AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Céline Theeuws (90)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La guerre des patates



Lorsqu'on s’appelle Parmentier - ce qui est mon cas - comme l’illustre pharmacien français Antoine Augustin Parmentier (1773-1813), LE promoteur historique de la pomme de terre, que l’auteure du roman est une jeune compatriote originaire de l’autre côté de la frontière linguistique belge avec, en plus, un nom de famille bien flamand, prendre connaissance de "La guerre des patates" ne relève plus d’un libre choix, mais plutôt d’une obligation morale.



Un devoir ? Oui ! Une corvée ? Non, car il s’agit d’une guerre pas très triste et Céline Theeuws dispose de solides réserves d’humour.



Ce qui, eu égard à sa formation, un doctorat en statistiques à l’université de Louvain, et sa profession, un job d’analyste de méta-données respectivement chez Bouygues Télécom et la banque LCL, n’est probablement pas tellement évident.



C’est en 2017 que notre Céline s’est "tout à coup" (ce sont ses propres mots, cf. son site : celinetheeuws.com/biographie) mise à écrire et vu le succès de son premier ouvrage, "Les douceurs d’Adrien", paru la même année 2017, elle ne s’est plus arrêtée d’écrire.



Ont suivi à un rythme plus que soutenu 8 autres titres, parmi lesquels je mentionne "Dessine-moi un sac", "Ceci n’est pas une banane" (faisant allusion au célèbre tableau de Magritte), "Vis", "Musiques de parfums", sans oublier naturellement cette guerre épouvantable des patates.



Le théâtre du conflit se situe en Picardie, dans le hameau paumé et virtuellement désertique de Grenaille, où, à 1 kilomètre de la Grand-Place, 2 familles de fermiers, les Gros et les Petit, se disputent âprement la culture des pommes de terre.



Les combattants sont du côté Gros, après la mort de la doyenne Émilienne a 102 ans : Edmontine, 80 ans ; Étienne, 52 ; Évelyne, 50 et Emmanuel, 24 ans.

Les adversaires Petit alignent : Ferdinand, 80 ans ; Francis, 52, Félicie, 50 et Fleur, 24 ans.



Comme vous pouvez le constater, la rivalité va jusqu’au choix d’une lettre fétiche pour les prénoms (E et F) et la date de procréation.

Et cela ne sont que 2 trouvailles de l’imagination ultra fertile de Céline Theeuws, qui en a une multitude d’autres en stock, tout au long de cette guerre sans merci, qui n’est heureusement que géographiquement limitée !



Je vous invite à aller découvrir ce que l’auteure a bien pu inventer de diaboliquement extraordinaire comme moyen pour assurer la victoire finale et remède pour garantir le succès éternel de la patate.

Une invention digne de l’exploit de feu A.A. Parmentier à la cour royale de Louis XVI.

Commenter  J’apprécie          6224
Veuillez me lire

« Veuillez me lire »

Mais oui Madame Céline Theeuws et plutôt deux fois qu'une !!!



Vous déclinez des mots, des phrases et un style qui vont à l'essentiel.



« Une pluie fine de mots se mit à jaillir des pages. Pas de ces averses qui vous prennent par surprise, non, plutôt une bruine qui me caressa délicatement la peau puis s'insinua en moi bien plus imperceptiblement qu'une brutale ondée somme toute très éphémère. »



Puis vous nous invitez à faire des voyages de par le monde, dans le temps et à découvrir des personnages réels ou imaginaires. On vous suit sans contrainte, sans regret et sans effort. Vos intrigues nous interpellent, vos scènes de violence ou d'amour nous bousculent ou nous touchent, votre poésie comme votre prose nous parlent car nous sommes vos lecteurs et que vous en êtes l'auteur, l'auteur de ce livre, de notre livre, de leur livre.



« Le livre. Un objet de consommation maltraité, corné, tacheté, ouvert sur la tranche, passé de main en main comme une fille de joie. Prêté. Bien souvent séquestré. Si difficile à rendre. Volé. »



Et puis vous nous expliquez les affres de l'écrivain qui remet si souvent son métier sur l'ouvrage pour essayer d'atteindre cette perfection qu'il visera à défaut de l'obtenir.



« Il alla jusqu'à se taillader les poignets avec les pages contondantes de son manuscrit en guise d'ultime sacrifice, pour nous offrir l'encre qui coulait dans ses veines, le sang que personne ne verrait. Jamais. Sa sève. Ses tripes. »



Vous nous dévoilez l'osmose qui existe entre le romancier et ses liseurs. Vous nous permettez aussi d'en apprendre un peu plus sur l'intimité de l'écrivain au travers de ses personnages. Mais vous nous expliquez également le plaisir qu'on éprouve en vous lisant. du héros de roman qui nous sort des tracas de la vie aux personnages secondaires qui nous tiennent compagnie. Et puis les dernières pages arrivent avec leur point final et la tristesse de refermer un univers qui nous était si familier.



« La dernière page apparut bien trop vite. Boule dans le ventre. La sentence allait être prononcée. le point final. Une envie d'encore planait dans la pièce. Les pages avaient comme un goût de reviens-y. La tristesse ne fut que fugace, la possibilité d'un jour relire ce livre et d'en retomber amoureuse une échappatoire à la mélancolie, la vue d'une bibliothèque bien remplie une perspective plaisante. »



En seulement 24 pages vous nous montrez qui nous sommes, nous les bouquineurs et aussi pourquoi un site comme Babelio existe et rien que pour cela Madame Céline Theeuws je vous dis : --- Oui, on va vous lire…



« Ne pas gagner de temps, mais au contraire en perdre. Se perdre soi-même. Se laisser porter. Rencontrer un auteur. Lire. Simplement pour le plaisir. »

Commenter  J’apprécie          5542
Veuillez me lire

Et pour le plaisir

Et comment en 24 pages seulement célébrer aussi bien le plaisir de lire, la littérature, les écrivains et les lecteurs.



Je suis subjuguée par cette lecture, tellement j'y ai retrouvé de moi-même, de ces instants précieux un livre entre les mains.



Merci infiniment à notre chère Nicola pour avoir porté notre attention sur ce bijou



PS: l'auteure va jusqu'à mentionner l'usage des livres fait par Paulo pour caler son lit, c'est vous dire...
Commenter  J’apprécie          5320
Veuillez me lire

C'est simple : cette nouvelle, c'est nous, on y est tout entiers contenus, nous les lecteurs. je m'y suis complètement immergée, même si ce fut bref (mais intense, ô combien !).

Pas de résumé possible, il faut juste...obéir. Vous verrez, cette douce contrainte ne vous pèsera pas, vous vous direz sans doute, comme moi : ah mais oui, c'est tout à fait ça !

Laissez-vous subjuguer par les mots entrelacés de l'auteure et du livre, c'est presque magique !

Je vous laisse, j'ai rendez-vous ... avec un autre voyage, d'autres personnages, un nouveau monde !
Commenter  J’apprécie          4611
Veuillez me lire

Un émerveillement de 24 pages pour cinq minutes de votre temps.

Tout est dit sur l’écrivain, le livre, les mots, la page pour le plus grand plaisir du lecteur qui en reste bouche-bée.

C’est poétique, c’est frais, ça frôle la perfection mais c’est trop court. On reste sur l’envie d’ autres pages.

Merci à @NicolaK pour son billet qui m’a appâtée.

Céline Theeuws a un sacré talent c’est pourquoi je vous conseille de suivre son ordre : VEUILLEZ ME LIRE.

Et en plus, c’est gratuit !

Commenter  J’apprécie          4211
Veuillez me lire

Ne jamais cliquer sur un livre de cette auteure si vous avez l'intention d'aller vous coucher parce qu'il est déjà 4 heures du matin et que l'appel de la couette se fait entendre depuis déjà un bon moment. C'est très très risqué.

Mais comme j'ose tout ou presque, je l'ai fait.

J'avais découvert la plume de Céline Theeuws dans Tais-toi ! une sorte de filgoude et moi qui ne supporte pas le genre, j'ai été embarquée comme rarement par la beauté du style. La magie a une fois encore opéré avec cette magnifique nouvelle que j'ai dévorée, en en relisant même certains passages malgré l'heure tardive et mon désir farouche d'éteindre la liseuse. Parce que voyez-vous, chaque ligne se déguste et j'en voulais encore et encore.

Alors vous allez me demander de quoi ça parle, parce qu'il y a une histoire. Eh bien ça parle de littérature, plus précisément de lecture et tous les "protagonistes" y interviennent en s'imbriquant subtilement et avec virtuosité. Tout d'abord il y a le lecteur, happé par l'auteur, l'emprise immédiate par la force des mots, puis vient l'auteur et ses tourments, ce qu'il traverse, ce qu'il écrit, ce qu'il n'écrit pas, ce qu'on devine, et puis il y a le livre en tant qu'objet, comme personnalisé selon la façon dont il est perçu par les divers intervenants de l'industrie du livre et celle dont il est traité selon le lecteur qui l'a entre les mains. Voilà. Vous allez me dire mais c'est pas une histoire, ça. Et pourtant, si. Mais moi je ne sais pas la raconter.

Le monde de l'auto-édition n'a pas fini de faire parler de lui tant qu'il existera des auteurs de cette envergure, et pour conclure j'ai juste envie de vous dire : Veuillez la lire.

.

Petit détail pratique, cette nouvelle de 24 pages seulement est gratuite sur amazon et sur le site de la FNAC en ebook, alors ne passez pas à côté.
Commenter  J’apprécie          4235
Tais-toi !

Vous ne le trouvez pas plutôt cool cet ananas bleu sur fond jaune avec son casque rose sur les oreilles ?

Je trouve cette couverture excellente !



Ici, il s'agit de Jonathan. Un gars qui ne sait pas ce qu'il veut dans la vie, mais veut les choses lorsqu'elles lui échappent.



Il emménage et devient propriétaire d'un petit appartement et s'aperçoit que la vie en communauté n'a rien de simple.



Bon, je vais la faire courte : ce roman ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas ressenti d'empathie envers le personnage et j'ai trouvé le récit un peu lourd et exagéré.

Je me suis vraiment ennuyée.



Je ne suis peut-être pas une adepte de cet humour en particulier, ce qui fait que je suis passée à côté. Mais j'ai surtout ressenti de l'agacement...



Une lecture qui va être très vite oubliée.



Ne vous fiez pas uniquement à mon retour, d'autres lecteurs ont bien aimé, dont ma chère amie NicolaK.
Commenter  J’apprécie          2810
Je vous hais

Jouissif

Comme dans une pièce de théâtre en huit clos, un chef et son subalterne s'affrontent, armés de répliques cinglantes ; la haine, l'humiliation puis l'insoumission s'expriment en une lutte acharnée.

Le rythme est rapide, les séquences sont encadrées de mots qui donnent le ton ; l'auteure développe un style nouveau, alerte et endiablé.

Si seulement les voix de ces luttes ordinaires pouvaient se mettre à l'unisson comme dans cette plainte montante : pour moi, l'auteure traduit avec justesse les déviations des pouvoirs défaillants au travail.

Une nouvelle à mettre entre toutes les mains de ces anonymes qui se croisent chaque jours dans les métros et les périphériques pour affronter d'implacables hiérarchies...
Commenter  J’apprécie          270
Veuillez me lire

Theeuws, avec un nom pareil, on ne peut être que belge, me suis-je réjoui, moi qui ne suis qu'à une dizaine de km de ce beau pays qui nous a donné, entre autres, Jacques Brel et Julos Beaucarne, mais aussi tant de gens formidables du cinéma, réalisateurs, actrices, acteurs, et puis tant d'autres artistes.



Et quand j'ai lu les belles critiques, et notamment celle de mon amie babeliote Dannso, et qu'en plus le petit livre de 24 pages était gratuit sur Amazon, je n'ai pas hésité.

Certes, j'ai du me ruiner de 0,99 euros, tout augmente, la faute sans doute encore au méchant Poutine.

Certes, le plaisir de la lecture est fugace, et le livre ne se hisse pas au niveau du merveilleux «Sur la lecture » de Proust.



Mais c'est un petit bijou qui condense en peu de mots ce que nous pensons être, nous les lectrices et lecteurs (im)pénitent.e.s de Babelio.



C'est malicieux et superbement écrit, on passe un bon moment, on

s'amuse à « regarder par la fenêtre pour entrer au pays de l'ennui », et on approuve tout seul à l'unanimité ces derniers mots: « Lire. Simplement pour le plaisir ».
Commenter  J’apprécie          231
Les douceurs d'Adrien

Ne vous êtes-vous jamais lavé les mains une fois de trop ? N'avez-vous jamais fui vos proches pour satisfaire d'obscures peurs irrationnelles ?



L'auteure nous mène dans le quotidien fermé de Louise où les obsessions règnent en maître au point de lui empêcher tout lien avec l'extérieur.



Seule échappatoire : l'écriture.

Et un espoir : ce jeune homme, qui s'obstine à venir lui parler malgré tous les obstacles qu'elle a mis entre eux.



L'auteure manie l'art du détail et l'humour avec dextérité. Nous salivons devant des pâtisseries dépeintes jusque dans leurs moindres parcelles croustillantes, nous découvrons les affres de l'édition, et surtout nous rencontrons le diable insidieux qui sommeille derrière des craintes devenues ici maladives. Heureusement, des personnes bienveillantes persistent à tendre la main malgré les fins de non recevoir qui leur sont opposées.



Une histoire qui pousse dans les retranchements et qui offre une vision optimiste de l'environnement proche de tout un chacun : ces gens qui écoutent... mais qui ne sont pas entendus. L'aide ne vient pas forcément de là où l'on s'y attendait...



Une pépite de l'édition indépendante.
Lien : http://partagerlecture.blogs..
Commenter  J’apprécie          230
Je vous hais

Ouf gratuit !

Seul point positif le téléchargement est gratuit. Un livret pour les lecteurs qui aiment les élucubrations répétitives et qui aiment perdre leurs temps. Moi perso sa ma gonflé

Commenter  J’apprécie          190
Les douceurs d'Adrien

Conseillé par une bloggeuse de romans auto-édités, ce livre est un feel-good agréable.



Louise, une romancière atteinte de troubles obsessionnels compulsifs vit recluse dans son appartement parisien.

Adrien, un pâtissier qui puise son inspiration dans ses livres, notamment vient lui rendre visite.

Mais Louise n'ouvre pas sa porte, ni ne sort depuis trois ans.

Petit à petit, la conversation va s'établir à travers cette porte close et les coeurs vont s'ouvrir.



Le quotidien de Louise et ses Tocs sont très bien décrits, son enfermement n'est pas pesant : une "héroïne originale, une anti-héros tout à fait crédible et non ennuyeuse malgré son quotidien millimétré.

Les descriptions des pâtisseries donnent l'eau à la bouche, le style est fluide, l'histoire assez addictive.

Le thème de la création (qu'elle soit littéraire ou culinaire) est très bien amenée, décrite.

La galerie des personnages secondaires est intéressante.



SPOILER



Mais j'ai trouvé que cette rencontre improbable nécessitait une fin plus enlevée voire même mystérieuse, ou cocasse mais c'est un feel-good alors tout doit bien finir et finir bien !



Une autrice à suivre.
Commenter  J’apprécie          171
Vis

Je pensais avoir un avantage : comme ma mère est déjà partie, cette histoire ne me ferait pas craindre de la perdre. Finalement, c'est la peur de la maladie qui a failli me faire lâcher le livre. Mais je suis ravie d'avoir poursuivi ma lecture.

L'auteure nous entraîne au creux de son chagrin, puis tisse des stratégies pour vivre, encore, avec sa mère. Et encore...

Poignant, mais aussi réaliste, ancré dans le quotidien de tous ces proches qui doivent affronter l'impensable. L'auteure plonge dans le désespoir pour en ressortir métamorphosée.

Une belle leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          174
Les douceurs d'Adrien

Je ferme a l'instant ce livre magique qui sort un peu de l'ordinaire.

Lu quasiment d'une traite, j'ai été prise dans la vie "bizarre" de louise et adrien....le bel adrien.

Gros coup de coeur mais la fin est arrivée trop vite.
Commenter  J’apprécie          170
Veuillez me lire

Merci à Nicola, Anne-Sophie et aux autres amis(ies) de m'avoir fait découvrir ce petit bijou : Veuillez me lire de Céline Theeuws.

Je n'ai pas leur verve pour m'exprimer sur ce livre mais que de jolis mots et de belles phrases.

L'auteure exprime notre ressenti de lecture selon l'histoire que nous lisons et c'est très beau.

" Voilà ce qui m'envoûta. Aucune digression. Pas de descriptions inutiles. Juste l'essentiel. La quintessence de la littérature. L'essence d'un esprit. Une trame fabuleusement construite, mais plus encore, une écriture, des idées sans clichés, un style singulier. Désuet.Quelquefois. Ensorcelant."

Bonne lecture à ceux qui ne l'ont pas encore lu.

"Au fil des pages, mes muscles se détendaient, les tracas de la vie quotidienne se volatilisaient, la vie retrouvait de sa superbe, à tel point que la peur m'assaillit lorsque mon reste à lire s'évapora dangereusement."

Tout à fait moi, mais ce n'est pas pour demain.
Commenter  J’apprécie          1612
Les douceurs d'Adrien

Une lecture originale , surprenante mais qui fait du bien ! Un beau roman court , humain et poétique, doux et savoureux à la fois .

Les personnages sont touchants de bienveillance, de patience et d'attentions. La plume de l'auteur qui manie l'art du détail et de l'humour avec dextérité et élégance rend cette Louise( et ses travers) très attachante. Elle sait raconter la vie en toute simplicité. Tout au long du livre , on se régale virtuellement de toutes ses petites pâtisseries françaises qui nous font saliver .
Commenter  J’apprécie          80
Les douceurs d'Adrien

Rien de mieux pour alléger la rentrée que de s'offrir une lecture facile, qui ne prend pas la tête. Babelio est dans ce cas providentiel. L'effet de fil en aiguille a joué son rôle. J'avais lu il y a quelque temps du même auteur ”Veuillez me lire” et c'est précisément une critique de ce livre sur Babelio qui m'a amenée à découvrir Les douceurs d'Adrien.

Qui n'a pas envie de douceur en ce temps de reprise ?

Louise fait partie des solitaires que des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ont isolé du monde et de la vie tout court. Elle a trouvé refuge dans l'écriture qui désormais partage sa vie avec des tâches de nettoyage devenues des rites monomaniaques chronophages. Elle ne sort plus de chez elle, ne voit plus personne et a organisé sa vie avec Rose, la gardienne, qui lui rend service sans pour autant franchir la porte de son appartement. Jusqu'au jour où Adrien, jeune pâtissier talentueux, frappe à sa porte. Une relation pour le peu surprenante va s'établir entre le propriétaire des douceurs d'Adrien en mal de clientèle et la romancière prisonnière de ses TOC. Chacun sera alors pour l'autre l'occasion de sortir de son marasme.

Un roman quelque peu à l'eau de rose mais pas déplaisant. On y retrouve le thème des bienfaits de la lecture déjà exploité dans Veuillez me lire. Si Louise écrit, Adrien lecteur assidu de Louise crée de succulents desserts, fruits des romans de Louise.  

Céline Theeuws a de l'imagination et ses personnages sont touchants de bienveillance, de patience et d'attentions. Un roman doux et savoureux à double titre. 
Commenter  J’apprécie          80
Veuillez me lire

« Veuillez me lire »… Oh oui ! Cent fois oui, Madame Céline Theeuws !

Votre nouvelle décrit avec talent toute la volupté que l'on éprouve lors de la lecture et tout l'émoi qu'un auteur ressent lorsqu'il écrit.

J'aurais souhaité en tirer une phrase, un paragraphe, quelques-uns de vos mots en citation, mais je n'ai pu me décider ; il aurait fallu mettre la nouvelle en entier !

J'avais déjà adoré « Les Douceurs d'Adrien », je vais me dépêcher de découvrir vos autres romans.


Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
Commenter  J’apprécie          80
Les douceurs d'Adrien

Encore un livre ajouté pour sa couverture et sur recommandation d'un groupe de lecture. Je m'attendais à une lecture légère et gourmande, on y retrouve le personnage de Louise qui est atteinte de TOC. Louise tellement touchée par ses TOC, qu'elle s'est enfermée dans son appartement et semble y vivre en parfaite harmonie ! Sa vie n'est que ménage et écriture de ses romans, avec de temps à autre une livraison ou des poubelles qu'elle fait descendre par la gardienne de son immeuble.

Jusqu'au jour où Adrien frappe à sa porte.

Accompagné de ses petites douceurs qu'il créait grâce à l'inspiration des gens, des livres, ou des événements qui l'entourent.

Ces gourmandises sont tellement bien décrites qu'on en salive.

Louise a de l'empathie d'après l'auteure, pour le peu de gens qui sont en contact avec elle. Personnellement, je l'ai parfois trouvé parfois assez antipathique, après tout, ce n'est pas parce qu'elle lui verse une récompense en fin d'année qu'elle ne pourrait pas être plus gentille avec Rose.

Adrien a une patience à toute épreuve. À sa place, j'aurais craqué bien avant.



Une fin qui se fait attendre et qui se laisse finalement deviner.

Un livre qui se lit vite et qui donne envie de se mettre à la pâtisserie ou pour les moins doués, à se ruer chez un très bon pâtissier.
Commenter  J’apprécie          80
Les douceurs d'Adrien

Louise est une jeune écrivain qui ne sort plus de chez elle. Un jour, un homme frappe à sa porte et à partir de ce moment-là une routine s'installe entre eux, et une amitié se crée.

Dans ce livre, Céline Theeuws aborde des sujets délicats tel que les toc ou encore la solitude. Nous suivons la reconstruction de Louise, et sommes aspirer au fil des pages dans cette histoire.

Un livre à lire sans hésitation !
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Céline Theeuws (137)Voir plus

Quiz Voir plus

Virginie Grimaldi ou Agnès Ledig

Juste avant le bonheur ?

Virginie Grimaldi
Agnès Ledig

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}