Mais Marjolaine n'hésitera pas à le remettre à sa place s'il le faut.



La fin m'a fait un peu bizarre, un côté très précipité, très étrange, comme un coup, peut être comme quand la vie nous met un coup qu'on n'a pas vu venir, heureusement il y a un épilogue qui fait qu'on referme cette chronique sociale douce amère sans se sentir trop laisser en plan, avec autant de joie et de tristesse d'avoir fait leur connaissance. C'est comme la vie, qui peut être aussi douce que cruelle, et nous assène tout un lot d'épreuves.
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Ce tome marque la fin des aventures des Quatre sœurs. Les vacances d'été s'installe et les amours se font et défont.

Agréable moment de lecture avec un brin de nostalgie en fermant cette histoire.

Ayant (enfin) reçu le tome 4 de Quatre Soeurs pour mon anniversaire, j'ai décidé de relire toute la série pour le plaisir :)

J'avais lu pour la première fois ce tome 1 alors que j'avais l'âge d'Enid ; aujourd'hui, j'ai l'âge de Bettina. Comme quoi le temps passe :)



En tout cas, j'ai apprécié relire cette BD, retrouver nos chères soeurs Verdelaine ^^ Je n'avais pas du tout le caractère d'Enid au même âge qu'elle mais j'admire son courage, bien qu'elle puisse se montrer un peu inconsciente... :') C'est malgré tout un personnage vif qui s'inquiète pour ses proches (dans le cas présent, ses animaux) et qui n'hésite pas à foncer tête baissée pour les retrouver, quitte à avoir des risques de se blesser.



Ca m'a fait plaisir de redécouvrir ce tome 1 :) On s'attache tellement aux personnages, et puis Quatre Soeurs fait parti des rares BD que j'ai lu et j'apprécie, de temps en temps, de lire des Bande Dessinées ;)

Et puis n'oublions pas que j'aime toujours autant les dessins ^^' J'avais eu d'ailleurs la chance de rencontrer Cati Baur lors d'un salon du livre, revoir cette dédicace qui date de 2015 m'a fait sourire :)